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2025
Une douzaine de porteurs du NB.1.8.1 ont été détectés en France, notamment en Auvergne-Rhône-Alpes et en Nouvelle-Aquitaine. Les indicateurs sur le virus, s’ils restent à des niveaux très bas, sont en augmentation depuis trois semaines.
L’agence sanitaire publique précise toutefois que « cette tendance devra être confirmée dans les semaines qui arrivent », soulignant que l’épidémie « est toujours active sur tout le territoire ».
Le virus responsable de la Covid-19 (SARS-CoV-2) aurait été acheminé à Wuhan, en Chine, par le biais du commerce d'espèces sauvages et non pas par les chauves-souris fer à cheval, ressort-il d'une étude menée par des scientifiques de l'Université libre de Bruxelles (ULB), de la KU Leuven et de trois autres universités étrangères, publiée mercredi. Les scientifiques estiment que les sarbecovirus, dont les chauves-souris sont les hôtes, "ont fait le saut vers l'homme par le biais d'événements de transmission entre une population animale et la population humaine", a expliqué l'ULB dans un communiqué.
Le bilan s’alourdit. Trois nouveaux décès «liés au chikungunya» ont été enregistrés à La Réunion, portant à neuf le nombre de morts depuis le début de l’épidémie, a annoncé ce mercredi 23 avril Santé publique France dans son bulletin hebdomadaire. «Depuis le début de l’année, neuf décès survenus entre les semaines 11 et 14 [du 10 mars au 6 avril, ndlr] chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya», indique l’agence sanitaire, ajoutant que «neuf autres décès», dont un néonatal, sont en cours d’investigation pour déterminer s’ils sont liés au virus.
Le virus a infecté, depuis août, plus d’un habitant sur neuf, plaçant le système de santé sous tension et entraînant un grand nombre d’absences dans les écoles, administrations et entreprises.
La Maison Blanche soutient la théorie selon laquelle le Covid-19 serait né dans un laboratoire de Wuhan, en Chine, peut-on lire sur une nouvelle page web sur les origines du coronavirus mis en ligne sur le site officiel de la Maison Blanche
Le virus du chikungunya a déferlé sur l’île de la Réunion depuis le début de l’année 2025, avec plus de 27 000 cas recensés, dont près de 6 000 la semaine dernière. Cette épidémie pourrait continuer à proliférer en raison du changement climatique et même atteindre, avec d’autres maladies vectorielles, la métropole.
La circulation du virus éponyme, véhiculé par le moustique-tigre, s’accélère dans l’île, où près de 6 000 nouveaux cas ont été déclarés entre le 17 et le 26 mars. Alors qu’une campagne de vaccination est sur le point de commencer, les urgences hospitalières menacent déjà de saturer.
Soudain, le président de l’Académie de médecine prend la parole, depuis son siège dans le public. «Le présent rapport a été adopté à 97 %», note Jean-Noël Fiessinger, il y a donc une «quasi-unanimité» des académiciens qui penchent pour une fuite de laboratoire dans la quête sur l’origine du Covid-19, conclut-il. L’institution a présenté son rapport, «De l’origine du Sars-CoV-2 aux risques de zoonoses et de manipulations dangereuses de virus», lors d’une conférence de presse ce mercredi 2 avril. Si Christine Rouzioux, virologue et coordinatrice du rapport, pense «qu’on n’aura jamais la réponse» à la question des conditions d’émergence de la pandémie qui a fait 168 000 morts en France, elle concède «une conviction» pour l’hypothèse d’une fuite de laboratoire, «soutenue par un faisceau de faits et d’arguments».
Des chercheurs ont développé un nouveau vaccin universel ciblant les coronavirus, dont le SARS-CoV-2, le MERS-CoV (le virus responsable du syndrome respiratoire du Moyen-Orient) et ceux responsables de certains rhumes. L’approche consiste à cibler les molécules de sucres protégeant la partie stable et peu sujette à mutation des virus, permettant ainsi de les éliminer plus facilement. Elle pourrait ainsi contribuer à réduire le besoin de rappels vaccinaux.
Les chauves-souris ne sont pas seulement des agents de dispersion de graines ou des contrôleurs naturels des populations d’insectes. Malheureusement, elles sont aussi des réservoirs de virus potentiellement dangereux pour l’Homme. Une récente étude au Brésil vient de mettre en lumière un nouveau coronavirus découvert chez ces animaux. Ce dernier présenterait des similitudes inquiétantes avec celui responsable du Syndrome Respiratoire du Moyen-Orient (MERS). Cette découverte soulève des questions cruciales sur la surveillance des virus zoonotiques et les risques qu’ils représentent pour les humains.
Un variant marocain de la rougeole a été détecté dans les eaux usées de Bruxelles, ressort-il d'une recherche menée par la KU Leuven. Il s'agit du génotype B3 du virus. [...] Le Maroc fait actuellement face à une épidémie de rougeole "historiquement importante". Plus de 25.000 cas ont été rapportés depuis la fin 2023 dans ce pays d'Afrique du Nord, avec environ 120 morts.
L’idée, reprise par la secrétaire d’Etat à l’agriculture, Brooke Rollins, inquiète scientifiques et vétérinaires. Cela donnerait l’occasion au virus de muter pour devenir plus dangereux. Pour mieux combattre le virus, faut-il le laisser circuler ? Face à la diffusion à très grande échelle du virus influenza aviaire H5N1 – on parle de grippe aviaire quand il touche l’humain – dans les élevages de volailles aux Etats-Unis, le ministre de la santé américain, Robert F. Kennedy Jr, propose une stratégie provoquant l’inquiétude des scientifiques et des vétérinaires. Au lieu d’abattre les bêtes dans les élevages contaminés, les agriculteurs « devraient peut-être envisager la possibilité de laisser circuler [le virus] dans les troupeaux afin qu[’ils] puiss[ent] identifier les oiseaux et préserver ceux qui y sont immunisés », a proposé cet antivax notoire à plusieurs reprises depuis début mars, notamment sur la chaîne conservatrice Fox News.
Depuis quelques mois, le prix des œufs flambe aux Etats-Unis. En cause, une épidémie de grippe aviaire qui décime les élevages américains. Mais derrière cette crise qui pèse lourd sur le portefeuille des consommateurs déjà affectés par l’inflation, certains experts pointent les conditions de production et les effets de la hausse des températures sur le développement du virus.
À Wuhan, le berceau de la pandémie de Covid-19, des virologues ont détecté un nouveau coronavirus : le HKU5-CoV-2.
Un nouveau coronavirus provenant des chauves-souris et qui pourrait être transmis à l'humain vient d’être découvert par une équipe de chercheurs chinois, ravivant les craintes de voir survenir une nouvelle pandémie.
La pénurie a provoqué une flambée des prix en magasin et le pays va importer des milliers de tonnes d’œufs de Turquie. En trois ans, la propagation du virus H5N1 a contraint les exploitations américaines à éliminer 158 millions de dindes, de poulets et, surtout, de poules pondeuses.
Les risques sanitaires ne viennent pas d’une méconnaissance des maladies, mais d’un défaut de prise en charge dans les zones où elles sont déjà identifiées, comme en République du Congo, avec la mpox, ou aux États-Unis, où sévit une épidémie de grippe aviaire.
Un foyer de grippe aviaire H5N9 hautement pathogène identifié en Californie Un foyer de grippe aviaire hautement pathogène, le virus H5N9, a été identifié pour la première fois aux États-Unis, plus précisément dans un élevage de canards en Californie. Pour contenir l’épidémie, les autorités sanitaires ont procédé à l’abattage de près de 119 000 volailles.
L'Ouganda a annoncé jeudi une épidémie de virus Ebola, fièvre hémorragique virale souvent mortelle, dans la capitale Kampala. La maladie a fait un mort dans le milieu hospitalier.
La situation géopolitique, comme les conflits à Gaza, en Afghanistan ou au Pakistan, freine l’éradication de la poliomyélite et favorise des épidémies liées à des virus dérivés des vaccins.
D’où vient le virus SARS-CoV-2 ? Trois agences états-uniennes, dont la CIA, pointent vers la possibilité d’une fuite d’un laboratoire chinois. Entre politique et science, essayons d’y voir plus clair.
Selon une évaluation de l’agence de renseignement américaine, déclassifiée à la demande du nouveau directeur nommé par Donald Trump, la pandémie de Covid-19 était “probablement” due à une fuite de virus depuis un laboratoire chinois.
Récemment, une expérience du MIT et du FBI a montré qu'il est possible de contourner les contrôles pour obtenir l'ADN nécessaire à recréer des virus pandémiques (dont celui de la grippe espagnole de 1918), exposant des failles inquiétantes dans les protocoles de dépistage des séquences synthétiques.
Deux lignages différents circulent actuellement, l’un véhiculé par les oiseaux sauvages, l’autre infectant les élevages laitiers aux Etats-Unis. L’enjeu est de savoir à quel point le virus évolue pour s’adapter aux humains alors qu’un patient américain vient de mourir.
Cinq ans après le début de la pandémie de Covid-19, dont les premiers cas ont été détectés dans le centre de la Chine, le virus respiratoire HMPV (également appelé MPVh) fait parler de lui après une augmentation des cas de contamination dans le nord du pays. De fausses informations ont alimenté les craintes d'une nouvelle pandémie. Mais qu'en est-il ? France 24 fait le point.
Chaque année la grippe et d’autres virus causent des vagues d’infections qui "peuvent mettre sous tension le système de soins au niveau des généralistes et des hôpitaux, et peuvent avoir un impact important sur la société en termes économiques ou d’absentéisme. C’est pourquoi une série de mesures sont prises, dont la protection par la vaccination des personnes plus âgées par exemple. On a tiré beaucoup de leçons et on a acquis de l’expérience de la période Covid. Mais on ne peut pas empêcher le fait que chaque année on sera confronté à ces épidémies", explique le docteur Emmanuel André, microbiologiste à l’hôpital universitaire UZ Leuven, interrogé sur La Première. C’est ainsi que, comme cela avait été mis en place lors de la crise Covid, chaque semaine un groupe d’experts surveille les infections respiratoires afin de donner des recommandations préventives dans les hôpitaux, par exemple.
Un homme de 65 ans est mort début janvier après avoir contracté la souche H5N1 de la grippe aviaire en Louisiane. Les autorités sanitaires notent toutefois que la victime souffrait déjà d’autres maladies.
2024
Le premier cas humain grave de grippe aviaire aux Etats-Unis est porteur d'un virus qui aurait muté à l'intérieur de son organisme pour s'adapter aux voies respiratoires humaines, ont annoncé jeudi les autorités sanitaires américaines.
Environ 777 millions de personnes ont contracté le Covid-19 depuis l'apparition du virus il y a près de cinq ans, a indiqué mardi l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Plus de sept millions de patients ayant contracté la maladie sont décédés.
La Californie a déclaré l'état d'urgence dans la crise de la grippe aviaire. Dans le même temps, un premier cas grave de contamination humaine au virus H5N1 a été détecté en Louisiane. L'analyse de l'épidémiologiste Marius Gilbert et du virologue Steven Van Gucht.
Si la poliomyélite a disparu d’Europe il y a plus de vingt ans, le virus qui la provoque, lui, réapparaît. Depuis plusieurs mois, il est régulièrement identifié dans les eaux usées de quelques pays. Sans que l’on sache d’où il vient ni comment il se propage.
Un adolescent au Canada et un enfant en Californie sont tombés malades sans que l’on sache comment, après une première personne dans le Missouri. Les épidémiologistes redoutent une circulation à bas bruit du virus qui est à l’origine d’une épizootie parmi les vaches laitières aux Etats-Unis.
De nouvelles recherches montrent que le virus de la grippe aviaire H5N1 est en train d'évoluer de manière inquiétante.
La perte du pergélisol augmente le risque de libérer d’anciens agents pathogènes auxquels notre organisme n’a peut-être jamais été confronté. Quelles sont les probabilités que ce scénario se produise ? Dans le pire des cas, pourraient-ils mener à notre extinction ?
Les différentes épidémies de mpox en Afrique répondent à des logiques différentes, montre une étude parue jeudi, constatant que le nouveau variant du virus se transmet surtout entre humains alors que les contaminations par des animaux restent majoritaires pour la version plus ancienne.
Les différentes épidémies de mpox en Afrique répondent à des logiques différentes, montre une étude parue jeudi, constatant que le nouveau variant du virus se transmet surtout entre humains alors que les contaminations par des animaux restent majoritaires pour la version plus ancienne.
Alors que le Rwanda fait peut-être face à une nouvelle épidémie de virus de Marburg, les autorités ont entamé une course contre la montre.
En utilisant LucaProt, un nouvel algorithme d’apprentissage profond, des chercheurs ont identifié 161 979 espèces de virus à ARN « cachées », dont 70 458 jusqu’à présent inconnues.
Un nouveau test pour détecter le Mpox a été approuvé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ce vendredi 4 octobre. A l’aide d’un prélèvement de type PCR, qui permet de détecter en temps réelle la présence du virus.