Jean-Marc Jancovici

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cerveau

2025

Des chercheurs ont mis au point des réseaux de neurones artificiels dits « infomorphes », capables d’apprendre de manière autonome et auto-organisée à partir de leur environnement immédiat.
Vitesse de transfert d'information, consommation d'énergie, stockage, réactivité : en cette journée internationale des mathématiques, une comparaison s'impose.
Les licenciements massifs opérés sous la férule d’Elon Musk et de son “département de l’efficacité gouvernementale” (Doge) se poursuivent à un rythme effréné. En tout, rapporte Reuters, 62 530 employés de 17 agences ont perdu leur emploi en janvier et février. “Un exode international est-il à prévoir ?” s’interroge le New York Post.
Des études antérieures ont déjà mis en évidence la présence de microplastiques dans plusieurs organes humains, notamment les poumons, le foie, les reins et même le placenta. Plus récemment, des recherches menées sur des modèles murins ont révélé que ces particules pouvaient s’accumuler dans la circulation sanguine cérébrale, entraînant des obstructions et menant parfois à des troubles neurologiques.
La pollution plastique ne se contente plus d’envahir les océans et l’atmosphère : elle s’insinue dans notre propre organisme, y compris dans notre cerveau. Une étude récente, publiée le 5 février 2025 dans la revue Nature Medicine, révèle une accumulation inquiétante de microplastiques et nanoplastiques dans le cerveau humain, posant de nombreuses questions sur ses impacts sur la santé.
Des chercheurs ont analysé des échantillons de cerveau obtenus lors d'autopsies aux États-Unis et ont fait plusieurs découvertes.
On savait que de toutes petites particules de plastique pénétraient dans le corps humain. Une nouvelle étude montre que leur concentration a augmenté au fil du temps, en particulier dans le cerveau, en même temps que la production de ces matériaux continue de croître.
The exponential rise in microplastic pollution over the past 50 years may be reflected in increasing contamination in human brains, according to a new study. It found a rising trend in micro- and nanoplastics in brain tissue from dozens of postmortems carried out between 1997 and 2024. The researchers also found the tiny particles in liver and kidney samples.
En 2021, 43% de la population mondiale – soit 3,4 milliards de personnes ! – étaient touchées par un trouble neurologique, selon une étude parue dans The Lancet neurology. (1) Cela signifierait que ces troubles ont bondi de plus de moitié depuis 1990.

2024

Pourquoi tout le monde se fout du climat ? Les scientifiques sont clairs : le dérèglement du climat menace l'Humanité à moyen terme et pourtant les politiques climatiques sont encore extrêmement timides. D'où cette question : pourquoi cette inaction climatique ? Pourquoi l'alerte des scientifiques n'est-elle pas entendue ? Pour y répondre nous recevons Albert Moukheiber, docteur en neurosciences, psychologue clinicien et auteur neuromania (chez Allary éditions).
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Albert Moukheiber. Dans cette discussion captivante, le neuroscientifique et auteur, décrypte les mécanismes de notre cerveau qui influencent nos comportements face aux défis écologiques. Pourquoi avons-nous du mal à agir malgré les urgences climatiques ? Quel rôle jouent nos biais cognitifs, notre environnement et les injonctions paradoxales dans nos choix ? Une plongée fascinante dans la psychologie individuelle et collective, avec des pistes concrètes pour mieux comprendre et dépasser nos blocages face à la transition écologique.
Une étude à partir des bulbes olfactifs de 15 personnes décédées montre que des microplastiques peuvent y être détectés, suggérant une voie potentielle de translocation des microplastiques vers le cerveau.
Notre époque est obsédée par le cerveau, si bien que ce précieux organe est assailli de toutes parts. Pourtant, si les découvertes sur son fonctionnement se multiplient, les dessous de sa mécanique nous échappent encore largement. Alors en attendant d’y voir plus clair, le dossier de FUTU&R, le nouveau magazine d’Usbek & Rica suggère de protéger notre précieux organe des nombreux assauts auxquels il est soumis, notamment à travers l’expertise du docteur en neurosciences et psychologue clinicien Albert Moukheiber, qui dédie cet automne un ouvrage, Neuromania (Allary, 2024), à cet âge d'or des neurosciences et des sciences cognitives invoquées aussi bien par la politique, le marketing que le développement personnel. Entretien.
De nouvelles études montrent la présence de microplastiques dans les pénis et cerveaux humains. Si ces résultats, encore isolés, font débat dans la communauté scientifique, notre contamination aux plastiques inquiète unanimement.
Une étude publiée ce lundi dans le «Journal of the American Medical Association» par des chercheurs brésiliens assure que des particules et fibres de plastiques peuvent gagner le cerveau via les cavités nasales.
En tant qu'ancien neuroscientifique devenu journaliste environnemental, il étudie l'impact du changement climatique sur notre cerveau.
Une récente étude a mis au jour un mode d’action du plastifiant sur une enzyme ayant un rôle crucial dans le développement du cerveau des garçons. Les chercheurs ont pu reproduire ce mécanisme sur des animaux de laboratoire.
Après le cœur, les poumons, la moelle osseuse, les testicules ou encore le sperme, ils se répandent maintenant dans notre cerveau. Et c'est un problème.
Alors que la Californie et le Canada sont actuellement ravagés par des feux de forêt extrêmes, et que la vigilance est de mise dans plusieurs départements français, une étude d'envergure s'intéresse à l'impact de la fumée de ces incendies sur la santé du cerveau. Laquelle pourrait significativement accroitre le risque de démence, davantage que toutes les autres formes de pollution atmosphérique.
La chaleur affecte le corps et l’esprit. Christian Clot, explorateur de l’adaptation aux conditions extrêmes, présente à «Libération» sa nouvelle étude de sciences participatives et prodigue ses conseils pour gérer la canicule.