Laurent Testot

OA - Liste

2024

Le glyphosate, l'ingrédient actif d'herbicides tels que le Roundup, affecterait la réponse immunitaire, notamment en perturbant le fonctionnement des cellules immunitaires qui sont les premières à monter au combat, montre une étude publiée par un chercheur de l'Université Laval.
Herbicide le plus utilisé au monde, le glyphosate a des effets ravageurs sur la biodiversité et les écosystèmes. Une étude récente en Martinique révèle l'étendue du problème.
Une étude montre une baisse de 21 % de la biodiversité en moyenne dans les parcelles de banane fréquemment traitées avec du glyphosate. Le glyphosate perturbe également davantage les espèces natives.
Une expertise restée secrète, dont « Le Monde » avait demandé communication auprès de la justice, a été publiée le 25 mars. Elle jugeait les tests utilisés pour évaluer la toxicité des formules commerciales de l’herbicide insuffisants.
Le groupe chimique allemand Bayer élabore une alternative au désherbant controversé glyphosate, commercialisé sous la marque Roundup. "Nous testons déjà la nouvelle substance sur des plantes", a confié son patron Bill Anderson au journal dominical allemand Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung.
Le tribunal de Philadelphie a infligé au géant de la chimie allemand une peine de 2,25 milliards de dollars de dommages et intérêts vendredi 26 janvier. Une fois de plus, le Roundup, l’herbicide de sa filiale Monsanto, est accusé d’être cancérigène.
Au moment où la FNSEA réclame l’arrêt du plan de réduction des pesticides en France, des associations environnementales contestent auprès de la Commission européenne sa décision de reconduire pour dix ans l’herbicide controversé.

2023

Aux États-Unis, Monsanto a été condamnée à verser 857 millions de dollars à sept personnes ayant développé des problèmes de santé après leur exposition à des polluants éternels. Une nouvelle défaite pour le groupe Bayer.
C’est une victoire contre des « dealers » de glyphosate. Trois hommes, habitants dans le Vaucluse, ont été condamnés le 19 décembre par le tribunal correctionnel d’Avignon à des peines de six, dix et douze mois de prison avec sursis, assorties à des amendes de 1 000, 2 000 et 3 000 euros pour avoir écoulé 2 400 litres de glyphosate. Alors que la Commission européenne a renouvelé pour dix ans l’autorisation de cet herbicide dans l’agriculture, le trafic de désherbant à base de glyphosate se développe depuis l’interdiction à la vente pour particuliers, en 2019, du Roundup et autres herbicides cancérigènes, comme rappelé dans Reporterre.
Concernant les effets potentiels du glyphosate sur la santé, les soupçons se focalisent sur des cancers du système immunitaire et sur une neurotoxicité à l’origine de malformations congénitales.
C’est l’herbicide le plus utilisé dans le monde, mais aussi le plus connu, y compris par ceux qui ne l’ont jamais...
Monsanto, propriété de Bayer, a été condamné vendredi par un tribunal de Jefferson City, dans le Missouri, à verser plus de 1,5 milliard de dollars à trois Américains qui auraient développé un cancer à la suite de l’utilisation du désherbant Roundup. C’est ce que rapporte l’agence de presse Bloomberg, qui parle de l’une des plus importantes demandes de dommages et intérêts de l’année aux États-Unis.
Monsanto, propriété de Bayer, a été condamné vendredi par un tribunal de Jefferson City, dans le Missouri, à verser plus de 1,5 milliard de dollars à trois Américains qui auraient développé un cancer à la suite de l’utilisation du désherbant Roundup. C’est ce que rapporte l’agence de presse Bloomberg, qui parle de l’une des plus importantes demandes de dommages et intérêts de l’année aux États-Unis.
Le lendemain de l’annonce par la Commission européenne de son intention de renouveler pour dix ans l’autorisation du glyphosate, la coalition Secrets toxiques a annoncé son intention de déposer un recours en annulation devant la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE).
Déclaré "probablement cancérogène" par le Centre international de recherche sur le cancer, le glyphosate fait polémique. Les jeux de pouvoir entretiennent le flou.
Si les agriculteurs bios et certains maraîchers et arboriculteurs parviennent à se sevrer, la molécule reste l’herbicide le plus utilisé en France. En premier lieu par les tenants de l’agriculture de conservation des sols.
Jeudi matin, un vote des Vingt-Sept n’a pas permis de dégager de majorité sur le sort de cet herbicide. La Commission prévoit « certaines nouvelles conditions et restrictions ».
Le glyphosate va être réautorisé pour dix ans à la suite d’un vote de l’UE le 16 novembre. Martin Dermine, de PAN Europe, alerte sur le fait que le pesticide a aussi des conséquences pour les plantes et les animaux.
Mauvaises herbes. Faute d’accord entre les pays membres, la Commission européenne vient de renouveler pour dix ans l’autorisation de commercialisation du glyphosate au sein de l’Union européenne, faisant fi des nombreuses alertes scientifiques et de la mobilisation citoyenne.
C'est un coup de théâtre. L'utilisation du glyphosate, pesticide largement controversé, va être renouvelée pour dix dans l'Union européenne, soit une durée deux fois plus longue que sa précédente autorisation en 2017. C'est la Commission qui a dû trancher, faute d'accord entre les 27 États membres. La France, elle, est pointée du doigt pour s'être abstenue alors qu'Emmanuel Macron avait fait de l'interdiction du glyphosate une de ses promesses de campagne.
Alors que les États membres de l'Union européenne n'ont pas réussi à trancher sur la ré-approbation ou non du glyphosate le mois dernier, un comité d'appel doit à nouveau se pencher sur la question jeudi. À cette occasion, près de 300 scientifiques belges et néerlandais ont rappelé mercredi à leurs gouvernements, qui se sont abstenus lors du dernier vote, que rien
Bayer n’arrive toujours pas à se dépêtrer des litiges dits "Roundup". Après avoir essuyé trois revers juridiques en octobre et alors que 40 000 procès sont toujours en attente, les investisseurs tapent du poing sur la table. Depuis son rachat de Monsanto en 2018, le groupe a perdu la moitié de son cours de Bourse et son PDG, évincé en juin dernier, en a fait les frais.
C’est une nouvelle preuve allant dans le sens d’un effet cancérigène du glyphosate. Les résultats d’une étude montrent que des rats exposés à de faibles doses d’herbicide à base de glyphosate ont développé des leucémies. Ils ont été dévoilés le 25 octobre lors d’un colloque scientifique à Bologne, en Italie. L’étude n’est pas encore publiée, mais plusieurs articles dans des revues scientifiques de référence sont prévus pour le début de l’année 2024.
5 400 Français avaient porté plainte pour mise en danger de la vie d’autrui à cause du glyphosate présent dans leurs urines. Le parquet de Paris les a toutes classées sans suite, en septembre dernier.
Le glyphosate augmente-t-il le risque de cancers ? C’est la question qui divise l’OMS et l’Autorité européenne de sécurité des aliments. On vous explique pourquoi, alors que l’UE vient de refuser de reconduire pour dix ans l’autorisation de cet herbicide.
Les Vingt-Sept se prononcent vendredi sur la proposition de Bruxelles de reconduire pour dix ans l'autorisation du glyphosate dans l'UE, sur fond de divergences concernant le sort de l'herbicide controversé.
Les Vingt-Sept ont échoué à s’entendre sur la proposition de la Commission de reconduire pour dix ans l’autorisation du glyphosate, la France s’étant notamment abstenue.
Ce vendredi 13 octobre, Paris s’est abstenu lors du vote sur la proposition de reconduire pour dix ans l’autorisation de l'herbicide controversé. Il s’agit d’un recul car en 2017, la France s’était opposée à un prolongement pour cinq ans.
Les États membres de l'Union européenne devront décider vendredi de reconduire ou non l’homologation du glyphosate pour une période de dix ans. L'herbicide, qui a fait le succès du Roundup de Monsanto, reste massivement utilisé mais est aussi sujet à de nombreuses controverses, notamment sur ses conséquences pour la santé humaine. Avec une question en suspens : est-il possible de s'en passer ?
L’Union européenne va-t-elle réautoriser le glyphosate ? Les 27 doivent se prononcer le 13 octobre. Le vote de la France pourrait être déterminant. Reporterre analyse le bras de fer politique qui se joue entre les États.
L’autorisation du glyphosate pourrait bientôt être prolongée. Sauf que les effets de l’herbicide sur la biodiversité n’ont pas été évalués, dénonce Générations futures.
Le Fonds d’indemnisation des victimes de pesticides a récemment reconnu un lien possible entre les graves malformations de Théo Grataloup et le glyphosate. Sa famille veut peser dans les débats européens sur la réautorisation du pesticide.
La décision est un soulagement pour Théo Grataloup et sa famille.
VIDÉO - Malgré de potentiels risques environnementaux et pour la santé, cet herbicide, le plus utilisé au monde, pourrait être autorisé pour dix années supplémentaires en Europe, ce qui a provoqué une vague d’indignation.
La réunion de ce vendredi n’a pas débouché sur un accord. La décision sera donc prise au kern du 6 octobre.
Des études montrant des effets néfastes du glyphosate ont été écartées par Bayer lors de son processus d’évaluation. C’est ce que révèlent mercredi 27 septembre les associations européennes Global 2000 et PAN Europe (Pesticide action network). Elles ont déposé plainte auprès du procureur de la République de Vienne, estimant que cela a influencé l’évaluation des risques réalisée dans le cadre du processus de ré-autorisation du glyphosate.
L’interminable controverse sur les dangers du glyphosate, entre les agences réglementaires et les institutions scientifiques, nourrit le relativisme et la défiance, estime Stéphane Foucart, journaliste au « Monde », dans sa chronique.
Face aux mégafermes, au glyphosate, au rouleau compresseur de l’agro-industrie, « notre projet d’agriculture paysanne est très moderne et porteur d’espoir », assure Laurence Marandola, porte-parole de la Confédération paysanne. Laurence Marandola est porte-parole de la Confédération paysanne. Alors que le monde agricole est ébranlé par le rouleau compresseur du système agro-industriel, elle plaide pour une agriculture paysanne, la plus adaptée au changement climatique. Ce grand entretien a été réalisé (...)
Pour Stéphane Foucart, qui lui a consacré un essai, le glyphosate est la pierre angulaire d’une agro-industrie destructrice. « Tout un choix de société en découle, qui façonne nos paysages et détermine notre lien à la terre. »
Face aux mégafermes, au glyphosate, au rouleau compresseur de l’agro-industrie, « notre projet d’agriculture paysanne est très moderne et porteur d’espoir », assure Laurence Marandola, porte-parole de la Confédération paysanne.
« Si les évaluations européennes reposaient sur la science, le glyphosate serait interdit depuis des décennies » L’Efsa, l’Autorité européenne de sécurité des aliments, estime que l’herbicide le pl…
Cette proposition doit être examinée vendredi par les Vingt-Sept, qui devront ensuite la valider courant octobre. En juillet, l’Autorité européenne de sécurité des aliments estimait que le niveau de risque ne justifiait pas d’interdire cet herbicide.
C’est ce que démontre Générations Futures dans son nouveau rapport publié ce jour. Générations Futures demande au gouvernement français de suivre les alertes de l’INSERM en votant contre la ré-autorisation du glyphosate !
Que pensent les citoyens européens de l’utilisation des pesticides, et plus précisément : que pensent-ils du glyphosate ?
Le constat n’est pas nouveau, mais à nouveau confirmé : les eaux de surface européennes sont largement contaminées par le glyphosate ou la substance issue de sa dégradation (son métabolite), l’AMPA. Un rapport publié ce mardi 5 septembre par l’ONG Pesticide action network (PAN Europe) et le groupe des Verts au parlement européen vient le rappeler.
La pollution au glyphosate menace les eaux de surface européennes : nos ONG publient une nouvelle enquête inquiétante (1). A l’heure où l’autorisation du glyphosate expire et que des discussions importantes sur son devenir vont se tenir le 15 septembre, avec un vote possible en octobre, nous demandons à l’Union européenne d’interdire cet herbicide pour protéger la qualité de l’eau et les écosystèmes aquatiques.
Un document obtenu par Pesticide Action Network Europe (PAN Europe) fait craindre à l’ONG une procédure express pour le renouvellement du glyphosate dans l’Union européenne.
Alors que l’autorisation du glyphosate va expirer mi-décembre, la commission européenne se précipite pour la prolonger. C’est ce qui ressort des révélations faites le 17 juillet par l’ONG européenne Pesticide action network (PAN Europe). Selon les informations de l’association, la commission européenne a présenté aux États membres son projet de rapport pour le renouvellement du glyphosate lors d’une réunion qui se tenait les 11 et 12 juillet derniers.
La molécule phare de Bayer, qui sert à enlever les «mauvaises herbes» dans les champs de céréales ou les vergers, reste massivement utilisée malgré sa classification comme cancérigène probable par l’OMS.
L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a rendu jeudi 6 juillet un nouvel avis scientifique favorable sur l’herbicide de Bayer (ex Monsanto).
L’agence dit n’avoir identifié aucun « élément de préoccupation critique », mais renvoie le pouvoir politique à ses responsabilités. Cette terminologie signifie que certains usages de l’herbicide peuvent être considérés comme sûrs et que son interdiction ne s’impose donc pas.
Une étude a été remise ce jeudi à la Commission européenne.
L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a rendu jeudi un nouvel avis scientifique sur l'exposition au glyphosate pour l'homme, l'animal et l'environnement, estimant que cet herbicide ne présente pas de "domaine critique de préoccupation".
... Nous demandons à la Belgique de voter au niveau européen contre le renouvellement de la licence du glyphosate, mais aussi de prendre ses responsabilités et d'interdire la vente et l'utilisation du glyphosate par les utilisateurs professionnels en Belgique.
C’est un scandale planétaire digne d’un thriller. Le glyphosate, pesticide le plus utilisé au monde est classé par l’OMS comme cancérogène “probable”. Depuis que l’industrie chimique existe, jamais un produit de la sorte n’a été autant répandu sciemment dans l’environnement. Si bien qu’il pourrait être responsable de centaines de milliers de cancers et maladies. Le glyphosate a aussi pollué les eaux, les sols et enfermé l’agriculture mondiale dans un cercle vicieux dont il semble impossible de sortir. Monsanto-Bayer, l’entreprise qui l’a commercialisé en premier, nie encore aujourd’hui la toxicité de ce produit. Comme les multinationales fossiles qui ont tout fait pour semer le doute dans l’opinion publique sur le réchauffement climatique, l’entreprise a dépensé des millions d’euros en lobbying et en communication pour organiser une désinformation autour du glyphosate et bloquer toute forme de régulation. Mais alors de quoi le glyphosate est-il le nom ? Pour le comprendre, Paloma Moritz reçoit Stéphane Foucar
Selon une étude publiée jeudi, plusieurs fabricants ont soustrait aux autorités européennes des résultats de tests qui mettaient notamment en évidence les effets délétères de leurs substances sur des animaux de laboratoire exposés in utero.
Le Luxembourg avait été le premier Etat de l’Union européenne à bannir le glyphosate, à la suite d’un accord politique conclu par la coalition au pouvoir en 2018.
Un rapport de PAN Europe aborde les différentes alternatives au glyphosate. Selon les auteurs, plus rien n’empêche une transition vers une agriculture se passant de cet herbicide.

2022

L’Union européenne avait donné au désherbant controversé une autorisation provisoire qui devait expirer à la fin 2022. La Commission a décidé de la prolonger jusqu’au 15 décembre 2023, malgré l’opposition de nombreux États membres.
Une étude de 2001 mettant en évidence de possibles effets délétères sur la construction du cerveau d’une exposition prénatale n’a pas été portée à la connaissance de l’Autorité européenne de sécurité des aliments, comme cela aurait dû être le cas. En cause, la firme suisse agrochimique Syngenta.
La Cour suprême des États-Unis vient de refuser à Monsanto (Bayer) d’examiner le recours que cette société a introduit devant elle contre une condamnation par une cour d’appel fondée sur les dommages causés à la santé d’un Américain ayant utilisé pendant de nombreuses années le Roundup, composé de glyphosate, commercialisé par cette firme.
Les preuves scientifiques disponibles ne permettent pas de classer le glyphosate, un herbicide controversé utilisé massivement à travers le monde, comme cancérigène, a estimé mardi l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA).
Pour l’Agence européenne des produits chimiques (Echa), le glyphosate n’est pas cancérigène. Le comité des risques de l’agence a annoncé, le 30 mai, qu’il concluait « à nouveau que la classification du glyphosate en tant que cancérogène n’est pas justifiée ». Le glyphosate reste en revanche classifié comme toxique pour les organismes aquatiques et causant des dommages oculaires graves.
Le glyphosate pourrait encore être autorisé en Europe après fin 2022. En France pourtant, le principal institut de recherche agricole l’a déjà abandonné depuis 2021. Reporterre a visité un de ses centres. Bilan : le défi est plus économique que technique.
La bataille du glyphosate est à nouveau engagée au niveau européen. Le fameux herbicide doit en effet être réhomologué — ou interdit — par Bruxelles, son autorisation de mise sur la marché arrivant à échéance cette année. Dans cette optique, deux agences européennes — l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) et l’Agence européenne des produits chimiques (Echa) — ont été mandatées afin d’établir la dangerosité de la substance chimique pour les humains et le vivant.
L’Autorité européenne de sécurité des aliments et l’Agence européenne des produits chimiques disent avoir reçu un « nombre sans précédent d’observations », notamment de la part d’experts des Etats membres.
Une synthèse bibliographique met en évidence les mécanismes d'action du glyphosate et des herbicides à base de glyphosate sur la fertilité mâle et femelle sur les animaux modèles et chez les humains.
Le chimiste allemand Bayer a renoué avec les bénéfices en 2021, grâce notamment à de solides performances dans l'agrochimie, après une année 2020 de lourdes pertes, marquée par le Covid-19 et les procédures judiciaires contre le glyphosate qui continuent toutefois de peser. Le groupe a fait état dans un communiqué d'un bénéfice net de 1 milliard d'euros, après une perte de 10,5 milliards d'euros en 2020.
Le glyphosate fait encore parler de lui. Le pesticide le plus utilisé dans le monde, et particulièrement en France, est au centre d’une nouvelle recherche. L’étude publiée mercredi dans la revue Environmental Science and Pollution Research et menée sur 6 848 personnes partout en France métropolitaine et à la Réunion est sans équivoque : la quasi-totalité des urines analysées sont contaminées au glyphosate.
Les plaintes d’investisseurs en Allemagne contre Bayer dans l’affaire du glyphosate représentent au total près de 2,2 milliards d’euros de dommages et intérêts, a affirmé mardi le cabinet d’avocat Tilp, qui espère l’ouverture d’un procès groupé dès cette année.
Les plaintes d’investisseurs en Allemagne contre Bayer dans l’affaire du glyphosate représentent au total près de 2,2 milliards d’euros de dommages et intérêts, a affirmé mardi le cabinet d’avocat Tilp, qui espère l’ouverture d’un procès groupé dès cette année.

2021

L’Union européenne doit se prononcer d’ici décembre 2022 sur la réautorisation du glyphosate. Selon l’association Générations futures, le rapport évaluant la dangerosité de cet herbicide favoriserait les études issues de l’industrie agrochimique au détriment de celles de la littérature scientifique.
Des traces d’insecticides se retrouvent auprès de neuf citoyens wallons sur dix et 23% des adolescents ont du glyphosate dans le sang. Voici les résultats de la première campagne de biosurveillance commandée par le gouvernement wallon et menée auprès de 800 Wallons.
Le groupe allemand Bayer, propriétaire de Monsanto, a perdu son troisième appel dans des poursuites aux USA visant le Round Up, désherbant à base de glyphosate, classé "cancérogène probable" par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC).
Depuis le rachat en 2018 de la firme américaine Monsanto, productrice du célèbre herbicide Roundup, le géant Bayer a été confronté à de nombreux litiges accusant le produit d’être dangereux pour la santé et même cancérigène.
Le glyphosate utilisé comme pesticide pourrait être cancérogène estiment le Centre international de recherche sur le cancer et l’Inserm. Selon d’autres agences sanitaires, il ne l’est pas. Pourquoi les avis divergent tant ? Qui dit vrai ?
Et si le glyphosate était autorisé en Europe pour de mauvaises raisons ? Sur la base de mauvaises études ? Pour la première fois, deux chercheurs autrichiens remettent en cause les études réglementaires qui servent de support à l’autorisation du glyphosate dans l’Union européenne.
La grande majorité des 53 études qui ont fondé l’opinion des autorités européennes sur la génotoxicité du pesticide ne remplissent pas les critères de conformité attendus, estiment deux toxicologues de renommée internationale.
Un groupe de chercheurs de l’Inserm a publié mercredi 30 juin une expertise collective confirmant la relation entre certaines maladies et une exposition aux pesticides. Trois substances en particulier les ont intéressés : le glyphosate, le chlordécone et les fongicides SDHI. Les chercheurs ont accrédité un lien de présomption forte entre une exposition professionnelle aux pesticides et le lymphome non hodgkinien , le myélome multiple (un cancer..), le cancer de la prostate et la maladie de Parkinson.