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microplastiques
2025
Quand on cherche à limiter notre exposition au plastique, on se tourne souvent vers les bouteilles en verre, perçues comme plus « pures » et plus respectueuses de l’environnement. Pourtant, une étude récente menée par le Laboratoire de sécurité des aliments de l’Anses, à Boulogne-sur-Mer, remet cette idée reçue en question. Selon leurs résultats, certaines boissons vendues dans des bouteilles en verre seraient plus contaminées par des microplastiques que leurs équivalents en plastique ou en canette. Une découverte étonnante qui soulève de nouvelles questions sur l’origine de ces particules et la façon dont elles se retrouvent dans nos verres.
Des chercheurs espagnols ont mis en évidence la présence de ces particules chimiques dans les fluides reproducteurs humains. Potentiellement nocives pour la fertilité, on les trouve dans les follicules de 69 % des femmes et le sperme de 55 % des hommes.
Une étude diffusée par l’Anses révèle la présence d’une centaine de particules de microplastiques par litre en moyenne dans les bouteilles en verre de colas, limonades, thés glacés ou bières. Des niveaux de contamination cinq à cinquante fois supérieurs à ceux des bouteilles en plastique ou des canettes.
Ce qu’il se passe dans le secteur de l’économie sociale du réemploi du vêtement face aux plateformes de vente en ligne mondiale, sur fond de fast fashion, d’exportation de déchets en Afrique et de pollution aux microplastiques (fibres textiles issues du pétrole), est révélateur. Pour nous c’est LE cas d’école actuel qui nous invite à sortir définitivement, des politiques de transition des années 2010-2020, c’est-à-dire d’une stratégie écologique individuelle (éco-citoyenneté), entrepreuneuriale (éco-entreprise) ou même de politique publique de soutien régional à la transition (subisdes, accompagnement, labels, formations, incubateurs, etc.).
Alors que de les microplastiques se retrouvent désormais partout, plusieurs études ont livré des conclusions préoccupantes sur le plan de la santé humaine. Or, si certaines recherches évoquent une augmentation de la concentration de particules dans l’organisme, d’autres mettent en avant des effets sur les animaux.
Microplastics have been found for the first time in human ovary follicular fluid, raising a new round of questions about the ubiquitous and toxic substances’ potential impact on women’s fertility. The new peer-reviewed research published in Ecotoxicology and Environmental Safety checked for microplastics in the follicular fluid of 18 women undergoing assisted reproductive treatment at a fertility clinic in Salerno, Italy, and detected them in 14.
Des résultats glaçants. De la Seine au Rhône, en passant par la Tamise ou le Tibre, les fleuves sont noyés sous une marée de microplastiques. Ce constat est le fruit de quatorze études menées par une vaste coalition scientifique. Novethic vous propose cette semaine un "pas de côté" sur l’actualité.
"La Seine et des microplastiques", dit une étude publiée vendredi dans la revue "Environmental science and pollution research" et qui montre que les microplastiques polluent les fleuves d’Europe. Cette recherche se base sur 2700 échantillons, relevés en 2019 dans neuf fleuves du continent : la Seine, l’Elbe, l’Ebre, la Garonne, la Loire, le Rhône, le Rhin, la Tamise et le Tibre. Quarante chercheurs ont procédé à ce recueil et l’analyse de ces eaux.
Des études scientifiques sur neuf grands cours d’eau montrent une pollution « alarmante » en petites particules. Pour la première fois, une bactérie virulente pour les humains a été retrouvée sur des microplastiques.
Nocives pour la santé et l’environnement, capables de charrier bactéries et produits toxiques, ces particules souvent invisibles à l’œil nu sont omniprésentes dans la Garonne, la Tamise ou le Tibre, dévoile ce lundi une étude inédite.