Jean-Marc Jancovici

OA - Liste

espace50x10

filtre:
environnementale

2025

Affluent du célèbre fleuve Mékong, la rivière Kok pose d’importants problèmes en Thaïlande. Les autorités et la population de l’ouest du pays incriminent la Birmanie voisine, une situation à l’origine d’une possible future crise sanitaire et environnementale de grande ampleur. […] L’objet de la discorde est la rivière Kok, dont la couleur a récemment viré au orange pour des raisons assez obscures. Prenant sa source en Birmanie dans la chaîne montagneuse Daen Lao Range, ce cours d’eau long de 285 km entre ensuite en Thaïlande à Tha Ton et traverse la province de Chiang Rai, avant de se jeter dans le quatrième plus important fleuve d’Asie, le Mékong.
La stratégie de désertion de l’écologie, qui intervient alors que les effets du dérèglement climatique sont de plus en plus concrets dans le quotidien des Français, pourrait se retourner contre les élites, juge Arnaud Gilles, spécialiste des politiques environnementales, dans une tribune au « Monde ».
Le président des Engagés, Yvan Verougstraete, a dénoncé les propos du ministre fédéral de l’Economie, David Clarinval (MR), sur la transition climatique. Dans la presse, celui-ci appelait à mettre sur pause certaines mesures climatiques et environnementales.
La suspension d’employés de l’Agence de protection de l’environnement survient après la publication d’une lettre ouverte dénonçant la politisation croissante de cette institution et évoquant une mise en danger de la population.
Agriculteurs, ONG, scientifiques… Des milliers d’opposants à la proposition de loi agricole dite Duplomb se sont rassemblés ce week-end partout en France pour demander l’annulation de ce texte qui doit être examiné lundi en commission mixte paritaire. Cette commission, qui réunira 14 sénateurs et députés, aura la charge de trouver un texte de compromis, après un rejet tactique du texte visant à contourner un mur d’amendements des écologistes et des insoumis.
Le vote d’un moratoire sur les énergies renouvelables en pleine canicule tout comme les discussions sur la proposition de loi Duplomb témoignent de l’aveuglement d’une majorité de députés sur les risques environnementaux et sanitaires qui pèsent sur le pays, relève, dans sa chronique, Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
Jamais les institutions chargées de défendre l’environnement, la santé publique et les travailleurs n’ont subi autant d’attaques, financières, législatives et symboliques, de la part de la classe politique française. Alors que les crises écologiques dépassent des seuils critiques reconnus par un consensus scientifique incontestable, et que les enjeux sanitaires ne cessent de s’aggraver, la crise du monde agricole a été l’occasion pour le gouvernement et les organisations patronales de resservir un discours anticontrôles et antinormes. Contentant ainsi le lobby de l’agro-industrie, une circulaire, datée du 4 novembre 2024, instaure pour les administrations de l’Etat un « contrôle annuel unique » dans le secteur agricole.
Dans un rapport publié lundi, l'association Notre affaire à tous et dix organisations ultramarines alertent sur les grandes difficultés d'accès à l'eau en Outre-mer. Le résultat, dénoncent-elles, d'une "discrimination environnementale" entre l'Hexagone et ces territoires ultramarins. Coupures prolongées, fuites d'eau, contamination… France 24 dresse un bilan de la situation.
En même temps que Donald Trump affiche son anti-environnementalisme, les puissants du monde anticipent un cataclysme et construisent les moyens d’y échapper. En Europe aussi, l’idée du salut de quelques-uns par l’escalade de la technique fait souche, analyse dans sa chronique Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
Après une semaine de discussions intenses, le sommet de Nice (Alpes-Maritimes) s’est conclu ce vendredi avec l’adoption d’une série d’«engagements pour l’océan». Si la France a relancé la dynamique internationale pour la protection de la haute mer et des grands fonds, elle s’est empêtrée dans des annonces trompeuses concernant ses aires marines protégées.
Un pattern mondial et des conséquences locales Une étude publiée le 4 juin 2025 dans Nature Ecology & Evolution, menée par des chercheurs de l’Université d’Umeå en collaboration avec l’Université de Reading, révèle un principe presque universel : Dans chaque région du globe, la biodiversité s’organise autour de "points chauds", des zones minuscules mais vitales, où la majorité des espèces apparaissent et se concentrent, avant de se raréfier en s’éloignant.
Dans une tribune publiée par Vert et intitulée «L’Océan, l’autre plafond de verre : pour une gouvernance de l’océan paritaire et inclusive», Women for Sea, Les Impactrices et SHE Changes Climate France plaident pour plus d'égalité dans les prises de décision concernant l’océan, à quelques jours du sommet mondial (Unoc3) sur le sujet à Nice. Leurs revendications feront l’objet d’une table ronde, ce jeudi, au palais des expositions de la cité azuréenne.
Sept anciens ministres de l'Environnement du Brésil ont publié jeudi une lettre ouverte critiquant un projet de loi controversé visant à assouplir les règles pour l'obtention de licences environnementales. Déjà approuvé au Sénat, ce projet de loi doit être débattu prochainement à la Chambre des députés, alors que le pays sud-américain s'apprête à accueillir en novembre la conférence de l'ONU sur le climat COP30 dans la ville amazonienne de Belem.
En cette année de la mer et dans la perspective de la troisième conférence des Nations unies sur l’océan, Aurore Morin et Fanny Pointet, membres des ONG IFAW et Transport & Environment, rappellent, dans une tribune au « Monde », les importantes conséquences environnementales du transport maritime. Ralentir les navires constitue, selon elles, un levier stratégique.
La simplification administrative est à souhaiter, pas le renoncement à la transparence environnementale et sociale.
Revenu à la Maison Blanche depuis 100 jours, Donald Trump continue de s’en prendre à des programmes de justice environnementale. Dans l’Alabama, il a annulé un accord pour lutter contre l’absence de systèmes d’assainissement.
Dans cet épisode, Arnaud reçoit Laurent Testot, journaliste, historien et vulgarisateur scientifique reconnu pour ses travaux sur l’histoire globale et les grands changements environnementaux. Auteur de plusieurs ouvrages, dont « Cataclysme » et « Omokanis », il nous livre une réflexion fascinante sur l’impact humain sur la Terre. Avec Laurent, nous explorons l'impact de l'humanité sur la Terre, de la domestication des chiens aux mutations écologiques du Sahara, en décryptant les grands défis de l'Anthropocène : l'accélération de la crise climatique, la sixième extinction de masse et l'influence des politiques mondiales. C'est une réflexion urgente pour repenser notre rapport à la nature, à l'agriculture et aux écosystèmes.
Pourtant, une immense majorité (82 %) des Belges estime que les questions environnementales ont un effet direct sur leur vie quotidienne et leur santé. Ce qui ne les empêche pas de placer l'environnement derrière la pauvreté, l'inflation, la criminalité et l'accès aux soins de santé dans la liste de leurs préoccupations.
Le début de l’année 2025 a été marqué par une nouvelle série d’attaques à l’égard des agents en charge d’appliquer les réglementations environnementales, illustration parmi d’autres du « backlash » écologique en cours et des régressions délibérées, au plus haut sommet de l’État, à l’égard du processus d’écologisation de l’agriculture et des politiques de transition environnementale, pourtant rares et limitées.
La branche néerlandaise des Amis de la terre a entamé vendredi une action en justice contre ING, dans une assignation qui exige du géant bancaire une réduction de moitié ses émissions de CO2 d'ici à 2030. L'ONG Milieudefensie et 30.000 parties jointes estiment que la première banque des Pays-Bas enfreint la loi en mettant en péril les objectifs climatiques des Accords de Paris, notamment à travers ses propres émissions de CO2, une absence d'objectifs absolus d'émissions et son financement de nouveaux projets gaziers et pétroliers.