Jean-Marc Jancovici

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2025

Le monde de l’artillerie vient de franchir un cap décisif. À l’occasion de la Future Artillery Conference à Londres, la jeune entreprise anglo-américaine Tiberius Aerospace a dévoilé une innovation qui pourrait transformer durablement la manière dont les armées opèrent à distance : le Sceptre TRBM 155HG, premier obus supersonique de 155 mm jamais conçu.
Afin de débarrasser l’atmosphère terrestre du CO₂ accumulé sous l’effet de l’action humaine, experts et entreprises veulent augmenter les capacités d’absorption de l’océan. Les océanographes, réunis en amont de la Conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC), qui se tiendra à Nice, du 9 au 13 juin, restent très méfiants.
Sur le front, les militaires ukrainiens constatent les premières frappes menées par des munitions rôdeuses de longue portée, parfois guidées par une intelligence artificielle. Ces armes risquent d’être bientôt utilisées en très grande quantité, constituant une grave menace pour la logistique ukrainienne.
Entreprises, gouvernements... Beaucoup comptent sur l’océan pour absorber le CO2, en rendant l’eau moins acide notamment. Des scientifiques mettent en garde contre les « industriels fous » et des technologies « miraculeuses ».
Depuis quelques mois, ce jeune mouvement technocritique « révolutionnaire » se fait de plus en plus remarquer. Son discours radical, qui fait fi des questions de justice sociale au point d’être parfois qualifié de « réactionnaire », l’isole toutefois des autres collectifs écologistes dénonçant la fuite en avant technologique. Portrait d’un mouvement farouchement à contre-courant.
Imaginez un laser si puissant qu’il peut délivrer en un éclair une énergie cent fois supérieure à la consommation électrique mondiale. C’est exactement ce que vient de réaliser l’Université du Michigan avec son installation ZEUS, un système laser d’exception capable de produire des impulsions lumineuses atteignant 2 pétawatts (soit 2 millions de milliards de watts). Même si cet exploit ne dure qu’un instant incroyablement bref — 25 quintillionièmes de seconde — il ouvre des portes inédites à la recherche scientifique.
Et si, dans un futur proche, les drones de guerre ressemblaient à de simples pies ou goélands ? Ce n’est pas un scénario de science-fiction, mais une réalité que la Chine vient de dévoiler lors de la 10e Exposition des technologies intelligentes militaires (CMITE 2025). Parmi une impressionnante gamme d’engins autonomes, un type de drone en particulier a captivé l’attention : les ornithoptères, des drones biomimétiques qui volent, bougent et ressemblent à s’y méprendre à de vrais oiseaux. Et ce n’est pas juste pour faire joli.
Critical minerals, which are essential for a range of energy technologies and for the broader economy, have become a major focus in global policy and trade discussions. Price volatility, supply chain bottlenecks and geopolitical concerns make the regular monitoring of their supply and demand extremely vital.
Et si l’intelligence artificielle ne se contentait pas de transformer nos usages numériques, mais repoussait aussi les limites biologiques de notre espèce ? Pour certains acteurs du secteur technologique, ce n’est pas seulement une hypothèse — c’est une certitude. Selon Dario Amodei, PDG d’Anthropic, l’espérance de vie humaine pourrait tout simplement doubler d’ici 2030, grâce aux avancées rapides de l’IA. Une prédiction qui fait rêver, mais aussi grincer bien des dents.
Dans une avancée majeure pour l’aérospatiale et la défense, une startup américaine vient de franchir un pas décisif vers le vol hypersonique accessible. Venus Aerospace, basée à Houston, a réalisé avec succès le premier test en vol d’un moteur-fusée à détonation rotative (Rotating Detonation Rocket Engine, RDRE) aux États-Unis, capable de propulser un avion à des vitesses supersoniques extrêmes — jusqu’à Mach 6 — directement depuis une piste d’atterrissage conventionnelle.
Imaginez une machine capable de réaliser en une seconde ce qu’il faudrait 182 jours à toute l’humanité pour accomplir en comptant chacun une opération par seconde. Ce n’est pas de la science-fiction, c’est Jean Zay 4, la dernière version du supercalculateur français qui vient de quadrupler sa puissance pour devenir l’un des plus puissants d’Europe.
Aux États-Unis, une équipe d’ingénieurs a mis au point un robot de très petite taille, un bijou de technologie dont l’objectif est d’explorer le monde à hauteur d’insecte. Compact, performant, programmable et peu couteux, cette machine pourrait séduire plus d’un adepte.
Imagine une machine capable de deviner en un instant ce que nos meilleurs supercalculateurs mettent des siècles à estimer. Une machine qui ne pense pas plus vite, mais autrement – qui ne suit pas les règles du jeu, mais les réécrit. Bienvenue dans l’ère des ordinateurs quantiques. Encore embryonnaire, souvent mal compris, cet objet technologique à peine croyable pourrait déverrouiller des problèmes considérés aujourd’hui comme inabordables. Dans cet article, on explore trois promesses vertigineuses qui entourent cette technologie : casser la cybersécurité, guérir des maladies complexes, et redéfinir notre rapport à la réalité.
Le dispositif n'incite pas au piratage malveillant et ce bien au contraire, puisqu'il s'agit de révolutionner le secteur de la cybersécurité.
La quête pour doter les robots d’une perception et d’une intelligence proches de celles des humains est au cœur des avancées technologiques actuelles. Une équipe de chercheurs de l’Université RMIT en Australie vient de franchir une étape majeure en développant un dispositif neuromorphique capable d’imiter la façon dont le cerveau humain traite l’information visuelle en temps réel. Cette innovation promet de transformer la robotique, la vision artificielle et, plus largement, les systèmes autonomes.
L’IA nous sauvera-t-elle de la désinformation ? C‘est le pari de Raphaël-David Lasseri. Depuis sept ans ce docteur en physique théorique développe des solutions technologiques au croisement de l’IA et de l’information. En 2018, l’ancien étudiant de l’ENS-Paris Saclay crée Magic Lemp, un outil dopé aux algorithmes qui se veut apolitique. Cette entreprise de deep tech regroupe aujourd’hui 20 chercheurs et ingénieurs qui accompagnent aussi bien des entreprises et institutions publiques comme Naval Group, la gendarmerie nationale et le Sénat, que des groupes privés comme Siparex. Aujourd’hui, elle réfléchit avec plusieurs médias français aux enjeux de la couverture de l’élection présidentielle de 2027.
Ce modèle de robot-chien, bien qu’encore relativement nouveau dans le domaine de l’extinction des incendies, démontre un potentiel énorme dans le cadre de la robotique de secours. En plus de leur utilisation dans des missions de recherche et de sauvetage, ces robots pourraient être un jour déployés pour traiter des situations d’urgence dans des environnements aussi variés que les accidents industriels ou les catastrophes naturelles. Les développements futurs permettront sans doute d’ajouter encore plus de fonctionnalités, notamment en matière de navigation autonome ou d’intégration avec d’autres technologies de gestion des crises.
La baisse des émissions de CO₂ ferait office de verdict en faveur de la transition énergétique si et seulement si l'économie ne s'effondrait pas en parallèle.
De plus en plus d’internautes ont le réflexe de se tourner vers l’IA pour trancher un débat sur les réseaux sociaux. Mais ces modèles, qui n’ont pas été conçus pour ça, peuvent inventer des faits de toutes pièces. Même Perplexity, présenté comme plus fiable, peut être victime «d’hallucinations».
Le Low-tech Lab est un programme de recherche et de documentation Open-Source visant à valoriser l’innovation low-tech tout en boostant son développement.