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2024

Depuis leurs débuts au XIXe siècle, les transports motorisés se sont pas cachés d'être polluants, dans un environnement qui l'était souvent déjà copieusement, mais différemment, par d'autres sources. Leur déploiement a été justifié par divers progrès, dont souvent celui d'être bientôt propres, en termes sanitaires mais aussi récemment du point de vue du changement climatique. Ce souhait est par exemple aujourd'hui incarné par la voiture électrique ou l'avion à hydrogène. S'agit-il d'une nouvelle fable ou d'un réel changement de paradigme ?
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec le retour d'Aurélien Bigo. Chercheur sur la transition énergétique des transports, Aurélien a réalisé une thèse "Les transports face au défi de la transition énergétique. Après avoir soutenu la thèse fin 2020 et contribué à la construction des scénarios de prospectives Transition(s) 2050 de l’ADEME, il est désormais chercheur associé à la Chaire Energie et Prospérité, avec pour objectif de produire et diffuser de la connaissance utile à la transition énergétique des transports.
André Broto, ingénieur, auteur de « 40 idées reçues sur les transports, et comment elles nous empêchent d’avancer ».
Le gouvernement s’est réjoui d’une baisse de nos émissions de CO2. Las, celle qui touche le secteur des transports, très polluant, est toujours loin d’être suffisante.

2023

Pour l’ingénieur et essayiste Laurent Castaignède, le développement actuel de la voiture électrique est un désastre annoncé. Il provoquera des pollutions supplémentaires sans réduire la consommation d’énergies fossiles.
Depuis 2020, le WWF n’a cessé d’alerter le gouvernement français sur l’augmentation fulgurante des ventes de SUV qui plombe la trajectoire climatique du secteur des transports et menace l’ambition écologique de la France. Plus lourds et plus émetteurs que la moyenne, les modèles SUV vendus en France ont constitué la 2 e source de croissance des émissions françaises de CO 2 ces dix dernières années et coûteront bientôt 400 € de plus chaque année aux plus modestes, piégés par un marché de l’occasion qui s’alourdit de plus en plus de SUV. Depuis notre première alerte en 2020, le gouvernement s’est décidé à agir, sans encore s’en donner les moyens : le « malus poids » imposé aux voitures pesant plus de 1,6 tonne ne touche encore à peine que 8 % des voitures vendues en France et reste bien en peine d’enrayer un phénomène qui touche tous les segments du marché, de la citadine à la berline. Pour preuve : le poids moyen des voitures commercialisées en France a augmenté de 100 kg entre 2020 et 2022. Dans le même temps
Si Emmanuel Macron “adore la bagnole”, le portefeuille des Français(e)s l’aime un peu moins. Souvent réduit au plein d’essence et aux péages, le vrai coût d’une voiture est bien plus important. De quoi vous faire aimer d’autres moyens de transports ? Les transports représentent 32% des émissions territoriales de notre pays, et les émissions ont augmenté de +2.9% en 2022 (données provisoires). C’est catastrophique. Mais si le changement climatique n’apparaît pas encore aux yeux de tous comme une raison valable pour réduire la voiture, il est possible que son (vrai) prix puisse peser dans balance.
L’examen de la norme Euro 7, le 8 novembre au Parlement européen, a fait l’objet d’un véritable lobbying des constructeurs, vidant le texte de toute sa substance sanitaire et écologique. Un cas d’école.
Remettre en cause la place de la voiture individuelle en France, c’est parfois comme critiquer une religion. C’est s’assurer un torrent d’insultes, des messages comme “et ma grand mère tu veux qu’elle fasse 60km en vélo !” Et pourtant, il va bien falloir s’y pencher. Les transports représentent 32% des émissions territoriales de notre pays, et les émissions ont augmenté de +2.9% en 2022 (données provisoires). C’est catastrophique. Parmi les principales raisons, l’électrification trop lente du parc automobile, et le poids des véhicules. Les constructeurs continuent de vendre des SUV bien trop grands et lourds, à l’encontre de nos objectifs climatiques et des recommandations des experts sur le sujet.
La nouvelle législation exigera que les nouvelles voitures vendues en Europe n’émettent aucun CO2. Les transports représentent aujourd’hui un quart des émissions du continent.
L’hydrogène est un levier indispensable pour décarboner des pans entiers de notre économie. Mais comme toutes les «solutions miracles», il charrie aussi beaucoup d’illusions. Transports, industrie… Tour d’horizon de ce qu’il peut et ne peut pas pour la transition.
La voiture électrique est-elle une solution idéale pour le climat ? Texte d’Aurélien Bigo, chercheur sur la transition énergétique des transports
L'électrification révolutionne le monde de l'automobile, notamment en Europe où les voitures à essence seront interdites à la vente en 2035. La Chine pionnière Le marché automobile européen a été fortement freiné en 2022 par les pénuries de puces électroniques. Mais les électriques, protégées par les constructeurs, ont bien résisté. Alors qu'elles représentaient moins de 2% des ventes en 2019, elles ont atteint 12,1% de parts de marché en 2022. Et l'année 2023 pourrait encore marquer une nouvelle accélération.
La mobilité des Français est centrée sur la voiture, y compris sur les courtes distances. Un enjeu pour la décarbonation des déplacements.
Tirée par l’essor de l’automobile électrique, l’industrie du stockage d’énergie est en pleine révolution, avec un impact technologique, économique, social et environnemental qui dépasse largement le secteur des transports
La baisse des ventes automobiles n'est une bonne nouvelle ni pour le climat, ni pour les particuliers. C'est ce qu'explique à Novethic le chercheur sur la transition énergétique des transports, Aurélien Bigo. Il décrypte la stratégie des constructeurs : vendre moins mais plus chers des véhicules surdimensionnés et suréquipés, loin de la sobriété nécessaire. Selon lui, les principales victimes de cette stratégie sont "les particuliers les moins aisés".

2022

Le développement des capacités de production d'hydrogène décarboné en France devrait suivre le scénario le plus ambitieux imaginé en 2021 par la filière, avec plus 250 projets recensés et 225 stations de recharge pour véhicules d'ici 2025, a indiqué mercredi France Hydrogène.
La technologie n’est pas la solution miracle aux enjeux écologiques. Laurent Castaignède, ingénieur centralien, auteur de La bougeotte, nouveau mal du siècle ? (Ecosociété, 2021) et dernièrement de Airvore ou le mythe des transports propres (Ecosociété, 2022), explique les impasses des mesures prises aujourd’hui par rapport aux transports motorisés et ouvre des perspectives résumées dans l’idée de « décroissance ».
Ni vélos ni voitures, les « véhicules intermédiaires » prennent de l’ampleur. Certes, le marché reste confidentiel mais vélocargos, voiturettes ou tricycles électriques pourraient représenter l’avenir des transports quotidiens.
Les constructeurs automobiles sous-estiment leurs émissions de CO2, profitant de modes de calcul flous, accuse dans un rapport publié mercredi l'ONG Transport & Environment (T&E). Les grandes entreprises européennes vont devoir publier à partir de 2024 leur scope 3, qui totalise les émissions de gaz à effet de serre en amont de la production (transport, déplacements professionnels, investissements) et en aval (déchets, utilisation et fin de vie des produits).
Ces calculs omettent souvent les émissions indirectes et importantes liées à la construction des infrastructures nécessaires.
Pour inciter les citoyens à renoncer à la voiture l’été prochain, le gouvernement introduira du 1er juin au 31 août un ticket mensuel au prix historiquement bas en Europe.
Décarboner l’économie française : analyse des transports et de la voiture !
Auteur du livre La Bougeotte, nouveau mal du siècle?, Laurent Castaignède estime que la transition énergétique ne résoudra rien au problème de pollution des transports. Selon lui, il faut repenser la société et les déplacements, éliminer la "bougeotte", qu'il décrit comme une véritable maladie.
La coalition au pouvoir a présenté ce jeudi un plan ambitieux, tant pour les voitures individuelles que pour les bus et métro. Avec un objectif : sortir de la dépendance au gaz russe.
Autrefois réservée à une élite, cette hypermobilité s’est progressivement répandue tel un virus en conquérant l’ensemble des territoires et classes sociales. Si la prolifération des transports motorisés promet confort, bonheur et liberté pour tous et partout, cette envie parfois pathologique de bouger n’est pas sans conséquences: accidents, pollution, étalement urbain, changements climatiques et risque épidémique…

2021

En inaugurant l’A355 (à l’ouest de Strasbourg), le Premier Ministre a affirmé que cette autoroute “sera utile […] pour le combat que nous menons pour la transition écologique“. Son affirmation est-elle vraie ? Est-ce bien raisonnable de continuer à construire des autoroutes alors que la France s’est fixé comme objectif l’atteinte de la neutralité carbone en 2050 ? Quels sont les arguments utilisés pour essayer de justifier une contribution positive pour la transition énergétique des transports ?
Le pétrole fournit 31% de notre consommation d’énergie, dont 90-95% de l’énergie des transports (voiture, camion, avion, bateau), la majorité de la pétrochimie (intrants agricoles, médicaments, plastiques…) loin devant le gaz. Au-delà des chiffres, qui ne rendent que partiellement compte de la réalité, le pétrole est le système sanguin de nos existences. Et par renforcement synergique des énergies, plus de pétrole = plus de consommation de charbon, de gaz, de nucléaire et d’énergies renouvelables (et moins de pétrole = moins de renouvelables ? hypothèse à suivre).
Plusieurs pays et constructeurs ont annoncé mercredi à Glasgow vouloir «faire en sorte que toutes les nouvelles voitures et camionnettes vendues soient zéro émission dans monde d’ici 2040 et au plus tard en 2035 dans les principaux marchés».
L'Union Européenne prévoit de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 55% d'ici 2030. Pour y arriver, la commission compte agir prioritairement sur l'isolation des logements et la mobilité. Les moteurs thermiques vont progressivement disparaitre. Le commissaire européen au climat l'a dit ce dimanche midi sur le plateau de C'est pas tous les jours dimanche.