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Les Ressources minérales (*)

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2024

En amont de la COP16, 130 entreprises lancent un appel pour promouvoir le rôle du secteur privé dans la protection de la biodiversité.
Une panne informatique touche de nombreuses entreprises des médias, du secteur aérien ou la distribution à travers le monde ce vendredi 19 juillet.
Impuissance, manque de moyens, greenwashing, éco-anxiété... Les responsables RSE, experts et consultants sont en crise.
Offsetting allows corporations to increase emissions, while getting credit for pseudo-reductions elsewhere
Les entreprises sont des acteurs essentiels de l’économie et de notre société, et doivent se transformer pour la transition écologique.
Selon un rapport exclusif, les grandes entreprises sont encore loin du compte en matière de lutte contre la déforestation.
Des ONG, associations et chercheurs demandent à l’AMF de sanctionner le greenwashing des fonds durables investis dans des actifs fossiles.
Le groupe énergétique suédois Vattenfall a annoncé mercredi avoir présélectionné deux entreprises, une américaine et une britannique, pour la construction de petits réacteurs modulaires (SMR, "Small modular reactors") à la centrale nucléaire de Ringhals, dans le sud-ouest de la Suède. 3 à 5 SMR dans la zone définie Sur six fournisseurs potentiels, le groupe détenu par l'État a retenu la société britannique Rolls-Royce SMR et l'américaine GE Hitachi Nuclear Energy.
Mercredi 5 juin, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, António Guterres s’est exprimé au sujet de la gravité de la crise climatique et, dans ce cadre, il a fait une proposition singulière : interdire les publicités pour les compagnies du secteur des énergies fossiles.
Stellantis, Renault, AirLiquide, TotalEnergies… La plupart des grandes entreprises ne seraient plus rentables si elles devaient payer le coût réel de leurs émissions de CO2. C’est ce que révèle l’indice Vérité 40, qui analyse le score carbone des grandes entreprises françaises.
TE H2, co-entreprise des groupes TotalEnergies et Eren, et l'électricien autrichien Verbund ont annoncé mardi la signature d'un protocole d'accord avec la Tunisie en vue d'édifier un grand complexe de production et exportation d'hydrogène vert dans le sud du pays.Baptisé "H2 Notos", ce projet, qui en est à son tout début, vise à produire de l'hydrogène par électrolyse, à base d'électricité solaire et éolienne, pour l'exporter par pipeline vers l'Europe.
Raison d'être, entreprise à mission, code civil... 5 ans après, que reste-t-il de la loi PACTE pour la RSE ? On fait le bilan.
"Payés pour polluer" : c’est le titre d’un rapport accablant que publie aujourd’hui Greenpeace. Il détaille les différents mécanismes utilisés par les industries les plus polluantes et les plus énergivores pour bénéficier d’argent public.
Les groupes français Eiffage et Entech ont annoncé jeudi la création d'une coentreprise dédiée à la production de systèmes de stockage électrique, sujet majeur de la transition énergétique et condition essentielle à l'essor des énergies renouvelables.La coentreprise vise la construction et l'exploitation d'unités de stockage par batteries raccordées au réseau à haute tension, dans le cadre de grands projets, en France. Ce marché cible est estimé à plus d'un milliard d'euros, ont indique les deux groupes dans un communiqué.
Le géant du numérique Microsoft a annoncé mercredi avoir signé un accord avec le fournisseur d'énergie renouvelable canadien Brookfield Asset Management, qui en ferait le plus important accord d'entreprise de fourniture d'énergie verte, selon le groupe. 10,5 GW de capacités renouvelables Cet accord qualifié de "première" prévoit, selon Brookfield, le développement d'un champ d'éoliennes et de panneaux solaires de 10,5 gigawatts (GW) afin d'alimenter les centres de données du groupe numérique, qui vise la neutralité carbone d'ici à 2030.
Les grandes entreprises ciblées par ce texte seront en outre tenues de prévenir, d’identifier et de remédier aux violations de droits humains et sociaux et aux dommages environnementaux dans leurs chaînes de valeur partout dans le monde.
Après des mois de débats, le parlement vient d'adopter cette réglementation essentielle pour le respect des droits par les entreprises.
Un périmètre de sécurité a été mis en place en raison de relevés de radioactivité dans une entreprise de Colmar, a indiqué la préfecture du Haut-Rhin dans un communiqué envoyé dans la nuit de mercredi à jeudi.
La préfecture de Seine-Maritime a infligé le mois dernier des amendes d'un montant total de 60.000 euros à l'entreprise Valgo, chargée de la dépollution de l'ex-raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, près de Rouen, pour avoir sciemment enfoui des déchets de laine minérale sur le site.Selon un arrêté préfectoral dont l'AFP a pris connaissance mardi, l'inspection des installations classées avait constaté d'importantes "incohérences" entre les quantités de laine minérale que Valgo disait avoir évacuées du site et celles qui s'y trouvaient initialement.
Si la nature venait leur présenter la facture, beaucoup d’entreprises apparemment florissantes sur le plan financier seraient bien en peine de rembourser leur dette. Un classement d’un autre genre porté par la coalition Kaya qui regroupe des entreprises « durables ».
En 2020, le covid avait déstabilisé l’industrie pétrolière et gazière mondiale via une subite diminution de la demande, des préoccupations climatiques grandissantes, les menaces d’une transition énergétique et l’arrivée des voitures électriques. Après cet annus horribilis, les majors pétrolières prirent des mesures drastiques pour revenir sur la scène de manière plus dominatrice et tranchante que jamais. La survie de leur business model étant en jeu, elles ont stratégiquement recréé des alliances de circonstance avec les acteurs majeurs que sont la finance et le politique et n’hésitent plus à s’attaquer frontalement aux pressions environnementales.
C’est l’histoire d’un projet de loi qui ne verra sans doute jamais le jour. Un texte qui devait mettre en place un devoir de vigilance pour les entreprises européennes de plus de 500 salariés. Avec cette directive, elles devenaient responsables des impacts sociaux et environnementaux de leurs activités tout au long de leur chaine d’approvisionnement. En théorie, plus question de fermer un œil parfois bienveillant sur les pratiques de leurs sous-traitants ou des sous-traitants de leurs sous-traitants. Avec des amendes à la clé pour les contrevenants. Mais tout ça risque de passer à la poubelle.
Le projet de chantier déployé dans le cadre du projet Neom génère une forte opposition en interne, des salariés s’alarmant de son incompatibilité avec les engagements de l’entreprise pour l’environnement ou les droits de l’homme.
Le CDP publie sa A-List des entreprises les plus avancées en matière de transparence environnementale. Et note les progrès "beaucoup trop lents".
Désireuses de diminuer leur empreinte carbone et leur pollution numérique, quelques entreprises choisissent de faire subir un régime minceur à leur site internet, en réduisant leur nombre de pages et en enlevant des fonctionnalités."On avait un site internet, très lourd, un gros paquebot, avec des grands aplats, des photos haute définition....", rembobine Vincent Aubrée, directeur du pôle promotion marketing de Destination Rennes, qui a pour mission de valoriser l'attractivité de la capitale bretonne.
L’association Générations futures dénonce des contaminations records au TFA près de l’usine de Salindres (Gard). Solvay se défend.
Une quinzaine de réseaux d'entreprises européennes lancent le mouvement Business for a Better Tomorrow. Une coalition d'acteurs qui entend notamment soutenir le Green Deal, à l'heure où il cristallise les oppositions, et porter une vision sociale, solidaire et durable de l'économie.
Dans les entreprises, quelle forme prend la mobilisation de ces profils convaincus qu'ils auront plus d'impact en menant la transition dans leur entreprise qu'en démissionnant ?
Le discours de politique générale de Gabriel Attal n’aura pas réussi à répondre aux attentes des agriculteurs, alors que des annonces sont prévues en fin de semaine. En attendant, ce sont les industriels et distributeurs qui sont visés par les manifestants à coups de blocage et déversement de lisier. Lactalis, Leclerc et Savencia sont particulièrement ciblés, et ce n’est pas un hasard.
Le dernier baromètre du Pacte Mondial de l’ONU montre que les entreprises françaises utilisent de plus en plus le cadre des Objectifs de développement durable (ODD) pour leurs politiques RSE. Une intégration qui doit toutefois encore progresser.
L’entreprise régénérative est le nouveau terme à la mode. Et si le concept semble intéressant sur le papier, le manque de définition scientifique ou méthodologie d'évaluation fiable pose question. Autrement dit, l'entreprise régénérative risque bien de devenir un énième prétexte au greenwashing si aucun cadre réglementaire ne vient le définir.
L'Ukraine a mis au jour un détournement de 40 millions de dollars pour l'achat d'armement
L'entreprise de construction SVK, située à Saint-Nicolas, est mise en demeure en raison de sa responsabilité dans une...
Malgré les appels à tourner le dos aux énergies fossiles, le secteur des hydrocarbures, toujours accro au pétrole, est loin d'avoir entamé une "transformation sérieuse" pour contribuer à la lutte contre le changement climatique, selon un rapport du groupe de recherches Carbon4 Finance publié vendredi."Les entreprises pétrolières semblent ignorer les risques liés au changement climatique, et ne prévoient pas de réduire leur production de pétrole et de gaz à court, voire moyen terme", peut-on lire dans ce rapport destiné aux investisseurs.
Bonduelle, Andros, Unilever... une douzaine d'entreprises ont été condamnées par l’Autorité de la Concurrence pour avoir restreint l’information de leurs consommateurs sur la présence de bisphénol A dans leurs emballages. Le bisphénol A est reconnu comme un perturbateur endocrinien et comme un produit reprotoxique, susceptible de migrer dans l'alimentation.

2023

Hut 8, une des plus importantes entreprises de minage d'actifs numériques outre-Atlantique, vient de réaliser un gros coup en achetant des centrales électriques au Canada, pour y miner tranquillement des cryptomonnaies, nous apprend Futurism. Si la Cour supérieure de justice de l'Ontario valide sa petite emplette, la société disposera donc bientôt de quatre centrales électriques au gaz naturel dans la province canadienne. Ces infrastructures génèrent une puissance combinée de 310 mégawatts, de quoi miner pas mal de bitcoins.
Alors que la bataille fait rage pour savoir si oui ou non la COP28 a été un succès et s’il est justifié de parler d’un accord "historique", il suffit peut-être de se tourner vers les pétroliers pour trouver la réponse. Sultan al Jaber, le président du sommet, à la tête de la compagnie pétrolière nationale Adnoc, a affirmé dans un entretien au Guardian publié vendredi 15 décembre qu’il continuerait à investir dans les hydrocarbures malgré l’accord trouvé à Dubaï.
La conférence sur le climat vient de se terminer à Dubaï sur un accord historique qui devrait marquer “le début de la fin” des énergies fossiles. Pourtant, le président de la COP28, Sultan Al Jaber, a affirmé poursuivre son investissement dans le pétrole.
Ce 14 décembre, le Conseil, le Parlement et la Commission européens sont parvenus à un accord politique sur la directive relative au devoir de (...)
Les banques européennes ont investi 308,9 milliards de dollars dans des entreprises opérant dans les colonies israéliennes illégales, révèle mardi une enquête internationale à laquelle ont pris part la coupole d'ONG flamande 11.11.11 et FairFin.
Le gouvernement sri-lankais a annoncé mardi avoir fait appel à une entreprise australienne pour construire la plus grande centrale solaire du pays pour un coût prévu de 1,7 milliard de dollars. Le ministre de l'Energie Kanchana Wijesekera a rapporté que son gouvernement avait validé les projets d'achat d'électricité issue d'une centrale de 700 mégawatts qui doit être construite par la société australienne United Solar Energy.
L’entreprise belge de dragage DEME a créé une entreprise commune pour lutter contre la contamination légère des sols...
De plus en plus de start-up belges se lancent dans la production de matériaux écologiques. Le secteur n’est pas une mine d’or pour autant. Si les consciences évoluent, il faut continuer à convaincre.
Avec Isabelle Ferreras, Professeure de sociologie UCL, co-autrice du livre-BD « Hé Patron! Pour une révolution dans l’entreprise » (Seuil 2023) et de Le manifeste travail - Démocratiser, démarchandiser, dépolluer (Seuil 2020), Jacques Crahay, Past-président de l'Union Wallonne des Entreprises, Chloé Mikolajczac, Activiste pour le climat et la justice sociale, coordinatrice de la campagne « Fossil Free politics », Benjamin Denis, Responsable de la politique industrielle à la Fédération syndicale IndustriAll Europe, ex-advisor à la Confédération européenne des syndicats, Dr. en Sciences politiques ULB et professeur invité à l’UCL Saint-Louis Bruxelles, et pour animer les échanges, Bertrand Henne, journaliste RTBF et maître de conférences invité UCL. Près de 200 personnes nous avaient rejoints pour assister et participer à notre conférence-débat entamée par un ice-breaker faisant se lever nombre de participants dans l'auditoire au rythme de trois questions : Qui est ou a été chef.fe d'entreprise ? Qui siège o
Ce vendredi, Marek Hudon co-président du Haut Comité pour une Transition Juste, était l’invité de Maxime Binet dans l’émission “Café sans filtre” sur LN24 et LN Radio. Marek Hudon a été interrogé sur la transition écologique des entreprises, mais aussi sur la COP28 à Dubaï, enjeu majeur pour le futur du climat.
Il faudrait un livre entier pour décrire et analyser toutes les controverses sur TotalEnergies. Depuis plus de 50 ans, l’entreprise française est au cœur de polémiques et arrive toujours à s’en sortir, bien aidée par les pouvoirs publics, sans vraiment en payer le prix. Est-ce que le mot “criminel” est trop fort ? C’est un reproche qui est fait par certains journalistes et éditorialistes, ou même certaines personnes de bonne foi, qui pensent que TotalEnergies “ne fait que répondre à la demande”. Cet article revient en dix points sur les activités de TotalEnergies, permettant ainsi de mieux juger si le mot “criminel” pourrait être justifié lorsqu’on évoque la multinationale française.
Des données inquiétantes en matière de contamination aux PFAS ont été diffusées concernant les eaux de rejet de la société Renewi à Wandre (Liège), cette société qui inquiète déjà en raison des incendies qui s'y sont déclarés, a indiqué lundi soir Willy Demeyer, bourgmestre de Liège, lors du conseil communal.
Comment les entreprises peuvent réagir face à la déconsommation ? Interview Laurent Testot Laurent Testot est un journaliste spécialisé en histoire globale et prospective, connu pour son approche qui relie ces deux domaines. Il explique que l'histoire globale permet de comprendre l'histoire des civilisations et leurs interactions avec l'environnement, ainsi que l'émergence de la société thermo-industrielle actuelle. Dans cette interview, Laurent Testot présente son parcours et ses ouvrages, notamment son livre Cataclysme : Une histoire environnementale de l'humanité, publié en 2017, qui est une synthèse de l'histoire environnementale globale. Il mentionne également un ouvrage collectif intitulé Collapsus, co-dirigé avec Laurent Ayet en 2020, qui aborde la question de l'effondrement en donnant la parole à des spécialistes du sujet.
En déplacement dans le département ce samedi 18 novembre, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a esquissé un premier bilan des intempéries et promis «une enveloppe spécifique» pour les communes touchées.
Un élan inédit a gagné les entreprises au moment de l'adoption de l'Accord de Paris. Huit ans plus tard, c'est l'heure du bilan. Si la neutralité carbone est aujourd'hui revendiquée par beaucoup d'entre elles, elles sont en revanche peu nombreuses à prendre en compte l'ensemble de leurs émissions et à mettre en place des plans de transition crédibles. Le bilan de l'action climatique qui doit être adopté à la COP28 pourrait renforcer leurs obligations.
Faut-il boycotter la COP28 ? La question se pose de plus en plus distinctement chez un grand nombre d’entrepreneurs français. Pour 250 d’entre eux, la réponse est claire : ils n’iront pas. Un positionnement qui questionne à moins de trois semaines de l’ouverture de cette nouvelle conférence pour le climat, qui se tiendra cette année à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre.
S’adapter à la nouvelle donne climatique est un sujet de stratégie. Les enjeux posés sont d’ordre variés : santé et sécurité des employé·es et client·es, continuité d’activité, coûts financiers, capacité à recruter et retenir ses employé·es, enjeu de réputation, voire dans certains cas pérennité du modèle économique. Pour espérer que les entreprises se saisissent véritablement du sujet, il faut accepter d’y passer du temps et d’y consacrer des moyens, car les approches qui semblent simples et suffisantes minorent en réalité l’éventail des risques encourus et des points à traiter :
De plus en plus de salariés sont prêts à démissionner si leur entreprise n’a pas une politique environnementale compatible avec leurs valeurs, explique la “BBC”. À l’inverse, ils peuvent accepter des salaires inférieurs dans des entreprises plus éthiques, note le “Financial Times”.
Parmi les 2 000 plus grandes sociétés cotées au monde, plus d’un millier s’est fixé comme objectif d’atteindre zéro émission nette d’ici le milieu du siècle. Mais seule une fraction d’entre elles respecte les directives de l’ONU, selon un rapport publié ce lundi.
VIDÉO. Aucun des 422 sites d’extraction de pétrole, de gaz et de charbon qualifiés de « bombes carbone » ne se situe en France. Mais plusieurs entreprises françaises sont liées à ces projets ou les financent.
Responsabilité élargie du producteur : de quoi parle-t-on ? Quels produits sont concernés ? Comment fonctionnent les filières REP chargées d'organiser la prévention, la collecte et le recyclage des déchets issus de ces produits ?...
Pourquoi se préoccuper du rôle de l’entreprise ? « Parce que, répond Thérèse Snoy, présidente et co-fondatrice de l’association, la transition vers un monde soutenable et juste passe par une reformulation de son rôle dans la société et de son organisation interne ; et parce que de plus en plus de jeunes sont en quête d’un sens nouveau à donner à leur travail. C’est dans cet esprit que nous renouvelons notre tradition de soirée-conférence, poursuivant ainsi notre ‘’éveil des consciences’’ avec un bouquet de personnalités lucides et engagées ». Conférence-débat - Vendredi 10/11/2023 à 19 h 45 UCL – Auditoire Montesquieu – Place Montesquieu, 1 – Louvain-la-Neuve Isabelle FerrerasProfesseure de sociologie (FNRS, UCL, Académie royale de Belgique), co-autrice du livre-BD  Hé Patron! Pour une révolution dans l’entreprise (Seuil 2023)et de Le manifeste travail - Démocratiser, démarchandiser, dépolluer (Seuil 2020)Jacques CrahayPast-président de l'Union Wallonne des EntreprisesBenjamin DenisResponsable de la politiqu
Alors que les conséquences de la crise écologique et sociale se font de plus en plus ressentir, y compris dans nos régions, les entreprises fossiles sont toujours les bienvenues sur les campus de l’UCLouvain. Étudiant·es, ancien·nes étudiant·es mais également membres du personnel académique et citoyen·nes, s’opposent à cette présence et demandent à l’UCLouvain d’enfin se positionner.
En 2022, l’étude de Kühne & al. 2022 révélait l’existence de 425 bombes carbone, où des projets pétroliers et gaziers gigantesques entraîneraient chacun au moins un milliard de tonnes d’émissions de CO2 au cours de leur durée de vie.
C'est une mine d'informations. La plateforme CarbonBombs, mise en ligne ce mardi 31 octobre, cartographie l'ensemble des 425 bombes climatiques présentes dans le monde, ces sites d'extraction de charbon, gaz et pétrole qui peuvent émettre chacun au moins un milliard de tonnes de CO2 et mettre en péril nos engagements climatiques. Elle permet aussi d'identifier les entreprises et les banques associées à ces projets climaticides.
Bayer, Volvo, Decathlon... À un peu plus d’un mois de la COP28 à Dubaï, plus d’une centaine d’entreprises ont appelé dans une déclaration commune lundi 23 octobre les gouvernements à s’attaquer aux énergies fossiles pour respecter l’objectif "ultime" de +1,5°C de réchauffement. Si la pression monte sur les États, les entreprises elles-mêmes sont pointées du doigt pour leur manque d'engagement.
Bayer, Volvo, Décathlon, Ikea, Nestlé, Danone, Heineken, eBay, Unilever: à un peu plus d'un mois de la COP28 à Dubaï, plus d'une centaine d'entreprises appellent les gouvernements à s'attaquer aux énergies fossiles pour respecter "l'objectif ultime" de 1,5°C de réchauffement maximum.
Le business model canvas de l’entreprise régénérative : un canvas et une série d’ateliers pour apprendre à identifier les potentiels de régénération des produits et services des entreprises.…
Les entreprises polluantes pourraient-elles se retrouver à court de salariés ? Selon un sondage de Harris Interarctive commandé par le collectif Pour un réveil écologique, 70 % des jeunes de 18 à 30 ans — toutes catégories sociales confondues — seraient prêts à renoncer à une offre d’emploi si l’employeur ne prend pas en compte les enjeux environnementaux.
Les lobbyistes des énergies carbonées ont fait main basse sur les COP, dénoncent, dans une tribune au « Monde », un collectif de 180 personnes engagées dans la lutte pour le climat. Elles appellent les Etats à réinventer le modèle de ces conférences et à les placer sous la protection des Nations unies.
Pour l’historien et professeur d’histoire contemporaine Johann Chapoutot, l’obscurantisme criminel des pétroliers et l’ignorantisme au pouvoir face au changement climatique nous conduit à la mort – ou à la désobéissance civile.
- C'est quoi la décroissance et la déconsommation, et pourquoi cela va arriver ? - Est ce que le marketing est responsable de la société de consommation et de la surconsommation où nous sommes ? - Qu'est ce que la résilience, et comment rendre une entreprise résiliente (former les gens, autonomie, apprendre de ses erreurs, oser...) ? - Comment inspirer / inciter / convaincre un chef d'entreprise à changer son organisation de manière radicale, et pas juste faire de la "RSE de surface" ?
L’entreprise doit repenser de façon urgente sa doctrine de responsabilité et les rôles qui sont les siens dans la société. Car réduire ses impacts négatifs n’est plus à la hauteur des enjeux. Il faut désormais engager un travail de régénération des écosystèmes et des communautés humaines. Pourquoi ? Que signifie la régénération ? Et comment l’entreprise peut-elle s’en saisir ? Explications.
Dans la lutte contre le changement climatique, les entreprises ont un rôle clé à jouer. Une nouvelle législation californienne les oblige à publier chaque année leurs émissions de gaz à effet de serre directes et indirectes. Un autre texte pourrait leur imposer de communiquer davantage sur leurs risques liés au climat.
Le tribunal correctionnel de Rennes a retenu « que le risque de récolte illégale [de bois] » au Brésil « ne pouvait pas être ignoré » par la société.
Elles ont été condamnées à un total de 31,2 millions d’euros d’amende par l’Autorité de la concurrence pour s’être entendu en amont d’un appel d’offres public.
Au service de quelle économie faisons-nous produire nos entreprises ? A quoi sert sa croissance ? À quoi sert l’enrichissement du PIB ? Quel modèle notre activité économique et celle de nos collaborateurs viennent-elles nourrir ? Aujourd’hui, nous en revenons tous aux fondamentaux. Et il est désormais indéniable que les règles du jeu économique détruisent le monde vivant. Il nous en faut donc de nouvelles, avec de nouvelles institutions pour les encadrer. La radicalité est aujourd’hui essentielle, parce que nous avons besoin de modèles économiques, d’institutions et de modes d’organisation radicalement nouveaux.
Plus de 80 grandes entreprises françaises ont des filiales au Gabon dont Eramet, qui exploite le manganèse, les compagnies pétrolières TotalEnergies, Perenco ou encore Maurel&Prom, et l’acteur financier Meridiam. À l’annonce du coup d’État du 30 août, les entreprises cotées ont fait un plongeon boursier. Si la France condamne le coup de force, elle admet avoir des doutes sur les élections au Gabon. Le pays est le troisième plus riche d’Afrique en PIB par habitant (10 000 dollars par an en 2022) mais plus de la moitié de sa population vit sous le seuil de pauvreté.
Saint-Gobain, Bouygues, Suez, Orange… : de plus en plus de grands groupes utilisent la Fresque du climat, un atelier ludique de sensibilisation aux enjeux du changement climatique. Un outil qui leur permet de mobiliser leurs salariés sur le sujet ou, a minima, de leur faire comprendre certaines décisions centrales.
Des facteurs conjoncturels (inflation, guerre en Ukraine, crise énergétique, etc.) associés à l'urgence climatique conduisent à questionner la perspective d’une exigence de sobriété qui s’étendrait au-delà de l’énergie, de l’eau ou encore du foncier. En donnant écho aux expériences des entreprises qui explorent cette sobriété sur leur chaîne de valeur et en sollicitant un champ diversifié de sources et de connaissances, cette étude prospective se veut une contribution objective à la recherche de solutions pragmatiques par les entreprises dans leur quête de soutenabilité.
De l’industrialisation au XIXe siècle jusqu’aux politiques climatiques actuelles, les régulations environnementales des entreprises ont connu plusieurs phases mais n’ont jamais été à la hauteur des défis. Le problème s’aggrave encore avec la fragmentation politique de la communauté internationale et les nouvelles tensions géopolitiques.
Des chercheurs et des entrepreneurs belges débattent de l’opportunité de créer un cadre légal instaurant, comme en France, le statut de “société à mission”. Marek Hudon, professeur à la Solvay Brussels School (ULB), en est un fervent défenseur. Mais pas à n’importe quelles conditions.
Dans cette tribune, Claude Gruffat interpelle sur un projet de la Commission européenne qui permettrait aux entreprises de défiscaliser leurs investissements, privant les États d’apports financiers pour la transition écologique.
Des entreprises chinoises impliquées dans l'extraction de minerais nécessaires à la transition écologique ont été accusées d'avoir commis en dehors de la Chine de nombreuses violations des droits humains depuis 2021, selon un rapport publié jeudi par l'ONG Business & Human Rights Resource Centre. Selon cette ONG, 39 entreprises chinoises minières sont impliquées dans 102 cas présumés de violations des droits humains et de l'environnement entre janvier 2021 et décembre 2022.
Fini la neutralité carbone ! Plusieurs entreprises à l'instar d'Easyjet, Gucci ou encore Nestlé renoncent à cette allégation. Alors que les recours se multiplient à leur encontre pour greenwashing et pratique commerciale trompeuse, les entreprises se détournent peu à peu de la très critique compensation carbone, seul moyen d'atteindre aujourd'hui la neutralité.
Deux scientifiques belges spécialisés dans la communication, Wim Vermeulen et Inez Schoenaers de l’agence de communication Bubka, et le professeur Gino Verleye enseignant à l’UGent, à la VUB et à l’imec sont parvenus à déchiffrer le langage de la durabilité. Ils ont ainsi défini les six caractéristiques qui confèrent de la crédibilité aux communications d’entreprise en matière de durabilité destinées au grand public. Les recherches apportent une contribution de taille à la science de la communication internationale et ont été publiées la semaine dernière par Frontiers, l’une des plus importantes maisons d’édition de revues scientifiques au monde. L’article s’est vu attribuer la classification A1, la plus élevée qui soit.
Le 26 juin dernier, durant une entrevue sur le parquet de la Bourse de New York, Larry Fink a mentionné qu’il avait cessé d’utiliser l’acronyme ESG (facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance), car, selon lui, celui-ci a été entièrement politisé, voire « militarisé » par l’extrême gauche autant que par l’extrême droite. Le PDG de BlackRock, le plus grand gestionnaire d’actifs au monde, était pourtant considéré comme le maître à penser et principal porte-étendard de l’investissement responsable fondé sur les critères ESG, une tendance qu’il a lui-même galvanisée par la publication de sa lettre annuelle adressée aux PDG.
Le nombre de recours portant sur des promesses trompeuses liées au changement climatique explose depuis quelques années, observent les experts d’un institut de recherche britannique.
Le gouvernement américain, qui a fait de la transition vers les véhicules moins polluants un axe majeur, a annoncé jeudi avoir accordé un prêt pouvant aller jusqu'à 9,2 milliards de dollars pour la construction de trois usines de batteries électriques destinées aux véhicules de Ford.Cette initiative s'inscrit dans les efforts effectués par l'administration du président Joe Biden pour "relocaliser dans le pays la fabrication de technologies essentielles pour l'avenir de l'énergie propre et des transports", souligne le ministère de l'Energie dans un communiqué.
Entre le développement d’ordinateurs et de smartphones toujours plus performants, la multiplication d’appareils connectés dans nos bureaux et nos foyers, et les promesses des IA (Intelligence Artificielle) et de la 5G, le numérique n’a pas fini de nous faire rêver et de nous faire miroiter un monde « dématérialisé », affranchit des limites physiques du monde réel.
Près de la moitié des grandes entreprises ont promis d'effacer leur empreinte carbone ces prochaines décennies mais seules quelques unes ont des plans crédibles pour y parvenir, selon une étude publiée lundi par le consortium Net Zero Tracker.Près de 90% de l'économie mondiale est liée par des promesses de "neutralité carbone", contre 15% il y a quatre ans, en prenant en compte les engagements des nations, des régions et des entreprises. Parmi celles-ci, 929 entreprises sur la liste Forbes 2.000 se sont fixé de tels objectifs, en hausse de 15% par rapport à il y a quinze ans.
Quel est l'impact des litiges climatiques sur les finances des entreprises ? C'est ce qu'ont cherché à mesurer des chercheurs du Grantham Research Institute de la London School of Economics. Ils ont passé au crible une centaine de dossiers et il apparait bel et bien que les procès climatiques intentées aux entreprises ont des conséquences financières et constituent dès lors un risque que les décideurs doivent prendre en compte.
Selon l’étude Goodvest,75 % des Français se disent méfiants à l’égard des promesses écologiques des entreprises. 70 % déclarent même qu’elles ne les incitent aucunement à se tourner vers leurs offres de produits et services. Dans le détail, sur le millier de sondés, seuls 16 % estiment que les promesses environnementales relèvent d’un véritable engagement. 25 % les jugent opportunistes tandis que 50 % les considèrent comme des éléments de marketing destinés à soigner son image.
Le gendarme britannique de l'énergie Ofgem a annoncé mercredi l'ouverture d'une enquête sur la compagnie d'électricité Drax au sujet d'affirmations selon lesquelles le bois utilisé pour générer de l'électricité dans ses centrales est renouvelable. L'Ofgem indique dans son communiqué que l'enquête concerne notamment "le régime d'obligation pour les énergies renouvelables", un programme destiné à encourager la production d'électricité de sources renouvelables au Royaume-Uni, qui se traduit par un bénéfice financier pour les entreprises concernées.
« Droits à polluer » (1/2). Alors que l’Union européenne renforce ses objectifs de décarbonation pour 2030, les cimentiers et les sidérurgistes ont utilisé le système d’aide communautaire pour gonfler leurs profits.
Tandis que l’étau juridique et sociétal ne cesse de se resserrer sur les entreprises adeptes du greenwashing, une autre posture tout autant délétère (mais plus subtile) est en train d’émerger dans certaines stratégies de communication : le greenhushing. Traduite en français par « éco-silence » ou « mutisme vert », la pratique consiste à ne plus rien communiquer à propos de ses actions environnementales soit pour occulter l’absence de mesures concrètes, soit par crainte de se faire étriller par des mouvements activistes radicaux. Dans tous les cas, cette tendance est pourtant toxique et peu recommandée.
"Matières premières qui respectent à 100% la nature", "écoresponsable", "écologique"... La Répression des fraudes a passé au crible les mentions vertes apposées sur les produits des entreprises. Sur 1 100 contrôles, plus d'un quart des entreprises étaient en "anomalie". Preuve supplémentaire de l'ampleur du greenwashing.
La CSRD, dont les standards sont en discussion en ce moment dans les instances européennes, pourrait être finalement vidée de sa substance et de son ambition. Le texte, qui représentait un progrès significatif en matière d’obligations RSE et notamment d’obligation de reporting, est en ce moment l’objet d’une opposition vigoureuse des groupes d’intérêt et des lobbies, qui tentent d’affaiblir le texte. Alors, est-ce la fin annoncée de ce texte pourtant fondateur pour la responsabilité des entreprises opérant en Europe ? Revenons sur les dernières évolutions des discussions autour de la CSRD.
Moins de promesses, plus d'engagements: les investisseurs multiplient les demandes à l'occasion des assemblées générales des entreprises pour améliorer la prise en compte du climat et remportent quelques succès.
Une centaine d’élus du Congrès américain et du Parlement européen ont appelé mardi 23 mai au retrait de la nomination d’un patron issu de l’industrie pétrolière pour présider la prochaine COP28 à Dubaï.
Les résultats financiers de l'année dernière des plus grandes entreprises d'engrais au monde sont tombés et ils sont sidérants. Vu le prix exorbitant des engrais en 2022, on s'attendait à ce que leurs recettes battent des records, mais nul n'aurait pu prédire l'ampleur des profits réalisés. Alors que le monde est aux prises avec une grave crise alimentaire et que les agriculteurs et agricultrices voient leurs coûts augmenter, les géants mondiaux des engrais ont augmenté leurs marges et plus que triplé leurs bénéfices par rapport à il y a deux ans.
... Ce concept de redirection renvoie à deux idées principales : d’une part, les paradigmes du développement durable, de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), de la transition énergétique, de la résilience (voir aujourd’hui de la sobriété) ne permettent plus de penser la nouvelle situation écologique et climatique, et, d’autre part, un alignement urgent des organisations et entreprises vis-à-vis des limites planétaires est requis.
Plus de 2500 entreprises au niveau mondial ont pris des engagements climatiques alignés sur la trajectoire de réchauffement 1,5°C et validés par l'initiative phare Science Based Targets, reconnue comme le cadre mondial en la matière. Mais, selon une étude publiée fin avril par le cabinet de conseils Axylia, ces engagements ne permettraient qu'une réduction très limitée des émissions.
L'entreprise chimique avait d'abord fait valoir que le juge de paix n'était pas compétent pour statuer mais elle a été déboutée.
Notre mission est de faciliter la transition vers une économie durable à Bruxelles et en Wallonie
Kaya, la Coalition belge des Ecopreneurs aspire à booster les éco-entreprises et l’économie régénérative pour en faire le modèle de référence. Face aux défis climatiques, environnementaux et sociétaux, nous plaidons pour un changement de paradigme afin de rendre l’économie compatible avec les limites planétaires.
C’est une figure de la French tech, qui a cofondé France Digitale et présidé le Conseil national du numérique. Mais pour s’attaquer à la transition écologique, Marie Ekeland a décidé de créer 2050, un fonds d’investissement innovant, qui veut investir dans des écosystèmes complets afin d’avoir un véritable effet transformatif.
Matériau durable, fabrication responsable, prix abordable… « Le Goût du Monde » passe au crible des accessoires à découvrir ou à redécouvrir.
Les compagnies pétrolières internationales doivent mettre la main à la poche pour aider le Yémen à transvaser d'un pétrolier abandonné au large un million de barils risquant de se déverser dans la mer Rouge, a déclaré jeudi la plus grande entreprise privée du pays.Ce navire, le FSO Safer, a jeté l'ancre au large du port stratégique de Hodeïda, dans l'ouest du Yémen, et peut à tout moment se briser, exploser ou prendre feu, selon des experts.
Si les prix du gaz et du pétrole baissent, les bénéfices des géants pétroliers, eux, ne cessent d’augmenter. La compagnie anglo-néerlandaise Shell se permet même un record en ce début d’année 2023.
Energy Vault propose une solution de stockage gravitaire d'électricité, basée sur le levage et l'abaissement de blocs de plusieurs tonnes.
Le dérèglement climatique est la plus grande crise à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui. Le rôle des entreprises dans l’aggravation de cette crise est indéniable. Une directive européenne [1] actuellement en discussion pourrait obliger les entreprises à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, mais la proposition actuelle reste insuffisante. Plus de 200 organisations, mouvements et activistes appellent à un devoir de vigilance climatique ambitieux.
À l’heure où les salariés, une partie des actionnaires et les ONG environnementales exercent une pression croissante sur les entreprises pour qu’elles adaptent leur stratégie et leur production à des objectifs plus durables, il est indispensable pour les entreprises engagées de dépasser le stade du rapport RSE pour parler à leurs parties prenantes. Veolia et Axa ont lancé deux innovations à suivre qui rompent avec les codes habituels. Retour d’expérience.
Les instances européennes sont-elles en train de reculer sur l’ambition de ses réformes sur la transition écologique et sociale des entreprises ? Il semble bien que oui…
La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est devenue un sujet incontournable. Une chronique de Fabrice Lenaerts et Fabian Plumier, experts en Quality management (QSE) et en développement durable chez Intraco Consulting.
Banque Mondiale Les discussions de printemps de la Banque Mondiale commencent sur le constat que la croissance a ralenti. Selon leurs déclarations, la croissance mondiale devrait être autour de 3% pour les prochaines années. Elle se produirait essentiellement dans les pays développés, et elle sera plus difficile pour les pays pauvres. Ils sont notamment étouffés par la [...]
L’urgence climatique appelle à la justice sociale : nos derniers leviers d’action dépendent de la création d’espaces inclusifs pour réconcilier nos divergences – y compris dans nos entreprises. Une chronique signée Sabrina Courtois, doctorante au Louvain Research Institute en "Management and Organizations" (UCLouvain).
Le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada a annoncé mardi qu'il ouvrait une enquête sur l'entreprise derrière ChatGPT, au moment où de plus en plus de voix appellent à davantage réguler l'intelligence artificielle (IA).
Conférence entreprises & transition écologique à l'école de management de Grenoble.
L’avocat américain Robert Bilott alerte depuis près de vingt-cinq ans sur les dangers des substances per- et polyfluoroalkylées. Il estime que des mesures immédiates de protection de la population doivent être prises.
La loi demande depuis dix ans aux grandes entreprises de chiffrer leurs émissions de gaz à effet de serre, mais la majorité des acteurs concernés ne la respectent pas.
Si de récents exemples semblent décourager de telles initiatives, elles sont loin d’être inutiles, ne serait-ce que sur le plan de la mobilisation médiatique.
La directive européenne sur la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises (CSRD) doit être transposée dans le droit belge au plus tard pour la mi-2024.
Une alliance regroupant les six plus grands producteurs de sables bitumineux a mené une campagne publicitaire trompeuse pour influencer la réglementation fédérale et manipuler le soutien du public envers l’exploitation des sables bitumineux, allègue Greenpeace Canada dans une nouvelle plainte déposée auprès du Bureau de la concurrence.
Appréhender la complexité du sujet nécessite de se nourrir du débat et de la pratique. Une chronique signée Pauline de Montpellier et Sabrina Courtois, doctorantes au Louvain Research Institute in Management and Organizations, UCLouvain.
Un salarié sur trois en Grande-Bretagne et aux États-Unis aurait déjà démissionné car les valeurs de son entreprise ne s'alignaient pas sur les siennes. Cette tendance de fond, le "conscious quitting", vient d'être révélée dans une nouvelle étude alors qu'en France la jeunesse étudiante multiplie les tribunes pour appeler à bifurquer. "C'est une véritable bombe à retardement" pour les entreprises, prévient l'ancien PDG d'Unilever, Paul Polman.
Les travailleurs sur les plateformes offshore de forage d'hydrocarbure au Royaume-Uni sont 92% à préconiser une "nationalisation" des entreprises énergétiques pour mener une transition plus juste et efficace, selon une enquête financée par des syndicats et des ONG.
Le récent procès contre le géant sucrier, suite à la rupture d'une digue de son implantation du Nord de la France, est considéré historique à plus d’un titre.
Gagner sa vie, oui… mais tout en faisant attention au sens dans son travail. Face aux enjeux climatiques et sociaux qu’il n’est plus possible d’ignorer, de plus en plus de jeunes se détournent des grosses boîtes traditionnelles pour se diriger vers des structures étiquetées soutenables. Être une entreprise durable, pour faire simple, c’est veiller à son impact sur le vivant, mais aussi au bien-être de ses travailleurs.
En Belgique, seuls 3% des grandes entreprises se sont engagées sur une trajectoire d'émissions compatible avec un réchauffement de 1,5°C tout en assortissant cette ambition d'un plan de mise en œuvre crédible et d'indicateurs qui permettent de suivre la trajectoire, ressort-il d'un rapport cité dans L'Echo mardi.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Mathieu Jahnich qui est chercheur et consultant. Il aide les entreprises et les organisations à répondre aux attentes sociétales et à relever les défis de la transition écologique et solidaire grâce à une communication plus responsable. Nous creusons les questions liées au Greenwashing, la responsabilité sociétale des entreprises, les lois etc. à la sauce "LIMIT". En 2ème partie nous allons tester en mode accéléré la Fresque de la Publicité !
Les entreprises à mission se multiplient. Elles viennent de franchir le seuil des 1000 sociétés qui répondent à des défis sociaux et environnementaux sans rogner sur leur rentabilité. Une étape symbolique qui dévoile un attrait de plus en plus fort, surtout des petites et moyennes entreprises. Reste à consolider le statut d'entreprise à mission pour qu'en se démocratisant il ne devienne pas un énième outil de social ou greenwashing.
Une étude publiée lundi par le think tank NewClimate Institute et l’ONG Carbon Market Watch rapporte que 24 grandes entreprises engagées pour le climat continuent de travestir leur neutralité carbone. Un constat amer pour les ONG environnementales.
En matière de publicité, les entreprises sont réticentes à s’autoréguler. C’est le résultat du premier rapport de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) sur l’efficacité des contrats climat. Comme le rappelle l’association écologiste QuotaClimat dans un fil Twitter, ces contrats sont censés encadrer la publicité sur les produits nuisibles à l’environnement. Concrètement, les entreprises doivent déclarer elles-mêmes ce qu’elles veulent faire pour que leur publicité soit (...)
L’économie face au défi climatique. Après quelques années de malaises, les réalités climatiques, militaires,...
L'industrie pétrolière a été l'un des grands gagnants de la fin de la pandémie mais aussi de l'éclatement de la guerre en Ukraine.
La RSE doit-elle être radicale ? Cette question brûlante a été posée aux invités de l’Orse, l’Observatoire de la Responsabilité Sociale des Entreprises, lors d’un débat organisé pour ses vœux. Elle porte deux dimensions : la première est de s’interroger sur la capacité des directeurs RSE à affronter une plus grande radicalité des mouvements climatiques et environnementaux qui ciblent les entreprises. La seconde concerne la capacité des politiques RSE à devenir les piliers de la stratégie d’une transformation plus radicale des entreprises pour respecter leurs engagements.
Pour les entreprises, se montrer généreux ne doit pas pour autant les exonérer de faire des efforts pour réduire leur empreinte carbone. Parfois, cela ressemble beaucoup à du greenwashing…
Planet Tracker a décomposé toutes les stratégies des entreprises pour s’afficher plus vertes qu’elles ne le sont réellement. Greencrowding, greenhushing, greenlabelling… l’ONG en a détecté six, de la plus simple à la plus complexe, qui montrent l’inventivité dont font preuve les entreprises pour attirer les consommateurs. À mesure que monte l’appétit pour des produits respectueux pour la planète, la nécessité de détecter le vrai du faux dans les allégations vertes devient de plus en plus important.
En date du 11 janvier, on apprenait que Sultan Al Jaber, directeur général de l’Abu Dhabi National Oil Company (ADNOC), superviserait le prochain cycle de négociations mondiales sur le climat en tant que président de la COP28, organisée par les Émirats arabes unis (EAU). Cette nouvelle a été applaudie par les États-Unis, l’Union européenne, et même le Secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
Une aberration pour certains, un signe significatif pour d’autres. Renoncer délibérément à des activités, même si elles sont rentables, devient le nouveau dogme des entreprises engagées. « Les entreprises ont toujours dû abandonner des activités, en raison de l’obsolescence technologique, par exemple. Mais la nouveauté, c’est que les entreprises renoncent volontairement à faire du chiffre d’affaires pour des raisons environnementales », lance Geneviève Férone Creuzet, co-fondatrice de l’agence Prophil. « Il faut les inciter à développer des business models », ajoute l’ancien directeur du développement durable d’Eiffage et de Veolia.
Une enquête du «Guardian» révèle que la méthode principale utilisée par les grandes entreprises pour se dire neutres en carbone serait peu efficace. Pointé du doigt, l’organisme de certification Verra dénonce des «erreurs»
Selon le PDG d’une compagnie de traduction assistée par l’apprentissage automatique, l’IA est en train de rattraper l’intelligence humaine.
L’OCDE a revu ses prévisions à la hausse à la suite de l’augmentation de la rentabilité des entreprises.
Tout à la fois ministre, patron de la compagnie pétrolière nationale et représentant climatique auprès de l’ONU, Sultan al-Jaber pourrait être nommé à la tête de la Conférence des parties, que l’Etat du Golfe organisera fin 2023.
Si la France a renoncé à explorer les grands fonds océaniques, de jeunes sociétés testent des engins pour collecter, par 6 000 mètres de fond, des nodules polymétalliques qui pourraient satisfaire les besoins mondiaux en batteries. Avec de fortes incertitudes sur l’impact environnemental d’une telle activité.

2022

Sauver la biodiversité ne se fera pas sans elles. Cause majeur du problème, par leur destruction des écosystèmes, les entreprises sont aussi essentielles pour inverser la tendance car l'argent public ne suffira pas et qu'elles ont entre leurs mains le verdissement de l'économie.
Si le reporting extrafinancier est un outil de la finance durable, il repose avant tout sur des engagements de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) intégrés à la stratégie de l’entreprise, expliquent, dans une tribune au « Monde », les enseignantes en sciences de gestion Frédérique Déjean et Nathalie Gimenes.
Le traité sur la charte de l’énergie (TCE) est un accord multilatéral signé en 1994 qui visait initialement à sécuriser les approvisionnements énergétiques de l’Europe de l’Ouest dans les pays de l’ex-bloc soviétique en protégeant les investisseurs étrangers des impacts économiques négatifs éventuels résultant de changements législatifs décidés par les États postérieurement aux investissements réalisés. Le traité donne à cet effet la possibilité aux investisseurs d’attaquer ces Etats dans des tribunaux d’arbitrage
Nous, citoyens du monde entier, ne sommes pas résignés face au changement climatique. Nous sommes des millions, et nous avons le pouvoir d’agir. Il est temps de s’en servir.
Participez à l'offensive écologique depuis votre position professionnelle. Vous n’êtes pas seuls est une association à but non lucratif, née d’une forte solitude face aux injustices et aux ravages indissociables de notre civilisation. Elle a pour but d’accompagner des salariés souffrant d’une fracture entre leur travail et leurs valeurs, d’accumuler des connaissances d’initiés sur les nuisances de leurs secteurs, de diffuser les témoignages de leur rupture, tout en s’inspirant des alternatives prometteuses existantes. Sa raison d’être est de créer des passerelles vers les archipels de résistances écologiques et sociales.
Le Kazakhstan a indiqué lundi envisager la nationalisation des entreprises énergétiques en difficulté, après une énième panne d'électricité laissant des milliers d'habitants sans chauffage malgré un froid polaire dans une ville du plus grand pays d'Asie centrale. "Le président Kassym-Jomart Tokaïev a chargé le Premier-ministre Alikhan Smaïlov d'étudier la question de la nationalisation des actifs énergétiques problématiques", a écrit le porte-parole du président sur son compte Facebook. "Leur mauvaise gestion cause des accidents et des pannes dans la fourniture d'électricité", a poursuivi le porte-parole.
Jean-Marc Jancovici (The Shift Project): "Si votre entreprise ne parvient pas à décarboner, elle devra tôt ou tard fermer boutique"
Jacques Huybrechts est le fondateur de l’Université de la Terre, une vaste rencontre autour de l’écologie qui se tient à l’Unesco, à Paris, les 25 et 26 novembre prochains. À Vert, il raconte sa démarche pour en faire une Université ouverte et portée sur l’action.
Une première mondiale: au Royaume-Uni, la compagnie britannique de produits de beauté Faith in Nature a nommé un administrateur pour représenter la Nature à son conseil d’administration. Notre Affaire å Tous et le Earth Law Center, ONG partenaire de Faith in Nature, s’adressent aujourd’hui aux entreprises françaises. Afin de développer une initiative similaire en France, elles lancent un appel à participation en direction des entreprises françaises qui souhaiteraient être accompagnées juridiquement pour que les intérêts de la Nature soient représentés dans leurs conseils d’administration.
La plupart des engagements à la neutralité carbone des entreprises, villes ou régions ne sont pas à la hauteur des récentes recommandations du groupe d'experts de l'ONU dédié à cette question, selon une analyse publiée mardi à la COP27.
Seules quatre entreprises européennes sur dix ont investi pour améliorer leur efficacité énergétique en 2021, avant le déclenchement de la guerre en Ukraine, révèle une étude publiée mardi par la Banque européenne d'investissement (BEI). L'argent consacré par les entreprises du Vieux Continent à la réduction de leur consommation d'énergie ne représentait l'an dernier que 10% du montant total de leurs investissements, précise la banque basée à Luxembourg dans l'édition 2022 de son Enquête annuelle sur l'investissement.
Pas d’investissements nouveaux dans les énergies fossiles, pas de «compensation» à tout va, pas de déforestation : un rapport de l’ONU dévoile des recommandations pour éviter la fausse «neutralité carbone» des acteurs non étatiques.
Le gouvernement canadien a ordonné mercredi à trois entreprises chinoises de céder leur participation dans des sociétés canadiennes du secteur des minéraux rares, invoquant des raisons de "sécurité nationale". Les entreprises qui doivent céder leurs investissements sont Sinomine (Hong Kong) Rare Metals Resources Co Ltd, Chengze Lithium International Limited ainsi que Zangge Mining Investment (Chengdu) Co Ltd, d'après un communiqué. La décision a été prise après des examens menés "de façon approfondie" par les organismes canadiens chargés de la sécurité nationale et du renseignement, a justifié le ministre de l'Innovation, des Sciences et de l'Industrie, François-Philippe Champagne.
Née en 2020, la Convention des entreprises pour le Climat vient de présenter un vaste rapport qui vise à « accélérer la bascule du business as usual vers l’entreprise régénérative ».
Si beaucoup de marques et d'entreprises se vantent de mettre en place des stratégies "écofriendly", d'autres au contraire vont aller bien plus loin dans leur démarche, sans en faire trop étalage, voire en la passant totalement sous silence. Une tendance connue sous le nom de "greenhushing", qui nage à contre-courant du greenwashing.
Recette pour pousser la transition durable des activités polluantes ou nouvelle façade verte que se donnent des entreprises pour paraître plus écologiques? Les émissions d'obligations liées au développement durable séduisent, mais suscitent aussi de nombreux doutes.
Devant le dérèglement climatique, le monde de la publicité a une crise de conscience. Mais ceux qui tentent de le faire changer de l’intérieur peinent à peser face à la puissance économique des entreprises.
Le TCE permet aux entreprises de poursuivre les pays qui modifient leur politique énergétique, si elles estiment que cela menace leurs intérêts financiers. Depuis son entrée en vigueur en 1998, l’Espagne a été visée au moins 51 fois par des plaintes d’investisseurs. Lassé d’être constamment attaqué, le royaume avait déjà exprimé son envie de voir l’Union européenne se retirer du traité. En vain.
Le fonds Hy24 a réuni 2 milliards d’euros auprès de très grandes entreprises et banques, dont TotalEnergies, Axa, Airbus ou encore la Société générale, pour financer des projets autour du carburant décarboné. Signe d’un engouement croissant pour ses promesses d’énergie “propre”.
L'Association régionale des industries alimentaires (Aria) d'Alsace a réclamé mardi une "prise de conscience collective" des difficultés des entreprises du secteur face à l'envolée des prix de l'énergie, exprimant le besoin d'"augmenter les prix" des produits pour rétablir les marges.
L’accusée, il faut la nommer ici, c’est l’industrie du pétrole, le Big Oil, comme on dit. Leurs noms nous sont familiers, nous qui allons acheter notre essence à la pompe : Shell, BP, Exxon, etcetera. Depuis quelques mois, les documents sont déclassifiés et révèlent l’impensable : ces géants du pétrole ont mené des recherches dans les années 80 pour connaître les dommages que leurs produits infligeaient au climat.
Les prix élevés du gaz et de l'électricité font peser un "risque imminent" de "pertes de production" et "d'arrêts de milliers d'entreprises européennes", a averti jeudi BusinessEurope, une organisation représentant le patronat européen.
Rentrée académique animée dans les écoles de commerce du pays. La raison? Une lettre ouverte d'un enseignant, Laurent Lievens, qui y explique pourquoi il a démissionné.
Alors que les chômeurs sont taxés d’assistés, le philosophe Aurélien Berlan rappelle que ceux que l’État soutient massivement, ce sont les grands groupes responsables de la catastrophe climatique.
L'Espagne est notamment en passe d'instaurer un impôt exceptionnel visant les plus riches.
A beauty company has appointed a director to represent nature on its board, giving the natural world a legal say in its business strategy. Faith In Nature, which sells soap and haircare products, as well as household cleaners and shampoo for dogs, says it is the first company in the world to give nature a formal vote on corporate decisions that might affect it
Il faut de nouveaux modèles qui réalisent une articulation entre les 3 P de "People-Planet-Profits". Une chronique signée Frédéric Ooms et Bernard Surlemont, Professeurs à HEC Liège – École de gestion de l’Université de Liège.
Quelque 300 entreprises françaises risquent de se retrouver en difficulté d'ici la fin de l'année en raison de l'envolée des coûts de l'énergie, a indiqué mardi le ministre de l'Industrie, Roland Lescure. "On parle aujourd'hui de quelques dizaines d'entreprise, un peu plus de 300, qui nous alertent en disant +là, je peux plus, il va falloir faire quelque chose+", a déclaré le ministre sur l'antenne de Sud Radio, interrogé sur un "risque de décrochage" pour certaines entreprises cet hiver.
page publications
L’indisponibilité du parc nucléaire français et la guerre en Ukraine font peser des risques « inédits » sur l’approvisionnement en électricité. Le gestionnaire du réseau (RTE) appelle à la sobriété pour éviter les coupures.
Cette charte contient une série de mesures afin de réduire l'empreinte énergétique des entreprises.
Comme chaque lundi, nous recevons un invité. Aujourd'hui, il s'agit de Marek Hudon, professeur à la Solvay Brussels School of Economics and Management de l'Université libre de Bruxelles. Ses domaines de compétences sont, en particulier, la finance durable, la résilience au sein des entreprises, l'innovation sociale et l'éthique dans le business. Nous parlons avec lui des pistes pour résoudre la crise énergétique, du rôle des entreprises, du scandale Solvay, du rachat de Twitter et même de la journée sans voiture en Région bruxelloise.
Qui n'a jamais un jour rêvé de voler en Jet Privé ? ✈️ Kylian Mbappé et l'entraîneur du PSG mettent le feu au kérosène. Nous allons dans cette vidéo déchiffrer son impact réel et le symbole qu'il représente dans notre monde où la richesse ostentatoire est toujours la norme sociale alors qu'il y a des limites planétaires, qu'on accélère l'épuisement des ressources et qu'on va droit vers le crash. Mais il existe des solutions. Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. 🕷 - Benjamin Parker (dit Oncle Ben).
 Il faut y voir l’explosion des coûts mais également le fait qu’elles n’ont pas encore digéré la crise du Covid.
L’entreprise de télécoms Ericsson, le distributeur Axfood, l’assureur Folksam et 224 autres firmes suédoises ont signé un texte appelant les politiciens à agir pour la transition écologique. Pour Wojtek Kalinowski, codirecteur de l’institut Veblen, ce texte montre surtout que l’écologie est placée au cœur du débat suédois à quelques jours des élections législatives.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a également proposé de plafonner les revenus des entreprises produisant de l’électricité avec le nucléaire et les énergies renouvelables.
Alors que la Cop 27 débutera dans tout juste deux mois, l’objectif de l’accord de Paris consistant à maintenir la hausse des températures mondiales sous les 1,5 °C semble toujours éloigné, en particulier dans l’économie.
Jeune juriste en droit de l’environnement, la Française Charlotte Pasquier nous fait découvrir son métier d’avocate de la planète au service de l’ONG ClientEarth.
En 2017, un rapport du Carbon Disclosure Project a eu un impact médiatique retentissant. En effet, c’était la première fois qu’une base de données comptabilisait les émissions à l’échelle mondiale, passées et présentes, au niveau de l’entreprise. Un coup de projecteur terrible sur 100 entreprises, qui “seraient” responsables de 71% des émissions mondiales. Ce chiffre a été très largement partagé et continue de l’être 5 ans après. S’il a permis de recentrer le débat concernant la responsabilité du changement climatique, il est souvent mal compris, mal interprété, et mène très exactement à ce qu’il ne faut pas : l’inaction climatique. Il est fort probable qu’une partie des personnes qui évoquent ces chiffres n’aient pas lu le rapport en question.
« Chaque année, 700 000 êtres humains meurent de la pollution en Europe. Si malgré ça on ne voit pas la nécessité de revoir les choses, c'est que nous faisons preuve d’une cécité que nos descendants auront du mal à pardonner. » Cette citation est d'Aurélien Barrau lors de son intervention au Mouvement des Entreprises de France - Table ronde Sauver la terre/Tous au charbon ! Il est plus que jamais urgent de mettre l'Humain et notre environnement au centre des décisions et des actions.
La grande distribution, qui estime que sa facture d'énergie pourrait augmenter de 1,5 milliard d'euros par an, demande la mise en place d'un "d'un tarif réglementé d'urgence accessible aux entreprises, pour la durée de la crise", sur "2023 a minima", selon un communiqué mercredi. "Le coût actuel de l'énergie (1.600 EUR/MWh) aboutirait à une augmentation de la facture pour les distributeurs alimentaires de 1,5 milliard d'euros par an", assure la fédération Perifem, qui rassemble l'ensemble des acteurs de la distribution pour agir sur les sujets énergétiques ou environnementaux. Les prix de gros de l'électricité sont redescendus des hauteurs atteintes en fin de semaine dernière, mais restent instables.
Alors que l’urgence de la transition écologique est sur de plus de plus de lèvres, comment accélérer le changement ? Si certains s’en remettent à une plus grande responsabilisation des citoyens (consommer moins, réparer, réemployer…), d’autres appellent à des décisions politiques et économiques fortes. Alors, quel rôle peuvent jouer les entreprises dans la transition écologique ?
La Première ministre, Élisabeth Borne, a appelé, lundi, devant le Medef les entreprises françaises à réduire leur consommation d'énergie, réclamant à chacune d’entre elles d'établir son propre "plan de sobriété" dès septembre.
De plus en plus d'entreprises décident d'intégrer les objectifs de développement durable dans leurs missions. Avec des modalités très différentes, que décortique Marek Hudon, professeur à la Solvay Brussels School.
Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU, a dénoncé la "cupidité" des grandes entreprises pétrolières et gazières qui réalisent des profits "scandaleux" sur "le dos des plus pauvres" grâce à la crise provoquée par la guerre en Ukraine, appelant les gouvernements à les taxer.
Très médiatisé en France, le spécialiste liégeois du climat met en garde contre de prochains étés à 50°. Nos sociétés ne sont pas encore assez adaptées et l'action des entreprises sera déterminante.
La colère des Nations Unies face aux "profiteurs de guerre" : le secrétaire général Antonio Guterres a dénoncé la "cupidité" des grandes entreprises pétrolières et gazières. Il alerte sur les conséquences, notant des "signes avant-coureurs d'une vague de révoltes économiques, sociales et politiques qui pourrait n'épargner aucun pays".
Les "centaines de milliers d'entreprises" du commerce regroupée dans deux grandes associations se sont engagées, dans le sillage des supermarchés, à réduire leur consommation énergétique, selon un communiqué publié mardi. Les entreprises représentées au sein des fédérations du CdCF (Conseil du commerce de France) et de la CDF (Confédération des commerçants de France) s'engagent à "réduire leur consommation d'énergie et éviter ainsi les coupures annoncées en cas de crise cet hiver", ont annoncé ces deux associations, la première regroupant une trentaine de fédérations professionnelles, et la seconde des fédérations de commerces indépendants.
Cette tribune, rédigée par Julien Etchanchu, spécialiste des questions environnementales dans le cabinet de conseil Advito (filiale de BCD Travel), 8 ans dans une compagnie aérienne, presque autant…
L’excès de dioxyde de carbone dans l’atmosphère est dû en partie à la déforestation, mais surtout à la consommation de combustibles fossiles. Des chercheurs se sont intéressés aux moyens d’opérer un changement radical dans ce domaine : ils révèlent dans leur étude quels sont les 10 acteurs financiers ayant le plus d’influence sur l’économie des combustibles fossiles. Ces acteurs pourraient jouer un rôle décisif dans l’effort mondial de décarbonisation.
Comment les grosses sociétés parviendront-elles à consommer moins sans réduire leur production et leur masse salariale ? Du petit commerçant avec sa clim aux aciéries qui font fondre le métal avec des arcs électriques, tout le monde devra s’y mettre. Très vite va se poser le problème de l’égalité devant la réduction des gaz à effet de serre. Faudra-t-il imposer aux classes moyennes les mêmes économies d’énergie qu’aux habitants des beaux quartiers ?
Des réductions de production imposées aux entreprises pour limiter la consommation de gaz pourraient avoir "des effets économiques désastreux et un impact souvent irréversible", a averti mercredi BusinessEurope, organisation représentant le patronat européen. "Des baisses forcées de production (...) doivent rester une option de tout dernier recours. Il faut d'abord tout faire pour éviter d'en arriver là", notamment en diversifiant les fournisseurs d'énergie et en utilisant "des mécanismes de marché", a estimé dans un communiqué Markus Beyrer, directeur général de BusinessEurope, après la présentation par la Commission européenne d'un plan de réduction de la consommation de gaz.
Alors que la société nationale Eskom est incapable de subvenir aux besoins du pays, le président Cyril Ramaphosa envisage la création d’une concurrence dans le secteur de l’énergie.
L'agacement a laissé place à l'incertitude. Après des semaines de coupures d'électricité rapprochées, les entreprises sud-africaines, petites et grandes, souffrent en termes de productivité mais aussi de coûts, alors qu'elles préféreraient embaucher pour oublier le blues post-pandémie.
Mercredi 13 juillet, Notre Affaire à Tous publie le Benchmark 2022 de la vigilance climatique des multinationales, qui passe au crible la conformité de 27 multinationales françaises à leurs obligations légales. L’objet de cette étude est d’évaluer la mise en œuvre de la loi sur le devoir de vigilance en matière climatique. Pour ce faire, des critères de notation ont été développés afin d’évaluer le comportement des multinationales.
La lutte contre le changement climatique prend des formes diverses. L'une d'elles a particulièrement le vent en poupe : les litiges climatiques. Une nouvelle étude constate une accélération de son usage depuis deux ans, visant particulièrement l'industrie fossile. Si cette voie judiciaire est prisée par les ONG notamment, à l'inverse, certains énergéticiens n'hésitent pas à faire plier les États à travers le Traité sur la charte de l'énergie quand les décisions climatiques vont à l'encontre de leurs projets.
Lancé en 2021 à l’initiative de Veolia en partenariat avec Usbek & Rica, la REcyclerie et soutenu par le Comité 21, le collectif « +1, pour une écologie en actions » s’est réuni une nouvelle fois le 28 juin 2022 pour entamer un deuxième cycle consacré à l’ouverture de la gouvernance des entreprises et des organisations à leurs parties prenantes. Rythmé par une keynote inspirante et un atelier d’intelligence collective animé par bluenove, ce premier volet portait sur les bonnes pratiques de coopération au service des stratégies de résilience à l’échelle des territoires.
Quatre-vingt quatre dirigeants d’entreprises français plaident pour faire de la sobriété énergétique un choix collectif.
150 dirigeants ont travaillé pendant près d’un an pour aligner leurs entreprises sur les exigences écologiques. Ce vendredi, ils recommandent une série de mesures, toutes contraignantes, à appliquer plus largement au monde économique.
Coup de tonnerre médiatique : les trois dirigeants de Total, EDF et Engie en appellent à la sobriété et à la chasse au gaspillage. Ils osent même recycler une formule chère aux acteurs luttant de longue date pour une décroissance énergétique : « la meilleure énergie reste celle que nous ne consommons pas ». Assiste-t-on au suicide du capitalisme fossile ? À rebours de l’accueil médiatique, Terrestres propose une lecture dissonante.
Les entreprises commencent à former leurs salariés pour leur donner les aptitudes scientifiques, énergétiques et fiscales nécessaires à la transition énergétique.
Et si l’on donnait aux 27 millions d’actifs en France la possibilité de peser dans les décisions de leur entreprise, au même titre que les investisseurs en capital ? C’est le modèle développé par la sociologue et politologue belge Isabelle Ferreras, professeure à l’Université de Louvain et chercheuse sénior associée à Harvard, dans le livre Democratize Work, The Case for Reorganizing the Economy, sorti le 16 mai dernier (Ed. University of Chicago Press).
Le phénomène de pénurie ne va pas s’arrêter. Il faudra apprendre à vivre avec. Et pour longtemps. Ce scénario catastrophe n’est pas écrit par des militants anticapitalistes, mais par des économistes de Bank of America. Dans un rapport publié il y a quelques semaines, plusieurs experts de l’institution financière ont évalué les risques pour l’économie mondiale liés à des pénuries multiples et intenses. Ces pénuries touchent déjà et toucheront de plus en plus tous les secteurs d’activité. Ici, la conjoncture n’explique pas tout. Des causes structurelles sont bel et bien également à l’origine des manques constatés dans les chaînes de production sur toute la planète.
Comment remplacer la chaudière au gaz de la boulangerie par une chaudière biomasse ? Ou récupérer et valoriser la chaleur du four de la fonderie ? Une plateforme de mise en relation entre entreprises, sorte de "tinder du carbone", est lancée jeudi en France. Baptisée "je décarbone", la plateforme a pour but de permettre aux entreprises de trouver des solutions pour réduire leurs émissions de CO2 ou leur consommation d'énergie, et à celles qui apportent des solutions techniques, de trouver des clientes.
Marek Hudon, professeur à Solvay, explique dans notre émission Trends Talk l'objectif du Haut Comité pour une transition juste qu'il copréside. Cela bouge, constate-t-il, mais pas assez vite!
Le "Vérité40" dévoile sa composition. Cet outil pédagogique est construit à partir du CAC40, mais avec des critères de sélection différents puisque les émissions de CO2 des entreprises priment. Résultat, de nombreux fleurons français qui composent l’indicateur phare de la place de Paris, comme TotalEnergies, Airbus, ArcelorMittal, Michelin ou encore Engie, en sont exclus.
Ressources humaines, informatique, communication... D’ici 2030, les entreprises "intégreront complètement la responsabilité sociale, sociétale et environnementale à tous les niveaux de leurs organisations, activités, métiers et pratiques", prévoit une étude réalisée par PWC, l’Institut de l’Entreprise et la Fondation Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises. Autrement dit, la RSE ne sera plus l’œuvre d’un seul département mais concernera l’ensemble de l’entreprise. Les sociétés doivent s’y préparer et former les salariés à cette (r)évolution.
Les licornes ? Des start-up en croissance rapide et à forte valorisation. Ce business model, né dans la Silicon Valley, est devenu le chouchou des médias et des communautés d’entrepreneurs. A tort, juge Marek Hudon, professeur à Solvay.
Session 2 - Métamorphose des responsabilités : des entreprises multinationales au prétoire Cycle de séminaires "L’urgence écologique au prétoire » ANR PROCLIMEX"
Des textes décisifs du « paquet climat » qui doivent être mis aux votes les 7 et 8 juin au Parlement européen font l’objet d’un lobbying hostile de la part de plusieurs industriels, dénonce le président de la commission environnement du Parlement européen, dans une tribune au « Monde ».
Bruno Colmant était l'invité de Pascal Vrebos ce dimanche sur RTL TVI. D'après le professeur d'économie à l'UCLouvain et l'ICHEC, nous risquons de passer par plusieurs années de crise économique.
Demande des actionnaires de TotalEnergie d’inscrire à l’ordre du jour de l’assemblée générale du 25 mai des résolutions climatiques : illustration de la manière dont les enjeux climatiques s’installent progressivement dans la vie des sociétés commerciales, notamment celles qui négocient leurs titres sur les marchés financiers. Plus précisément, au-delà de la prise de conscience générale qui s’est imposée aux entreprises, la vie technique des sociétés a vu surgir cette problématique, notamment avec les initiatives des actionnaires qui commencent à demander l’inscription de résolutions climatiques à l’ordre du jour d’assemblées générales de société cotées sur les marchés financiers.
Les entreprises pétrolières sont tenues de respecter certains engagements dans le cadre des Accords de Paris. Une récente étude collaborative montre que ce n’est pas du tout le cas. Comme les constructeurs automobiles, les compagnies pétrolières peinent à respecter leurs engagements écologiques. C’est ce que montre l’étude Big Oil Reality Check, en référence au nom américain du lobby pétrolier. Pour cela, Oil Change International a ainsi travaillé avec 35 entreprises mondiales.
« Si ce trio était un pays, il incarnerait la troisième nation la plus émettrice, juste derrière la Chine et les États-Unis. » Dans Criminels Climatiques, Mickaël Correia réalise une enquête sur les 3 entreprises les plus émettrices de gaz à effet de serre au monde, pourtant inconnues du grand public. Un livre passionnant où se croisent pétrole, gaz, charbon, mais aussi Anton Tchekhov et le monde du football.
Les entreprises de l’agroalimentaire, de l’énergie et de la pharmacie sont dans la ligne de mire de l’ONG, qui propose une taxation exceptionnelle sur les bénéfices de la pandémie.
L'hypothèse qui est au cœur de cet ouvrage est que pour accélérer la transition sociale et écologique, une profonde transformation est nécessaire à la fois dans les modes d’organisation de la vie démocratique, dans l’organisation économique, et dans les modalités d’exercice de l’action collective, fondée sur la participation des citoyens. Le nouveau rôle que nous proposons pour l’État – ce que nous appelons « l’État partenaire » – cherche à soutenir l’expérimentation locale et à accélérer l’apprentissage collectif. L’État partenaire collabore avec les initiatives citoyennes, les entreprises qui viennent en appui des innovations sociales et écologiques, les initiatives des autorités publiques locales et des communautés locales. Il encourage l’autonomie et la réflexivité sociale. Cette réflexivité sociale porte autant sur la capacité des individus à remettre en question les normes sociales dominantes, que sur la co-construction sociale des critères de « progrès » et de « succès », ainsi que de la façon de défi
« L’inclusion du gaz fossile et du nucléaire dans la taxonomie européenne va renforcer notre dépendance à la Russie », constate Greenpeace. L’ONG a publié le 17 mai un rapport sur les pressions exercées par des entreprises russes – telles que Gazprom, Lukoil et Rosatom – et par le gouvernement français pour que le gaz fossile et l’énergie nucléaire fassent partie de la taxonomie européenne.
"Les économies d'énergie sont le moyen le plus rapide et le moins cher pour répondre à la crise énergétique actuelle et réduire les factures", souligne l'exécutif européen, dans ce plan qui avait été réclamé fin mars par les chefs d'Etat et de gouvernement des Vingt-Sept. Bruxelles estime que "des changements de comportement pourraient réduire de 5% à court terme la demande de gaz et de pétrole" et préconise des campagnes de communication dans chaque Etat membre auprès des entreprises et des ménages.
Les grands groupes automobiles Ford et Volvo sont à l'origine d'un appel d'une trentaine d'entreprises qui demandent à l'Union européenne, d'ici 2035, d'autoriser uniquement la vente de voitures et de camionnettes neuves à zéro émission.
Une famille avec des enfants, qui habite près du site de 3M à Zwijndrecht, va poursuivre la multinationale américaine en raison de la présence de "valeurs hallucinantes de PFOS" découvertes chez les membres de la famille, mais aussi dans leur maison et leur jardin.
Ce qu’il y a dans nos assiettes échappe rarement à un marketing alimentaire qui tend à privilégier une consommation excessive en quantité et de pauvre qualité nutritionnelle. Les goûts sont déformés par l’apport de produits addictifs et l’absence d’information transparente sur la nutrition contribue à promouvoir les intérêts de l’industrie agro-alimentaire – ce qui revient à nous mettre, en quelque sorte, des lobbys au menu.
La Russie va suspendre ses livraisons d'électricité à la Finlande à partir de samedi, en raison d'impayés, a annoncé vendredi le fournisseur RAO Nordic Oy, détenu à 100% par l'entreprise russe InterRAO. Cette annonce intervient sur fond d'une montée de tensions entre Moscou et Helsinki, qui a annoncé sa volonté d'adhérer "sans délai" à l'Otan sous l'influence de l'offensive russe en Ukraine. Une intention vue d'un très mauvais oeil par Moscou qui a d'ores et déjà menacé d'une riposte "militaro-technique". Basé à Helsinki, RAO Nordic Oy n'a pas reçu de paiement pour l'électricité fournie à la Finlande depuis le 6 mai, a affirmé ce groupe dans un communiqué, en évoquant un manque de moyens pour payer l'électricité importée de Russie.
Dans cet essai, Mickaël Correia, journaliste à Médiapart, révèle les limites de l’action individuelle face à Energy China, Saudi Aramco ou encore Gazprom. A lire de toute urgence… climatique.
Le chemin fut long, mais on y est arrivé : la Commission européenne a enfin présenté le 23 février dernier une proposition de directive sur le devoir de vigilance des entreprises. Cela signifie que celles-ci seraient contraintes par cette loi à effectuer un travail de « diligence raisonnable » tout au long de leurs chaînes de valeur. C’en est fini du modus operandi classique des grandes entreprises transnationales qui, en cas de violations des droits humains et de l’environnement, se déchargeaient souvent sur leurs sous-traitants. Une autre tactique devient désormais caduque : celle qui vise pour l’entreprise remise en question à invoquer la complexité des chaînes de valeur mondiales et l’impossibilité de vérifier ce qui se passe à l’autre bout de cette chaîne, souvent de l’autre côté du monde.
La planète manquera bientôt d’huile végétale. Depuis la récente décision de l’Indonésie de bannir les exportations d’huile de palme, la situation va s’aggraver dans les prochains mois. Partout au pays, il faudra s’attendre à voir le rationnement de l’huile végétale au détail. Il existe déjà une pénurie d’huile végétale qui pourrait durer encore des mois, tout cela en raison de l’invasion de l’Ukraine et des changements climatiques. L’huile végétale se retrouve dans nos maisons et dans tous les restaurants et est employée avec presque tous les aliments et les mets que l’on cuisine. C’est aussi un ingrédient très utilisé par les grandes entreprises qui fabriquent des produits populaires consommés au quotidien.
Il est impossible de savoir quel volume d’eau est prélevé au Québec par les entreprises qui l’embouteillent pour la vendre. La Cour du Québec a donné raison aux multinationales qui affirment que ces informations sont de nature confidentielle, au terme d’une action en justice lancée par le Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE) et l’organisme Eau Secours. Les entreprises Amaro, Pepsi, Coca-Cola, Naya et Eska, notamment, n’auront pas à dévoiler les volumes d’eau qu’elles pompent au Québec en vue de la vendre. Cette information existe, puisqu’elle est transmise au ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC). Mais ce dernier ne la rend pas publique.
i vous avez tendu l’oreille lors de votre dernier plein d’essence à votre station favorite, vous avez dû entendre les bouchons de champagne exploser dans la quasi totalité des entreprises extractrices de pétrole. Alors que le baril a dépassé la barre des $100, c’est la fête à tel point qu’elles augmentent le rachat de leurs actions, afin de faire monter les cours (et les bonus) artificiellement ainsi que les dividendes. Vous vous demandez où va une partie de l'argent de votre essence et comment les pétroliers finances les lobbies et les politiques? Tour d’horizon.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, des dizaines de milliers de travailleurs des nouvelles technologies ont quitté le pays. Une fuite des cerveaux préjudiciable pour les entreprises russes et l’économie nationale.
Le gouvernement britannique a annoncé vendredi augmenter le soutien financier aux secteurs industriels les plus gourmands en énergie, métallurgie et papeterie notamment, durement frappés par l'envolée mondiale des prix. Un programme qui aide depuis 2013 les entreprises des secteurs les plus énergivores à payer leurs factures d'électricité, "sera étendu pour trois ans de plus", selon un communiqué de l'exécutif.
L’Afghanistan comptait 5 000 entreprises avant la prise du pouvoir par les Taliban le 15 août dernier. Depuis, près de 2 000 d’entre elles ont fermé leurs portes, laissant des milliers de personnes au chômage. Reportage à Kaboul de Sonia Ghezali et Shahzaib Wahlah.
Dans sa conception moderne, l’économie a tendance à être réduite à sa dimension monétaire, soit les choses pouvant être décrites par un prix. Les modèles économiques permettent ainsi de considérer le coût des salaires, des matières premières, des machines et les profits dans un même calcul. Les données monétaires permettent aussi des analyses très poussées, mais elles ne décrivent pas tout. En effet, en se concentrant sur les valeurs monétaires, on ferme les yeux sur de nombreux éléments d’intérêt, tel que l’environnement. Pour exploiter des ressources naturelles, une entreprise doit généralement défrayer des coûts pour les droits d’exploitation, acheter des machines et payer sa main-d’œuvre. Mais la nature, elle, est gratuite, permettant de fournir un profit virtuellement infini. Ce n’est qu’au moment d’être valorisée, une fois qu’on en extrait la matière utile, que la nature gagne une valeur.
Les maisons-mère de Google ou encore de Facebook accélèrent sur les technologies d'élimination du CO2. Au lendemain de la publication du dernier rapport du Giec, qui met notamment en avant ces solutions, elles ont lancé une initiative pour soutenir financièrement les entreprises du secteur. Le marché des équipements de captage et stockage du CO2 pourrait ainsi quadrupler d'ici 2025. Mais attention, ces technologies ne pourront pas fonctionner dans un monde qui continue à émettre toujours plus de gaz à effet de serre.
Le Sri Lanka, en défaut de paiement, a annoncé vendredi imposer des restrictions sur le carburant, au moment où son président est confronté à une vive contestation populaire dûe à la pire crise économique de l'histoire de l'île. L'entreprise publique Ceylon Petroleum Corporation (CPC), qui représente les deux tiers du marché de détail du carburant au Sri Lanka, a annoncé qu'elle allait limiter les quantités que les automobilistes peuvent acheter et interdire aux particuliers le remplissage de bidons à des fins de stockage.
Les scandales Buitoni, Kinder et Lactalis montrent que « rentabilité et sécurité alimentaire ne vont pas ensemble ». Las, les grandes entreprises fautives restent souvent impunies.
Le greenwashing est souvent vu comme une manière de donner l'illusion de responsabilité écologique. Qu'elle concerne des biens ou des services, cette illusion ne serait qu'un argument marketing en plus. Et si le greenwashing relevait en réalité d'une dynamique plus profonde de l'histoire des sociétés industrielles ?
TotalEnergies et l'entreprise pétrolière nippone Eneos Corporation ont annoncé jeudi s'associer afin d'évaluer la faisabilité d'une unité de production de carburant aérien d'origine non fossile, avec pour objectif de disposer d'une chaîne d'approvisionnement d'ici 2025.
"La crise du carburant dans le pays est créée par des distributeurs d'essence exportant du carburant destiné au marché local, et Rubis a joué un large rôle là-dedans", a-t-elle précisé. Rubis est un important acteur des produits pétroliers au Kenya, y opérant selon son site internet 230 stations-service via les enseignes Rubis, Gulf Energy, Kenol et Kobil. L'entreprise gère également des dépôts de carburant au Kenya mais aussi au Burundi, Rwanda et Ouganda.
Aux côtés des pionniers comme Patagonia ou Lush, de plus en plus de sociétés comme Camif ou Lamazuna choisissent délibérément de se priver d’une partie de leur chiffre d’affaires pour des raisons environnementales. Encore exceptionnels, ces parcours d’entreprises ont vocation à se multiplier, avancent des experts.
Le North Sea Port, né de la fusion des ports belge de Gand et néerlandais de Terneuzen et Flessingue, souhaite se positionner comme un hub de l'hydrogène à l'échelle européenne. Une stratégie en ce sens a été élaborée, communique mardi la société gestionnaire du port. Le zoning industriel du North Sea Port est déjà le plus important hub d'hydrogène du Benelux, avec une production et une consommation annuelle de 580 kilotonnes d'hydrogène pour les entreprises.