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2025
La santé des sols est en danger. La présence de métaux à des taux excessifs, synonyme de risques pour la santé humaine et les écosystèmes, a été retrouvée dans 14 % à 17 % des sols agricoles du monde, soit quelque 242 millions d’hectares, révèle une étude internationale publiée jeudi 17 avril dans la revue Science. Entre 0,9 et 1,4 milliard de personnes vivent ainsi dans des zones à haut risque. Une pollution dont l’ampleur risque encore d’augmenter du fait de la consommation croissante de métaux, alertent les chercheurs.
Récemment, la start-up Genesis a publié le premier baromètre de la santé des sols en France. Malheureusement, les résultats laissent pas vraiment de place à l’optimisme. Moins d’un tiers des terres arables et 1/9e des vignobles sont en bonne santé.
Un assouplissement des principes du ZAN a été adopté par les sénateurs mardi 18 mars. Si l’objectif final est conservé, la proposition de loi de la droite et du centre supprime l’objectif intermédiaire de division par deux de l’artificialisation des sols d’ici à 2031.
Les sols constituent le socle qui soutient tout l’édifice des écosystèmes terrestres. Loin de n’être que des supports, ce sont en réalité des écosystèmes en trois dimensions, des milieux et non pas des surfaces, qui sont eux-mêmes vivants et remplissent une série de fonctions écologiques cruciales pour la vie terrestre et donc pour les sociétés humaines.
Des travaux de recherche révèlent des données inédites sur le coût de la renaturation de sols compactés, imperméabilisés, construits ou pollués.
« Minerais : la ruée vers l’Afrique ». Cuivre, cobalt, coltan, manganèse, graphite… le continent regorge de matériaux essentiels à la transition énergétique et numérique. Chine et pays occidentaux se positionnent pour les exploiter, la production actuelle étant largement insuffisante.
Au cœur de la science du climat, il existe une déconnexion déconcertante entre les projections climatiques et les projections démographiques. En effet, si l’on compare les deux, on pourrait penser que les spécialistes de la population et les spécialistes du climat vivent dans deux mondes complètement différents.
Décision rare aux Pays-Bas, le tribunal de La Haye a sanctionné, mercredi 22 janvier, le recul de la coalition au pouvoir en matière de réduction de l’azote qui menace la qualité de l’eau, de l’air et des sols.
Chaque semaine, Jean-Louis Caffier (journaliste spécialiste des questions énergétiques) interroge un membre de notre comité scientifique, avec 3 questions faisant écho à l'actualité.Invité cette semaine : Christian de Perthuis, fondateur de la Chaire Économie du Climat à l'université Paris-Dauphine-PSL.
A l’ouest d’Anvers, se trouve l’un des pires « hot spots » de l’empoisonnement de l’environnement par les « polluants éternels ». La zone fait aujourd’hui figure de laboratoire de décontamination pour le reste de l’Europe, au prix de travaux pharaoniques et de lourds sacrifices pour la population.
2024
Dans une étude publiée ce jeudi 26 décembre, l’Agence de la transition écologique met pour la première fois en lumière l’ampleur de cette pollution dans les forêts, prairies, vignes et zones de grandes cultures du pays.
De nombreuses études se sont déjà penchées sur la contamination qu'ils génèrent dans les océans, mais la contamination des sols est moins connue et n'a fait l'objet que de peu de travaux en France.
Pour la première fois, l’Ademe a mesuré la concentration de microparticules de plastique dans la terre en France. Prairies, vignes, vergers ou grandes cultures, aucun type de sol n’est épargné.
Une marée noire, provoquée par le naufrage de deux pétroliers dans le détroit de Kertch entre la Crimée annexée et la Russie, pourrait polluer jusqu'à 200.000 tonnes de sols, a indiqué lundi le ministre russe des Ressources naturelles.Selon les prévisions, "le volume des sols pollués pourrait atteindre 200.000 tonnes", a déclaré ce ministre, Alexandre Kozlov, lors d'une réunion dont un extrait vidéo a été diffusé par la chaîne Zvezda sur Telegram.
Selon une étude récente, l’année 2023 a été synonyme d’une baisse importante de l’absorption de carbone par les forêts et les sols. Mais quelles sont les conséquences de cet effondrement sur le réchauffement climatique ?
Environ 1,4 milliard d'hectares, soit 10,7 % des terres de la planète, sont touchés par une hausse de la teneur en sel, selon un rapport publié mardi par l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Une salinisation amplifiée par le réchauffement climatique et les activités humaines, avec des conséquences néfastes pour l'agriculture et l'alimentation.
Selon la première estimation mondiale depuis cinquante ans, 10,7 % des terres sont touchées par la salinité. Un phénomène amplifié par le réchauffement climatique et les activités humaines.
Le climat de la planète s’assèche sur plus des trois quarts des terres émergées, selon un rapport de la convention de l’ONU sur la désertification publié lundi.
Un rapport onusien fait le point sur la désertification en expansion, un phénomène mondial, étroitement lié à l’émission des gaz à effet de serre d’origine humaine. Sa publication a été programmée à l’occasion de la COP16 désertification.
Aujourd’hui, jusqu’à 40 % des terres mondiales sont dégradées, affectant la moitié de l’humanité avec des conséquences graves pour le climat, la biodiversité et les moyens de subsistance des populations. Les sécheresses deviennent plus fréquentes et plus sévères, augmentant de 29 % depuis 2000 en raison du changement climatique et de la gestion non durable des terres. Si les tendances actuelles se poursuivent, il sera nécessaire de restaurer 1,5 milliard d’hectares de terres d’ici 2030 pour atteindre un monde neutre en termes de dégradation des terres.