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vie humaine
2025
Agis de façon à ce que les effets de ton action soient compatibles avec la permanence d'une vie authentiquement humaine sur Terre." Ces mots sont du philosophe Hans Jonas, et ils datent de 1979. Alors que les effets de la Seconde Guerre sont encore dans toutes les mémoires, le penseur réalise que la technique n'a rien de neutre et qu'elle a des effets sur les écosystèmes et l'environnement.
La Terre, notre précieuse planète bleue, semble être un endroit stable et inaltérable dans l’immensité de l’univers. Cependant, la question de son avenir, et plus particulièrement de la fin de la vie, est une interrogation qui taraude de plus en plus de scientifiques. Le changement climatique, l’épuisement des ressources naturelles, la montée des températures et d’autres facteurs liés à l’activité humaine contribuent à rendre notre avenir incertain. Mais que disent vraiment les données scientifiques sur la fin de la vie sur Terre ? Quand cela arrivera-t-il et comment ?
Le président russe Vladimir Poutine a ordonné ce samedi 19 avril à ses troupes d’observer un cessez-le-feu en Ukraine à l’occasion de Pâques, à partir de 15 heures GMT (17 heures à Paris) et jusqu’à la nuit de dimanche à lundi, appelant Kyiv à faire de même.- […] Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé dans la foulée samedi une «tentative de jouer avec les vies humaines» de la part de son homologue russe Vladimir Poutine. «Une nouvelle tentative de Poutine de jouer avec les vies humaines», a indiqué Volodymyr Zelensky sur Telegram, soulignant que «des drones d’attaque russes ont été détectés» dans le ciel ukrainien. Il n’a toutefois pas formulé clairement la position de Kyiv au sujet de ce cessez-le-feu.
Dans un rapport publié ce mercredi, l’Institut pour l’environnement et la sécurité humaine de l’Université des Nations unies (UNU-EHS) – un groupe de réflexion académique de l’ONU basé au Japon –, identifie cinq leviers de changement pour un «monde plus sûr». Questionner notre rapport aux déchets, se reconnecter avec la nature… ces mesures clés sont censées répondre aux multiples défis de l’humanité, tels que l’aggravation des inégalités, le changement climatique, la perte de biodiversité ou encore la pollution.
Le 24 mars marque la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose, un moment clé pour rappeler une réalité brutale : alors qu'il s'agit d'une maladie qu'on peut prévenir et guérir, elle reste la plus meurtrière des infections dans le monde. [...] Et pourtant, alors que nous avons les moyens de lutter contre la tuberculose, les réductions de financements de la coopération internationale dans le monde et en Belgique menacent directement notre capacité à diminuer la mortalité et freiner la propagation de la maladie.
2023
Les pluies diluviennes qui touchent l’Afrique de l’Est depuis octobre et ont fait plus de 300 morts ont été jusqu’à...
Au cours des 500 dernières années, l’activité humaine a conduit à l’extinction de 73 genres de vertébrés. Ce taux d’extinction est 35 fois plus élevé que ce qui aurait été attendu en l’absence de l’Homme.
Le biologiste Olivier Hamant vient de publier fin août 2023 Antidote au culte de la performance. La robustesse du vivant dans la collection Tract chez Galimard. Ce directeur de recherches à l’INRAE, spécialiste des plantes et la biologie moléculaire et cellulaire critique la notion de performance. L’idée et la recherche de la performance se montrent omniprésentes dans la pensée et l’action humaine, alors que, selon lui, le vivant mise plutôt sur la robustesse. Au-delà du champ des recherches scientifiques, ses travaux conduisent à plusieurs réflexions sur la manière dont les sociétés humaines peuvent et doivent faire face aux défis environnementaux. Il les a aussi développés dans La Troisième voie du vivant en 2022 chez Odile Jacob. Olivier Hamant a accepté de répondre par écrit à quelques questions posées par GoodPlanet Mag’ autour de la robustesse et de la performance.
Pour le philosophe Baptiste Morizot, il n’y a qu’un seul moyen de préserver l’habitabilité sur Terre et les modes de subsistance de la vie humaine : fonder des alliances avec les non-humains.
Alors que cela fait plusieurs décennies que les climatologues tirent la sonnette d’alarme (le 1er rapport du GIEC date de 1990), le Président Emmanuel Macron se demandait il y a quelques semaines de savoir « Qui aurait pu prédire la crise climatique de cet été ? », en prétextant avoir dit cela pour insister que les changements climatiques observés cet été seraient pires que ceux prévus. Tout récemment, un article scientifique paru dans Earth System Dynamics suggérait qu’il faudrait considérer la fourchette haute des prévisions du GIEC pour être en accord avec les observations en France de ces deux dernières décennies. Par conséquence, il est tout à fait légitime de se poser la question : et si on sous-estimait les changements climatiques à venir ?