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2024

Les producteurs de charbon indonésiens négligent les émissions de méthane qui contribuent au réchauffement de la planète, occultant ainsi l'impact environnemental de leurs activités dans un pays gros émetteur de CO2, selon une étude publiée lundi.Responsable d'environ un tiers du réchauffement dû aux gaz à effet de serre, le méthane est une priorité pour les pays qui souhaitent réduire rapidement leurs émissions et ralentir le changement climatique.
Extrait dans une quinzaine de pays et utilisé comme combustible pour les réacteurs nucléaires, l’uranium provient en majorité d’Amérique du Nord.
Pour parvenir à une rémunération plus juste dans leur secteur d’activités, certains agriculteurs choisissent d’appliquer le circuit court. Et même si cette filière a connu un coup de mou après l’engouement du Covid, des clients et des producteurs s’y retrouvent. Nous nous sommes rendus à Ath, chez Coprosain, un comptoir fermier qui compte parmi les précurseurs du circuit court en Wallonie et qui prône les vertus du maintien du dialogue direct entre producteurs et consommateurs.

2023

Quelque 96% des 700 compagnies productrices de pétrole et de gaz poursuivent l'exploration et le développement de nouvelles réserves d'hydrocarbures, indique mercredi un rapport d'ONG, qui rappelle que selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE) ces projets "ne sont plus nécessaires".
Un rapport du PNUE révèle que la production de combustibles fossiles programmée par les États va encore augmenter jusqu’en 2030. On est loin des engagements pris lors de la COP21.
Tout fioul camp. L’organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) table toujours sur une croissance ininterrompue de la demande en or noir au cours des prochaines décennies. Ses nouvelles prévisions, totalement incompatibles avec les impératifs climatiques, sont officialisées à quelques semaines de la COP28 sur le climat.
Selon des chercheurs, les producteurs d'énergies fossiles devraient payer 209 milliards de dollars par an pour compenser la pollution qu'ils génèrent.
Les chercheurs de l’Union of Concerned Scientists ont fait cette étude pour mettre le rôle des plus grands producteurs mondiaux «en lumière pour qu’ils assument leur part de responsabilité dans le coût » des incendies.
Les producteurs d'hydrocarbures n'en font pas assez, malgré la spectaculaire hausse de leurs revenus, pour réduire leurs rejets de méthane, qui restent "obstinément élevés", estime l'Agence internationale de l'énergie (AIE), dans un rapport publié mardi.
Les producteurs d'énergies fossiles pourraient être forcés à capturer et éliminer de l'atmosphère le CO2 émis par l'utilisation de leurs produits en le stockant sous terre, suggèrent des chercheurs dans une étude diffusée jeudi.Dans un article publié par le journal Environmental Research Letters, une équipe de chercheurs propose d'étendre à l'industrie du pétrole, du gaz et du charbon le principe de responsabilité élargie des producteurs (REP).

2022

Dans le contexte de transition énergétique et numérique mondial, la demande en métaux est appelée à croître considérablement et rapidement dans les prochaines décennies. Tel est plus particulièrement le cas des métaux nécessaires aux batteries des véhicules électriques - cobalt, lithium, nickel - dont la demande pourrait, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), être multipliée respectivement par 21, 42 et 19 à l’horizon 2040(1) dans un scénario climatique contraint (scénario de développement durable : SDS). Les matériaux stratégiques ou critiques constituent ainsi aujourd’hui un enjeu majeur des politiques de décarbonation mondiales qui impose de réfléchir à trois questions : la disponibilité géologique des minerais ; la dépendance stratégique des pays consommateurs ; la cartellisation de certains marchés de métaux, à l’image de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
En l’absence d’alternatives efficaces pour l’instant, le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau espère pouvoir prolonger en 2023 la dérogation permettant aux betteraviers d’utiliser des néonicotinoïdes.
Le groupe du G7 a appelé vendredi les pays producteurs de pétrole à augmenter leur production pour contribuer à faire baisser les prix, un mois après la décision de l'Opep+ de réduire drastiquement ses extractions d'or noir. Augmenter la production doit contribuer à "réduire la volatilité des marchés de l'énergie" dans le contexte de la guerre en Ukraine, indiquent dans un communiqué les ministres des Affaires étrangères du groupe réunis en Allemagne, à Münster. Le G7 entend également finaliser "dans les semaines à venir" la mise en oeuvre du mécanisme de plafonnement du prix du pétrole russe.
En raison de sa proximité et de ses nombreuses similitudes avec la Terre, la planète Mars a toujours suscité un intérêt particulier dans le domaine de l’astrobiologie. Malgré l’absence de preuves irréfutables, de nombreux chercheurs sont convaincus que plus jeune, elle aurait pu abriter la vie, lorsque son atmosphère était plus dense qu’aujourd’hui. Mais pourquoi la planète rouge est-elle devenue inhabitable ? Une nouvelle étude suggère que la vie se serait éteinte à cause d’une période de refroidissement rapide induite par des populations microbiennes productrices de méthane. Ces dernières auraient fini par consommer tout l’hydrogène et le CO2 de la planète, la rendant inhabitable par l’épuisement des ressources et par le froid.
Le gouvernement norvégien a proposé mercredi d'accroître les taxes sur les producteurs d'électricité et le secteur de l'aquaculture, ce qui lui permettrait de lever environ 3,2 milliards d'euros de rentrées fiscales supplémentaires par an, au grand dam des entreprises concernées. "Les producteurs d'énergie et le secteur de l'aquaculture gagnent des milliards de couronnes grâce à nos ressources communes. Le gouvernement propose aujourd'hui qu'une part accrue de la valeur créée revienne à la société", a souligné le ministère des Finances dans un communiqué. Le projet prévoit une nouvelle taxe sur les rentes de ressources pour les fermes aquacoles et les producteurs d'énergie éolienne -qui utilisent des espaces publics pour leur exploitation- et une hausse de cette même taxe sur les producteurs d'hydroélectricité. Il englobe aussi une taxe extraordinaire sur l'énergie éolienne et l'hydroélectricité "en raison des prix très élevés de l'électricité". Les secteurs du pétrole et du gaz, très importa
Beaucoup ont réduit leur production d'aluminium ou de zinc. Certains ont fermé leurs usines. Tous craignent une "guerre industrielle" qui s'amorce: les principaux fabricants européens de métaux, qui se disent étranglés par le coût excessif du gaz ou de l'électricité, demandent ensemble de l'aide à l'Europe. A la veille d'un sommet extraordinaire de l'Union Européenne sur l'Energie prévu vendredi, les patrons de 40 groupes industriels -gros utilisateurs d'électricité ou de gaz pour fondre ou transformer le métal- disent dans une rare lettre commune adressée à la Commission vouloir "sonner l'alarme sur la crise énergétique qui s'aggrave en Europe".
Dans le rapport ci-après publié le 25 avril dernier, Eurométaux (association européenne des producteurs de métaux) estime que l'Europe aura en particulier besoin, pour atteindre la neutralité carbone en 2050, de 35 fois plus de lithium à l'horizon 2050 (près de 800 000 tonnes par an) qu'à l'heure actuelle, mais aussi de 2 fois plus de nickel (400 000 tonnes en 2050) ou encore de 35% de plus de cuivre (1,5 million de tonnes en 2050). Ledit rapport, rédigé par des chercheurs de l'Université belge KU Leuven, avertit ainsi que « l'Europe pourrait être confrontée à des problèmes de pénurie vers 2030 pour son approvisionnement en lithium, cobalt, nickel, terres rares et cuivre »(1). Les chercheurs associent à leur alerte une « bonne nouvelle » : 40 à 75% des besoins de métaux pourraient être couverts par le recyclage à l'horizon 2050 si l'Europe investit rapidement dans les infrastructures et relève entre autres ses taux de recyclage obligatoires.
Un nouveau rapport publié par Eurométaux, l’association européenne des producteurs de métaux, alerte sur le fait que l’Union européenne pourrait se retrouver en risque sur sa transition énergétique d’ici 2030. À cet horizon, plusieurs matériaux risquent de faire l’objet d’une pénurie mondiale en raison de l’essor mondial des énergies renouvelables et des véhicules électriques. L’UE doit rapidement organiser son approvisionnement afin d’atteindre ses objectifs climatiques.
Des apiculteurs du Québec enregistrent des pertes records d'abeilles domestiques au printemps. Même si la mortalité hivernale est un phénomène naturel au Canada, l'année 2021-2022 risque d'être historique. Cela force les producteurs à tout faire pour sauver les meubles.
L’Équateur, premier exportateur mondial de bananes, subit les conséquences des sanctions internationales contre la Russie : invendus, surproduction et baisse des cours entraînent l'arrêt de sites de production et chômage forcé.
Des actifs dans les hydrocarbures équivalant aujourd'hui à des fortunes risquent de perdre rapidement toute valeur en raison de la lutte contre le réchauffement climatique, selon des spécialistes qui appellent entreprises et pays producteurs à accélérer leur transition énergétique. "Limiter le réchauffement à 2°C ou 1,5°C va faire s'échouer des actifs liés aux énergies fossiles, notamment les infrastructures et les ressources fossiles non utilisées", mettent en garde les experts de l'ONU pour le climat (Giec) dans leur dernier rapport paru lundi. L'impact économique pourrait se chiffrer en "milliers de milliards de dollars", soulignent-ils.
Les pays producteurs de pétrole et de gaz les plus riches devraient cesser d'ici 2034 toute production pour espérer contenir le réchauffement climatique à 1,5°C, alors que les plus pauvres devraient bénéficier d'un délai, selon une étude d'un consortium scientifique britannique parue mardi.
Observons finement l’effet des ressources naturelles à l’intérieur d’un pays. Une chronique de Phoebe W. Ishak et Pierre-Guillaume Méon. Elle est postdoctorante CNRS à l'école d’économie d'Aix-Marseille, à la Faculté d’économie et de gestion (FEG) d'Aix-Marseille Université. Il est professeur de science économique au Centre Emile Bernheim de Recherche interdisciplinaire en gestion et Dulbea de l'Université libre de Bruxelles.
Le premier choc a été celui de la flambée des grains et huiles, le second est celui des engrais : la guerre en Ukraine a jeté une lumière crue sur la dépendance de l'agriculture européenne au gaz russe, premier ingrédient des fertilisants de synthèse. Le gouvernement russe a d'ores et déjà recommandé à ses producteurs d'engrais de suspendre leurs exportations. L'enjeu est majeur pour l'Union européenne, qui importe de Russie à la fois gaz et engrais.
Certains producteurs de tomates sous serres chauffées se voient obligés d'arrêter le chauffage pour éviter la faillite. En cause : la multiplication par 10 des prix du gaz depuis le début de la guerre sur le sol ukrainien le 24 février.
La Commission européenne soumettra d'ici avril une proposition législative pour établir un niveau moyen de stockage d'au moins 90 % d'ici fin septembre, afin de préparer le continent au prochain hiver, avec des objectifs pour chaque pays, a annoncé la commissaire à l'Énergie Kadri Simson. Le projet évoquait initialement un niveau de 80 %. Outre un recours accru à l'hydrogène et au bio-méthane, la Commission veut diversifier tous azimuts les approvisionnements gaziers de l'UE, en intensifiant les pourparlers déjà engagés avec les principaux pays producteurs (Norvège, États-Unis, Qatar, Algérie), tout en coordonnant mieux l'utilisation des terminaux et gazoducs en Europe. L'UE appelle aussi à accélérer les efforts de décarbonation dans les bâtiments (meilleure isolation, modes de chauffage...) et dans l'industrie, prévu dans son plan climat pour 2030: "sa mise en œuvre complète permettrait de réduire la consommation européenne annuelle de gaz de 30%", estime Bruxelles.
Yara International, l'un des plus grands producteurs mondiaux d'engrais, prévient que la guerre en Ukraine pourrait entraîner une crise alimentaire à l'échelle planétaire. "Un choc" est imminent, tant pour l'approvisionnement en denrées alimentaires qu'au niveau des prix, a déclaré lundi Svein Tore Holsether, le patron de Yara, dans une interview accordée à la chaîne britannique BBC.
Il y a eu un coup de chaud, jeudi après le début de l’attaque russe. Mais la guerre a eu un effet limité sur les marchés. Les variations quotidiennes sont surtout dues à de la spéculation. Nous sommes confrontés, cependant, à une montée des prix de l’énergie généralisée qui est surtout due, en résumé, à la diminution des ressources disponibles et à l’augmentation de la demande. Il était attendu, par exemple, que le pétrole passe la barre des cent dollars par baril durant l’été car les producteurs sont incapables d’en extraire assez. L’invasion n’a fait qu’accélérer ce processus.
Et si les Européens, pour se défaire de leur dépendance au gaz russe, se tournaient vers les producteurs que sont l’Algérie et le Qatar ? Voire l'Iran ? S’ils fournissent déjà le continent européen à la hauteur de ce que leur permet leurs capacités actuelles, ni Alger ni Doha ne peuvent remplacer à court terme le flux contrôlé par le Kremlin. Encore moins Téhéran, qui est sous sanctions américaines. Décryptage.
Les gaz à effet de serre émis par les exploitations minières et gazières en Australie, un des plus grands producteurs de charbon et de gaz naturel au monde, sont supérieurs aux engagements des exploitants, selon une association environnementale. Au cours de 18 mois d'une enquête, publiée jeudi en Australie, les chercheurs de l'Australian Conservation Foundation ont ainsi découvert qu'une entreprise de combustibles fossiles sur cinq déclarait que ses émissions avait dépassé la quantité approuvée par le gouvernement. À lui seul, un gazoduc situé dans l'État du Queensland, exploité par Origin Energy, a rejeté 2 000% de plus que la quantité prévue avant l'approbation du projet.



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