les Ressources Minières

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Les Ressources minérales (*)

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ciment

2024

Lors d’actions nationales en décembre, une centaine de manifestants cagoulés s’étaient introduits dans une cimenterie Lafarge à Val-de-Reuil, dans l’Eure. Ce lundi 8 avril, dix-sept ont été interpellés et placés en garde à vue.
Charleroi, Mons et Tournai peuvent compter sur un coup de pouce européen pour viser la neutralité carbone en 2050. Jeudi, le gouvernement wallon a validé 62 projets dans ces trois arrondissements. Le Fonds pour une transition juste prévoit 197,4 millions d’euros à destination de projets publics sur ces territoires. La Wallonie dispose par ailleurs de 241,5 millions pour des projets privés à destination des grandes, moyennes et petites entreprises.

2023

Le Royaume-Uni a annoncé lundi qu’il introduirait d’ici 2027 une nouvelle "taxe carbone" sur les bien importés à forte intensité carbone, de secteurs tels que la métallurgie, le verre ou le ciment, dans la foulée d’un mécanisme similaire prévu dans l’Union européenne (UE).
Cette taxe s’appliquera d’ici à 2027 aux produits à forte intensité de carbone, comme le fer, l’acier, l’aluminium, l’hydrogène, le verre, ou encore le ciment.
Un an après l’action contre la cimenterie Lafarge près de Marseille, environ soixante-dix activistes ont envahi le 10 décembre une centrale à béton près de Rouen. Objectif : « redécorer » les engins et bâtiments.
La plupart des constructions belges contiennent… du béton ; c’est d’ailleurs le matériau de construction le plus demandé au monde. Mais pour réaliser du béton, il faut absolument… du ciment. "C’est la production du ciment qui génère du CO2. On fait du béton grâce à du sable, des graviers, de l’eau et surtout de ciment qui est un liant et agit comme une colle pour faire tenir l’ensemble", explique Hervé Camerlynck, directeur de Febelcem, l’organisation professionnelle de l’industrie cimentière belge.
Appel à quatre jours de mobilisations du 9 au 12 décembre contre Lafarge et le monde du béton.
En octobre 2022, le volet américain de l'affaire Lafarge se clôturait. Le premier producteur de ciment au monde était poursuivie aux Etats-Unis pour avoir porté atteinte à la « sécurité nationale » afin de maintenir son activité en Syrie au prix du versement de commissions à divers groupes terroristes comme le Front Al-Nosra (à l’époque affilié à Al-Qaida) mais aussi à Daesh. La firme décidait de plaider coupable et de débourser 778 millions de dollars en échange de l'abandon des poursuites. Le volet français de l'affaire est loin d'être terminé. En France Lafarge n'a pas la possibilité de se débarrasser du fardeau en faisant briller la monnaie. Il n'est pas sûr pourtant que ce soit la vertu qui pousse la justice française à traiter cette affaire encombrante, dans laquelle l'industriel, le pouvoir politique et les services de renseignement du pays des droits de l'homme traitent l'éthique comme une balle de flipper.
Des chercheurs ont conçu un prototype de supercondensateur à base de ciment, de noir de carbone et d’eau, capable de stocker de grandes quantités d’énergie sur une longue durée.
Pour arriver à ce résultat prometteur, les chercheurs ont arrangé la recette du béton avec un ingrédient spécial, le biochar.
Supprimer le béton de la planète ou le produire autrement ? Les géants de la construction se lancent dans des expérimentations tous azimuts pour réduire l'empreinte carbone du bâtiment, qui pèse près de 40% des émissions mondiales de CO2, et le quart en France.
Des habitants de l’île de Pulau Pari en Indonésie ont déposé une plainte contre le cimentier suisse Holcim, demandant à être indemnisés pour les dommages climatiques, annoncent mercredi les ONG qui les soutiennent.

2022

Le mécanisme vise plusieurs secteurs, comme l’acier, l’aluminium, le ciment, l’électricité ou encore l’hydrogène.
Samedi 10 décembre, à Bouc-bel-Air, dans les Bouches-du-Rhône, 200 personnes se sont rendues sur le site de l’usine du cimentier Lafarge pour y entamer son démantèlement. En effet, l’entreprise est mondialement connue pour quelques prouesses : être parmi les plus gros pollueurs et émetteurs de CO2 en France, une mise en examen pour financement du terrorisme, une autre pour complicité de crime contre l’humanité, tout en continuant de se présenter comme l’un des fleurons de l’industrie française et à couler du béton par millions de tonnes.
La cimenterie de l’entreprise française Lafarge, implantée à Bouc-Bel-Air, a été prise d’assaut ce week-end. Les images témoignent “d’une violence inédite.”
L’action a été rapide, les dégâts majeurs. Samedi 10 décembre, « 200 personnes ont envahi et désarmé par surprise l’usine Lafarge de La Malle à Bouc-Bel-Air, près de Marseille », a raconté le collectif Les Soulèvements de la terre relayant un communiqué des collectifs organisateurs. Les activistes entendent alerter sur le rôle massif du secteur du BTP dans les émissions mondiales de CO2, et pointer la responsabilité du premier cimentier mondial.
Tout juste de retour de la COP27 à Charm el-Cheikh en Égypte, Emmanuel Macron réunit mardi après-midi à l'Élysée les dirigeants des cinquante sites industriels français les plus émetteurs de gaz à effet de serre avec l'intention d'accélérer la lutte contre le changement climatique.
Emmanuel Macron a proposé mardi un pacte de décarbonation aux industriels les plus émetteurs de CO2 en France avec un doublement de l'aide publique à 10 milliards d'euros en échange d'un doublement de leur effort en la matière. "Si des projets et des sites sont identifiés d'ici à 18 mois, si vous doublez vos efforts, si on arrive à passer des 10 millions de tonnes de CO2 évités à 20 millions instruits, nous doublerons les moyens consacrés à cet enjeu et passerons l'enveloppe de 5 à 10 milliards d'euros d'accompagnement", a lancé le chef de l'Etat aux industriels réunis à l'Elysée. Pour arriver à cet effort, le chef de l'Etat, tout juste de retour de la conférence mondiale sur le climat (COP27) à Charm el-Cheikh en Egypte, a aussi annoncé que le gouvernement allait dérouler une planification précise à six mois et dans les années à venir, "filière par filière". Ciment, aluminium, acier, engrais, sucre ou carburants: les dirigeants des cinquante sites industriels français les plus émetteurs de CO2,
On en parle beaucoup moins que l'avion, mais la filière ciment-béton contribue fortement au réchauffement planétaire. Une réalité qui n'est pas près de changer, malgré les prétentions des cimentiers d'atteindre la carboneutralité.
Quatre matériaux se classent au premier rang sur l’échelle de la nécessité, formant ce que j’ai appelé les quatre piliers de la civilisation moderne : le ciment, l’acier, les plastiques et l’ammoniac sont nécessaires en plus grandes quantités que les autres intrants essentiels. Le monde produit actuellement chaque année environ 4,5 milliards de tonnes de ciment, 1,8 milliard de tonnes d’acier, près de 400 millions de tonnes de plastiques et 180 millions de tonnes d’ammoniac. Mais c’est l’ammoniac qui mérite la première place en tant que matière la plus importante : sa synthèse est la base de tous les engrais azotés et, sans leurs applications, il serait impossible de nourrir, aux niveaux actuels, près de la moitié des quelque 8 milliards d’habitants de la planète.