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2024

Le Centre de recherche sur l'énergie et l'air (CREA) a dénoncé ce 13 juin le niveau élevé des importations britanniques de carburants d'aviation (jet fuel) produits à partir de pétrole russe. Et des « violations présumées du prix plafond du pétrole brut russe par huit pétroliers couverts par des assurances britanniques ».
Une raffinerie de pétrole dans le sud de la Russie a été attaquée dans la nuit de mercredi à jeudi par un drone ukrainien qui a déclenché un incendie, ont indiqué les autorités locales.L'attaque s'est produite à Novochakhtinsk, dans la région de Rostov abritant le QG de l'opération russe en Ukraine, a précisé le gouverneur régional Vassili Goloubev sur Telegram, en soulignant que "selon de premières informations, il n'y a de victimes ni de blessés"."Un incendie s'est déclaré dans la raffinerie de Novochakhtinsk à la suite d'une attaque de drone", a-t-il précisé.
Une raffinerie de pétrole située dans la région russe de Krasnodar (sud) a dû suspendre ses activités dimanche après une attaque de six drones, ont indiqué la direction et les autorités locales.Pendant la nuit, "six drones sont tombés sur le territoire de la raffinerie à Slaviansk-sur-Kouban", a écrit sur Telegram Roman Siniagovski, un responsable régional.Il s'agit de l'une des plus grandes raffineries du sud de la Russie, qui fait partie du groupe "Slaviansk EKO".
Les États-Unis ont exhorté l'Ukraine à cesser les attaques contre l'infrastructure énergétique russe, avertissant que les frappes de drones risquaient de faire monter les prix mondiaux du pétrole et de provoquer des représailles de la part de Moscou. Depuis l’attaque d’une dizaine de raffineries, sur les marchés les prix ont grimpé à plus de $87 à Londres et +$80 à New York. Pire, à la pompe, l’essence américaine dépasse les $3,50 le gallon (3,6 lt) ce qui raisonne comme une douce musique aux oreilles de Trump.
Une nouvelle attaque de drone a visé mercredi un site énergétique en Russie, visée pour le deuxième jour consécutif depuis l'Ukraine que Vladimir Poutine a accusé de vouloir saper la présidentielle russe.
Un dépôt pétrolier dans la région russe de Koursk, frontalière de l'Ukraine, était en flammes mercredi à la suite d'une attaque de drones ukrainiens, un type d'opération devenu de plus en plus fréquent après deux ans de guerre.De son côté, l'armée de l'air ukrainienne a dit avoir détruit dans la nuit 38 des 42 drones explosifs lancés par la Russie lors d'une attaque sur une dizaine de régions d'Ukraine qui a fait au moins sept blessés.
Le navire britannique qui a coulé en mer Rouge après une attaque aux missiles des rebelles yéménites houthis présente...
Les Etats-Unis ont sanctionné vendredi 14 pétroliers d'une "flotte fantôme" utilisés par Moscou pour contourner le plafond imposé par les pays occidentaux au prix du pétrole russe, à la veille du deuxième anniversaire de l'invasion de l'Ukraine.Les sanctions annoncées dans un communiqué du Trésor américain visent la compagnie maritime nationale russe Sovcomflot, lui donnant 45 jours pour décharger le pétrole ou autres cargaisons des 14 navires.
European and US oil and gas majors have made profits of more than a quarter of a trillion dollars since Russia invaded Ukraine, according to a new analysis by Global Witness marking two years since the conflict began. After posting record gains in 2022 off the back of soaring energy prices, the big five fossil fuel companies paid shareholders an unprecedented $111 billion in 2023. In the hottest year ever recorded, this figure is some 158 times what was pledged to vulnerable nations at last year’s COP28 climate summit.
Un incendie a touché samedi une importante raffinerie dans la région de Volgograd, dans le sud-ouest de la Russie, après une attaque de drone imputée à l'Ukraine, a affirmé un responsable local. "Cette nuit, la défense anti-aérienne et les moyens de brouillage électronique ont repoussé une attaque de drones dans la région de Volgograd, dans les districts de Kalatchiovski et de Zakanalié", a indiqué le gouverneur Andreï Botcharov sur Telegram.

2023

Les revenus que la Russie tire de l'exportation de pétrole et produits pétroliers ont été réduits d'un tiers en 2023 par rapport à 2022, en raison du plafonnement des prix par une coalition de pays, ont annoncé mercredi ces derniers.
Après l’offensive surprise de ce week-end du Hamas contre Israël, les répercussions sur le plan économique ne se sont pas fait attendre. Lundi, les cours du pétrole se sont envolés et les prix du gaz ont bondi, après l’annonce de la fermeture d’un champ gazier en Israël.
L’ouverture des marchés asiatiques ce lundi 9 octobre a été marquée par l’envolée des cours du pétrole, en conséquence à l’offensive du Hamas sur Israël, laissant craindre des problèmes d’approvisionnement depuis la région.
Les marchés craignent l’embrasement après le week-end meurtrier en Israël et à Gaza, qui pèserait sur la production de combustible fossile. Le baril de pétrole brut a grimpé jusqu’à 89 dollars ce lundi matin dans les premiers échanges, en hausse de 5,2 %.
Kyiv a annoncé avoir pris le contrôle d’une plateforme pétrolière et gazière en mer Noire, contrôlée par Moscou depuis 2015. Pendant l’opération, des combats ont éclaté.
Malgré la pluie de sanctions de l’Union européenne et du G7, les exportations de pétrole russe ont atteint en mars leur plus haut niveau depuis trois ans. Mais la manne qu’elles procurent à Moscou est moindre que l’an dernier.
Le géant pétrolier polonais Orlen a annoncé samedi que la partie russe a cessé de lui livrer du pétrole par l'oléoduc Droujba dans le cadre du dernier contrat en vigueur, qui couvrait environ 10% des besoins d'Orlen. "Les livraisons via l'oléoduc Droujba vers la Pologne ont été arrêtées par la partie russe", a indiqué le groupe polonais dans un communiqué transmis à l'AFP.

2022

La Russie devrait être confrontée à partir de lundi au plafonnement du prix de son baril de pétrole à 60 dollars, après l'accord scellé par les pays de l'Union européenne, du G7 et de l'Australie, afin de limiter les revenus de Moscou pour financer le conflit en Ukraine. "Le G7 et l'Australie (...) sont parvenus à un consensus sur un prix maximum de 60 dollars américains le baril pour le pétrole brut d'origine russe transporté par voie maritime", ont annoncé ces pays dans un communiqué commun publié vendredi.
Tanzanie Le bras de fer énergétique entre Berlin et Moscou a franchi une nouvelle étape vendredi avec la mise sous tutelle par l'Allemagne des activités du géant russe Rosneft dans le pays, afin de "sécuriser" son approvisionnement en pétrole. Les filiales de Rosneft en Allemagne, qui représentent 12% de la capacité de raffinage pétrolier du pays, sont placées sous "administration fiduciaire" forcée par l'agence nationale qui gère les réseaux d'énergie, a annoncé le ministère de l’Économie. Avec cette mise sous tutelle "il s'agit de répondre aux risques qui pèsent sur la sécurité des approvisionnements" en énergie dans le pays, a précisé le ministère.
La colère des Nations Unies face aux "profiteurs de guerre" : le secrétaire général Antonio Guterres a dénoncé la "cupidité" des grandes entreprises pétrolières et gazières. Il alerte sur les conséquences, notant des "signes avant-coureurs d'une vague de révoltes économiques, sociales et politiques qui pourrait n'épargner aucun pays".
L’activiste climat de 25 ans qui a dû fuir son pays en mars dénonce une « guerre fossile », financée par la dépendance de l’Europe au pétrole, charbon et gaz russes.
Les pays du G7 réunis en sommet en Allemagne veulent serrer encore l'étau économique autour de la Russie, en réfléchissant à un "mécanisme pour plafonner au niveau mondial le prix du pétrole russe", selon la Maison Blanche, ce qui s'annonce complexe.
Deux drones ont attaqué mercredi une raffinerie de pétrole située dans le Sud-Ouest de la Russie à proximité de la frontière avec l'Ukraine, a déclaré son propriétaire, dénonçant un acte "terroriste" qui n'a pas fait de victime.
Le feu ravageant une plateforme de forage d'hydrocarbures en mer Noire s'est propagé au puits au large après avoir été frappée la veille par des tirs ukrainiens selon Moscou, a indiqué mardi une responsable russe. "Le feu sur la plateforme ne se calme pas, on a essayé en vain de s'en approcher en bateau. Le feu s'est propagé au puits, les tentatives pour l'éteindre se poursuivent", a déclaré une sénatrice de la péninsule ukrainienne de Crimée annexée par la Russie, Olga Kovitidi, citée par l'agence de presse Ria Novosti. Lundi matin, la Russie a accusé les forces ukrainiennes d'avoir tiré sur trois plateformes de forage de l'entreprise Tchernomorneftegaz, faisant au moins trois blessés et sept disparus, selon Moscou.
La Russie a gagné 93 milliards d'euros via ses exports fossiles en 100 jours de guerre.
L'Union européenne a banni la majeure partie des importations de pétrole russe avec un embargo dans les six mois, dans son 6e paquet de sanctions contre Moscou afin de tarir le financement de la guerre contre l'Ukraine, après des négociations ardues en raison de la pression de la Hongrie.
Le projet de construction d'un gazoduc entre le Nigeria et le Maroc visant à alimenter l'Afrique de l'Ouest et l'Europe en gaz nigérian a reçu un premier feu vert d'Abuja, a annoncé mercredi le ministre du pétrole du Nigeria. Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, les réserves en gaz de l'Afrique attirent de plus en plus les regards, l'Union européenne cherchant notamment des alternatives à son approvisionnement en gaz par la Russie.
Les dirigeants des 27 pays de l'UE ont trouvé un accord lundi qui devrait permettre de réduire de quelque 90% leurs importations de pétrole russe d'ici la fin de l'année afin de tarir le financement de la guerre menée par Moscou en Ukraine. Cet embargo sur le pétrole brut dans les 6 mois et les produits raffinés dans les 8 mois est la mesure phare mais aussi la plus épineuse du sixième paquet de sanctions contre la Russie qui était bloqué jusqu'à présent par la Hongrie.
Embargo sur le pétrole, nouveaux investissements interdits, gels des avoirs: le point sur les sanctions prises par les pays occidentaux contre la Russie depuis le début de la guerre en Ukraine.
A Aberdeen, dans le nord-est de l'Ecosse, les éoliennes au large, les travaux d'extension du port et les bus à hydrogène témoignent de la transition climatique. Mais la capitale britannique de l'énergie vit et respire encore au rythme de l'industrie pétrolière. Ici, quand vous évoquez la transition énergétique, on vous répond "boom des renouvelables", mais en aucun cas on évoque une baisse du forage d'hydrocarbures. Du moins tant qu'il y en aura dans les champs vieillissants de la mer du Nord. Il y a seulement quelques mois, le Royaume-Uni, qui vise la neutralité carbone en 2050, accueillait à Glasgow la conférence internationale pour le climat COP 26 et le Premier ministre britannique Boris Johnson assurait vouloir faire du pays l'Arabie saoudite de l'éolien. Mais depuis, les prix de l'énergie se sont envolés, particulièrement avec l'offensive russe en Ukraine, et la flambée du coût de la vie est devenue la principale préoccupation des Britanniques.
Les compagnies aériennes nigérianes suspendront lundi et "jusqu'à nouvel ordre" leurs activités en raison de l'envolée des prix du kérosène, a annoncé l'Association des opérateurs aériens du Nigeria (AON). Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie fin février et les sanctions imposées dans la foulée à Moscou, les cours mondiaux du pétrole se sont envolés, provoquant une flambée des prix des carburants dans de nombreux pays.
Les cours de l'or noir sont en nette hausse, soutenus par les inquiétudes concernant l'offre, alors que l'UE met fin aux importations de pétrole en provenance de la Russie, son partenaire commercial le plus important pour ce produit.
L'Union européenne finalise un arrêt progressif de ses achats de pétrole et de produits pétroliers à la Russie pour sanctionner la guerre en Ukraine et va annoncer cette semaine un calendrier et de nouvelles mesures, ont confié dimanche plusieurs sources européennes. "Il y a une volonté politique de cesser les achats de pétrole à la Russie et nous aurons la semaine prochaine des mesures et une décision sur un retrait progressif", a affirmé un responsable européen impliqué dans les discussions.
Russia has nearly doubled its revenues from selling fossil fuels to the EU during the two months of war in Ukraine, benefiting from soaring prices even as volumes have been reduced.
L’administration Biden met fin au gel des nouveaux forages sur les terres fédérales pour faire baisser le prix de l’essence. Le dirigeant démocrate s’était pourtant engagé, durant sa campagne, à limiter la production. Mais depuis, la guerre en Ukraine a fait flamber le baril.
L'aéroport de Dakar est frappé par une pénurie de kérosène en raison "d'une conjoncture internationale défavorable" et son opérateur appelle les compagnies aériennes qui y atterrissent à assurer elles-mêmes leur approvisionnement en carburant pour les vols de retour. Depuis le début de la guerre en Ukraine fin février, les cours du pétrole se sont envolés sur les marchés mondiaux, alimentant une forte hausse des prix des carburants dans de très nombreux pays.
Une centaine d'Ukrainiens se sont rassemblés aux côtés du mouvement environnemental 'Rise for Climate', samedi à Anvers afin de mettre fin à l'approvisionnement de l'énergie russe en Belgique.
Prise à la gorge par sa dépendance au gaz russe, l'Allemagne s'est découvert un autre talon d'Achille : le poids des capitaux russes dans ses raffineries de pétrole, oléoducs et autres réservoirs de gaz. Les filiales des géants Gazprom et Rosneft sont des acteurs clés des infrastructures énergétiques du pays. Responsables politiques et économiques allemands se retrouvent "devant les ruines" d'une coopération avec la Russie longtemps perçue comme garante d'une détente avec le régime de Vladimir Poutine, observe le magazine Spiegel.
Du pétrole russe abreuve depuis des décennies la raffinerie de Schwedt, un ancien combinat est-allemand qui a survécu à la réunification mais pourrait ne pas se remettre d'un arrêt des importations de brut puisé dans les gisements sibériens.
L'entreprise a annoncé vendredi une perte de deux milliards d'euros au premier trimestre, en raison de l'impact des sanctions sur ses activités en Russie après l'invasion de l'Ukraine.
Le Parlement européen a réclamé dans une résolution adoptée jeudi l'imposition d'un embargo "total et immédiat" sur les importations "de pétrole, de charbon de combustible nucléaire et de gaz" russes. La résolution a été votée par 513 eurodéputés (22 voix contre, 19 abstentions).
Depuis le début de la terrible guerre en Ukraine, une succession de déclarations fracassantes ont été énoncées au sujet du gaz et du pétrole russes et de leur embargo pour sanctionner la politique de Vladimir Poutine. Hors des projecteurs, le pragmatisme s’appuie toutefois sur la raison d’Etat, dans l’obscurité. Paradoxalement, plonger dans cette ombre pourrait apporter un éclairage sur une situation d’une complexité extrême.
Les pays développés membres de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) vont puiser 120 millions de barils de pétrole supplémentaires dans leurs réserves, afin de tenter de calmer les cours secoués par la guerre en Ukraine, a annoncé mercredi son directeur exécutif, Fatih Birol.
Mettre fin aux importations d'énergie (gaz, pétrole, charbon) en provenance de Russie serait économiquement supportable pour la France et l'Union européenne, estime une étude publiée mardi, qui montre aussi l'efficacité qu'aurait la mise en place de droits de douanes élevés sur les importations d'énergie. Un embargo sur les importations d'énergie aurait "un impact relativement faible" sur les économies européennes, avec une perte de PIB entre 0,2 et 0,3% en moyenne, "soit 100 euros par Européen adulte", ont évalué les quatre économistes auteurs de cette étude publiée sous l'égide du Conseil d'analyse économique, organisme chargé de conseiller le gouvernement français.
Les Émirats arabes unis ont appelé lundi les Occidentaux à être "raisonnables" dans leurs attentes, en réaffirmant leur attachement à l'alliance Opep+, qui inclut la Russie alors que le marché du brut est sous pression à la suite de l'invasion russe en Ukraine. L'Opep+ réunit les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, menée par l'Arabie saoudite, et dix autres pays exportateurs non membres de l'Opep, menés par la Russie.
Ce sera leur premier véritable test environnemental : six mois après sa réélection, le Premier ministre canadien Justin Trudeau et son nouveau ministre de l'Environnement, l'ex-activiste pour le climat Steven Guilbeault, doivent statuer sur le sort d'un important projet pétrolier offshore controversé. Le dilemme est tel que la décision a déjà été reportée deux fois ces derniers mois. Et le nouveau contexte international, avec l'invasion de l'Ukraine par la Russie, pourrait encore compliquer la donne. Quatrième producteur mondial de pétrole, le Canada est assis sur des réserves énormes. Mais Justin Trudeau, qui a pris des engagements climatiques forts pendant la campagne électorale, affirmait en octobre dernier qu'il fallait "s'assurer que l'industrie pétrolière et gazière arrête d'augmenter ses émissions et commence à les réduire".
L'Allemagne a annoncé vendredi qu'elle allait fortement réduire sa lourde dépendance à l'égard des ressources énergétiques de la Russie, en se passant de son charbon d'ici l'automne et de son pétrole à la fin de l'année. Le processus s'annonce plus lent en revanche pour le gaz.
Le Canada, quatrième producteur mondial de pétrole, a annoncé jeudi une augmentation d'environ 5% de ses exportations de pétrole pour répondre "aux demandes d'aide" de ses "alliés, aux prises avec des pénuries" en raison du conflit en Ukraine.
L'Allemagne a entamé une cure accélérée pour réduire sa forte dépendance aux ressources énergétiques de Moscou, après l'invasion de l'Ukraine, prévoyant de se passer du charbon russe dès cet automne, et de la quasi-totalité du pétrole en fin d'année. Le processus s'annonce plus lent en revanche pour le gaz.
Afin de compenser les trois millions de barils de pétrole par jour venant de Russie qui risquent de manquer à partir d’avril, l’Agence internationale de l’énergie a soumis quelques recommandations sur les mobilités et les pratiques.
Avec 11,3 millions de barils produits par jour, dont environ 7,1 sont vendus à l’étranger, la Russie est l’un des plus gros exportateurs de pétrole au monde.
Les conséquences de la guerre en Ukraine iront bien au-delà d’un choc énergétique. Si les armes ne se taisent pas, le cours du pétrole en forme de montagnes russes ne sera qu’un détail dans le tableau.
Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, la question de la dépendance de l’Europe au gaz, et plus généralement aux combustibles fossiles, a surgi dans les discussions publiques. Cette crise, ajoutée à l’urgence climatique, nous rappelle que notre système énergétique doit fortement se transformer. Mais aussi que la transition énergétique sera fortement dépendante des importations de métaux. Analyse de Greg de Temmerman, docteur en physique expérimentale et directeur général du think tank Zenon Research.
Le choc énergétique causé par la guerre en Ukraine fera-t-il passer au second plan les ambitions climatiques? Si à court terme le retour du charbon n'est plus tabou, l'"efficacité" et les renouvelables, clés de la transition énergétique, sont plus que jamais d'actualité pour réduire la dépendance à l'égard de la Russie. - Le charbon plus tabou - Alors que les États-Unis ont imposé un embargo sur le pétrole russe, les Européens et d'autres pays veulent réduire leur dépendance aux hydrocarbures russes et notamment au gaz. Certains pays peuvent être tentés par le charbon - moyen le plus nocif pour le climat de produire de l'électricité.
La flambée des cours des énergies fossiles, entraînée par les sanctions occidentales contre l’invasion russe en Ukraine, doit nous pousser à intensifier les efforts que la lutte contre le réchauffement climatique va nous imposer.
Le Royaume-Uni va arrêter d'ici fin 2022 les importations de brut et produits pétroliers russes en réaction à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a annoncé mardi Kwasi Kwarteng, ministre britannique des Entreprises et de l'énergie sur Twitter. Le président américain Joe Biden a par ailleurs ordonné dans la foulée un embargo sur les importations par les États-Unis de pétrole et gaz russes.
Face aux répercussions de la guerre russo-ukrainienne sur l'économie mondiale, les cours du pétrole continuent de flamber, tout comme le prix de l'or qui dépassait les 2 000 dollars l'once.
La Russie a mis en garde lundi contre des "conséquences catastrophiques" pour le marché mondial de la mise en place d'un embargo occidental sur le pétrole russe, discuté par Washington et l'Union européenne comme mesure de riposte à l'intervention militaire russe en Ukraine. "Il est tout à fait évident que le refus d'acheter le pétrole russe va aboutir à des conséquences catastrophiques pour le marché mondial", a déclaré le vice-Premier ministre russe, chargé de l'Énergie, Alexandre Novak.
Les États-Unis et l'Union européenne "discutent très activement" de la possibilité d'interdire les importations de pétrole russe en réponse à l'invasion de l'Ukraine, a déclaré dimanche le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken. "Nous parlons à nos partenaires et alliés européens pour envisager, de façon coordonnée, l'idée d'interdire l'importation de pétrole russe tout en s'assurant que subsiste un stock suffisant de pétrole sur les marchés mondiaux", a-t-il dit sur la chaîne CNN.
Loin de perdre de vue ses propres intérêts, l’Iran saisit la guerre en Ukraine comme opportunité pour faire pression sur le marché mondial du pétrole. En échange de la levée des sanctions américaines sur le nucléaire, le pays promet d’augmenter sa production.
Des centaines d'ONG ont appelé vendredi le monde à mettre fin à son "addiction aux énergies fossiles" qu'elles considèrent comme un moteur de l'invasion russe de l'Ukraine. Il est "clair que la machine de guerre (russe) a été financée, nourrie et alimentée par les industries du charbon, du pétrole et du gaz qui encouragent à la fois l'invasion qui menace l'Ukraine et la crise climatique qui menace l'avenir de l'humanité", écrivent dans une lettre ouverte ces organisations, dont 350.org, Climate Action Network ou Carbon Market Watch, ainsi que des dizaines de groupes ukrainiens.
La guerre en Ukraine a remis la question de notre (in)dépendance énergétique dans beaucoup de discussions, notamment car l’Europe importe beaucoup de gaz et de pétrole de Russie (entre autres matières). La transition énergétique est une opportunité de faire fortement évoluer cette dépendance… Mais au risque d’en créer de nouvelles. Décryptage par Greg De Temmerman, physicien, chercheur associé aux Mines-ParisTech PSL et directeur général du think tank Zenon Research.
Le conflit en Ukraine aura provoqué une forte hausse pour au moins un actif : le baril de pétrole, dont le prix a augmenté de 25% environ en une semaine. C’est un signe de plus d’un changement profond dans le système. Le pétrole est un point faible du Système car il a des effets multiplicateurs dans toutes les crises. Il y a dans le monde deux sous-jacents de l’interconnexion : le dollar et le pétrole. Les apprentis sorciers peuvent créer des signes à volonté, c’est-à-dire de la monnaie, mais ils ne peuvent pas créer du réel, c’est-à-dire du pétrole ! Le pétrole, c’est le point de réconciliation entre les deux sphères, la financière et la réelle, c’est là où la courroie rencontre la roue qui fait tourner le monde.
La stratégie de la Russie de Poutine réclame de maintenir les ressources en énergie, mais celles-ci pourraient justement venir à manquer, explique le spécialiste du pétrole Matthieu Auzanneau dans une tribune au « Monde ».
Les prix du pétrole continuent leur flambée, le baril de Brent dépassant les 110 dollars pour la première fois depuis 2014, poussés par la guerre en Ukraine et les craintes pour l'approvisionnement mondial. Le prix du baril de brent de la mer du Nord pour livraison en mai atteignait 110,87 dollars vers 03H00 GMT en Asie.
L'UE a débranché sept banques russes du système financier international Swift, mais a pris soin d'épargner deux gros établissements financiers très liés au secteur des hydrocarbures, en raison de la forte dépendance de plusieurs Etats européens au gaz russe.
Les cours des matières premières s'embrasent au même rythme que les cours du pétrole et du gaz.
L’Union européenne est très dépendante de la Russie pour son approvisionnement en gaz et en pétrole, mais elle est aussi indispensable à l’économie russe, dont elle est le premier partenaire commercial.
Cette décision doit "envoyer un message uni et fort aux marchés pétroliers mondiaux sur le fait qu'il n'y aura pas de pénurie d'offre résultant de l'invasion russe en Ukraine", explique l'AIE.
L'Autorité du Canal de Suez (SCA) a relevé mardi les droits de transit de 5 à 10%, notamment sur les navires pétroliers et gaziers, alors que le cours du pétrole flambe déjà du fait de la guerre en Ukraine. Les droits imposés aux navires pétroliers empruntant la voie maritime dans les deux sens augmentent de 10%, ceux imposés aux méthaniers de 7%, et de 5% pour le reste des cargos, détaille le communiqué de la SCA.
Le prix du baril de pétrole brut WTI a bondi de plus de 6% lundi et le Brent de plus de 5%, les opérateurs s'inquiétant de plus en plus d'une crise énergétique après les nouvelles sanctions occidentales à l'encontre de Moscou en raison de son invasion de l'Ukraine.
L'invasion de l'Ukraine intervient à un moment délicat pour l'économie mondiale, qui commençait à peine à se remettre des ravages du Covid. La guerre enclenchée par la Russie pourrait avoir des conséquences économiques considérables, alors que les marchés financiers s'effondrent et que le prix du pétrole s'envole.
Il y a eu un coup de chaud, jeudi après le début de l’attaque russe. Mais la guerre a eu un effet limité sur les marchés. Les variations quotidiennes sont surtout dues à de la spéculation. Nous sommes confrontés, cependant, à une montée des prix de l’énergie généralisée qui est surtout due, en résumé, à la diminution des ressources disponibles et à l’augmentation de la demande. Il était attendu, par exemple, que le pétrole passe la barre des cent dollars par baril durant l’été car les producteurs sont incapables d’en extraire assez. L’invasion n’a fait qu’accélérer ce processus.
Les prix du pétrole se sont enflammés jeudi avant de s'apaiser un peu, l'attaque aérienne et terrestre de l'armée russe contre l'Ukraine ayant brièvement propulsé le baril de WTI américain à plus de 100 dollars, et celui de Brent à plus de 105 dollars, une première depuis 2014. Le cours du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril, référence de l'or noir en Europe, qui s'envolait de 8,78% à 105,34 dollars en matinée, a clôturé en hausse de 2,27% à 99,08 dollars.
Arguant de difficultés d’approvisionnement et de flambée des prix du blé et du pétrole provoquée par l’intervention de la Russie en Ukraine, le pouvoir en place en Syrie a pris de sévères mesures de rationnement sur plusieurs produits de base.
Le baril de Brent a grimpé jusqu'à 100,04 dollars après l'annonce de l'opération militaire russe en Ukraine. Les cours du gaz, eux, bondissaient de plus de 30 %.
L'Europe lorgne sur le gaz et le pétrole du Golfe en quête d'alternatives aux hydrocarbures russes face à l'escalade militaire de Moscou contre l'Ukraine. Mais cette option n'a rien de simple, ni de certain, selon les experts.
Le prix du baril de pétrole a dépassé les 100 dollars jeudi pour la première fois en plus de sept ans, après que le président russe Vladimir Poutine a annoncé une "opération militaire" en Ukraine. Retour sur les précédents épisodes lors desquels le baril a franchi le seuil symbolique des 100 dollars.
Si elle n’est pas une surprise, l’attaque militaire de l’Ukraine par la Russie a lancé un vent de panique sur les marchés mondiaux, jeudi 24 février, faisant dévisser les Bourses et grimper le prix des matières premières.
Depuis la guerre civile yéménite, le navire FSO Safer est laissé sans maintenance. Problème : il contient plus d’un million de barils de pétrole. Une potentielle fuite causerait d’innombrables ravages sur un pays déjà au bord du gouffre, alerte Greenpeace ce jeudi.

2021

Le géant chinois du pétrole Sinopec a annoncé jeudi la signature d'un accord sur 20 ans avec l'américain Venture Global pour s'approvisionner en gaz naturel liquéfié (GNL), une rare embellie dans les relations commerciales sino-américaines.

2020

2018

Cette vidéo a pour but de faire découvrir et expliquer la forte possibilité d'un #effondrement de notre #civilisation à travers des extraits d'interviews d'experts parlant de grands phénomènes qui participent à cet effondrement. Que cela soit la pénurie de ressources, le changement climatique, le pic pétrolier, la non résilience de notre système financier et beaucoup d'autres phénomènes, il est important de comprendre que tout cela est interconnecté et "favorisera" l'effondrement de notre civilisation thermo-industrielle.

2016