2024
Le président américain Joe Biden a présenté jeudi sa feuille de route climatique pour les États-Unis, fixant un nouvel objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre, qui pourrait toutefois être rapidement balayé par son successeur Donald Trump. Le pays, deuxième plus grand pollueur au monde derrière la Chine, prévoit à présent une baisse de ses émissions de l’ordre de 61 à 66% d’ici à 2035 par rapport à 2005, selon ce plan d’action soumis aux Nations unies.
Des scientifiques appellent à exclure l'absorption de CO2 qui se fait par le milieu naturel, notamment grâce aux forêts, dans la comptabilisation par les pays de leurs objectifs climatiques, sans quoi des règles "vagues" risqueraient de voir la planète se réchauffer plus qu'anticipé.
Des scientifiques appellent à exclure l'absorption de CO2 qui se fait par le milieu naturel, notamment grâce aux forêts, dans la comptabilisation par les pays de leurs objectifs climatiques, sans quoi des règles "vagues" risqueraient de voir la planète se réchauffer plus qu'anticipé.
Les ambitions de l'accord de Paris sont "en grand danger", a alerté l'ONU lundi, à l'ouverture de la conférence climatique de l'ONU à Bakou (COP29), avec l'année 2024 quasiment assurée de devenir l'année la plus chaude jamais enregistrée.
L'action climatique des États doit faire un "bond en avant" dans les prochains mois, sinon l'espoir de maintenir le réchauffement planétaire à moins de 1,5 °C "sera bientôt mort", alerte jeudi l'ONU dans un rapport pointant l'absence de progrès significatifs depuis un an.
Selon le document, publié à moins d'un mois de la COP29, les politiques de réduction des émissions mises en place par les pays entraîneraient un réchauffement "catastrophique" de 3,1°C au cours du siècle.
Feuille de route agricole, objectif climatique à 2040, pacte des océans... Voici les principaux projets européens de la rentrée.
La concentration de ce gaz au fort pouvoir de réchauffement a atteint au cours des cinq dernières années un rythme de croissance record, bien que les solutions techniques pour le faire baisser soient au point.
La plainte visait à prouver que les modestes objectifs climatiques de Séoul – réduire les émissions de carbone de 40 % d’ici à 2030 par rapport à 2018 – constituaient une violation des droits humains garantis par la Constitution.
L'UE va-t-elle devoir renforcer ses objectifs climatiques pour 2030 ? C'est en tout cas ce que tentent d'obtenir deux ONG environnementales.