Marek Hudon

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2024

Le chargement du combustible du réacteur EPR de Flamanville d'EDF, un chantier marqué par des déboires à répétition, est repoussé à mi-avril au moins au lieu du 31 mars comme initialement prévu par le groupe électricien, a indiqué mardi l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
La réforme de la sûreté nucléaire fait l'objet de nouveaux débats qui s'annoncent survoltés lundi à l'Assemblée nationale, où le gouvernement a appelé les députés à rétablir un article-clé de son projet controversé de fusion entre l'ASN, gendarme du nucléaire, et l'IRSN, expert technique du secteur.L'examen du projet de loi a démarré en fin de journée dans l'hémicycle. Avec d'emblée pour l'exécutif un obstacle de taille à franchir : une "motion de rejet" de l'ensemble du texte, déposée par le groupe indépendant Liot (Liberté, Indépendants, Outre-Mer et Territoires).
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a indiqué jeudi avoir reçu dix porteurs de projets de mini-réacteurs nucléaires (PRM) à des stades de maturité divers, dont un est déjà dans les starting-blocks pour déposer d'ici fin mars une première demande d'autorisation.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a demandé à EDF de mettre en place un "plan d'action" pour lutter contre les risques de "fraudes" dans la filière nucléaire, a-t-elle indiqué mardi.Lors de ses voeux à la presse le 30 janvier, le président de l'ASN Bernard Doroszczuk avait fait état de 43 cas de "fraudes" ou "contrefaçons" dans la filière nucléaire signalés à son administration. Il avait fait part de sa crainte de voir ce risque se développer sur fond de relance de l'atome en France.
En 2023, 43 cas de "fraudes" ou "contrefaçons" dans la filière nucléaire ont été signalés à l'autorité chargée de la sûreté, l'ASN, qui redoute de voir ce risque devenir "potentiellement plus important" sur fond de relance de l'atome en France."C'est un sujet de vigilance qui n'est pas négligeable, qui peut toucher la totalité de la filière, qui peut être un sujet potentiellement plus important", a mis en garde mardi Bernard Doroszczuk, le président de l'ASN mardi lors de ses voeux à la presse.

2023

L'autorité de sûreté nucléaire (ASN) a rendu un avis positif à EDF pour prolonger de dix ans la durée d'exploitation du réacteur numéro 1 de la centrale de Tricastin (Drôme), une première au-delà de 40 ans pour le parc nucléaire français, selon un avis dont l'AFP a pris connaissance lundi.Ce réacteur "est le premier réacteur du parc nucléaire français sur lequel l'ASN prend position à l'issue de son quatrième réexamen périodique, soit après environ 40 années de fonctionnement", indique l'autorité dans un avis publié le 10 août dernier.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a épinglé mardi pour la troisième année consécutive les performances en 2022 de la centrale nucléaire de Gravelines (Nord), la plus puissante d'Europe de l'ouest, en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection.Ces performances "sont en retrait en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection par rapport à l'appréciation générale que l'ASN porte sur les centrales nucléaires d'EDF", expose l'autorité de contrôle dans un communiqué suivant la présentation de son bilan annuel dans les Hauts-de-France.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) demande à EDF de lui transmettre "rapidement" des éléments permettant de justifier au regard de la sûreté l'hypothèse d'une prolongation des réacteurs actuels "jusqu'à 60 ans et au-delà", selon un avis publié mercredi.Alors que les centrales nucléaires françaises ont entre 30 et 40 ans de moyenne d'âge, le gouvernement veut prolonger le plus possible celles qui peuvent l'être, dans le cadre de son vaste plan de relance de la production d'électricité nucléaire.
L'autorité de sûreté nucléaire (ASN) a accepté qu'EDF reporte à 2025 le remplacement du couvercle défectueux de la cuve du réacteur EPR de Flamanville, censé entrer en service au premier trimestre 2024, après 12 ans de retard, a indiqué vendredi le gendarme de la sûreté nucléaire.L'ASN a expliqué que "le remplacement du couvercle de la cuve avant la mise en service du réacteur conduirait à reporter celle-ci d'environ un an".
Le calendrier présenté par EDF pour contrôler les soudures à risque de fissures dans ses réacteurs nucléaires, présenté mi-mars, a été jugé "approprié" par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), selon des communiqués des deux entités.
Il y a un "besoin d'anticiper" dès ces "prochains étés" la manière dont seront gérées les canicules et sécheresses dans les centrales nucléaires d'EDF, estime l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) dans une note publiée lundi.EDF a présenté le 13 avril au collège de l'ASN "son projet ADAPT d'adaptation de ses centrales nucléaires au changement climatique", explique le gendarme du nucléaire.Le réchauffement planétaire a, en effet, un impact sur la disponibilité en eau, ressource indispensable au refroidissement des réacteurs nucléaires.
EDF a identifié 320 soudures jugées à risque de fissures dans ses centrales nucléaires, et souhaite avoir contrôlé 90% des soudures "prioritaires" parmi celles-ci d'ici la fin de l'année, selon sa stratégie communiquée à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) après la récente découverte d'une importante fissure dans le réacteur de Penly 1 (Seine-Maritime)."L'ASN prend acte de cette évolution de la stratégie et considère qu'il est de la responsabilité d'EDF de la mettre en oeuvre", indique le gendarme du nucléaire dans un communiqué jeudi.
La découverte d'une fissure importante sur un réacteur de la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime) va entraîner la prolongation d'arrêts d'autres sites, pour des contrôles, mais il ne devrait "pas y avoir d'arrêts massifs", selon un responsable de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN)."Il ne va pas y avoir des arrêts massifs des réacteurs pendant des mois, mais ça aura un impact en termes de durée des arrêts", a déclaré mercredi à l'AFP Julien Collet, le directeur général adjoint de l'ASN.
La fissure d'ampleur découverte par EDF sur l'un de ses réacteurs nucléaires de la centrale de Penly (Seine-Maritime), est un "sujet sérieux" et "pose problème", a souligné mercredi devant les sénateurs le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN)."Il y a eu un élément nouveau ces dernières semaines qui est la découverte d'une fissuration de corrosion sous contrainte sur un des circuits du réacteur de Penly 1, qui a une taille très importante puisqu'elle fait 23 mm pour une épaisseur totale de 27", a dit Bernard Doroszczuk à propos de cette anomalie rapportée mardi.

2022

L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a, par la voix de son directeur général, Olivier Gupta, invité mercredi EDF à œuvrer pour apporter la preuve que ses réacteurs seront à même d'être prolongés au-delà de 50 ans. Les plus vieux parmi les 56 réacteurs français en service commenceront à atteindre ce seuil dès 2030.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a validé mercredi la stratégie de contrôle d'EDF concernant les problèmes de corrosion rencontrés sur certains réacteurs de son parc français. EDF prévoit de contrôler l'ensemble de ses réacteurs d'ici à 2025 par ultrasons pour rechercher d'éventuelles traces de ce problème qui a conduit à l'arrêt de 12 réacteurs sur 56.
L'Autorité de sûreté nucléaire a de nouveau épinglé la centrale nucléaire de Gravelines (Nord), la plus puissante d'Europe occidentale, pour ses performances en 2021 en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection.
Les réacteurs nucléaires de 900 MW, qui sont les plus anciens et les plus nombreux du parc français, sont "peu voire pas" concernés par le phénomène de corrosion qui affecte des réacteurs plus récents, ce qui pourrait s'expliquer par des différences de conception, a indiqué mardi le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). "À ce stade, au titre de la corrosion sous contrainte, EDF a procédé à la mise à l'arrêt ou à la prolongation d'arrêts programmés de 12 réacteurs pour expertise approfondie et le cas échéant réparation", a souligné Bernard Doroszczuk lors d'une audition devant des parlementaires.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) disposera "courant mai" du résultat d'expertises permettant de conclure ou non à un problème de corrosion sur un réacteur d'EDF appartenant à la famille la plus répandue dans le parc français, a-t-elle indiqué mercredi. EDF a identifié pour l'instant ces phénomènes de corrosion sur des systèmes de sécurité de cinq réacteurs parmi les 56 du parc, conduisant à des arrêts prolongés et des tensions sur l'approvisionnement électrique de la France. Ce problème est à ce stade avéré dans les familles de réacteurs les plus puissants et les plus récents du parc (1.450 et 1.300 mégawatts), qui sont aussi moins nombreux. Si le défaut était confirmé sur un réacteur de 900 MW, ce serait donc l'ensemble des familles du parc français qui serait atteint.
EDF a apporté des éléments tendant à montrer "la tenue" des tuyaux concernés par des fissures de corrosion sur des systèmes de sécurité de certains réacteurs nucléaires, a indiqué jeudi l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui demande cependant plus d'investigations pour faire le tour des circuits.
Le directeur de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a décrit le 19 janvier les « fragilités du cycle du combustible et du parc nucléaire ». Il a ouvert l’hypothèse d’arrêter à terme le retraitement des combustibles usés, une particularité de l’industrie française.
A l'heure où la France s'interroge sur son avenir énergétique, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) presse les décideurs de mieux anticiper les défis à venir et souligne qu'il faudra un véritable "plan Marshall" pour construire de nouveaux réacteurs.
Les problèmes de corrosion sur des systèmes de sécurité de réacteurs nucléaires d'EDF représentent un "événement sérieux", a jugé mercredi le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui n'exclut pas des arrêts supplémentaires.
EDF passe en revue jusqu'à la fin du mois l'ensemble du parc nucléaire français à la recherche de nouveaux problèmes de corrosion, a indiqué vendredi l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui ne sait pas à ce stade si de nouveaux arrêts de réacteurs seront nécessaires en cas de soupçons.

2021

Les analyses sont toujours en cours pour comprendre l'incident ayant conduit en juillet à l'arrêt d'un réacteur EPR à Taishan (Chine), a souligné lundi l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
La croissance industrielle a été réalisée à partir d’une extraction /consommation croissante de charbon dans un premier temps, de dérivés du pétrole ensuite, utilisés comme combustible pour de multiples usages et dans le développement de l’industrie chimique ; la consommation de gaz naturel puis la combustion de biomasse dans des centrales produisant chaleur et électricité accompagnent le tout depuis les années 1950-60. Il s’en est suivi un accroissement d’émissions anthropiques de CO2.
L'organisation d'Orano concernant "la maîtrise des risques incendie" dans son usine de la Hague (Manche), qui concentre le plus de radioactivité en Europe, "s'est dégradée en 2020", a estimé mardi l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
L'ASN a publié plusieurs avis, le dernier en mai, en vue de la préparation de ce plan et elle multiplie les alertes sur ce thème depuis le début de l'année.
Un accident nucléaire peut affecter durablement des territoires, parfois éloignés du lieu où il s’est produit. Les éléments radioactifs se dispersent dans l’environnement (air, eaux, sols) et peuvent, si aucune action de protection n’est conduite, altérer la santé des personnes à plus ou moins long terme.

2020

Scientists just completed one of the most comprehensive investigations of Earth’s climate history—and the findings aren’t favorable. They found that the planet could eventually warm to levels it hasn’t reached in at least 34 million years.


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