Jean-Marc Jancovici

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Chikungunya

2025

Les cinq personnes étaient âgées de 68 à 95 ans et porteuses de comorbidités (pathologies chroniques essentiellement), selon Santé publique France, qui précise que 37 autres décès sont en cours d’investigation quant à l’imputabilité du chikungunya.
Depuis le début de l’année 2025, 560 cas confirmés de chikungunya ont été signalés à Mayotte, dont 204 lors de la seule semaine du 19 au 25 mai.
L’agence sanitaire publique fait toutefois état d’une « décroissance épidémique » sur l’île, et rapporte que les passages aux urgences pour le chikungunya ont baissé de moitié sur une semaine.
Le Conseil supérieur de la Santé (CSS) a suspendu, mardi, l'administration du vaccin Ixchiq contre le chikungunya pour les seniors de plus de 65 ans. L'instance sanitaire suit ainsi l'avis de l'Agence européenne des Médicaments (EMA), après signalement d'effets secondaires graves.
Ces dernières années, les cartes de la santé mondiale sont en train de se redessiner. Deux maladies jusqu’ici majoritairement cantonnées aux zones tropicales – la dengue et le chikungunya – sont en train de gagner du terrain en Europe. Et d’après une nouvelle étude publiée dans The Lancet Planetary Health, ce n’est pas un simple épisode passager : ces maladies pourraient bien devenir endémiques sur le continent. En cause ? La progression du moustique tigre, leur principal vecteur, favorisée par le réchauffement climatique.
Le nombre de cas importés de La Réunion a fortement augmenté depuis le début de l’année, notamment en Ile-de-France et en Provence-Alpes-Côte d’Azur faisant craindre, alors que la saison du moustique-tigre a commencé, un développement local des transmissions.
Une étude publiée ce jeudi 15 mai révèle pour la première fois, les liens entre le risque d’épidémies de maladies infectieuses transmises par les moustiques et le climat. L’urbanisation et les déplacements sont aussi pointés du doigt.
L’agence sanitaire publique précise toutefois que « cette tendance devra être confirmée dans les semaines qui arrivent », soulignant que l’épidémie « est toujours active sur tout le territoire ».
Alors que les spécialistes tablent sur une décélération de l’épidémie qui sévit à La Réunion, la campagne de vaccination est fortement compromise après des incidents, dont un ayant entraîné la mort d’une octogénaire.
Alors que la campagne de vaccination, ciblant en priorité les seniors, a été «adaptée sans délai» après trois «événements indésirables graves» chez des plus de 80 ans, le gouvernement incite les autres publics à le faire.
Les autorités sanitaires ont annoncé, samedi 26 avril, retirer les personnes de 65 ans et plus de la campagne de vaccination contre le chikungunya avec le vaccin Ixchiq à Mayotte et à La Réunion après trois « événements indésirables graves », dont un mort. « La vaccination reste ouverte pour les personnes âgées de 18 à 64 ans présentant des comorbidités », a précisé le ministère de la santé dans un communiqué alors que l’épidémie de chikungunya a provoqué à ce stade la mort de neuf personnes à La Réunion. Les autorités sanitaires soulignent que l’épidémie se « stabilise à un haut niveau », selon des chiffres donnés mercredi.
Le bilan s’alourdit. Trois nouveaux décès «liés au chikungunya» ont été enregistrés à La Réunion, portant à neuf le nombre de morts depuis le début de l’épidémie, a annoncé ce mercredi 23 avril Santé publique France dans son bulletin hebdomadaire. «Depuis le début de l’année, neuf décès survenus entre les semaines 11 et 14 [du 10 mars au 6 avril, ndlr] chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya», indique l’agence sanitaire, ajoutant que «neuf autres décès», dont un néonatal, sont en cours d’investigation pour déterminer s’ils sont liés au virus.
Des renforts médicaux ont été demandés par le directeur général du centre hospitalier de La Réunion pour faire face au pic de l'épidémie de chikungunya. Celle-ci a fait six morts depuis le début de l'année sur l'île.
Le virus a infecté, depuis août, plus d’un habitant sur neuf, plaçant le système de santé sous tension et entraînant un grand nombre d’absences dans les écoles, administrations et entreprises.
Plus de 33 000 cas ont été confirmés depuis le début de l’année, mais le nombre réel est considéré comme plus élevé, beaucoup de malades ne se faisant pas dépister.
Le virus du chikungunya a déferlé sur l’île de la Réunion depuis le début de l’année 2025, avec plus de 27 000 cas recensés, dont près de 6 000 la semaine dernière. Cette épidémie pourrait continuer à proliférer en raison du changement climatique et même atteindre, avec d’autres maladies vectorielles, la métropole.
L’épidémie de chikungunya à La Réunion est "généralisée et majeure" et "poursuit sa progression", a souligné mercredi Santé publique France, faisant état de près de 6300 nouveaux cas dans la dernière semaine de mars.
Les 40 000 doses du vaccin vont permettre à partir de ce lundi 7 avril de commencer les injections gratuites pour les personnes les plus fragiles. Deux personnes sont mortes de cette maladie transmise par le moustique tigre depuis août.
Dans un communiqué, le CHU de l’île a fait part d’une « augmentation très importante de l’activité des services d’accueil des urgences ».
La circulation du virus éponyme, véhiculé par le moustique-tigre, s’accélère dans l’île, où près de 6 000 nouveaux cas ont été déclarés entre le 17 et le 26 mars. Alors qu’une campagne de vaccination est sur le point de commencer, les urgences hospitalières menacent déjà de saturer.