Jean-Marc Jancovici

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2025

La pénurie alimentaire extrême et la faim poussent des habitants de l’enclave à se livrer au pillage de l’aide humanitaire, largement insuffisante, et dont les trois-quarts sont détournés par des milices et revendus au marché noir.
Après l’élan diplomatique suscité par l’annonce de la reconnaissance de l’Etat de Palestine par la France, les deux historiens demandent à Emmanuel Macron, dans une tribune au « Monde », de faire pression sur le gouvernement Nétanyahou pour faire cesser la famine à Gaza et obtenir la libération de tous les otages.
Après 22 mois de guerre, le peu de nourriture qui entre à Gaza est aussitôt pris d'assaut par des foules affamées risquant leur vie sous les tirs, pillé par des gangs criminels ou encore détourné dans le plus grand chaos, sans atteindre ceux qui en ont le plus besoin.
Le gouvernement allemand a estimé, samedi, que les "premiers progrès limités" dans l’acheminement de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza restaient "très insuffisants". La veille, l’armée allemande avait commencé, à l’instar d’autres pays cette semaine, à larguer des vivres au-dessus du territoire palestinien.
Au nord-ouest du Kenya, les camps de Kakuma et Kalobayei font face à une crise humanitaire sans précédent. Depuis le retrait brutal de l’aide américaine USAID en janvier, les rations ont fondu, les violences ont éclaté et tout le système humanitaire menace de s’effondrer.
Le chatbot Grok, l'IA d'Elon Musk, est utilisé par des internautes pour authentifier des photographies documentant la famine à Gaza. Mais l'Intelligence artificielle, intégrée à la plateforme X du milliardaire, fait des erreurs qui deviennent alors des prétextes pour nier l'existence de la catastrophe humanitaire.
La crise humanitaire y « a atteint un tournant alarmant et mortel », souligne ce rapport, fruit du travail d’organisations non gouvernementales, d’institutions régionales et d’agences de l’ONU spécialisées.
L’Organisation mondiale de la santé fait état d’« un pic de décès en juillet » liés à la malnutrition. Cette crise « reste entièrement évitable », affirme l’organisme onusien, alors que les largages d’aide ont repris hier sur l’enclave palestinienne. Israël a mis en place une pause quotidienne des combats dans certains secteurs.
Le président américain Donald Trump a annoncé lundi que les États-Unis allaient mettre en place des "centres alimentaires" à Gaza, ajoutant qu'il y avait des signes d'une "réelle famine" dans le territoire palestinien.
Selon le rapport des agences de l’ONU sur l’insécurité alimentaire, 8,2 % de la population mondiale a souffert de la faim en 2024. La légère amélioration observée reste fragile et pourrait être balayée par la crise de l’aide au développement.
Selon le rapport annuel de la FAO sur la faim, 40 millions de Brésiliens sont sortis de l’insécurité alimentaire entre 2022 et 2024, soit une chute de prévalence notable de deux tiers.
S’alarmant des niveaux de malnutrition dans l’enclave, Berlin, fidèle soutien d’Israël dans sa lutte contre le Hamas, s’est entendu avec la Jordanie pour acheminer denrées alimentaires et fournitures médicales sur place
Des soldats israéliens sont montés samedi à bord du Handala, un bateau exploité par le mouvement propalestinien "Flottille pour la liberté" qui se dirigeait vers Gaza, pour en prendre le contrôle selon une retransmission en direct diffusée par le groupe.
Depuis que l’armée israélienne a placé l’enclave sous blocus humanitaire, début mars, une centaine d’habitants sont morts de faim. Ce bilan risque de s’aggraver très vite, alors que 600 000 personnes souffrent de malnutrition.
Personne ne sait quand le calvaire des Palestiniens de la bande de Gaza prendra fin. Ce que l'on sait par contre, c'est que le désastre humanitaire continue de s'étendre et de se décliner en conséquences de plus en plus délétères pour les Gazaouis, tant sur le plan alimentaire que sanitaire.
L’arme de la faim est utilisée par la coalition de Benyamin Nétanyahou pour inciter les Palestiniens à partir. Elle veut les masser dans une « ville humanitaire », dans le sud de l’enclave, en prélude à leur possible transfert vers des pays étrangers.
Médecins sans frontières, Médecins du monde, Caritas, Amnesty International, Oxfam International… Les organisations humanitaires s’alarment ce mercredi 23 juillet du péril encouru par les habitants de l’enclave palestinienne.
Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a affirmé mercredi qu’une "grande proportion" de la population à Gaza mourrait de faim.
Des dirigeants de l’extrême droite israélienne ont tenu mardi une réunion publique au Parlement à Jérusalem pour discuter d’un plan visant à transformer en "riviera" la bande de Gaza, à l’heure où les habitants de ce territoire sont confrontés à la famine.
La presse américaine a révélé que des biscuits à haute teneur énergétique, destinés à l’alimentation d’enfants souffrant de malnutrition en Afghanistan et au Pakistan, et stockés à Dubaï, vont être détruits, en raison des décisions de l’administration Trump.