Jean-Marc Jancovici

OA - Liste

2025

Toujours plus eau. Selon France stratégie, la consommation d’eau dans l’agriculture va s’envoler sous l’effet du changement climatique. Dans un important rapport, le service présente trois scénarios pour le futur, du plus gourmand au plus sobre.

2024

Quel est le rapport ? Biodiversité, climat, alimentation, eau, santé : dans une nouvelle évaluation parue mardi 17 décembre, la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité (IPBES) met en évidence l’interconnexion entre cinq grandes crises écologiques et appelle à ne plus les traiter séparément. Auteur principal du rapport, Patrick Giraudoux le décortique pour Vert.
L'IPBES, le Giec de la biodiversité, vient de publier deux rapports majeurs ces mardi 17 et mercredi 18 décembre. Le premier montre la nécessité de traiter les différents sujets ensemble - changement climatique, biodiversité, santé, eau et alimentation, pour une action efficace. Le second s'intéresse aux obstacles à l'action et appelle à un "changement transformateur" de nos points de vue, nos structures et nos pratiques.
50% de la production alimentaire mondiale pourrait être menacée dans les 25 prochaines années en raison d'une crise mondiale de l'eau
Cette culture gourmande en eau, à l'empreinte carbone élevée est devenue victime de son succès, qui provoque localement de la déforestation et une augmentation des pesticides.
Depuis la mi-juillet, des camions-citernes alimentent les 660 habitants de Durban-Corbières en eau, en raison du très faible niveau des nappes phréatiques.
Le secteur alimentaire, très dépendant de l’eau, notamment pour laver les ingrédients et les installations, attendait avec impatience les nouvelles modalités encadrant les eaux recyclées ou réutilisées.
Révélations exclusives sur une contamination aux PFAS ignorée - En février 2024, une recherche conjointe du Réseau européen d'action sur les pesticides (PAN Europe) et de ses membres a révélé une forte augmentation de la contamination des fruits et légumes européens par des pesticides appartenant au groupe chimique problématique des PFAS, également connus sous le nom de "forever chemicals" (polluants éternels). Le présent rapport se concentre sur leur produit de dégradation final, l’acide trifluoroacétique (TFA), un produit chimique très persistant.
L’empreinte eau d’un Français est en moyenne de 4 900 litres... par jour. Un chiffre astronomique, principalement dû à notre alimentation, explique l’hydrologue Charlène Descollonges.
Le syndicat mixte d'étude et d'aménagement de la Garonne (SMEAG) fait part lundi dans un courrier au gouvernement de ses "craintes" quant à l'approvisionnement en eau du fleuve par les barrages durant l'été.Le SMEAG craint notamment que la question de l'énergie hydroélectrique générée par ces barrages, soit privilégiée aux dépens de celle de la ressource en eau alors que près d'un million et demi de personnes, dans la métropole toulousaine, dépendent pour leur eau potable de la Garonne qui alimente également un territoire très agricole.