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2024

Global Report on Food Crises (GRFC) 2024
À Cadenet, village du Vaucluse, des habitant·es ont réfléchi ensemble, durant plusieurs mois, à leurs aspirations pour une alimentation désirable. Leur convention citoyenne locale a débouché sur la création (…)
Malgré une importante surface agricole utile rapportée à ses habitants et une balance agroalimentaire positive, la France est loin de la souveraineté alimentaire, constatent les universitaires Ivar Ekeland, Dominique Méda et Philippe Pointereau, dans une tribune au « Monde ».

2023

Le "flexitarisme" serait encore moins polluant que le végétalisme, et il serait plus facile de s'y tenir.
Raphaël Goblet Eco-Conseiller chez Les Joyeux Résistants ; Administrateur de L’Ardoise, Monnaie Locale ; Animateur & Conférencier ; Organisateur d’événements ; Auteur, compositeur, interp…
Le système alimentaire mondial est l'un des secteurs les plus fragilisés par les effets du dérèglement climatique, tout en étant l'un des responsables. Face à ce constat, l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) a dévoilé dimanche une feuille de route pour concilier éradication de la faim dans le monde et objectifs climatiques. Un document inédit alors que le sujet est souvent laissé de côté à la table des négociations.
Moins de viande, moins de poisson… les Français seraient-ils devenus plus attentifs à l’impact carbone de leur alimentation ? Pas vraiment, ils subissent. Ils subissent l’inflation alimentaire au point de devoir réduire la qualité et la quantité de leur panier alimentaire. Une situation d’autant plus inquiétante qu’elle semble s’inscrire dans la durée.
Alors que la COP28 entame ses derniers jours de travaux à Dubaï, la FAO a présenté dimanche un plan révolutionnaire qui vise à transformer les systèmes agroalimentaires mondiaux en puits de carbone d’ici à 2050.
Le sucre n'est pas qu'un carré blanc qui sert à adoucir notre café. Dans un nouvel ouvrage intitulé "Géopolitique du sucre", Sébastien Abis, directeur du club Demeter, interroge les dessous de ce produit alimentaire qui devient de plus en plus un atout énergétique, via la fabrication d'éthanol. Pour l'Inde et le Brésil, les deux plus gros producteurs mondiaux, il s'agit ainsi de sortir du tout pétrole.
Haber-Bosch - Au début du XXᵉ siècle, deux chimistes réussissent à fixer l'azote de l'air. Leur invention a permis l'industrialisation de l'agriculture et le dérèglement du cycle de l'azote.
Dans cette région du sud du Vietnam, qui était connue comme l’un des greniers à riz de la planète, la salinité de l’eau pousse de plus en plus d’agriculteurs à se tourner vers d’autres cultures. Un reporter de ce journal néerlandais s’est rendu sur place.
Chaque semaine, “Courrier international” explique ses choix éditoriaux. Dans ce numéro, nous nous arrêtons sur les signaux qui annoncent une crise alimentaire mondiale : la production du riz, aliment principal de quelque 4 milliards de personnes sur la planète, est menacée. Les retombées géopolitiques d’un tel bouleversement pourraient être majeures.
En Amazonie bolivienne, les incendies sévissent depuis des mois. Trop longtemps laissés seuls face au drame, les locaux se sont organisés avec les moyens du bord, dérisoires.
Dans le sud du pays, un groupe de femmes a réappris à cultiver la terre selon les techniques de leurs ancêtres, tout en reboisant la forêt primaire.
En raison d’une «contamination» par des «polluants organiques persistants», l’ARS maintient sa recommandation de ne pas consommer les œufs des poulaillers domestiques de 400 communes de l’agglomération parisienne.
« L’agriculture est la pire chose que l’humanité ait faite pour la planète ». Voilà ce qu’écrit George Monbiot, journaliste et éditorialiste pour le quotidien The Guardian dans son dernier livre “Nourrir le monde”. Une affirmation qui peut paraître choquante puisqu’à priori l’agriculture existe pour nous nourrir. Et pourtant c’est l’une des activités qui a l’impact le plus néfaste sur la planète et ses ressources. Un tiers des émissions de gaz à effet de serre dans le monde sont produites par le système alimentaire et l’agriculture est la première cause de déforestation. Les études montrent que l’agriculture intensive menace la santé humaine et met en danger le monde vivant. Et ça ne s’arrête pas là. Après des années d’enquête, George Monbiot fait ce constat effrayant : le système alimentaire mondial ressemble de plus en plus au système financier juste avant 2008, en clair, il menace de s’effondrer. Le secteur alimentaire est de plus en plus concentré, aux mains d’une poignée de multinationales. Les prix des
A cause d’El Niño, phénomène météorologique naturel qui dure de neuf à douze mois et qui devrait se renforcer à la fin de cette année, les « conditions climatiques extrêmes » pourraient se multiplier.
Cette décision du plus gros exportateur de la céréale intervient alors que les prix mondiaux sont déjà à leur plus haut niveau depuis 11 ans.
Après sept années de hausse, le nombre de personnes souffrant de la faim s'est stabilisé dans le monde en 2022, signe de "modestes progrès" qui ne seront toutefois pas suffisants pour atteindre l'objectif d'éliminer la faim en 2030, ont prévenu mercredi cinq agences de l'ONU.
Une réduction ordonnée des émissions nécessite une réduction de 6 à 7 % par an des émissions de CO2 d’origine fossile pour rester dans les limites du budget restant, tandis que tous les autres gaz à effet de serre (comme le méthane et l’oxyde nitreux) doivent réduire de la même manière. Et encore, c’est loin d’être suffisant. Les puits de carbone dans la nature doivent rester intacts, ce qui signifie que nous ne pouvons plus étendre l’agriculture aux forêts naturelles, aux zones humides, aux tourbières et aux prairies.
Simultaneous harvest failures across major crop-producing regions are a threat to global food security. Concurrent weather extremes driven by a strongly meandering jet stream could trigger such events, but so far this has not been quantified. Specifically, the ability of state-of-the art crop and climate models to adequately reproduce such high impact events is a crucial component for estimating risks to global food security. Here we find an increased likelihood of concurrent low yields during summers featuring meandering jets in observations and models. While climate models accurately simulate atmospheric patterns, associated surface weather anomalies and negative effects on crop responses are mostly underestimated in bias-adjusted simulations. Given the identified model biases, future assessments of regional and concurrent crop losses from meandering jet states remain highly uncertain. Our results suggest that model-blind spots for such high-impact but deeply-uncertain hazards have to be anticipated and acc
Pour la santé de la planète et ceux qui y vivent, réformer nos systèmes agroalimentaires est une nécessité impérieuse. Au moment où l'exécutif doit rendre sa stratégie pour l'alimentation et le climat, de nombreuses batailles d'influence se jouent pour contrôler nos assiettes.
..on a higher-resolution illustration of World3’s ‘runaway global warming’ scenario (∼8–12 °C+). Our simulation indicates rapid decline in food production and unequal distribution of ∼6 billion deaths due to starvation by 2100. ..
L'insécurité alimentaire aiguë risque d’augmenter en ampleur et en gravité dans 18 « points chauds » de la faim dans le monde, comprenant un total de 22 pays, selon un nouveau rapport des Nations Unies publié lundi. Le rapport, publié par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM), souligne le risque d'un débordement de la crise soudanaise, augmentant le risque d'impacts négatifs dans les pays voisins, et avertit que le phénomène météorologique El Niño fait craindre des extrêmes climatiques dans les pays vulnérables du monde entier.
Les participants à une conférence de haut niveau, tenue mercredi à Meknès, Maroc, en marge de la 15ème édition du Salon International de l’Agriculture au Maroc (SIAM), ont appelé à fédérer les efforts pour un système alimentaire mondial durable. S’exprimant à cette occasion, la secrétaire d’État du ministère fédéral de l’Alimentation…
L’humanité, « incapable » d’éliminer la faim dans le monde ? C’est ce que pense António Guterres, secrétaire général de l’ONU. Il est monté au créneau à l’occasion de la publication du septième rapport mondial sur les crises alimentaires, réalisé par seize agences internationales (dont l’Unicef et l’ONU). On apprend qu’en 2022, 258 millions de personnes ont eu besoin de l’aide alimentaire d’urgence dans le monde, contre 193 millions l’année précédente. Ce nombre a triplé en six ans, relaie Le Monde.
Le Pédalo est un nouveau venu dans le paysage des supermarchés coopératifs bruxellois. Ceux-ci proposent une alternative à la grande distribution. Alors que ce secteur rencontre actuellement de grandes difficultés, le modèle novateur lancé dans la capitale par BeesCoop il y a quelques années essaime peu à peu.
Le site The Drop Store propose un magasin fictif propose des aliments du quotidien devenus inabordables en raison des sécheresses et du changement climatique. L'objectif est de montrer l'impact majeur du manque d'eau sur nos modes de consommation.
the biophysical limits of food production are being reached. Second, current food production systems are actively destroying the very resource base upon which they rely. Third, the majority of food production and all its storage and distribution is critically dependent upon fossil fuels, not only making the food supply vulnerable to price and supply instability, but also presenting an impossible choice between food security and reducing greenhouse gas emissions. Fourth, climate change is already negatively impacting the food supply and will do so with increasing intensity as the Earth continues to warm and weather destabilises. Fifth, the trajectory of increasing food demand that cannot easily be reversed. Sixth, the prioritisation of economic efficiency and profit in world trade has undermined food sovereignty and the resilience of food production at multiple scales, making both production and distribution highly vulnerable to disruptive shocks. Considered individually, each one of the hard trends presents a
18 000 vaches ont péri dans l'incendie d'une méga-ferme industrielle dans le Texas, aux États-Unis, le 13 avril. La surchauffe d'un appareil et la concentration de méthane seraient à l'origine de l'accident, qui jette une lumière crue sur les dérives de ces exploitations géantes.
Plus le PIB par habitant d’un pays est élevé, plus la quantité de viande avalée par personne a tendance à augmenter, montre cette infographie du journal suisse “Le Temps”.
La viande d’élevage va-t-elle être remplacée par de la « viande » fabriquée, in vitro, dans des bioréacteurs ? Souvent financées par des investisseurs déjà présents dans l’agrobusiness, quelque 200 start-up dans le monde tentent de mettre au point le processus industriel qui permettrait cette révolution alimentaire. Le biologiste Eric Muraille (ULB) questionne un certain discours technico-optimiste relatif à « cette pâte de cellules qui imite la viande »
Les prix de l'alimentation n'ont jamais été aussi hauts depuis les années 80, contraignant certains Français à supprimer un repas dans la journée. Si la hausse des prix de l'énergie, du transport, des intrants agricoles... explique en partie l'inflation alimentaire, plusieurs études montrent que l'augmentation des marges des géants de l'agroalimentaire gonfle aussi l'addition.
Des millions d’êtres humains ont cruellement faim et leurs droits fondamentaux sont bafoués. L’aide alimentaire est nettement insuffisante. Tous les ingrédients sont réunis pour une crise majeure.
L’industrie agro-alimentaire traverse t-elle une mauvaise passe ? Cette année Buitoni, Kinder ou encore le géant de la glace Häagen-Dazs ont été au cœur de scandales sanitaires. Des affaires à répétition qui jettent le soupçon sur la qualité de la production
The excessive use of phosphorus is depleting reserves vital to global food production, while also adding to the climate crisis
A l’occasion du grand raout du Salon de l’Agriculture, le collectif « Nourrir » lance l’alerte. Avec 50% des agriculteurs en âge de partir à la retraite dans les 10 prochaines années, la France traverse un défi agricole sans précédent. Face à la crise climatique qui s’aggrave et aux écueils de la mondialisation, le pays doit former et installer 1 million de paysan.ne.s pour que l’objectif de souveraineté alimentaire de la France ne devienne pas un conte illusoire.
La politique menée par Pékin pour répondre à sa demande intérieure en matière de blé, de riz ou de maïs contribue fortement à la hausse des prix sur les marchés internationaux.
Des scientifiques révèlent que la consommation d'un seul poisson d'eau douce par an équivaudrait à un mois de consommation d’eau contaminée par des composés perfluorés (à des niveaux dangereux pour la santé).

2022

Les insectes pollinisateurs tels que les abeilles domestiques jouent un rôle essentiel dans le maintien de l’environnement naturel et des cultures. Le déclin des populations d’abeilles mellifères est un problème mondial avec des répercussions importantes sur la pollinisation des plantes et notre survie à long terme dans le contexte du changement climatique. Que se passerait-il si les animaux pollinisateurs disparaissaient ?
a Corne de l’Afrique et de nombreuses régions d’Afrique de l’Est sont au cœur d’une sécheresse dévastatrice. Pour la cinquième année consécutive, l’absence de pluie a été enregistrée. Les analystes s’attendent à ce que la sixième – qui débutera en mars prochain – soit également une saison «sans pluie». Alors que les champs sont en jachère et que des millions de têtes de bétail meurent de soif, les pays de la région connaissent une situation d’insécurité alimentaire et humanitaire sans précédent. Selon le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies, quelque 22 millions de personnes en Ethiopie, en Somalie et au Kenya risquent de mourir de faim.
L'avenir de l'accès à l'alimentation sera à l'agenda de la COP27 en Égypte au début du mois de novembre.
Des choix agricoles participent à l’assèchement de certaines régions. La culture du maïs représente 41 % des cultures irriguées. Elle a besoin d’irrigation en juillet et août, au moment où les rivières et les nappes sont au plus bas. Ce maïs nourrit ensuite les animaux des élevages industriels.
En Angleterre, une ville s’est engagée à remplacer les produits animaliers par des substituts végétaux pour réduire son empreinte carbone. Grâce à un traité international, elle est loin d'être la seule. On l'imite ?
Le système agricole et alimentaire qui nous nourrit a atteint ses limites. D’un côté, les défaillances en termes de santé publique, de conditions de travail et d’impacts environnementaux pèsent lourdement sur la société, de l’autre, le modèle agro-industriel affiche de sérieuses vulnérabilités face aux bouleversements écologiques et aux tensions économiques et politiques croissantes. Sans changement de trajectoire, notre sécurité alimentaire est menacée.
Dans le « Grand Jakarta », le gaspillage alimentaire atteint des sommets. En effet, plus de deux millions de tonnes de nourriture sont jetées chaque année, soit environ 70 % des déchets produits.
Au cours du mois écoulé, le prix du riz a augmenté de 50 % en Indonésie. Dans ce contexte, “Koran Tempo” réclame une intervention urgente de l’État pour réguler les marchés ébranlés par la hausse du prix des carburants. L’archipel est le troisième producteur et consommateur mondial de cette céréale.
Les canicules, sécheresses, inondations et autres évènements extrêmes, affectent la production agricole partout sur la planète, fragilisant ainsi notre approvisionnement alimentaire et risquant d’aggraver l’inflation galopante des denrées alimentaires qui impacte tout le monde, en particulier les plus démunis. Selon une récente analyse, la multiplication des canicules pourrait d’ici 2045 mettre le secteur agricole en situation de « risque extrême » dans une soixantaine de pays qui à eux seuls sont responsables de 71 % de la production alimentaire mondiale.
La flambée des coûts de l'énergie et la perspective de restrictions cet hiver constituent "un mur infranchissable" pour les entreprises agroalimentaires, déjà contraintes de baisser leur production, a alerté mercredi la Coopération Agricole lors de sa conférence de presse de rentrée. A cause de la flambée des prix dans le sillage de la guerre en Ukraine, "la continuité de nos capacités à produire est en cause", a expliqué Dominique Chargé, président du syndicat. "Il y a déjà des baisses de production et des mises en chômage technique ou partiel... Des entreprises qui conditionnent et préparent les produits alimentaires tournent à 50% ou trois jours par semaine", a-t-il poursuivi.
Plutôt ne rien planter que de ne pas pouvoir payer ses factures d’électricité : telle est aujourd’hui la situation à laquelle font face un grand nombre d’agriculteurs européens, constate le “Financial Times”. Si bien que les étals des supermarchés risquent d’être bien vides dans quelques mois.
The National Drought Group of the UK predicts that yields of some vegetable crops—carrots, onion, and potatoes—could be cut in half. The European Drought Observatory says that almost half of the bloc is drier than it has been since the Renaissance. China’s agricultural ministry has urged farmers to undertake emergency switches to different crops following a historic heatwave.
As China's record heatwave starts to subside, farmers are assessing the damage caused by a prolonged drought and the government is urging them to replant or switch crops where they can.
L’accord signé en juillet entre Kyiv et Moscou a permis à plusieurs cargos de quitter les ports de la mer Noire. Mais le rythme est trop faible pour vider les silos ukrainiens et les denrées ne vont pas vers les pays les plus menacés par les pénuries, qui seront au menu des discussions entre l’ONU, la Turquie et l’Ukraine.
Des chercheurs de l’université de Rutgers aux États-Unis ont évalué l’impact de l’utilisation des armes atomiques sur le climat et la production alimentaire. Il en ressort que même un conflit atomique limité à l’Inde et au Pakistan entrainerait une réduction de 7 % des rendements agricoles mondiaux dans les 5 années suivant les explosions et pourrait déboucher sur une famine qui provoquerait la mort de 2 milliards de personnes.
La sécheresse met à mal les champs de pommes de terre très gourmandes en eau. Pas plus grandes que des balles de ping-pong, elles ne sont même plus commercialisables.
L'Ukraine et la Russie ont signé vendredi à Istanbul, cinq mois après le début de la guerre, un accord permettant d'exporter les céréales ukrainiennes bloquées dans les ports de la mer Noire.
La pandémie de COVID-19 a révélé à quel point l’économie mondiale pouvait rapidement basculer, en particulier les marchés liés à la production et l’approvisionnement alimentaire. Bien d’autres événements extrêmes peuvent soudainement mettre à mal la production et la logistique des ressources, de surcroît s’ils se produisent simultanément : catastrophes naturelles (inondations, sécheresses, canicules), crises financières, conflits humains. Comment améliorer la résilience des systèmes alimentaires face à ces menaces croissantes ?
De nombreux produits alimentaires sont touchés par les conséquences d’une sécheresse historique. Une situation aggravée par la guerre en Ukraine.
La flambée des prix de l'alimentation et de l'énergie dans le monde a fait plonger dans la pauvreté depuis mars et en seulement trois mois 71 millions de personnes vivant dans des pays à revenus faibles, indique un rapport du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) publié jeudi.
La Russie contrôle 22% des terres agricoles ukrainiennes et la guerre menace les moissons prévues cet été, ce qui pourrait encore aggraver la crise alimentaire mondiale, estiment des chercheurs de la Nasa.
Rome/New York – Le nombre de personnes touchées par la faim dans le monde a augmenté pour atteindre jusqu’à 828 millions en 2021, soit une hausse d’environ 46 millions par rapport à 2020 et de 150 millions depuis l’apparition de la pandémie de covid-19 (1), d’après un rapport de l’ONU qui apporte de nouveaux éléments factuels montrant que le monde s’éloigne de plus en plus de son objectif consistant à mettre un terme à la faim, à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition sous toutes ses formes d'ici 2030.
Diminution sévère des chutes de neige et de pluie et températures très élevées : le nord de l’Italie affronte sa pire sécheresse depuis 70 ans. Alors que lacs et fleuves s’assèchent, l’agriculture et le secteur de l’énergie redoutent l’étendue des dégâts.
Dans un rapport publié le 30 juin, l’organe de contrôle des comptes publics de la rue Cambon pointe la faiblesse des moyens accordés à l’agriculture bio, malgré ses avantages environnementaux et économiques. Laure Verdeau, directrice de l’Agence bio, loue l’objectivité de ce travail.
La production alimentaire mondiale est monopolisée par une poignée d'énormes firmes agroalimentaires. La présence invasive de l'agriculture intensive menace la biodiversité et les écosystèmes de la planète entière. Pour pouvoir maintenir ce système intenable, les sociétés dépendent d'une armée de pesticides et engrais chimiques très néfastes. Le chercheur et biologiste Josef Settele nous explique dans cette interview (en Anglais) qu'il ne tient qu'à nous d'inverser le cours des choses et d'enfin protéger la nature en changeant drastiquement d'habitudes alimentaires, et de politique agricole.
Derrière la géopolitique des blocages céréaliers ukrainiens se cache l’histoire inédite d’un système alimentaire ultra-centralisé, exposé aux crises et vulnérable aux chocs bien avant que les chars ne touchent le sol ukrainien. Des indices concordants indiquent que les opérateurs boursiers parient à la hausse des prix des matières premières agricoles , ce qui peut encore augmenter les effets de choc.
Face à la pénurie de riz, plusieurs pays souhaitent en acheter à l’Indonésie. Dans le “Jakarta Post” des experts indonésiens se montrent sceptiques quant aux capacités d’export du pays.
En attendant, 70 % des sols de l’UE sont aujourd’hui en mauvaise état, et 80 % de ces surfaces sont des terres agricoles ou des prairies. Nous perdons les pollinisateurs à un rythme effréné, et cela constitue une menace plus importante que le conflit en Ukraine pour notre sécurité alimentaire à long terme. En effet, 75 % des cultures vivrières mondiales dépendent de la pollinisation animale. En Europe, 5 milliards d’euros par an dépendent directement de la pollinisation animale.
L’inflation touche de plein fouet le continent africain, où même les classes moyennes voient leur pouvoir d’achat se réduire dangereusement. Au Kenya et en Afrique du Sud, cette situation économique, analyse “The Mail & Guardian”, pourrait mener à des tensions sociales et des heurts qui pèseront à terme sur la stabilité de l’État.
La crise alimentaire mondiale se profile. Depuis la crise sanitaire, les français redécouvrent les pénuries de matières premières mais depuis quelques mois, ce sont les denrées alimentaires qui sont touchées.
Dans sa chronique, Marie de Vergès, journaliste au « Monde Afrique », rappelle que l’Afrique, victime collatérale de la guerre en Ukraine, est le continent où la consommation de blé croît le plus vite. Les gouvernements africains, ayant favorisé l’importation des denrées alimentaires, font face à un défi.
Alors qu’avant le début de la guerre en Ukraine il y avait 150 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë, elles sont aujourd’hui 280 millions, explique Olivier De Schutter, rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté, interrogé sur La Première. A cela s’ajoutent, dans une série de pays, "des conflits, des ruptures climatiques, une dette qui les empêche d’acheter des produits alimentaires à des prix exorbitants qui résultent de l’affolement des marchés. Dans ces pays (comme l’Ethiopie, le Sud-Soudan, le Nigéria, le Yémen, l’Afghanistan, la Somalie), le risque de famine se précise d’heure en heure. Malheureusement la communauté internationale n’a pas les moyens de réagir et il y a tout lieu de s’inquiéter pour la vingtaine de pays que la FAO (l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) et le Programme alimentaire (PAM) ont identifiés".
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky alerte sur les risques de pénuries alimentaires provoqués par le blocage des ports ukrainiens. Selon lui, ce dernier pourrait avoir des conséquences gravissimes et provoquer une “terrible crise alimentaire”.
Les crises alimentaires se sont aggravées sous l'effet de la guerre en Ukraine.
Pour réduire ses dépendances, le continent réfléchit à investir davantage dans des céréales, racines et tubercules tels que le sorgho, le mil, le manioc ou l’igname.
« Surconsommation : l’impasse » (3/5). Pour réduire l’impact de l’alimentation et de l’élevage sur le réchauffement climatique, il faudra transformer le contenu de nos assiettes et nos modes de production. Mais aussi accompagner les agriculteurs vers cette transition difficile et revoir nos politiques publiques.
De plus en plus de Français sont engagés dans cette démarche, qui répond à diverses motivations, comme celles de manger sain et de faire des économies.
La Russie redirige les exportations entravées par les sanctions afin de remplir ses propres stocks, a indiqué lundi le président de l'Union russe des céréales.
L'Union européenne importe plus de nourriture qu'elle n'en exporte et sa consommation alimentaire a un impact très néfaste sur la planète, déclare le WWF dans son nouveau rapport.
« J’avais bien l’intention, ayant bouclé mon livre sur L’Humanité en péril, de ne pas vous laisser en paix (pas plus que moi-même) , et de persister à vous assommer par de nouveaux éléments, tant la question du dérèglement climatique et des conséquences du déclin du pétrole est trop ample pour être traitée en un seul volume. J’aurais de très loin préféré vous assurer de la continuation, avec d’autres méthodes que celles d’aujourd’hui, de nos modes de vie. L’honnêteté m’impose de vous dire que c’est là chose impossible et que nous devons avoir le cran de regarder ce bouleversement en face, sans déni, et dans tous ses effets. »
Les sanctions contre la Russie, le changement climatique et les restrictions sur les exportations engendrent une forte pénurie des engrais qui met les agriculteurs du monde entier en difficulté, et qui pourrait bien engendrer une grave crise alimentaire.
Moscou se défend de bloquer délibérément les exportations de blé ukrainien et assure que les pays les plus dépendants des importations de céréales, qui sont ses “amis”, ne manqueront de rien.
The Bank of England governor warned last week of ‘apocalyptic’ food price rises. Yet war in Ukraine, climate change and inflation are already taking their toll all over the world. Apocalypse is an alarming idea, commonly taken to denote catastrophic destruction foreshadowing the end of the world. But in the original Greek, apokálypsis means a revelation or an uncovering. One vernacular definition is “to take the lid off something”.
Alors que 15 départements sont déjà soumis à des restrictions d'eau en raison d'une sécheresse précoce, les agriculteurs s'inquiètent pour leurs récoltes. Une menace qui pèse également sur les apiculteurs et leurs abeilles, dont l'alimentation pourrait venir à manquer cet été.
Les effets du changement climatique aggravent l'appauvrissement des sols lié aux activités humaines et mettent en péril, à terme, la sécurité alimentaire des habitants du monde entier.
L'association Foodwatch France entend dénoncer "l'irresponsabilité de ces deux géants de l'agroalimentaire" et "casser le climat d'impunité face à ces multinationales".
Engagé sur les questions de résilience alimentaire territoriale depuis plus de 20 ans, le locavore Stéphane Linou forme les élus pour qu’ils intègrent le risque de rupture d’approvisionnement alimentaire dans les plans de sauvegarde communaux. Pour lui, il ne s’agit pas d’être catastrophiste mais de faire de la prévention pour protéger les populations. La sécurité alimentaire est un sujet primordial qui a été trop longtemps négligé dans une société de la surconsommation.
Selon les derniers chiffres de l’ONU, 276 millions de personnes dans le monde sont confrontées à une insécurité alimentaire grave. Un chiffre qui a doublé en seulement deux ans, soit depuis le début de la pandémie de Covid-19. Mais, aujourd’hui, avec l’impact du conflit en Ukraine, il est très probable que l’insécurité alimentaire grave touche un nombre encore plus important de personnes.
For the past few years, scientists have been frantically sounding an alarm that governments refuse to hear: the global food system is beginning to look like the global financial system in the run-up to 2008.
L'agriculture et l'écologie sont responsables d'un tiers des gaz à effet de serre. Mais comment continuer de nourrir la planète, même les pays les plus pauvres, tout en limitant la pollution ? Une équipe allemande a une réponse.
L'Inde a annoncé interdire les exportations de blé face aux vagues extrêmes de chaleur dans le pays.
Des vidéos partagées sur les réseaux sociaux et des témoignages attestent d'une nouvelle tactique des forces armées russes en Ukraine : bombarder et piller des engins agricoles, des fermes et les réserves de céréales du "grenier de l'Europe". Selon un expert de sécurité alimentaire, il s’agit de "tentatives délibérées de la part de la Russie de réduire la production agricole ukrainienne".
La question alimentaire est cruciale dans la lutte contre le réchauffement, insiste la scientifique Cynthia Rosenzweig, qui a passé des décennies à étudier les interactions entre le changement climatique et ce que nous mangeons.
Une chaleur estivale et des nappes phréatiques pas assez rechargées : l’absence de pluie sur l’ensemble de la France menace la croissance des céréales et notamment du blé, a alerté lundi la FNSEA, syndicat agricole majoritaire.
La question alimentaire est cruciale dans la lutte contre le réchauffement, insiste auprès de l’AFP la scientifique Cynthia Rosenzweig, qui a passé des décennies à étudier les interactions entre le changement climatique et ce que nous mangeons. Ses recherches au sein de la Nasa, au célèbre centre spatial Goddard, qui lui ont valu cette semaine de remporter le Prix mondial de l’alimentation, mettent particulièrement en garde contre l’impact du réchauffement sur l’alimentation.
La question alimentaire est cruciale dans la lutte contre le réchauffement, insiste auprès de l'AFP la scientifique Cynthia Rosenzweig, qui a passé des décennies à étudier les interactions entre le changement climatique et ce que nous mangeons.
Le secrétaire général de l'ONU a déclaré mercredi qu'il cherchait à faire revenir sur les marchés mondiaux les productions agricoles ukrainienne et russe, pour aider à mettre fin à la crise subie par les pays émergents depuis l'offensive russe en Ukraine. "Il n'y a vraiment pas de vraie solution au problème de la sécurité alimentaire mondiale sans un retour de la production agricole ukrainienne et de la production alimentaire et d'engrais de la Russie et du Bélarus sur les marchés mondiaux en dépit de la guerre", a déclaré Antonio Guterres lors d'une visite à Abuja avec le président nigérian Muhammadu Buhari.
L’insécurité alimentaire est en hausse « alarmante » dans le monde, selon un rapport publié le 4 mai par le Réseau mondial contre les crises alimentaires (GNAFC), mis en place par l’Union européenne, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM).
Le nombre de personnes confrontées à une insécurité alimentaire aiguë et nécessitant une aide alimentaire vitale et un soutien aux moyens de subsistance continue d'augmenter à un rythme alarmant, prévient un rapport publié mercredi par le Réseau mondial contre les crises alimentaires (GNAFC).
Avant même la guerre en Ukraine, l'insécurité alimentaire aiguë a frappé près de 40 millions de personnes supplémentaires en 2021, pour atteindre près de 200 millions, en raison des conflits et des crises climatiques et économiques, prévient l'ONU mercredi dans son rapport sur les crises alimentaires.
1,5 milliard de personnes subissent en ce moment une canicule historique en Inde et au Pakistan dont 10% n’a pas accès à l’eau et où les nappes phréatiques sont menacées d’épuisement. L’été est supposé commencer en Mai et se termine fin Juin pour laisser place à la saison des pluies sauf que ce coup-ci cela a commencé en Mars avec des chaleurs exceptionnelles jamais mesurées en 122 ans.
Dans un contexte international marqué par la guerre en Ukraine et les conséquences du dérèglement climatique, les ruptures d’approvisionnement de certains produits se multiplient. Avec des conséquences potentiellement dramatiques pour la sécurité alimentaire des plus précaires.
Les graines de nouvelles "émeutes de la faim" sont-elles plantées en Afrique sub-saharienne ? Un peu tôt pour le dire, mais la flambée des prix alimentaires fait craindre au Fonds monétaire international des "troubles sociaux" sur le continent.
Le norvégien Yara International, un des principaux fabricants d'engrais minéraux, a mis en garde mercredi contre l'impact "dramatique" de la guerre en Ukraine sur la sécurité alimentaire mondiale. "L'impact de la guerre sur la sécurité alimentaire mondiale sera dramatique", a déclaré le directeur général de Yara, Svein Tore Holsether, lors de la présentation des résultats trimestriels.
Les industriels de l’agroalimentaire auront six mois pour corriger leurs emballages. Ils devront signaler avant deux mois qu’un changement de recette a eu lieu. Cependant, ils ne seront pas obligés de préciser lequel.
Dans un marché secoué par les conséquences en cascade de la crise ukrainienne et, dans une moindre mesure, les inquiétudes sur les risques météorologiques aux États-Unis pour les prochaines récoltes.
Changement climatique et perte de la biodiversité résultent des activités humaines et les deux phénomènes se renforcent mutuellement. Ce qui oblige à une action globale pour sauver la nature, explique le Suisse Bruno Oberle, directeur général de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Au moins 20 millions de personnes font face à un risque de famine cette année en raison de la sécheresse qui s'aggrave au Kenya, en Somalie et en Ethiopie, s'est alarmé mardi le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies. De longs mois de sécheresse dans la Corne de l'Afrique ont ravagé les cultures et le bétail et forcé de nombreuses personnes à quitter leur foyer en quête d'eau et de nourriture.
"Il y a l'illusion largement entretenue que le conflit ukrainien est responsable de cette hausse des prix des denrées alimentaires", relève-t-il. "Mais il n'a fait qu'accélérer une crise en préparation depuis longtemps et dont la cause principale est la hausse de prix de l'énergie", pointe-t-il.
Les scandales Buitoni, Kinder et Lactalis montrent que « rentabilité et sécurité alimentaire ne vont pas ensemble ». Las, les grandes entreprises fautives restent souvent impunies.
Quelles pourraient être les conséquences de la guerre russo-ukrainienne pour les Européens dans les mois à venir ? Une chronique de Maxim Manturov, responsable du conseil en investissement chez Freedom Finance Europe.
L’indice des prix alimentaires a atteint un nouveau record en mars, bondissant de 34 % par rapport à la même période l’an dernier. Ce "bond de géant", provoqué par l’invasion russe en Ukraine, grenier à blé de l'Europe, a des répercussions dramatiques sur des pays très dépendants de ses importations. En France, c’est aussi la réalisation de la transition alimentaire qui est remise en cause, les consommateurs se détournant des produits plus haut de gamme comme le bio, face à la "stagflation".
La guerre en Ukraine interroge la dépendance de notre agriculture aux engrais de synthèse. Gilles Billen, directeur de recherche au CNRS, explique les raisons de cette dépendance, les moyens à mettre en œuvre pour s'en soustraire et les gains attendus.
Au drame humain, la guerre en Ukraine a ajouté une certaine confusion dans le chef de nos décideurs. La Commission vient d’annoncer une dérogation pour la culture des jachères, au nom de la sécurité alimentaire. Un seul mot d’ordre : « produire plus ». Selon certains, il faudrait « libérer la production agricole » et exploiter intensivement chaque recoin de terre. Or, s’il s’agit véritablement de répondre aux besoins urgents de populations en souffrance, il serait plus sage de s’interroger sur l’utilisation qui est faite de nos terres. En Wallonie comme en Europe, les deux tiers des cultures servent à nourrir nos voitures, ou des animaux d’élevage que nous consommons actuellement en quantités excessives. En sacrifiant la biodiversité sur l’autel de la production, nous commettons une erreur stratégique qui pourrait être irréparable, celle de compromettre notre capacité future à nourrir nos populations.
Selon l’organisation des Nations unies pour l’alimentation, le panier moyen avait augmenté en mars de 12,6 % après le déclenchement de la guerre en Ukraine, et la hausse dépassait les 33 % sur un an. Pour les pays les plus pauvres, c’est la famine qui menace.
Outre le blé et l’huile de tournesol, la Fédération de l'industrie alimentaire belge (Fevia) pointe aussi l’huile de lin, le miel, les ovoproduits, ou les emballages en verre tels que les bouteilles et les bocaux.
Au cours de l'été 2012, une sécheresse éclair survenue au pire des moments dans le centre des États-Unis a provoqué le flétrissement de la récolte de maïs. Résultat : plus de 35 milliards de dollars de perdus. Et des chercheurs nous préviennent aujourd'hui : les sécheresses éclair sont de plus en plus... éclair !
En raison de la guerre en Ukraine et des problèmes dans la chaîne d'approvisionnement, quatre entreprises alimentaires sur 10 indiquent qu'elles pourraient temporairement suspendre ou réduire leur production dans les semaines à venir, ressort-il mercredi d'une étude menée par la Fédération de l'industrie alimentaire belge (Fevia).
Pour préserver leur rentabilité, 30 % des membres de la Fevia, la fédération du secteur, ont dès lors réduit leur production ou s'apprêtent à le faire.
La grippe aviaire s'apparente aux Shadocks. On a beau abattre la volaille, encore, encore et encore, elle se rappelle régulièrement à notre bon souvenir. Dans cette triste affaire, les élevages concentrationnaires ne seraient-ils pas plus coupables que les oiseaux migrateurs ?
La guerre contre l’Ukraine montre que notre système alimentaire n’est pas durable et est injuste, écrivent des scientifiques dans cette tribune. Selon eux, il est nécessaire d’aller vers une agriculture et une alimentation plus saines, justes et respectueuses de l’environnement.
Plus de 450 scientifiques publient ce lundi un appel à changer notre système alimentaire mondial plutôt que de s’enfermer dans le productivisme pour répondre aux pénuries qui se dessinent à cause de la guerre en Ukraine.
La stratégie nationale 2021-2030 en faveur des pollinisateurs vient d'être publiée. En se concentrant sur trois axes, elle a pour but d'augmenter la population d’insectes pollinisateurs de 50% et de réduire de moitié le nombre d’espèces sur le déclin d’ici à 2030.
Farine de maïs, riz, sucre, huile, tomates, bière... tout augmente. Les ménages congolais, dont les trois quarts vivent sous le seuil de pauvreté, s'inquiètent des conséquences économiques de la guerre menée par la Russie en Ukraine.
L’Argentine a interrompu l’exportation d’huile et de farine de soja, deux des principaux produits d’exportation du pays. La décision de l’Argentine est susceptible de faire augmenter le prix des produits à base de soja dans le monde entier.
Le gouvernement ukrainien reste fonctionnel, le système bancaire stable et la dette viable à court terme, mais la guerre provoquée par la Russie plonge l'Ukraine dans une récession sans précédent. Le conflit met aussi en péril la sécurité alimentaire mondiale, met en garde lundi le FMI.
Toujours disponible en Europe, l’ingrédient de base du pain et des pâtes subit une explosion de ses tarifs mondiaux à cause du conflit russo-ukrainien et de la reprise économique post-covid. Gare à la flambée des produits finis !
Alors que la guerre en Ukraine s’intensifie, la bataille continue de faire rage entre les partisans d’une agriculture productiviste et les défenseurs d’un modèle agricole plus respectueux de l’environnement. Jeudi 10 mars 2022, vingt-six organisations environnementales, citoyennes et paysannes ont envoyé une lettre ouverte au président de la République Emmanuel Macron et au ministre de l’Agriculture Julien Denormandie, dans laquelle elles dénoncent « l’instrumentalisation de la guerre en Ukraine par les tenants d’une agriculture productiviste ».
Les autorités russes souhaitent disposer de suffisamment de nourriture pour leur propre population.
Il faut casser un mythe : en dehors des contextes d’urgence humanitaire, la faim n’est pas une question de production mais de répartition. Un tiers des productions mondiales sont gaspillées. Si nous voulons réellement faire face à la question de l’insécurité alimentaire, ce n’est pas la course à la production qu’il faut amorcer.
Le ministère américain de l'Agriculture prévoit également, dans son rapport Wasde, une diminution de plus de 8 % des exportations russes.
Yara International, l'un des plus grands producteurs mondiaux d'engrais, prévient que la guerre en Ukraine pourrait entraîner une crise alimentaire à l'échelle planétaire. "Un choc" est imminent, tant pour l'approvisionnement en denrées alimentaires qu'au niveau des prix, a déclaré lundi Svein Tore Holsether, le patron de Yara, dans une interview accordée à la chaîne britannique BBC.
Selon un décret publié dimanche soir, une licence décernée par les autorités ukrainiennes est désormais nécessaire pour exporter le blé, la viande de volaille, les oeufs, l'huile de tournesol, a indiqué l'agence de presse Interfax Ukraine, citant une décision des autorités. Des quotas ont également été introduits pour l'exportation de bétail, de viande de bétail, de sel, sucre, avoine, sarrasin, seigle, millet.
Du consensus scientifique à l'action publique
Des ports et routes stratégiques ont été coupés du fait de la guerre russe contre l’Ukraine. Les marchés agricoles, notamment de maïs et de blé, sont perturbés. Les ministres européens de l’Agriculture ont annoncé des mesures de contournement.
Le conflit risque de remettre en cause les objectifs verts de l’agriculture européenne. Lors d’une réunion informelle avec le commissaire à l’Agriculture, les ministres de l’UE ont demandé une évaluation de certaines stratégies, dont celle dite «De la ferme à la fourchette», au nom de la souveraineté alimentaire.
À quels risques nos systèmes alimentaires sont-ils exposés ? Quelle est la robustesse des différentes filières alimentaires ? Quelles sont les régions les mieux armées pour absorber les chocs à venir et se réinventer ? Et, surtout, quelles sont les voies à explorer afin de bâtir un nouveau modèle alimentaire et gagner en résilience ?
L’agriculture familiale est en train de mourir. Pour Marlène Feyereisen[1], sociologue de l’environnement, il est urgent, au-delà d’un soutien à ce modèle, d’en expérimenter d’autres en associant à la réflexion les consommateurs, les citoyens, le monde associatif et les agriculteurs non issus du monde agricole. Bref, il faut passer d’une politique agricole à une politique alimentaire. Interview.
Le débat sur le verdissement (éco-régimes) de la politique agricole est vif en Wallonie comme dans le reste de l’Union Européenne. Les rues de Namur voient défiler tantôt les tracteurs qui s’y opposent, tantôt les organisations environnementales qui trouvent le verdissement insuffisant. L’opposition apparaît frontale entre viabilité économique et préservation de l’environnement. Les échanges sont durs, chargés d’émotions bien compréhensibles entre ceux qui défendent la planète pour le bien de leurs enfants, et ceux qui se débattent au quotidien pour se maintenir à flot.
Vingt-sept syndicats, associations et chercheurs se sont unis le 1er février dans le Morbihan pour créer la Coordination pour une agriculture paysanne sociale et environnementale en Bretagne. Objectif : peser contre le lobby agroalimentaire régional.
Un accès à volonté à des produits bio et locaux conventionnés : c’est l’ambition du projet de « Sécurité sociale de l’alimentation ». Le « marché du lavoir », à Dieulefit (Drôme), s’en est inspiré.

2021

L'ONU s'est dite mercredi "contrainte" de réduire l'aide alimentaire au Yémen faute de fonds nécessaires, mettant en garde contre une augmentation de la faim dans ce pays en guerre, ravagé par l'une des pires crises humanitaires au monde.
Grâce aux techniques d’ingénierie tissulaire, il est possible de fabriquer des steaks artificiels identiques en goût et en texture à de la viande bovine. Le secteur, toujours en phase de recherche, est voué à une expansion inévitable.
Programme to tackle pollution crisis caused by an overload of manure faces fierce opposition from farmers
Les budgets prévus et la révision des conditions d’accès à certaines aides européennes font craindre à la FWA une "mise à mal du modèle agricole familial wallon" et "une hausse très probable des importations et des prix de l’alimentation pour les consommateurs".
Dans un nouveau rapport publié cette semaine, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) alerte sur les dégradations des ressources en terres et en eaux. Elles ont fortement augmenté ces dix dernières années au point de mettre en péril la sécurité alimentaire mondiale alors que la Terre devrait compter dix milliards d'humains en 2050. Il ne reste désormais qu’une marge de manœuvre étroite pour renverser les tendances, prévient la FAO.
La pollution plastique est devenue omniprésente dans les sols agricoles, menaçant la sécurité alimentaire, la santé des populations et l'environnement, selon un nouveau rapport publié par la FAO, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture.
C’est un nouveau scandale alimentaire qui éclate. Alors que les consommateurs sont de plus en plus soucieux de manger mieux, en faisant attention aux produits qu’ils achètent et en faisant confiance à la France pour ne pas importer des produits contaminés, certaines huiles viennent jouer les trouble-fêtes. Elles contaminent en effet un produit sur huit comme le révèle l’association des consommateurs Foodwatch.
D’après les perspectives agricoles de l’OCDE-FAO, la consommation de viande par habitant dans les pays développés va augmenter de 0,24% par an. Si nous savons que l’industrie de la viande est source de pollution, nous sommes cependant moins familiers à l’impact des excréments des consommateurs de viande sur les écosystèmes côtiers.
Du cube de bouillon au chocolat, en passant par la pâte à tartiner, l'association de consommateurs Foodwatch a révélé jeudi qu'un produit sur huit, parmi 152 testés, contient des hydrocarbures aromatiques d'huile minérale "inquiétants" pour la santé.
Ca ne se remarque pas nécessairement au premier coup d’œil, mais depuis plus d’un an, des milliers de produits ont été retirés de la vente : des crèmes glacées, des sauces ou des pâtes ont ainsi été détruites. En cause : l’oxyde d’éthylène(C2H4O), un produit interdit par l’Europe dans la production des aliments.
Les maigres moissons de septembre terminées, le Niger, État aride qui fait déjà face depuis des années à des attaques djihadistes meurtrières, s'apprête à affronter un autre fléau : une grave crise alimentaire.
Explications ? Des stocks mondiaux de blés meuniers au plus bas, des récoltes décevantes et une demande, sur fond d’essor démographique, au plus haut. S’y ajoute l’explosion du coût des engrais et du fret maritime. Le cocktail devient explosif pour des pays dépendants comme la Turquie, l’Égypte, l’Algérie ou le Nigeria qui importent respectivement 50 %, 62 %, 66 % et 100 % de leur blé.
Quand est né le concept du “local” ? Comment appréhender au mieux ce mot ? Quelle est la notion la plus importante quand on parle de relocalisation de l’alimentation ? Qui, de la grande distribution ou du circuit court l’incarne le mieux et pourquoi ? On révise l’Histoire et les bases avec Clémence Nasr, docteure en sciences politiques et sociales (ULB et Science Po Paris) et auteure, notamment, d’une thèse sur visant à mettre au jour la filiation de la relocalisation alimentaire et du socialisme.
En moins d’un siècle, l’élevage a connu des transformations majeures. Sous l’anthropocène, les changements techniques rendus possibles par la pétrochimie ont provoqué un découplage entre cultures et élevage, là où les systèmes agricoles de beaucoup de régions du monde, et notamment l’Europe, reposaient précédemment sur une étroite association des deux. L’élevage intensif spécialisé qui a émergé, souvent montré du doigt pour les souffrances animales qu’il génère, pose de nombreuses autres questions.
On les appelle "engrais azotés". Les agriculteurs s’en servent au printemps pour stimuler la croissance des plantes. Mais depuis peu, leurs prix montent en flèche. Ce problème ne concerne que l’agriculture pour l’instant, mais pourrait aussi toucher le consommateur à moyen terme.
2021 est l’année la plus mauvaise de l’histoire en termes de rendements selon les chiffres de l’Union nationale de l’apiculture française. Le changement climatique et l'usage de pesticides sont les grands coupables de cette baisse de production. À moins d’une semaine de la COP26, les apiculteurs siciliens avaient déploré une saison désastreuse à cause d’un été caniculaire. Les abeilles ont étouffé dans des ruches transformées en four.
D'après une étude publiée en 2018 par l'Institute for agriculture and trade policy (IATP), et GRAIN, une ONG internationale, les grands producteurs de viande et de produits laitiers « pourraient devenir les plus grands pollueurs climatiques de la planète » à l'horizon 2050.
Plus de 920 millions d’enfants gravement exposés au manque d’eau dans le monde
Les petits exploitants agricoles du monde entier vont devoir investir et repenser leurs cultures face au changement climatique en délaissant notamment le maïs, gourmand en eau, souligne, mercredi 27 octobre, le Fonds international de développement agricole (FIDA) dans un zoom sur huit pays africains.
Si la récente flambée des prix énergétiques s’est imposée dans le débat public, la hausse des prix des matières agricoles est, elle, passée presque inaperçue. Elle est pourtant bien là et annonce de graves turbulences.