Résultats pour:
endocrinien
2024
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) ont récemment publié un rapport démontrant que quelque 152 millions de bébés sont nés avant terme au cours de la dernière décennie. Ces naissances prématurées représentent un problème de santé publique majeur, avec des taux de mortalité infantile inquiétants. Mais les facteurs qui contribuent à cette "urgence silencieuse" sont multiples et parfois méconnus.
Les ressources hydriques sont massivement contaminées par une molécule issue de la dégradation du flufénacet, un pesticide récemment classé perturbateur endocrinien. Les associations demandent son interdiction en urgence.
Chlore, pesticides, perturbateurs endocriniens... Comme si cela ne suffisait pas déjà, une étude découvre aussi des métaux dans les tampons.
Un rapport ministériel publié lundi évalue cinq ans d’action contre ces substances chimiques capables de modifier notre système hormonal. Un des auteurs appelle les autorités à réguler toute cette famille de produits.
Une nouvelle étude alerte sur les risques de prématurité « effrayants » liés à l’exposition des phtalates. Ces perturbateurs endocriniens et métaboliques seraient responsables d’une naissance prématurée sur dix aux Etats-Unis. Utilisées pour assouplir certains plastiques ou améliorer l’odeur de produits cosmétiques, ces substances chimiques ont envahi notre environnement.
Les maladies causées par les perturbateurs endocriniens augmentent, alertent les signataires de cette tribune. À l’occasion de la Journée européenne des hormones, ils appellent à intensifier la lutte et les mesures de prévention. Trente et une ! Selon les résultats de l’étude PEPS’PE publiés par Santé publique France fin décembre 2023, les perturbateurs endocriniens — ces substances chimiques susceptibles d’induire des effets délétères sur un organisme et/ou ses descendants —, seraient impliqués dans pas (...)
2023
Encore présent dans de très nombreux emballages alimentaires, le bisphénol A produit des effets potentiellement nocifs pour notre organisme.
Les consommateurs pourront bientôt savoir si les produits qu’ils achètent contiennent un ou plusieurs perturbateurs endocriniens. L’obligation d’afficher la présence du formaldéhyde, des phtalates, de phénoxyéthanol, etc., adoptée dans le cadre de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec), aurait dû entrer en vigueur au 1ᵉʳ janvier 2022, mais plusieurs arrêtés n’avaient pas encore été publiés. C’est chose faite depuis le 12 octobre.
Le bisphénol A (BPA) est omniprésent dans le corps des Européens. Leur exposition à ce perturbateur endocrinien se situe « bien au-dessus » des niveaux de sécurité sanitaire, alerte l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) dans un rapport publié le 14 septembre. « Cela présente un risque sanitaire potentiel pour des millions de personnes », déplore le gendarme européen de l’environnement.
En 2017, le comité des États membres de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA), qui évalue et régule les produits chimiques, a identifié officiellement le bisphénol A comme perturbateur endocrinien. Cette substance faisait déjà l’objet de plusieurs interdictions en France. Les industriels commercialisant les produits concernés ont donc dû la remplacer par des substances chimiques possédant les mêmes fonctions technologiques.