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2025
Pour la première fois, des scientifiques ont filmé les dommages causés par les ancres de bateaux sur la flore et la faune des fonds marins de l’Antarctique, révèlent-ils dans une étude publiée ce lundi 9 juin, alors que de nouvelles routes maritimes s’ouvrent dans cette région de plus en plus prisée des croisiéristes.
Le traité de protection de la haute mer, dont l'entrée en vigueur est espérée d'ici la fin de l'année, donnera des moyens d'action pour la conservation et la gestion durable de la biodiversité marine dans l'immense partie des océans qui n'appartient à personne.
Quand on parle de réchauffement climatique, on pense souvent à l’air qui se réchauffe. Mais c’est l’océan qui, grâce aux courants marins et aux propriétés exceptionnelles de l’eau, a jusqu’à présent absorbé frontalement une grande partie du réchauffement. Avec l’accélération du changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution omniprésente, les observations océaniques sont indispensables pour évaluer et préserver la santé des océans.
Trente et un Etats ont ratifié l’accord sur la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine dans les eaux internationales. Il en faudrait 60 pour qu’il entre en vigueur, un des objectifs qu’Emmanuel Macron souhaite atteindre pendant la Conférence des Nations unies sur l’océan, du 9 au 13 juin, à Nice.
Exploiter les métaux rares présents sur les planchers océaniques, au risque d’abîmer des écosystèmes encore méconnus : ce dilemme qui travaille la communauté internationale sera au centre des discussions de la Conférence des Nations unies qui s’ouvre à Nice le 9 juin.
Un "cadre d’action pour garantir que la science reste au coeur des efforts visant à assurer un avenir durable aux océans et à l’humanité". C’est la principale doléance de la communauté scientifique, réunie à Nice à l’occasion de la Conférence des Nations unies sur l’océan.
La France veut accélérer la protection de ses océans en restreignant certaines pratiques de pêche avant l’échéance européenne de 2030.
Canicules marines, espèces en danger, pollution de l’eau… Une cinquantaine de chefs d’Etat vont tenter à partir de lundi d’élaborer un «plan d’actions» non contraignant juridiquement pour répondre aux différentes menaces qui pèsent sur le Grand Bleu.
La communauté scientifique réunie au One Ocean Science Congress, en amont de la Conférence des Nations unies sur l’océan, a publié une liste de dix recommandations adressées aux chefs d’Etat et ministres attendus dans les Alpes-Maritimes du 9 au 13 juin.
Alors que la troisième conférence des Nations unies sur l’océan aura lieu à Nice du 9 au 13 juin, la secrétaire exécutive de la Commission baleinière internationale, Martha Rojas Urrego, alerte sur les «nouvelles menaces» causant une forte mortalité chez de nombreuses populations de cétacés.
A une semaine du sommet de l’ONU sur les océans, la ministre de la Transition écologique a écrit à ses homologues pour les inviter à faire pression sur deux compagnies d’extraction minière, The Metals Company et Allseas, qui veulent s’allier avec les Etats-Unis de Donald Trump.
L’« or bleu » est un support d’investissement pour de plus en plus de fonds, qui sélectionnent des entreprises contribuant à sauvegarder les écosystèmes marins, à diminuer la pollution des eaux, par exemple. Du 9 au 13 juin, la troisième édition de la Conférence des Nations unies sur l’océan se déroulera à Nice. Experts et représentants des pays de cette institution listeront les actions à mettre en œuvre pour tendre vers l’objectif 14 de développement durable des Nations unies, à savoir « la conservation et l’utilisation durable de l’eau, des mers et des ressources marines ». La surface du globe est recouverte à 70 % d’eau et les mers produisent 50 % de l’oxygène de la Terre. De la bonne santé de l’océan, malmené par le dérèglement climatique et la pollution, dépend la vie humaine et animale.
Depuis trois ans, pêcheurs et municipalités insulaires morbihannaises réclament l’interdiction du chalutage et du dragage à un mille nautique des côtes des îles jumelles pour installer une écloserie. Une initiative contestée dans cette zone convoitée.
Avez-vous déjà pensé à ce qui se passerait si toute la vie dans l’océan disparaissait ? Une étude récente explore ce scénario extrême pour comprendre comment la biologie océanique façonne le climat passé, présent et futur. L’océan joue un rôle crucial dans la régulation du climat terrestre. Il constitue un immense réservoir de carbone qui absorbe environ 25 % des émissions humaines, contribuant ainsi à maintenir un niveau relativement bas de CO₂ dans l’atmosphère. Mais que se passerait-il si toute la vie marine – du plus petit plancton à la plus grande baleine – disparaissait ? Une étude récente se penche sur ce scénario extrême afin de révéler le rôle essentiel que joue la biologie océanique dans l’atténuation du changement climatique.
Fin 2022, une expédition scientifique à Saya de Malha, dans l'océan Indien, dresse un constat alarmant : les requins de cette zone sont en train de disparaître. En cause, dénoncent les chercheurs, des bateaux de pêches asiatiques venus puiser dans les ressources de cette immense réserve de biodiversité, mais aussi capturer illégalement ces prédateurs, convoités pour leurs ailerons.
Paul Watson : «Il faut être prêt à aller en prison, car c'est là que naissent les vrais changements»
- Vert
Qu’y a-t-il de si fascinant chez les cétacés ? À quels sacrifices doit-on se préparer pour les protéger ? Le fondateur de Sea Shepherd, Paul Watson, et la présidente de la branche française de l’ONG, Lamya Essemlali, livrent leur vision du militantisme.
Les calamités volent en escadrille. Nous avions déjà la hausse des températures, l’acidification des océans, la pollution de l’air, l’intensification des catastrophes météorologiques, la multiplication des feux de forêt et l’érosion de la biodiversité, mais il manquait l’assaisonnement indispensable pour lier entre elles toutes les saveurs du chaos : la menace d’un nouveau conflit planétaire.
Le président américain a signé un décret pour augmenter l’extraction de minerais au-delà des juridictions américaines, ce qui remet en question les compétences de l’Autorité internationale des fonds marins.
"Des horizons inconnus" : 84 % des récifs coralliens touchés par un épisode de blanchissement inédit
- France24,
Le nouvel épisode mondial de blanchissement des coraux, en cours depuis janvier 2023, a touché 84 % des récifs coralliens du monde, selon l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique. Il s'agit de l'épisode "le plus massif jamais enregistré" – et le deuxième en moins de dix ans.
Semblable à des «tempêtes de neige silencieuses», ces épisodes massifs en cours depuis deux ans mettent en péril les écosystèmes marins et l’accès à l’alimentation de millions de personnes dans le monde, alertent plusieurs scientifiques ce mercredi 23 mars.