Jean-Marc Jancovici

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2025

Le pétrole se trouve dans une grande incertitude, ...
La croissance de la demande mondiale de pétrole "devrait s'accélérer" en 2025, tirée par la Chine et la baisse des cours de l'or noir, a indiqué jeudi l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son rapport mensuel.La demande d'or noir devrait augmenter d'un peu plus de 1 million de barils par jour (mb/j) en 2025, contre une croissance de 830.000 barils en 2024, pour atteindre quasiment 104 mb/j cette année, une perspective inchangée par rapport à celle de février, selon l'AIE qui révise chaque mois ses prévisions en fonction de la conjoncture.
La fin de la vente des voitures neuves à essence d’ici 2035 semble de moins en moins réaliste. À la fin du mois de janvier, le ministre de l’Environnement du Québec, Benoit Charette, a évoqué la possibilité de repousser l’objectif qui permettrait de contribuer grandement à la décarbonisation de la province. Les raisons invoquées : les menaces de Donald Trump de freiner le développement du marché de la voiture électrique et la suspension temporaire du programme québécois Roulez vert. Clairement, il y a de l’eau dans le réservoir, mais rien n’est perdu pour autant.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a affirmé mardi que son pays était ouvert à tout investissement étranger dans ses réserves de pétrole, après la révocation par les États-Unis de la licence du pétrolier Chevron.« C'est portes ouvertes, tapis rouge et embrassades affectueuses »La décision américaine de mettre fin à la licence de Chevron, qui doit liquider ses opérations dans le pays avant le 3 avril, avait été présentée par le président américain Donald Trump comme une réponse au résultat, jugé illégitime, de l'élection présidentielle de juillet dernier.
La Chine vient d'annoncer une découverte majeure de pétrole et de gaz naturel dans le bassin du golfe de Beibu, en mer de Chine méridionale.
Le président équatorien, Daniel Noboa, a prévenu mercredi qu'il ne signerait pas le contrat d'exploitation du plus grand gisement pétrolier du pays si le consortium sino-canadien retenu ne versait pas un acompte de 1,5 milliard de dollars dans les six jours.L'Equateur a délégué l'exploitation du champ pétrolier de Sacha, situé dans la province amazonienne d'Orellana (est), à un consortium composé de filiales des groupes chinois Sinopec et canadien New Stratus Energy.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a déclaré mercredi que son gouvernement continuerait à "produire" après la révocation par les États-Unis de la licence d'exploitation du groupe américain Chevron dans le pays. Le président américain Donald Trump a annoncé que Chevron devra mettre fin à ses activités d'ici au 3 avril, en raison notamment d'un désaccord avec Caracas concernant l'immigration.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a averti mercredi le Guyana et le groupe pétrolier américain ExxonMobil qu'il prendrait "toutes les mesures nécessaires" pour mettre fin à leur "action illégale" dans l'Essequibo, région riche en pétrole disputée par les deux pays sud-américains. Nicolas Maduro a une nouvelle fois accusé le Guyana de se livrer à une "activité illégale consistant à utiliser une eau territoriale en cours de délimitation internationale pour des activités d'exploitation pétrolière".
“C’est le plus grand braquage de l’histoire” de l’Équateur, dénonce le journal d’opposition “Periódico Opción”, après l’attribution par le gouvernement de Daniel Noboa, en plein entre-deux-tours de la présidentielle, de l’exploitation du champ pétrolier Sacha à un consortium privé et étranger, sans appel d’offres. D’autant que la manœuvre, critique l’opposition de gauche, a été effectuée dans le dos des Équatoriens, occupés à célébrer le carnaval.
La zone maritime au large de la région de l'Essequibo, riche en pétrole et au coeur d'un différend territorial ancien entre le Guyana et le Venezuela, a été le théâtre samedi d'un regain de tensions, les deux pays s'accusant mutuellement d'activités illégales. Le président du Guyana Irfaan Ali a dénoncé l'incursion dans la matinée d'un navire militaire vénézuélien dans les eaux de son pays, après quoi Caracas a insisté sur le caractère de son point de vue "illégal" de l'exploitation de pétrole par le Guyana.