les Ressources Minières

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Les Ressources minérales (*)

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abeilles agriculture

2023

Les pesticides ne passent pas de tests suffisamment protecteurs des abeilles et des pollinisateurs avant leur autorisation de mise sur le marché en Europe. Pourquoi ?
La Commission européenne a adopté jeudi des règles abaissant les limites autorisées pour la présence résiduelle dans...
Les nouvelles biotechnologies industrielles basées sur l'ingénierie génétique sont en cours de déploiement sur tous les continents. Certaines d’entre elles ciblent particulièrement les insectes, notamment pour remplacer les pesticides chimiques dans les champs d’agriculture intensive. Des chercheurs ont démontré qu'elles pourraient causer une dégénération irréversible des abeilles, des bourdons, des papillons, et d’un grand nombre de pollinisateurs essentiels et parfois déjà menacés d’extinction, au cœur même de leur habitat naturel.
Le projet d’arrêté réautorisant, pour 2022, l’usage des principaux néonicotinoïdes sur la betterave avait été mis en consultation fin décembre.
La cour de justice de l’UE a statué contre les «autorisations d’urgence» prises par onze États membres pour mettre sur le marché des semences traitées avec ces produits chimiques, interdits depuis fin 2018.

2022

Alors que 15 départements sont déjà soumis à des restrictions d'eau en raison d'une sécheresse précoce, les agriculteurs s'inquiètent pour leurs récoltes. Une menace qui pèse également sur les apiculteurs et leurs abeilles, dont l'alimentation pourrait venir à manquer cet été.
C’est une intoxication au pesticide courante, qui décime des colonies entières d’abeilles. Dans l’Yonne, un apiculteur a recensé la mort de 5 millions de ses volatiles. Il est l’un des rares éleveurs à combattre publiquement cet herbicide. Rencontre.
Pas de surprise, mais une confirmation inquiétante. Réalisée à l'initiative du SPF Santé publique et Environnement, une note d'orientation publiée mardi confirme que les pesticides contribuent au déclin rapide des populations d'abeilles et d'insectes pollinisateurs en Belgique. Une tendance conforme à ce que de nombreuses études ont mis en évidence en Europe et ailleurs dans le monde.
Plusieurs associations et organismes ont mené samedi après-midi une action à Seneffe devant le site du géant de l'agro-chimie Syngenta dont elles dénoncent les activités de production et d'exportation de plusieurs produits et notamment de néonicotinoïdes réputés "tueurs d'abeilles".
Les pesticides « tueurs d’abeilles » reviennent. L’utilisation de semences de betteraves sucrières traitées avec des néonicotinoïdes, insecticides aux effets néfastes pour les abeilles, est autorisée pour la campagne 2022 en France, selon un arrêté publié mardi 1er février par le Journal officiel.
Depuis 2018 , L'Europe interdit l'utilisation de certains néonicotinoïdes en raison de leurs effets délétères sur l'environnement. On sait pertinemment que ces pesticides contribuent à la disparition des populations d'abeilles. Un peu partout en Europe, on fait le même constat : les abeilles disparaissent sensiblement et elles constituent un marqueur important de notre biodiversité.

2021

On les appelle parfois "néonics", un diminutif presque affectueux pour les néonicotinoïdes. Les défenseurs de la biodiversité maudissent pourtant cette famille de pesticides, plus connue sous l’appellation d’insecticides "tueurs d’abeilles".
Le gouvernement a publié le 21 novembre un plan visant à freiner l’effondrement des pollinisateurs. Si ces directives protègent mieux les abeilles, elles échouent à s’attaquer au problème de fond, regrettent les associations environnementales.
Les pesticides affectent durablement la santé reproductive et la croissance démographique des abeilles. Même quand elles n’y sont exposées qu’une seule fois dans leur vie, elles ont une descendance bien moins importante. Cela contribue, selon l’équipe de scientifiques, à l’effondrement dramatique de la population d’abeilles observée au cours des dernières décennies.
Les agriculteurs ont salué cette décision, mais les apiculteurs ont regretté l’absence de prise en compte de la température et la possibilité de traiter les cultures au moment où les abeilles butinent encore.
Si l’abeille à miel est devenue le symbole de la pollinisation, elle n’est en réalité qu’un des membres, certes illustre, d’une immense famille : celle des indispensables insectes butineurs.
Le bien-être de millions de personnes dépend des services écosystémiques des colibris, des abeilles, des papillons et d’autres animaux. Mais la destruction des habitats et l’utilisation de pesticides problème gravement leurs populations, ce qui constitue une grave non seulement environnemental, mais aussi économique et social. Aujourd’hui, une équipe internationale a créé le premier indice de risque mondial lié à sa baisse.
De gecombineerde effecten van insecticiden en onkruidverdelgers die gebruikt worden in de landbouw zijn veel schadelijker voor bijen dan tot nog toe aangenomen werd. Dat blijkt uit een nieuwe studie in het tijdschrift Nature.
L'exposition à un cocktail de substances agrochimiques augmente nettement la mortalité des abeilles, une situation sous-estimée par les autorités chargées de réguler la mise sur le marché de ces produits, selon une étude.
Ce printemps 2021 a été marqué par le retour dans les champs de betteraves des insecticides à base de néonicotinoïdes. Après 20 ans de débats, ils avaient été interdits en France en 2016 (pour une application en 2018), avant de l’être également dans l’Union européenne en 2018.Comment s’explique ce revirement de la part du gouvernement français ? Au cœur de ce débat emblématique entre impératifs économiques et urgence environnementale, les deux camps ont mobilisé des valorisations financières comme fer de lance de leurs revendications.
Les anciens tests se contentent de vérifier si les abeilles exposées aux pesticides ne meurent pas à court terme (toxicité aiguë). Ils ne prennent pas systématiquement en compte les effets d’un produit à long terme (toxicité chronique), ni ses nombreux effets «sublétaux», c’est-à-dire les dégâts qui ne tuent pas directement les pollinisateurs mais provoquent leur mort en différé : cerveau des abeilles endommagé et désorientation, malformations des larves, troubles de la reproduction, baisse de l’immunité etc. Les impacts des pesticides sur les abeilles solitaires et les bourdons, parfois plus vulnérables encore que les abeilles domestiques, sont également ignorés.
Une récente étude parue dans Nature Food rend compte du rôle joué par une enzyme dans la protection des abeilles face aux pesticides auxquels elles sont exposées. Une découverte porteuse d’espoir pour la biodiversité et la filière apicole, bien que les chercheurs qui en sont à l’origine plaident plutôt pour une réduction radicale de l’usage des pesticides, notamment dans les milieux agricoles.
La Belgique soutient une mortalité acceptable de 23% des abeilles à la suite d'une exposition aux pesticides, dénoncent jeudi Nature Progrès Belgique et Pesticide Action Network (PAN) Europe, réagissant à une intervention du ministre fédéral de l'Agriculture, David Clarinval (MR), lundi en commission santé de la Chambre. La Suède, la France ou les Pays-Bas soutiennent quant à eux un maximum de 7%.
« Nos recherches confirment que les insecticides tuent les abeilles » : tel est le résumé que donne, non sans humour, le professeur Denis Michez à l’Université de Mons. Malheureusement, sa phrase est à prendre au sens littéral : les abeilles, bourdons et autres butineurs sont aujourd’hui décimés. En cause, les pratiques agricoles actuelles (dont l’usage peu contrôlé de pesticides), divers pathogènes, une alimentation pauvre et le changement climatique, ainsi que l’interaction de tous ces facteurs entre eux.
La Belgique vient de ré-autoriser l’utilisation de l’Imidaclopride, un insecticide de la famille des néonicotinoïdes. Sa toxicité pour l’entomofaune, et pour certains vertébrés, a pourtant été démontrée par de multiples études scientifiques. Ce pesticide a été interdit par l’Union européenne pour sa dangerosité en 2018. Malgré cela, cela fait 3 années consécutives que notre pays obtient une dérogation de 120 jours pour perpétuer son utilisation dans ces cultures de betteraves, notamment. Pour la troisième fois, Nature & Progrès Belgique et le Pesticide Action Network (PAN) Europe, ont introduit un recours devant le Conseil d’Etat
Menacées par un virus, les semences de betteraves sucrières ont grandement préoccupé les autorités britanniques ces dernières semaines. Elles viennent donc d’autoriser l’utilisation en urgence d’un pesticide dont la substance principale représente un risque pour les insectes pollinisateurs, dont les abeilles. Autrement dit, le Royaume-Uni a fait le choix de les mettre en danger afin de sauver ses cultures de betteraves.