les Ressources Minières

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2024

Une partie des théories du complot liées à la tentative d’assassinat de Donald Trump provient d’internautes se revendiquant "libéraux" – appartenant au camp progressiste aux États-Unis. Pour le Washington Post, c’est le réveil de "BlueAnon", une tendance démocrate au conspirationnisme. Une mouvance qui diffère fortement du mouvement complotiste d’extrême droite QAnon.
L’exécutif de Keir Starmer, chef de file des travaillistes, ne soutiendra pas le développement d’une nouvelle mine de charbon contestée au nord-ouest de l’Angleterre, autorisé par la précédente majorité conservatrice.
Alain Damasio, Jean Jouzel, Terres de luttes, Banlieues Climat... Dix figures écologistes évoquent leur joie de voir gagner la gauche aux législatives, même si la « bataille pour le climat est loin d’être gagnée ». Au lendemain des résultats des législatives du 7 juillet, où le Nouveau Front populaire est arrivé en tête avec 182 députés contre 168 pour l’ex-majorité et 143 sièges pour le Rassemblement national, Reporterre a interrogé différentes personnalités du milieu écologiste pour recueillir leur réaction. (...)
Après avoir menacé de mort une centaine d’avocats opposés au RN, ce site francophone hébergé en Russie incite sa communauté à tuer des figures de gauche, tels Manuel Bompard et Ian Brossat. Deux des personnes visées vont saisir la justice.
La Chambre a adopté dans la nuit de jeudi à vendredi en séance plénière une proposition qui inscrit le bien-être animal dans la Constitution, à la grande joie des représentants de Gaia présents en tribune.
Compte-rendu de Christophe Fourel, Céline Marty, Clara Ruault, Ce que la gauche doit à l’écologie, Paris, PUF, 2024, 168p. Ce que la gauche doit à l’écologie est l’un de ces ouvrages qui constitue d’abord un geste politique. Son objet premier est en effet de donner corps à la tradition écologiste en indiquant sa spécificité, afin de rendre possible, sur cette base, la construction d’un véritable écosocialisme.
L'intelligence jouerait un rôle important dans le façonnage des préférences électorales et un QI élevé pousserait à avoir des idées de gauche
Le 27 mars, les candidats aux élections européennes étaient conviés à un débat entièrement consacré aux enjeux écologiques. À l’écologie sociale de la gauche s’est opposée la vision du monde néolibérale portée par les autres politiques.
L’incendie d’un pylône d’une ligne haute tension a conduit, le 5 mars, à l’arrêt de l’usine Tesla, près de Berlin. Le sabotage a été revendiqué par un groupe antifasciste, qui dénonce les méfaits écologiques et humains du groupe.
Alors que l’entreprise américaine souhaite agrandir son usine située près de Berlin, la population locale a exprimé son opposition au projet. Des militants écologistes ont notamment érigé un camp près de sa « gigafactory ».
Le constructeur a dû interrompre la production dans son usine européenne, près de Berlin, décriée par les militants de l’environnement. L’incendie d’un pylône électrique a été revendiqué par le groupuscule Vulkan. Un acte que beaucoup critiquent en Allemagne, où un journaliste évoque une “nouvelle Fraction armée rouge”.
Vulkan Gruppe a revendiqué ce mardi 5 mars le «sabotage» d’une infrastructure électrique qui a provoqué l’arrêt de l’entreprise géante Tesla installée en Allemagne. L’entreprise estime le préjudice à plusieurs centaines de millions d’euros.
Les clés du changement de modèle énergétique viennent de la combinaison des actions suivantes : laisser les stocks de pétrole, de gaz et de charbon sous terre ; stimuler les économies d’énergie ; électrifier les transports et l’ensemble de l’activité productive exigeante en énergie ; changer les sources en remplaçant les combustibles fossiles et nucléaires par des combustibles renouvelables (solaire, éolien, géothermique, marémotrice, etc.). Avec un développement particulier de la production décentralisée et de la production d’énergie, des systèmes de transport et de distribution de propriété publique et sociale dans un modèle qui prend en compte à la fois la dimension de la coordination des ressources pour permettre des synergies et des économies, et celle de la décentralisation pour rapprocher les décisions des individus et des communautés dans leurs facettes de producteurs et de consommateurs, pouvoir promouvoir la souveraineté et la démocratie dans les affaires des énergies qui satisfont les besoins.

2023

L’été 2023 s’annonçait comme le premier véritable été post-pandémique. Après trois ans de crise sanitaire, nous pouvions espérer un certain retour à la normale. Mais les feux de forêt qui ont frappé le Québec tout au long de la saison chaude nous ont rappelé qu’une crise encore plus grande se profile à l’horizon : celle liée aux changements climatiques. Tout comme la crise sanitaire, la crise climatique touche directement les milieux de travail. En ce sens, elle interpelle le mouvement syndical, qui peut prendre des mesures pour y faire face.
Mégafeux hors de contrôle au Canada, records de température à la surface des océans, glaces de l’Arctique disparaissant plus vite que prévu... Les dérèglements climatiques s’amplifient à un rythme inouï. Alors que l’habitabilité de notre planète est menacée, l’inaction des États perdure.
La crise écologique est déjà la question sociale et politique la plus importante du XXIe siècle, et le deviendra encore plus dans les mois et les années à venir. L’avenir de la planète, et donc de l’humanité, sera décidé dans les décennies à venir. Comme l’explique le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, si la température moyenne mondiale dépasse de 1,5 °C la période préindustrielle, il y a un risque de déclencher un processus irréversible et catastrophique de changement climatique.
La décroissance identifie et critique la croissance comme fondamentale pour le système capitaliste. La croissance enrichit les propriétaires et les riches, laissant le reste de l’humanité derrière lui avec des conséquences environnementales dévastatrices. Paul Fleckenstein, membre de Tempest, interviewe Gareth Dale sur la politique de la décroissance et la critique de l’idéologie de la croissance dans la société capitaliste.
L’ouragan Idalia a laissé une traînée d’inondations et de destructions de la Floride aux Carolines, inondant les villes côtières et laissant plus de 300 000 clients dans la région sans électricité. Idalia a touché terre en tant qu’ouragan de catégorie 3 et a ensuite été rétrogradé en tempête tropicale. C’était l’ouragan le plus puissant à frapper la section Big Bend de la Floride en plus de 125 ans.
Les membres des communautés autochtones, premiers lanceurs d’alerte concernant la consommation de combustibles fossiles, deviennent aujourd’hui, sous l’effet du dérèglement climatique, des déplacés sans espoir de retour.
Hautement toxiques 42 000 tonnes de déchets sont stockées et menacent la plus grande réserve en eau potable d’Europe. Un collectif d’élus locaux de gauche se positionnent contre l’enfouissement définitif de ces déchets dangereux.
Pour les insoumis, Anne Hidalgo ou encore Sandrine Rousseau, la dissolution des Soulèvements de la terre renvoie l’exécutif à sa propre inaction climatique.
Les propos du président de la République, jeudi, au sujet d’une "pause réglementaire européenne" en matière de normes environnementales ont provoqué de vives réactions à gauche. D’autant que le Conseil d’État avait demandé au gouvernement, la veille, de nouvelles mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de la France.
Pour le gouvernement Trudeau, il serait possible de lutter contre le réchauffement climatique tout en exploitant le pétrole tiré des sables bitumineux, d’en développer la production et de l’exporter sur les divers marchés internationaux. Voilà la politique que ce gouvernement défend et qui se concrétise par le soutien à l’expansion de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures.
On sait qu’une partie des extrêmes droites contemporaines, comme le FN/RN en France, tentent depuis quelques années de verdir leurs positions en affirmant que le nationalisme, en particulier la fermeture des frontières, seraient la solution enfin trouvée au basculement climatique. On sait moins que les sensibilités proprement écofascistes – qui se renforcent à mesure que s’approfondit la crise environnementale – ne sont pas nées dans un rapport d’extériorité radicale à l’écologie.
En l’espace de quelques années, le débat sur la façon d’encadrer les Big Tech est devenu un sujet de premier plan, discuté dans tout le spectre politique. Pourtant, jusqu’à présent, les propositions de régulation ne tiennent pas compte des dimensions capitalistes, impérialistes et environnementales du pouvoir numérique, qui, ensemble, creusent les inégalités mondiales et poussent la planète vers l’effondrement. Nous devons de toute urgence construire un écosystème numérique écosocialiste. Mais à quoi cela ressemblerait-il et comment pouvons-nous y parvenir ?
Mon article « Le néolibéralisme, coincé entre des services avares de productivité et une demande insolvable de produits essentiels, fait appel au capitalisme vert » démontrait factuellement que sur la base de statistiques gonflées et d’engagements à la fois trop courts et boursouflés, le capitalisme vert réellement existant courait derrière la croissance sans la rattraper sauf pour la fausse solution des véhicules privés électriques. La combinaison des ces véhicules avec le recours tout électrique aux énergies renouvelables et au nucléaire dans un contexte de croissance, définit une nouvelle révolution industrielle. Celle-ci, loin de permettre l’atteinte des cible du GIEC-ONU, annonce une exponentielle orgie d’énergivore production de matériel tant pour la nouvelle énergie que pour les nouveaux véhicules, tous deux exigeant davantage de matériel que les anciens par unité d’énergie produite ou consommée. D’autant plus que continue le tout aussi énergivore étalement urbain et que s’ensuit l’inévitable et gargan
L’administration Biden a donné son feu vert à un mégaprojet de forage pétrolier en Alaska sur des terres appartenant à l’État. Durant la campagne présidentielle, Joe Biden avait déclaré : « Plus de forage sur les terres fédérales, un point c’est tout. »
En 2022, de très grandes quantités de ce gaz au puissant pouvoir réchauffant ont été libérées dans l’atmosphère, révèle “The Guardian”. Une surveillance satellitaire accrue associée à une mobilisation des acteurs politiques pourrait aider à limiter ce genre d’événement.
L’écologie est désormais incontournable à gauche, mais pour arriver à un aboutissement politique et électoral, il faut l’articuler avec la question sociale, estime le philosophe Pierre Charbonnier.
Alors que la sécurité de l’ensemble de l’Europe est en jeu, les pays européens ont raison de fournir des armes à l’Ukraine et ils doivent intensifier leur effort, estime dans une tribune au « Monde » un collectif de plus de 90 élus et universitaires, dont Raphaël Glucksmann, Philippe Descola ou Marie Mendras.
Québec, 2 février 2023 - Des représentants d’associations étudiantes, de syndicats, de groupes communautaires, féministes et environnementaux se rassemblent ce soir à la Barberie pour le lancement d’une nouvelle coalition à Québec. Plus tôt dans la journée, les groupes avaient déployé des bannières à différents endroits de la ville. La Coalition régionale justice climatique et sociale aura comme but avoué d’accentuer la pression sur les différents paliers de gouvernement afin d’accélérer une transition énergétique juste et inclusive.
Comme l’affirment Legault, Theurillat-Cloutier et Savard dans Pour une écologie du 99 %[3], nous avons de bonnes raisons de croire que le capitalisme est incompatible avec la préservation de la vie humaine sur terre. Il convient d’abord de montrer les limites des solutions qui passent, notamment, par un marché du carbone et insister plutôt sur l’importance d’une véritable démocratisation de l’économie. Pour ce faire, il faudra délaisser la théorie des jeux et les autres théories économiques qui ne remettent pas en cause les fondements de l’ordre destructeur du monde.
Suite du dossier L’ÉCOSOCIALISME, UNE STRATÉGIE POUR NOTRE TEMPS

2022

Sur fond de tensions géopolitiques et dans un contexte de crise énergétique, Charm el-Cheikh, en Égypte, accueillera du 6 au 18 novembre la COP27. Le sommet international sur le climat devra s’atteler à un double défi : baisser drastiquement les émissions globales tout en répondant aux dommages irréversibles causés par le changement climatique dans les pays du Sud.
La 27e Conférence des parties à la Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique commence à Charm-el-Cheikh, en Egypte. Elle est sponsorisée massivement par des multinationales (qui mettent la planète à sac) et organisée par la dictature du général Sissi (qui emprisonne les activistes). La crédibilité de cette COP est nulle.
Apanage durant près de deux siècles de la pensée conservatrice et réactionnaire, la vision décadentiste de la civilisation subit, ces dernières années, une mutation vers la gauche au regard de l’urgence écologique
La pollution est la principale cause environnementale de maladie, avec neuf millions de décès prématurés. Elle est responsable de 16,6 % des décès annuels. Un décès sur six dans le monde ! C’est la conclusion du deuxième rapport d’une trentaine de chercheurEs de la commission « pollution santé » du Lancet.
Alors que l’on a souvent tendance, y compris dans les luttes environnementales, à considérer que l’écologie est fondamentalement une idée progressiste, "de gauche", certains courants de pensée suscitent un malaise, une intuition sur leur caractère potentiellement réactionnaire.
Le Mexique a fait un pas lundi vers la nationalisation de son lithium, métal essentiel à la fabrication des batteries électriques qui doivent remplacer les moteurs thermiques automobiles pour lutter contre le réchauffement climatique. Le lithium fait partie du patrimoine du Mexique, ce qui exclut toutes nouvelles concessions à des entreprises privées, selon une réforme de la loi minière adoptée par les députés de la majorité du président de gauche, Andres Manuel Lopez Obrador.
Dans un rapport publié ce mercredi, Greenpeace et Oxfam dévoilent le vrai bilan carbone des milliardaires français. Et réclament une réforme fiscale.
L'écologie politique est devenue depuis le milieu des années 1980 une force politique majeure dans notre pays, et dans d'autres pays occidentaux. Cependant, elle recouvre des sensibilités idéologiques très diverses allant du progressisme au conservatisme, voire à une attitude réactionnaire. La diversité du tissu associatif montre la pluralité de l'expression. Le mérite de Stéphane François est de nous aider à saisir ces nuances en donnant une présentation précise, érudite même, et pourtant claire des groupes et courants concernés. Son propos pourra parfois apparaître un peu provocateur : alors qu'il est de bon ton de considérer que l'écologie politique se situe à gauche du spectre politique, il présente des aspects de droite qui animent aussi celle-ci, ou qui même déterminent une part importante de sa conception du monde. Cet ouvrage souligne, en effet, les aspects nostalgiques, technophobes et parfois antilibéraux, qui s'expriment dans les textes et les discours. Il montre aussi l'existence d'une éco
Considéré comme une figure intellectuelle majeure de la gauche alternative, Noam Chomsky est présenté comme un intellectuel critique des relations internationales contemporaines. Dénonçant régulièrement l’impérialisme américain, Chomsky intervient fréquemment dans l’espace public autour des principaux conflits contemporains. Ses diverses prises de position, notamment sur le conflit syrien, sont cependant contestées aussi bien dans des milieux militants qu’académiques. Existe-t-il un problème Chomsky ? Au-delà de ses déclarations, quelle est finalement sa lecture des relations internationales ? En quoi, enfin, serait-elle constitutive d’une difficulté de la gauche alternative à penser les relations internationales en ce premier quart de siècle ?
"Notre plan de gouvernement propose d'entamer un chemin de changements profonds qui vise à renforcer la protection sociale, à sortir notre économie de la stagnation productive et à affronter la crise climatique", a déclaré Gabriel Boric lors de la clôture des Rencontres nationale des entreprises (Enade) à Santiago, qui réunit les principaux chefs d'entreprise du pays.
Une raison majeure du désarroi de la gauche est qu’elle n’a pas achevé sa mue idéologique. Si elle a intégré l’exigence écologique, elle n’en a pas encore tiré les conséquences : dire aux classes moyennes qu’il faut réduire la consommation matérielle et aller vers une société du lien.

2021

Les rues de Santiago comme dans de nombreuses villes du Chili ont explosé de joie à l’annonce de la victoire du candidat de gauche Gabriel Boric sur son adversaire d’extrême droite, José Antonio Kast, dimanche au second tour de la présidentielle.
L’ancien leader étudiant a remporté le second tour de l’élection avec 55,9% des voix, devant le candidat d’extrême droite José Antonio Kast. Il promet d’aller vers un Etat providence mais n’aura pas la tâche facile, faute de majorité suffisante au Parlement.
Personnalité hors norme, Gaël Giraud s’est imposé comme l’une des grandes voix de la gauche écologiste. De Paris à Washington, le chercheur aux (très) multiples registres s'impose comme l'une des pensées les plus influentes de son temps. Rencontre.
Naomi Klein ne se contente plus de critiquer l’impact du capitalisme sur le climat. Son dernier livre, Vaincre l’injustice climatique et sociale (1), montre comment la crise environnementale constitue « une opportunité pour les progressistes de faire valoir leurs arguments ». Pour ce faire, elle s’appuie sur le « new deal vert » (GND, selon le sigle anglais), une proposition avancée par la gauche américaine lors de la campagne présidentielle de 2020, consistant à ramener le pays à zéro émission de carbone en n’utilisant plus que des énergies propres et renouvelables.
Le portrait que la jeune activiste a fait des activités de Shell était aux antipodes de la « bouillie pour les chats » que M. van Beurden venait de décrire. Elle lui a rappelé que Shell, la 7e compagnie à émettre le plus de GES au monde, voulait développer le champ pétrolifère de Cambo, en mer du Nord, relativement près de l’Écosse. Elle lui a remis sur le nez les allégations d’Amnistie internationale qui accuse Shell de complicité active dans l’assassinat d’activistes anti-pétrole au Nigéria.[2] Et enfin, que les belles paroles de M. van Beurden étaient incompatibles avec le fait que Shell interjette appel de la décision d’une cour des Pays-Bas lui ordonnant de réduire réellement ses émissions de 45 % d’ici 2030. [3] Dans ce face-à-face sur l’estrade, la jeune MacDonald a affirmé qu’il n’était pas digne de parler lors d’une conférence sur le climat !
Ce n’est pas 10 mais 100 milliards d’euros supplémentaires que les Européens risquent de devoir payer en raison de la crise énergétique, s’alarment des spécialistes. Face à la flambée des prix du prix du gaz et de l’électricité , la Commission européenne pourtant botte en touche. Au risque de compromettre l’acceptation sociale d’une indispensable politique de transition écologique.
Cette stratégie est explicitée dès l’introduction du Mémorandum : la fonction du mouvement social, selon la Coalition, est d’amener la Belgique à « soutenir pleinement » la politique de la Commission von der Leyen, afin de faire de notre pays un « leader climatique responsable ». Le vieux slogan « System change not climate change » est remisé discrètement aux archives. Il ne s’agit plus de combattre le système mais d’implémenter le « modèle » qui rendra le système « résilient ».
Le 23 août, le mouvement Extinction Rebellion a inauguré à Londres son « impossible rébellion ». Prévues pour durer quinze jours dans la capitale britannique, ces actions entendent interpeller la classe politique sur l’urgence climatique.
Le revenu universel est-il un bon outil pour redistribuer la richesse et encourager la transition écologique en rémunérant des activités non réalisées dans l’emploi salarié ? Denis Bayon, journaliste à La Décroissance, n’est pas de cet avis. Dans son livre L’écologie contre le revenu de base (La Dispute, 2021), cet économiste de formation s’oppose à la fois aux écologistes défendant le revenu universel et à la gauche antilibérale qui s’y oppose,
L’année écoulée a été riche en grandes promesses et en soi-disant plans pour enrayer la crise climatique. Les entreprises super-émettrices, contribuant le plus au réchauffement de la planète, ont mis en avant un programme «net zéro». Ceci par le biais d’actions irréalistes et à très long terme… Aujourd’hui, un rapport révèle comment ces promesses cachent… des plans climatiques insuffisants qui, loin d’apporter une contribution, vont retarder l’action climatique.
si le soleil et le vent sont effectivement renouvelables à l’infini, les matériaux nécessaires pour convertir ces ressources en électricité – des minéraux comme le cobalt, le cuivre, le lithium, le nickel et les éléments de terres rares, ou ETR – sont tout sauf renouvelables. Certains d’entre eux, en fait, sont beaucoup plus rares que le pétrole, ce qui laisse penser que les conflits mondiaux autour de ressources vitales pourraient bien ne pas disparaître à l’ère des énergies renouvelables.
Il n'y a pas que les abeilles! La « microfaune » souterraine, comme les vers de terre et les coléoptères, est indispensable au maintien de la santé des sols et constitue la base de la vie sur terre, mais elle subit des dommages massifs du fait des pesticides utilisés dans l’agriculture, selon une étude scientifique pionnière sur le sujet. Les chercheurs ont analysé les données de 394 études scientifiques, ....
Deux chercheuses, Christine Fassert et Tatiana Kasperski ont étudié et analysé comment depuis l’accident de Tchernobyl la monopolisation de l’autorité du savoir sur les radiations ionisantes a été instrumentalisé par un ensemble restreint d’organisations (l’Agence internationale de l’énergie atomique/AIEA, la Commission internationale de radioprotection/CIPR et le Comité scientifique des Nations unies pour l’étude des effets des rayonnements ionisants/UNSCEAR).
Titres des médias, émissions de télévisions ou de radios, réseaux sociaux, la collapsologie est partout. La pandémie virale en cours dope son discours et ajoute à l’ambiance catastrophiste. Bref, le contexte est porteur et alimente peurs et inquiétudes.
Avant j'adorais l'espoir. C'est sympa, l'espoir. Et puis, en 2014, Eric Piolle a été élu maire de Grenoble. Comme c'était le premier maire écolo d'une ville de province de plus de 100 000 habitants, il est devenu « l'Espoir » pour toute une partie de la gauche. Moi, j'ai continué mon boulot de journaliste critique.

2020

Un point  commun entre l’actrice Cécile de France, le champion du monde de foot Lilian Thuram et l'ex-directeur général de l'OMC Pascal Lamy? Entre le ministre wallon des Finances Jean-Luc Crucke (MR), le président du PS Paul Magnette et le chef de file des verts européens Philippe Lamberts? Un texte, publié ce mardi dans plusieurs quotidiens européens et cosigné par quelque 700 personnalités issues des 27 États membres de l’Union: des élus de la gauche radicale à la droite conservatrice, des scientifiques de renom, de jeunes activistes, capitaines d'ONG environnementales, employeurs, responsables syndicaux… Tous lancent un appel chiffré pour que la relance européenne soit à la hauteur du défi climatique.

2019

L'extraordinaire mobilisation en faveur de la transition écologique, celle des jeunes en particulier, devrait logiquement déboucher sur une "vague verte" aux élections du 26 mai prochain. On ne peut que s'en réjouir.

2018

Dans cette conférence, donnée devant des étudiants du master EEET de l'Université Paris-Saclay, Laurent Mermet développe ses réflexions à partir du livre "Où atterrir?" de Bruno Latour. Il critique la cartographie politique proposée par l'auteur, très stimulante, mais fort imparfaite, pour la débarrasser de son manichéisme, pour maintenir la pertinence des tensions entre droite et gauche, entre "local" et "global" (ou modernité), et pour apaiser la phobie du concept de Nature.

2015

Pierre Rabhi est largement relayé par la complosphère, voire par l’extrême droite mais aussi, en dépit des aspects réactionnaires et irrationnels de sa pensée, par de larges pans de l’écologie y compris de gauche, y compris radicale. Ainsi de plus en plus des collectifs lyonnais s’associent régulièrement avec le mouvement des Colibris, qui est aujourd’hui la principale organisation de promotion du clan Rabhi.

2007

Pourquoi la gauche est-elle, ces temps-ci, tellement en recherche d’identité ? Nous, « gens de gauche », qui sommes-nous ? Qu’avons-nous à proposer exactement ? Sommes-nous encore vraiment différents des gens de droite ? Essayons de commencer par des choses assez fondamentales. Dans une perception de gauche, deux choses sont centrales : ...