2025
Le plastique utilisé pour emballer carottes, endives, poires va-t-il disparaître ? Pour l’heure, les industriels se réjouissent du nouveau texte européen qui reporte l’interdiction à 2030.
La pollution plastique ne se contente plus d’envahir les océans et l’atmosphère : elle s’insinue dans notre propre organisme, y compris dans notre cerveau. Une étude récente, publiée le 5 février 2025 dans la revue Nature Medicine, révèle une accumulation inquiétante de microplastiques et nanoplastiques dans le cerveau humain, posant de nombreuses questions sur ses impacts sur la santé.
Des chercheurs ont analysé des échantillons de cerveau obtenus lors d'autopsies aux États-Unis et ont fait plusieurs découvertes.
On savait que de toutes petites particules de plastique pénétraient dans le corps humain. Une nouvelle étude montre que leur concentration a augmenté au fil du temps, en particulier dans le cerveau, en même temps que la production de ces matériaux continue de croître.
Après avoir travaillé sur la récupération de pétrole dans l’eau, une équipe coréenne a adapté son outil pour aspirer les billes de plastique présentes en surface.
Dans les rues de Tunisie, les barbechas collectent et trient des déchets plastiques, du fer, du cuivre ou du carton. Ce travail, indispensable pour la chaîne de recyclage, repose en grande partie sur les femmes, invisibles et sous-payées. Alors qu’elles prennent des risques pour préserver l’environnement, ces travailleuses sont privées de reconnaissance sociale et de protection légale.
2024
Dans une étude publiée ce jeudi 26 décembre, l’Agence de la transition écologique met pour la première fois en lumière l’ampleur de cette pollution dans les forêts, prairies, vignes et zones de grandes cultures du pays.
De nombreuses études se sont déjà penchées sur la contamination qu'ils génèrent dans les océans, mais la contamination des sols est moins connue et n'a fait l'objet que de peu de travaux en France.
Pour la première fois, l’Ademe a mesuré la concentration de microparticules de plastique dans la terre en France. Prairies, vignes, vergers ou grandes cultures, aucun type de sol n’est épargné.
Au-delà de leur impact environnemental, les plastiques représentent un risque majeur pour la santé publique. Une étude récente révèle un lien entre les produits chimiques présents dans les plastiques et des centaines de milliers de décès à travers le monde.
L’addiction de nos sociétés vis-à-vis du plastique ne se dément pas. Or, les preuves de la toxicité de ce matériau, auquel il est désormais impossible d’échapper, s’accumulent depuis quelques années.
Des militants de Greenpeace ont abordé samedi un navire pétrochimique au large de la Corée du Sud, où se tiennent des négociations sur un traité mondial contre la pollution plastique. "Des militants de Greenpeace International sont montés à bord d’un pétrolier qui devait charger des produits chimiques plastiques toxiques provenant du complexe sud-coréen Hanwha TotalEnergies", indique Greenpeace dans un communiqué. Ce complexe est situé à Daesan, à environ 60 kilomètres au sud-ouest de Séoul.
Une étude de la VUB chiffre pour la première fois les concentrations de ce polluant dans la Senne, le canal, les égouts. En tête des microplastiques les plus fréquemment retrouvés ? Les fibres textiles.
Pour garder leur environnement propre et économiser de l’argent, les Occidentaux exportent leurs déchets plastiques, notamment en Malaisie. Ce type de « colonialisme » fait le bonheur des trafiquants.
Ces petites particules de plastique, avec leurs milliers d'additifs, peuvent engendrer des inflammations, perturber la réponse immunitaire ou encore le système endocrinien. Si les mécanismes précis demeurent flous, les connaissances progressent.
Une étude à partir des bulbes olfactifs de 15 personnes décédées montre que des microplastiques peuvent y être détectés, suggérant une voie potentielle de translocation des microplastiques vers le cerveau.
Une étude révèle que les microplastiques s’accumulant dans l’atmosphère pourraient avoir un impact sur les régimes de précipitation et le climat global.
Envisagez-vous d’acheter moins de bouteilles en plastique à l’avenir ? Peut-être pas, mais maintenant que la question vous a été posée, vous allez forcément y penser.
Alors que les représentants de près de 200 pays se réunissent en Colombie cette semaine pour discuter de la mise en œuvre d'un pacte mondial visant à inverser la perte de biodiversité, une autre menace environnementale majeure, la pollution plastique, est au centre d'un autre sommet de l'ONU.
Peu connue, la pollution des sols par les microplastiques est en fait importante. Elle a des effets négatifs sur les petits habitants du sol, sur les cultures mais aussi sur les volailles. Le site “Chemistry World” fait le point.