2025
Les microplastiques ne se contentent pas de polluer l’environnement : ils perturbent aussi la photosynthèse, un processus clé pour la vie sur Terre. Cette menace, révélée par une étude récente, pourrait réduire la productivité agricole et exposer jusqu’à 400 millions de personnes à la famine d’ici vingt ans.
Des études antérieures ont déjà mis en évidence la présence de microplastiques dans plusieurs organes humains, notamment les poumons, le foie, les reins et même le placenta. Plus récemment, des recherches menées sur des modèles murins ont révélé que ces particules pouvaient s’accumuler dans la circulation sanguine cérébrale, entraînant des obstructions et menant parfois à des troubles neurologiques.
PFAS, pesticides, microplastiques… La qualité de l’eau en bouteille ou au robinet ne va plus de soi et oblige chacun à trouver des solutions pour boire sans trembler. Mais la filtration miracle ne coule pas de source.
La pollution plastique ne se contente plus d’envahir les océans et l’atmosphère : elle s’insinue dans notre propre organisme, y compris dans notre cerveau. Une étude récente, publiée le 5 février 2025 dans la revue Nature Medicine, révèle une accumulation inquiétante de microplastiques et nanoplastiques dans le cerveau humain, posant de nombreuses questions sur ses impacts sur la santé.
Des chercheurs ont analysé des échantillons de cerveau obtenus lors d'autopsies aux États-Unis et ont fait plusieurs découvertes.
Après avoir travaillé sur la récupération de pétrole dans l’eau, une équipe coréenne a adapté son outil pour aspirer les billes de plastique présentes en surface.
2024
Dans une étude publiée ce jeudi 26 décembre, l’Agence de la transition écologique met pour la première fois en lumière l’ampleur de cette pollution dans les forêts, prairies, vignes et zones de grandes cultures du pays.
De nombreuses études se sont déjà penchées sur la contamination qu'ils génèrent dans les océans, mais la contamination des sols est moins connue et n'a fait l'objet que de peu de travaux en France.
Pour la première fois, l’Ademe a mesuré la concentration de microparticules de plastique dans la terre en France. Prairies, vignes, vergers ou grandes cultures, aucun type de sol n’est épargné.
L’addiction de nos sociétés vis-à-vis du plastique ne se dément pas. Or, les preuves de la toxicité de ce matériau, auquel il est désormais impossible d’échapper, s’accumulent depuis quelques années.