2025
L'agriculture d’aujourd’hui repose largement sur l’utilisation d’engrais issus de la pétrochimie pour l’azote (N) et d’origine minière fossile pour le phosphore (P), le potassium (K), etc. Ces ressources proviennent presque exclusivement du commerce international et rendent nos systèmes alimentaires très fragiles sur le plan géopolitique. Parallèlement, l’activité biologique des sols est négligée, appauvrissant la fertilité des terres. Collecter les excréments à la source et les traiter pour produire des matières fertilisantes (engrais, composts), c’est retrouver un lien ville-campagne, faire un pas vers l’agroécologie, introduire plus de circularité dans la gestion des ressources… Alors que les agglomérations urbaines grandissent et que les ressources s’amenuisent, il est grand temps de (re)déployer un assainissement écologique à la campagne et de le ramener jusqu’au cœur des villes. Par le passé, pourtant, des solutions existaient. L’humanité a toujours dû faire face à ces problématiques, l’énergie nous a
« La situation s’aggrave rapidement. L’augmentation continue et incontrôlée de la chimie de synthèse met non seulement en danger les enfants du monde
2024
Le plus grand désastre industriel de l’histoire a commencé en Inde en décembre 1984. Il a fait au moins 20 000 morts et des milliers de malades. Les pollueurs étasuniens, eux, sont toujours impunis.
Le concept des zones protégées globales L’idée est de préserver des impacts chimiques humains des territoires pour obtenir des avantages dans plusieurs domaines à la fois : protection de la faune et de la flore, de la biodiversité, de l’eau souterraine et superficielle, de l’eau utilisée pour l’alimentation en eau potable, de la génétique (conserver des écosystèmes non perturbés par les produits chimiques fabriqués par l’homme)…
Au moins 220 représentants de l’industrie fossile et chimique participent aux négociations sur un traité mondial à Pusan. Ils s’opposent à toute réduction de la production de plastique.
C’était en 2019: une douzaine d’Etats membres européens, dont la Belgique, se fendait d’une courte missive à destination de la Commission européenne. L’objet était très clair: demander une révision de la «guidance» sur la protection d’arthropodes non ciblés (NTA, à savoir les araignées, mille-pattes, cloportes…) par des produits phytopharmaceutiques parfois pulvérisés près de leur habitat.
Des produits chimiques dangereux ont été détectés dans 6 % des produits cosmétiques testés dans 13 pays européens, selon une nouvelle enquête. L’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) a identifié 285 produits contenant des produits chimiques interdits par la réglementation européenne en raison de leurs risques pour la santé et l’environnement.
« Bonus Eventus files » (2/3). Créée par l’ancien directeur de la communication de Monsanto, Jay Byrne, la plate-forme privée Bonus Eventus fournit à ses membres, recrutés par cooptation, une vaste base d’arguments favorables à l’agrochimie destinés à influencer le débat public, révèlent « Le Monde » et un collectif de médias.
« Bonus Eventus files » (1/3). Une plate-forme américaine privée baptisée « Bonus Eventus » a accumulé et partagé des informations personnelles sur des scientifiques et des militants critiques des OGM ou des produits phytosanitaires pour mieux les décrédibiliser, dévoilent « Le Monde » et un collectif de médias.
Par Marc-André Selosse, biologiste, professeur au Muséum national d’histoire naturelle et à l’Institut universitaire de France.