Jean-Marc Jancovici

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2025

Les recteurs et rectrices des dix universités belges appellent samedi, dans une déclaration commune, le gouvernement fédéral à agir face à "la violence et à la déshumanisation" en cours dans les territoires palestiniens occupés. "Nous ne pouvons rester silencieux face aux conditions inhumaines et à la grave crise humanitaire à Gaza", affirment-ils, alors que le conflit a engendré plus de 60.000 morts palestiniens.
Le premier traité international permettant de lutter efficacement contre la pollution plastique qui menace les écosystèmes et la santé humaine est "à portée de main", malgré le "brouillard" qui pèse actuellement sur l'avancée des négociations, a estimé samedi la secrétaire générale adjointe des Nations Unies, Inger Andersen.
Les négociations à Genève en vue d'établir le premier traité mondial de lutte contre la pollution plastique sont bloquées par des pays pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production de plastique vierge, rapportent à l'AFP plusieurs sources impliquées dans les tractations.
Une étude récente porte sur la production de quatre types de polymères vierges par les Etats.
Sept pays, conduits par la Chine, les États-Unis et l'Arabie Saoudite, ont produit deux tiers (66%) des quatre types de plastiques les plus courants dans le monde en 2024, selon le cabinet britannique de conseil environnemental Eunomia et Zero Carbon Analytics, un groupe de recherche.
Alors que les négociations du traité mondial sur les plastiques débutent à Genève, un nouveau rapport ainsi qu’un film de l’Environmental Justice Foundation (EJF) révèlent que les efforts déployés pour lutter contre la pollution plastique en se concentrant sur la gestion des déchets échouent totalement en Thaïlande. Ces « fausses solutions » détournent l’attention de la cause première : la surproduction et la surconsommation. Ce constat souligne l’urgence d’un accord s’attaquant à la crise du plastique à la source, selon l’EJF (*).
Conclure un premier traité mondial contre la pollution aux plastiques s’avère crucial. Pourtant, les Etats restent divisés sur la façon de faire face à ce fléau dont les déchets ravagent la planète et menacent la santé humaine.
Alors qu'une nouvelle session de négociations s'ouvre mardi à Genève, en Suisse, pour élaborer le premier traité mondial contre la pollution plastique, une équipe de scientifiques a dévoilé lundi un état des lieux des impacts de cette pollution sur la santé humaine. Un problème "largement sous-estimé", jugent-ils.
Face à une "crise mondiale", la "responsabilité repose" sur les Etats pour juguler la pollution plastique, a déclaré le président des débats onusiens qui se sont ouverts mardi à Genève pour tenter d'élaborer le premier traité international contre la pollution plastique.
Sous l'égide de l'ONU, près de 180 pays se réunissent mardi à Genève. L'objectif : écrire un traité mondial visant à réduire la pollution plastique après l'échec des discussions menées à Busan, en Corée du Sud, fin 2024.
À partir de ce mardi, les représentant·es de 180 pays se retrouvent en Suisse pour tenter de se mettre d’accord sur un traité international visant à réduire la pollution plastique. Pourquoi les précédentes négociations ont-elles échoué ? Que reproche-t-on exactement à ce matériau ? Vert vous explique ce qui se joue actuellement sur les rives du lac Léman.
Depuis 2018, près de 90 000 personnes du peuple Antandroy ont été contraintes de quitter le sud de Madagascar, frappé par des sécheresses chroniques. Dans un rapport accablant, Amnesty International dénonce l’inaction des autorités face à cette crise humanitaire et aux violations des droits fondamentaux des déplacés internes. Conditions de vie indignes, expulsions forcées, familles séparées : les Antandroy sont aujourd’hui parmi les plus vulnérables du pays. Notre invité, Nciko Arnold, conseiller sur la justice climatique pour Amnesty International, revient sur les conclusions de ce rapport et sur les responsabilités des autorités malgaches et de la communauté internationale.
Affluent du célèbre fleuve Mékong, la rivière Kok pose d’importants problèmes en Thaïlande. Les autorités et la population de l’ouest du pays incriminent la Birmanie voisine, une situation à l’origine d’une possible future crise sanitaire et environnementale de grande ampleur. […] L’objet de la discorde est la rivière Kok, dont la couleur a récemment viré au orange pour des raisons assez obscures. Prenant sa source en Birmanie dans la chaîne montagneuse Daen Lao Range, ce cours d’eau long de 285 km entre ensuite en Thaïlande à Tha Ton et traverse la province de Chiang Rai, avant de se jeter dans le quatrième plus important fleuve d’Asie, le Mékong.
Le rejet brutal par Donald Trump des théories du complot autour de Jeffrey Epstein provoque une onde de choc chez ses partisans les plus fidèles, qu’il n’hésite plus à traiter de « stupides » ou de « crédules ».
Alors que les risques environnementaux se multiplient et que la transition écologique est de plus en plus complexe, l’idée d’une « Sécu verte » fait son chemin. Portée par un think tank français, la notion vise à faciliter l’accès à la transition écologique mais également, lutter contre les inégalités pour plus de justice sociale.
Les banques centrales ont modélisé l’impact économique d’un scénario météorologique catastrophe. En Europe, l’effet serait similaire à celui de la grande crise financière de 2008.
La crise climatique menace notre droit à la vie, a alerté lundi le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, au moment où un intense phénomène de canicule se poursuit dans le sud de l'Europe. "La hausse des températures, l'élévation du niveau de la mer, les inondations, les sécheresses et les incendies de forêt menacent nos droits à la vie, à la santé, à un environnement propre, sain et durable, et bien plus encore", a déclaré Volker Türk, lors d'une discussion sur le changement climatique devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève.
S'inspirant du principe de la Sécurité sociale, la "Sécu verte" permettrait de faciliter la transition et d'accompagner les citoyens, notamment les plus précaires. Il s'agirait d'un nouveau service public dédié à la transformation durable, pour une écologie populaire, juste, et protectrice.
Ses puissantes piles à combustible ignorent la crise de croissance du secteur de l'hydrogène: à Belfort, la jeune pousse française Inocel a commencé à produire en juin des générateurs, destinés en priorité à l'exportation. "Les premiers générateurs sont en cours de livraison", se réjouit le directeur général Jules Billiet, dans son usine de 15.000 m2, où une première ligne de production a commencé à fonctionner. Deux autres doivent la rejoindre à terme: en 2030, l'entreprise envisage de produire 30.000 piles à combustible par an à Belfort, territoire qui se voit en capitale française de l'hydrogène.
Non seulement la baisse des émissions de gaz à effet de serre a fortement ralenti en France, mais celle attendue en 2025 sera "essentiellement" liée au recul de la production industrielle plutôt qu'à la décarbonation de l'économie, indiquent mercredi des prévisions de l'Insee.