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Liste selon sélection


2024

Réfléchir à l'écologie politique radicale, n'est-ce pas aussi repenser notre société dans son ensemble ? Les initiatives de circuits courts et les dynamiques locales offrent des solutions innovantes et résilientes aux défis globaux. Aujourd'hui, une transition juste n'est plus seulement une question environnementale, mais un impératif sociétal.
Militants persécutés, normes environnementales piétinées... À l’aube du cinquième mandat de Vladimir Poutine à la tête de la Russie, l’écologie est victime de la guerre en Ukraine lancée par le chef du Kremlin.
The sunlight bids farewell to the mountains. The clouds hang in a sky tinged with pink and purple. The birds fly in flocks, returning to their trees. We, too, are returning home after another afternoon spent in the communal lands
Lors d’un sommet virtuel présidé par Giorgia Meloni, les dirigeants du G7 ont réaffirmé samedi 24 février leur soutien à l’Ukraine et promis de “faire monter le coût de la guerre” pour Moscou. Volodymyr Zelensky, quant à lui, a exhorté ses alliés à livrer davantage de matériel militaire “tant qu’il est temps”.
Produire du carburant à partir de bois, pour des avions et des bateaux... Ce projet menace la forêt des Pyrénées. Des opposants s’organisent.
Multiplication des guerres, réchauffement climatique, essor des régimes autoritaires : le monde court au désastre, mais il nous faut résister à la haine, estime, dans une tribune au « Monde », le sociologue et philosophe.

2023

Après presque deux ans de mobilisation, Dernière Rénovation suspend ses gilets orange au porte-manteau et annonce la fin de ses activités. Usbek & Rica s’est entretenu, une dernière fois, avec l’un des coordinateurs de la campagne. L’occasion d’un bilan.
Les Français sont largement sensibilisés aux enjeux écologiques mais restent attachés à leur mode de vie. Peut-on alors espérer qu’ils accèdent durablement à la sobriété énergétique sans autre contrainte que celle exercée par l’inflation ? La question est posée par Virginie Raisson-Victor, géopolitogue, prospectiviste, Présidente du Giec des Pays de la Loire (GIEC-PDL) et co-fondatrice du Grand Défi des entreprises pour la planète.
Jardins communautaires, coopératives... En Cisjordanie et à Gaza, les Palestiniens ont développé une « écologie de la subsistance qui n’est pas séparée de la résistance », raconte l’historienne Stéphanie Latte Abdallah.
“Dans deux mois, les Palestiniens auront compensé” les pertes humaines liées aux bombes israéliennes “grâce aux 50 000 femmes enceintes” de la bande de Gaza, affirme le chef d’un journal libanais pro-Hamas. La journaliste et écrivaine libanaise Najwa Barakat dénonce un “mépris pour la vie humaine”.
Pour notre gouvernement, « les fermes usines n’existent pas », à nous donc de dévoiler leur atrocité et leurs conséquences:
TRIBUNE. Alors que les scientifiques constatent un dérèglement climatique, la réponse des pouvoirs publics n'est toujours pas à la hauteur du danger existentiel qu'il pose à l'humanité. Sur une proposition de la campagne citoyenne Dernière Rénovation, des dizaines de personnalités politiques et de la société civile signent un appel à la résistance civile climatique, en écho à l'appel du général de Gaulle.
Après une tribune publiée en février, Les Naturalistes des terres, collectif de professionnels et amateurs, aux premières loges dans l’observation de la biodiversité, élargissent leurs rangs et s’organisent pour peser dans les luttes écolos. Les naturalistes travaillent dans des associations environnementales, des bureaux d’études ou des Conservatoires d’espaces naturels. Ils peuvent être ornithologues, animateurs nature, militants, étudiants ou amateurs. Ils observent au plus près la biodiversité, (...)
L'Allemagne exige que la Commission autorise la vente de véhicules fonctionnant aux carburants de synthèse et forme une coalition d’alliés. Dont certains en profitent pour attaquer la proposition de nouvelles normes antipollution Euro 7.
Notre folie sera-t-elle abyssale ? À nous d’en décider.
Aujourd’hui, en France, les personnes issues des classes populaires, et des quartiers populaires, sont les premières victimes des effets du dérèglement climatique et de la destruction de la planète. Elles vivent dans les territoires les plus pollués, où l’exposition au bruit et à la chaleur est la plus forte, où l’alimentation est la plus industrielle et où l’accès au soin est le plus discriminatoire. Pourtant, elles n’ont pas voix au chapitre. Ces populations sont, aujourd’hui encore, négligées par les mouvements et les partis politiques qui défendent un projet écologique. En bref, le projet écologique majoritaire en France a échoué à être réellement populaire. C’est le constat que fait la politologue Fatima Ouassak dans son nouveau livre “Pour une écologie pirate”. Elle l’affirme : “Aujourd’hui, dans le champ politique, c’est l’aspiration des classes moyennes et supérieures au maintien de leur confort qui l’emporte” et ajoute “C’est parce que nous ne sommes pas libres que le monde brûle. Et le monde n'arrê
La résistance aux antibiotiques s’aggrave depuis un demi-siècle et menace plus que jamais l’efficacité des traitements de maladies infectieuses. Face à cette bombe sanitaire mondiale potentiellement « plus grave que le réchauffement climatique », des alternatives se développent.
Over the past week, police have taken brutal steps to suppress ecological movements in Europe and the United States. In Germany, police evicted and destroyed the long-occupied village of Lützerath in a massive operation in order to expand an ecologically devastating open pit coal mine.
Dans le petit village de Covas do Barroso, au nord du Portugal, un des plus grands projets de mine de lithium d’Europe menace les baldios, terres communautaires partagées par les villageois·es. Face à ce mégaprojet destructeur, la population s’organise pour défendre son mode de vie.

2022

Dans un contexte d’accélération du réchauffement climatique, des militants écologistes dénoncent l'inaction de notre société en faisant preuve de plus de radicalité. L’avenir est-il aux actions coup de poing, s'interroge dans cette tribune Mathieu Chéret, ingénieur de formation et fidèle lecteur d'Usbek & Rica.
Pour le philosophe Baptiste Morizot, auteur de Manières d’être vivant, le recours massif à la technique ne résoudra pas la crise écologique. Il plaide pour une éducation de notre sensibilité au vivant et une multiplication des expériences locales et concrètes, tout en n’hésitant pas à mettre sa pensée en actes.
Si les modèles de climat anticipent une augmentation des configurations El Niño avec le réchauffement global, les dernières recherches montrent que sa petite sœur, La Niña, est peu disposée à plier bagage et pourrait même s’imposer sur le court terme. Les résultats ont récemment été publiés dans la revue scientifique Geophysical Research Letters.
La contestation sociale a pris ces dernières années des formes nouvelles. En parallèle, le pouvoir s'est employé, de diverses manières, à les délégitimer et à les réprimer, alors que celles-ci bénéficiaient, souvent, d'un important soutien dans l'opinion. Le petit livre que vient de leur consacrer le sociologue Manuel Cervera-Marzal vise à contrecarrer un tel processus d'invalidation-invisibilisation, indigne d'une vraie démocratie.
Devenue le premier fournisseur de l'Europe en gaz naturel à la place de la Russie, la Norvège a douché lundi les espoirs d'une majorité de pays européens qui souhaitent un plafonnement du prix des importations de gaz pour alléger leur facture énergétique. A l'issue d'un entretien téléphonique -le deuxième en quelques jours- avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le Premier ministre norvégien, Jonas Gahr Støre, s'est dit "sceptique" face à cette idée. "Nous sommes d'accord pour avoir un dialogue encore plus étroit avec l'UE à l'avenir concernant les différentes propositions qui sont sur la table", a-t-il dit dans un communiqué. "Nous abordons les discussions avec l'esprit ouvert mais nous sommes sceptiques à l'égard d'un prix maximum pour le gaz", a-t-il ajouté.
On entend de plus en plus souvent le terme « résilience ». Ce mot est mis un peu à toutes les sauces : il est même utilisé pour faire du faire de l’éco-blanchiment (greenwashing) et s’en trouve vidé de son sens. C’est un concept polysémique et multi-disciplinaire au cœur des discours sur les changements climatiques et l’effondrement de la biodiversité. Les institutions internationales, le monde de la finance, du management, de la santé publique, les économistes, les urbanistes, les climatologues, tous y recourent. L’ACRF – Femmes en milieu rural travaille depuis quelques années ce concept de résilience, particulièrement en étudiant les effets des dérèglements climatiques. Faut-il être résilient ou résistant ?
Les circonstances des fortes explosions qui ont eu lieu mardi sur une base aérienne russe en Crimée demeurent floues. Mais les experts s’accordent à dire que si l’Ukraine en est responsable, l’armée a dû recevoir le soutien de groupes de résistance sur place. Le rôle des “partisans” pro-Kiev dans les territoires occupés par la Russie devient de plus en plus important.
Il règne comme un climat d’hypocrisie à Berne. D’un côté, on promet la neutralité carbone aussi vite que possible (mais aussi lentement que nécessaire, puisque c’est 2050 qui est visé). De l’autre, on se garde bien de s’attaquer à un traité international climaticide, véritable frein à l’accord de Paris.
L’armée russe ne relâche pas ses efforts pour s’emparer de l’est de l’Ukraine, tout en espérant affermir son contrôle sur le Sud. Cette double tâche s’annonce compliquée, selon la presse ukrainienne. D’autant que, dans les régions occupées, un mouvement de résistance ne cesse de grandir.
Villes rasées et vidées de leurs habitants… La guerre de siège, particulièrement dévastatrice pour les populations civiles, a déjà été utilisée par Vladimir Poutine en Tchétchénie et en Syrie pour anéantir toute résistance. Une stratégie de punition et d’humiliation.
Bayraktar signifie « porteur de drapeau » en turc, mais c’est aussi le patronyme du gendre du président Recep Tayyip Erdogan, Selçuk Bayraktar, dont l’entreprise produit, d’abord pour l’armée turque, puis pour l’exportation, des drones de plus en plus redoutables. Le Bayraktar TB2, testé à partir de 2014, peut voler pendant plus d’une journée d’affilée, dans un rayon de 150 kilomètres, avec l’électronique nécessaire pour frapper sa cible de jour comme de nuit.



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