les Ressources Minières

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2024

Quelle est la différence entre un vote blanc et un vote nul ? Et à qui profitent-ils ? À la majorité ? La Libre répond à vos questions sur les élections 2024 en Belgique.
Plusieurs études et rapports démontrent que les citoyens sont préoccupés par la crise climatique et pensent que les gouvernements doivent et peuvent en faire plus. Le gouvernement de la Région flamande s’est pourtant pourvu en cassation contre l’Arrêt climat, soutenant que l’objectif de réduction de 55 % à l’horizon 2030 serait infaisable et impayable, ce qui est totalement faux.
TotalEnergies a enregistré un bénéfice net de 5,7 milliards de dollars au 1er trimestre 2024, améliorant encore ses résultats de 3% sur un an, grâce à des prix du pétrole et des marges de raffinage "soutenus", et en dépit de l'essoufflement des prix du gaz, a annoncé vendredi le groupe pétro-gazier. La compagnie qui fête ses 100 ans cette année, "démontre une nouvelle fois ce trimestre la pertinence de sa stratégie de transition équilibrée ancrée sur deux piliers, les hydrocarbures et l'électricité", a déclaré le PDG de l'entreprise Patrick Pouyanné cité dans le communiqué.
Des tuyaux flambant neufs transportent les eaux usées à travers trois immenses pompes à chaleur dans la plus puissante installation de ce type en Europe, qui chauffe jusqu'à 56 000 foyers viennois, nouvelle solution bas carbone pour réduire la dépendance au gaz russe.
Il existe peu de sujets sur lesquels la Belgique est autant critiquée par la communauté académique et les institutions internationales. Avec la gestion de la crise de l’accueil de réfugiés ou sa taxation du travail, le régime fiscal favorable pour les voitures de société est régulièrement dénoncé : OCDE, Commission européenne, études scientifiques, Conseil Supérieur des Finances… Et pourtant, ces voitures de société sont toujours là. Il y en a même de plus en plus chaque année. Combien y en a-t-il ? Pourquoi sont-elles si avantageuses ? Qui profite et qui paie vraiment ces voitures de société ? Qu’en pensent les institutions internationales et les partis politiques ? Décryptage.
Les agriculteurs sont loin d’être unanimes quant aux bienfaits des mégabassines. Ceux qui adhérent à la Coop de l’eau, dans les Deux-Sèvres, se plaignent de coûts élevés sans l’assurance de pouvoir irriguer.
European and US oil and gas majors have made profits of more than a quarter of a trillion dollars since Russia invaded Ukraine, according to a new analysis by Global Witness marking two years since the conflict began. After posting record gains in 2022 off the back of soaring energy prices, the big five fossil fuel companies paid shareholders an unprecedented $111 billion in 2023. In the hottest year ever recorded, this figure is some 158 times what was pledged to vulnerable nations at last year’s COP28 climate summit.
L'Ukraine a mis au jour un détournement de 40 millions de dollars pour l'achat d'armement
The Center for Countering Digital Hate put out a new report a few days ago, in which they warn that climate misinformation continuous to flourish on YouTube. They want YouTube to take more action. I had a look and I don't like what I read.
Plus de 100 milliards de dollars. C'est ce que devraient recevoir les actionnaires des cinq plus grandes majors pétrolières occidentales pour l'année 2023, estime l'Institute for Energy Economics and Financial Analysis. Le montant devrait dépasser le record déjà enregistré en 2022 à la suite d'une année de superprofits. Alors que le monde plonge dans la crise climatique, l'industrie pétrolière persiste sur le même modèle.
Dans son avant-projet de loi, le gouvernement compte supprimer les objectifs chiffrés de développement des énergies renouvelables électriques qui existaient jusqu’ici dans le code de l’énergie, pour mieux consacrer le tout-nucléaire.

2023

Peruaanse boeren blijken economisch niet beter te worden van ecolabels, ondanks hun nobele intenties. Toch betalen consumenten meestal meer voor producten met een ecolabel. Hoe komt dit?
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Étienne de Callataÿ, économiste belge. Il est le co-fondateur et le Chief Economist d'Orcadia Asset Management. Après avoir travaillé au service d'étude de la Banque nationale de Belgique (BNB) de 1987 à 1992, il travaille au Fonds monétaire international (FMI) de 1992 à 19961. De 1996 à 1999, il est chef de cabinet adjoint du Premier Ministre Jean-Luc Dehaene, et en 1999, chef de cabinet du Ministre des Finances1. En 1999, il entre à la Banque Degroof1 dont il devient l'économiste en chef3. Il est nommé membre du Comité de Direction de la Banque Degroof en 2012. En 2015, il quitte la Banque Degroof. En 2016, Etienne de Callataÿ, avec quelques associés, fonde au Grand-Duché de Luxembourg une société de gestion de fortune nommée Orcadia Asset Management. En parallèle, il est chargé de cours invité à l'Université Catholique de Louvain4,3 (UCL) et à l'Université de Namur1. Il y dispense respectivement un cours de Macroéconomie et de finances publiques. Il a également enseigné
En une heure, un hameau de Cisjordanie occupée s'est complètement vidé de ses habitants. Ils sont partis à pied, avec...
Après l’Espagne, la Suède, la Lituanie, et, bien sûr, l’Italie, voilà que les Pays-Bas souhaitent mettre en place une "taxe exceptionnelle sur les revenus des banques". Le 22 septembre dernier, les députés néerlandais ont approuvé une proposition de loi visant à relever le niveau d’imposition des banques et à appliquer une taxe de 15% sur les rachats d’actions par ces mêmes banques. Réaction immédiate sur les marchés financiers : la valeur d’ABN Amro Bank et d’ING Group a chuté à la Bourse d’Amsterdam.
Accentués par le changement climatique, les désastres se multiplient, causant des milliards de dollars de dégâts. En pleine croissance, le secteur de la reconstruction attire des acteurs financiers, selon un rapport commenté par “The Guardian”.
Les États-Unis ont accordé plus d’un milliard de dollars de subvention pour la construction de deux usines de capture du CO2 dans l’air en Louisiane et au Texas. La compagnie pétrolière Occidental est aux manettes du site texan. Or des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour pointer du doigt ces subventions qui permettent aux industriels du pétrole et gaz de poursuivre leurs activités traditionnelles en développant une technologie de capture du carbone non éprouvée.
Energy firms have made record profits by increasing production of oil and gas, far from their promises of rolling back emissions
Signé il y a plus de trente ans, le protocole de Montréal a permis de préserver la couche d’ozone mais aussi de retarder un peu le réchauffement climatique. Voilà qui montre à quel point le respect des accords internationaux peut être fructueux.
Les résultats financiers de l'année dernière des plus grandes entreprises d'engrais au monde sont tombés et ils sont sidérants. Vu le prix exorbitant des engrais en 2022, on s'attendait à ce que leurs recettes battent des records, mais nul n'aurait pu prédire l'ampleur des profits réalisés. Alors que le monde est aux prises avec une grave crise alimentaire et que les agriculteurs et agricultrices voient leurs coûts augmenter, les géants mondiaux des engrais ont augmenté leurs marges et plus que triplé leurs bénéfices par rapport à il y a deux ans.
Les prix de l'alimentation n'ont jamais été aussi hauts depuis les années 80, contraignant certains Français à supprimer un repas dans la journée. Si la hausse des prix de l'énergie, du transport, des intrants agricoles... explique en partie l'inflation alimentaire, plusieurs études montrent que l'augmentation des marges des géants de l'agroalimentaire gonfle aussi l'addition.
Arrêtons de brûler des énergies fossiles et de dépenser des fortunes dans la fusion nucléaire. L’avenir pour produire de la chaleur est la géothermie.
Saudi Aramco a enregistré le bénéfice le plus important de l’histoire, avec plus de 161 milliards de dollars obtenus sur l’année 2022. La plus grande compagnie pétrolière mondiale, assise sur de massives réserves pétrolières, veut continuer coûte que coûte à développer ses capacités de production d’énergies fossiles, sans tenir compte du risque climatique. Ses investissements dans des technologies bas carbone demeurent particulièrement faibles au regard de ceux prévus pour développer ses capacités de production.
En revanche, en raison de la diminution des prix sur le marché, elles seront inférieures aux prévisions cette année
Tour à tour, les compagnies pétrolières annoncent des profits record pour 2022, les plus hauts qu’elles aient connus de toute leur histoire. Côté américain, 55,7 milliards de dollars de profits ont ainsi été enregistrés par ExxonMobil et 36,5 milliards par Chevron.
Comme le montrent les résultats financiers des compagnies pétrolières et gazières, l’année 2022 a été prodigieuse et dépasse les attentes. Au cœur de la crise énergétique, les cinq plus grandes entreprises privées – ExxonMobil, Chevron, BP, Shell et Total – ont cumulé plus de 180 milliards de dollars de bénéfices. Si, en 1971, ces géants détenaient 32% des extractions d’hydrocarbures à travers le monde, ce chiffre n’a cessé de diminuer pour atteindre 9% aujourd’hui.
Les majors pétrolières ont fait une très, très bonne année 2022. Elles tirent des bénéfices record de la crise de l’énergie. TotalEnergies, Shell et BP ont réalisé, à elles trois, plus de 87 milliards de dollars de profits, tout comme Exxon (55,7 milliards de dollars pour 2022). Si l’univers boursier salue ces performances, elles sont préoccupantes pour le climat rappellent avec force les ONG. D'autant que BP a d’ores et déjà annoncé revoir ses objectifs de neutralité carbone à la baisse et que les nouveaux projets fossiles comme celui d’EACOP porté par TotalEnergies, trouvent de nouveaux moyens de financement.
ExxonMobil a dégagé un profit record de 55,7 milliards de dollars en 2022 grâce au bond du cours des hydrocarbures lié à la reprise de la demande et au tarissement de l'offre russe, s'attirant de vives critiques de la Maison Blanche en pleine crise énergétique.Ce résultat est supérieur de presque 33 milliards de dollars à celui de 2021, et de 10 milliards au précédent record qui remontait à 2008.
La contribution de solidarité sur les profits des groupes énergétiques que TotalEnergies aura à payer en 2022 va "dépasser les deux milliards" d'euros dans l'Union européenne et au Royaume-Uni, a indiqué le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné à la presse belge.Dans le périmètre de l'Union européenne et du Royaume-Uni, "nous dépassons les deux milliards de nouvelles taxes en Europe dans le cadre de la crise énergétique", a indiqué M. Pouyanné dans cette interview parue durant le week-end dans les quotidiens belges francophone L'Echo et néerlandophone De Tijd.
Une aberration pour certains, un signe significatif pour d’autres. Renoncer délibérément à des activités, même si elles sont rentables, devient le nouveau dogme des entreprises engagées. « Les entreprises ont toujours dû abandonner des activités, en raison de l’obsolescence technologique, par exemple. Mais la nouveauté, c’est que les entreprises renoncent volontairement à faire du chiffre d’affaires pour des raisons environnementales », lance Geneviève Férone Creuzet, co-fondatrice de l’agence Prophil. « Il faut les inciter à développer des business models », ajoute l’ancien directeur du développement durable d’Eiffage et de Veolia.
La baisse des ventes automobiles n'est une bonne nouvelle ni pour le climat, ni pour les particuliers. C'est ce qu'explique à Novethic le chercheur sur la transition énergétique des transports, Aurélien Bigo. Il décrypte la stratégie des constructeurs : vendre moins mais plus chers des véhicules surdimensionnés et suréquipés, loin de la sobriété nécessaire. Selon lui, les principales victimes de cette stratégie sont "les particuliers les moins aisés".

2022

Une étude soutient qu'il est possible d'accroître la productivité de l'agriculture tout en préservant les forêts et la biodiversité.
Habitant du Nord-est de la France, je suis avant tout un grand passionné de météorologie et de climatologie. Initialement rédacteur pour le site "Monsieur Météo", je contribue désormais à alimenter celui de "Sciencepost".
COP départ. Mardi, les grand·es de ce monde ont ouvert la quinzième conférence des Nations unies (COP15) sur la biodiversité à Montréal (Canada), dans une cérémonie (presque) lisse qui a laissé entrevoir de profondes divergences de points de vue.
En pleine COP27 sur le climat, une COP africaine qui se déroule en Egypte, un nouveau rapport de l'ONG Urgewald vient pointer le niveau très élevé de projets d'énergies fossiles sur le continent. TotalEnergies apparaît comme le premier développeur de projets fossiles en Afrique. Des projets le plus souvent tournés vers l'étranger, qui ne bénéficient pas aux populations alors que 600 millions d'Africains n'ont toujours pas accès à l'électricité.
La "ruée sur le gaz" des puissances occidentales plongées en pleine crise de l'énergie représente une fausse promesse de développement de l'Afrique, s'inquiètent des militants et experts à la COP27, qui voient l'avenir du côté des renouvelables. L'invasion russe de l'Ukraine a déclenché une tempête sur les marchés de l'énergie et poussé les pays du Nord, particulièrement l'Europe, à s'assurer à tout prix des approvisionnements stratégiques pour leur économie.
Est-ce que les COPs servent-elles vraiment à quelque chose ? À la COP27 en Egypte, la plus grande délégation, c'est les entreprises fossiles. Ils ont bien compris que ne rien décider était bon pour leur business. Et du côté des sponsoring de la COP27 et les projets du gouvernement Egyptiens en matière de Gaz avec ENI, BP et TOTAL, tout cela pose question ? 4 Objectifs sont attendus : - Adaptation aux événements météorologiques extrêmes. - Prise en charge des pertes et dommages pour les plus vulnérables. - Financement climatique, notamment pour les pays en développement. - Et l’incontournable : ✨limiter le réchauffement climatique✨ Est-ce que cela sera une COP réussie ou encore un frein à main à gros, très gros retardement ?
Après les "superprofits" des majors européennes, les géants américains des hydrocarbures ExxonMobil et Chevron ont dégagé des bénéfices encore plus juteux au troisième trimestre, 30,9 milliards de dollars à eux deux, s'exposant ainsi à de nouvelles critiques de l'administration américaine. ExxonMobil a gagné 19,7 milliards de dollars sur la période, un niveau jamais atteint auparavant, tandis que Chevron s'est octroyé 11,2 milliards de profits, juste en-dessous de son record du trimestre précédent. Sous l'effet de l'envolée des prix de l'énergie dans la foulée de la guerre en Ukraine, les groupes européens ont aussi tiré leur épingle du jeu: Shell a dégagé un bénéfice net de 6,7 milliards, TotalEnergies de 6,6 milliards et Eni de 5,9 milliards.
TotalEnergies estime à un milliard d'euros le montant de la nouvelle contribution européenne de solidarité sur les profits des groupes énergétiques qu'il aurait à payer dans six pays de l'Union européenne en 2022 si elle était mise en application partout. "Nous estimons à un milliard d'euros l'impact de la taxe de solidarité européenne" en 2022, a déclaré le directeur financier du groupe Jean-Pierre Sbraire au cours d'une rencontre avec des analystes à l'issue de la publication des résultats du groupe au 3e trimestre. "Nous serons impactés par cette taxe de solidarité européenne dans six pays en Europe: la France, l'Allemagne, la Belgique, le Luxembourg, principalement sur nos activités de raffinage, ainsi que les Pays-Bas et le Danemark" pour les activités d'exploration et production, a dit le responsable.
Les Vingt-Sept veulent notamment faire face à l’envolée des prix en récupérant une partie des superprofits des producteurs d’énergie pour les redistribuer aux consommateurs.
L'Espagne est notamment en passe d'instaurer un impôt exceptionnel visant les plus riches.
Lors de son discours d’ouverture de l’Assemblée générale de l’ONU, mardi 20 septembre, le secrétaire général a dénoncé une action climatique « mise en veilleuse » alors que « nous avons rendez-vous avec la catastrophe climatique ».
António Guterres, secrétaire général de l’ONU, souhaite que les pays développés aident les pays frappés durement par le réchauffement climatique en taxant les profits des énergies fossiles
Il faut de nouveaux modèles qui réalisent une articulation entre les 3 P de "People-Planet-Profits". Une chronique signée Frédéric Ooms et Bernard Surlemont, Professeurs à HEC Liège – École de gestion de l’Université de Liège.
"Contribution" demandée aux groupes gaziers et pétroliers, objectifs contraignants de réduction de la demande d'électricité, plafonnement des superprofits du nucléaire et des renouvelables... La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, présente mercredi des mesures d'urgence pour faire face à la crise énergétique et à la flambée de prix lors de son "discours sur l'état de l'UE" au Parlement européen de Strasbourg.
Pour les États de l'UE, qui pourraient les redistribuer aux ménages et entreprises vulnérables.
Alors que les ministres européens de l’Énergie se retrouvent ce vendredi à Prague pour débattre des propositions de la Commission, l’ONG plaide pour que davantage de grandes entreprises soient mises à contribution.
Ursula von der Leyen, voorzitter van de Europese Commissie, stelt voor om een plafond in te voeren voor de inkomsten van bedrijven die elektriciteit produceren met lage kosten en een solidariteitsbijdrage van bedrijven die fossiele brandstoffen gebruiken. De inkomsten uit deze onverwachte winsten zullen naar mensen en bedrijven gaan om hen te helpen met de recente stijging van de energieprijzen en om te investeren in hernieuwbare energiebronnen van eigen bodem. Oxfam EU wil een belasting op de overwinsten van alle bedrijven die van de crisis profiteren.
Après l’Espagne et alors que l’Allemagne veut porter le sujet au plan européen, Amsterdam va annoncer dans les prochaines semaines un plan d’aide pour les ménages pauvres et une taxation des bénéfices exceptionnels des entreprises du pétrole et de gaz. Paris semble de plus en plus isolé.
L’industrie pétrolière est dans une situation paradoxale. D’une part, les investissements et le nombre de puits en exploitation chutent depuis 2014. D’autre part, la production se maintient sans réelle difficulté et les profits augmentent rapidement. Ces étonnants constats ont été rendus publics lors d’un événement en ligne d’une demi-journée tenu le 1er septembre par Rystad Energy. Et la guerre en Ukraine n’a qu’une influence marginale sur cette tendance, amorcée dès le milieu des années 2010. Mais l’industrie n’est pas tirée d’affaire : le pic pétrolier est toujours en vue.
Alors que la crise énergétique frappe de plein fouet les ménages, le gouvernement a assuré qu'il veut s'attaquer à ces surprofits.
Ce terme, davantage politique que scientifique, revient dans le débat public pour appuyer la création d’une taxe sur les bénéfices records des majors de l’énergie.
De plus en plus d'entreprises décident d'intégrer les objectifs de développement durable dans leurs missions. Avec des modalités très différentes, que décortique Marek Hudon, professeur à la Solvay Brussels School.
Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU, a dénoncé la "cupidité" des grandes entreprises pétrolières et gazières qui réalisent des profits "scandaleux" sur "le dos des plus pauvres" grâce à la crise provoquée par la guerre en Ukraine, appelant les gouvernements à les taxer.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a dénoncé mercredi la "cupidité" des grandes entreprises pétrolières et gazières qui réalisent des profits record "sur le dos des plus pauvres" grâce à la crise provoquée par la guerre en Ukraine, appelant les gouvernements à les taxer.
La colère des Nations Unies face aux "profiteurs de guerre" : le secrétaire général Antonio Guterres a dénoncé la "cupidité" des grandes entreprises pétrolières et gazières. Il alerte sur les conséquences, notant des "signes avant-coureurs d'une vague de révoltes économiques, sociales et politiques qui pourrait n'épargner aucun pays".
D'un côté des consommateurs étranglés par les factures de gaz et d'électricité, de l'autre des entreprises qui jonglent avec les milliards: une partie de l'Europe s'est résolue à taxer les profits exceptionnels de certains grands groupes, en particulier dans le secteur de l'énergie. Explications. Pourquoi une telle taxe?
Selon une étude dévoilée par le Guardian, l’exploitation des hydrocarbures aurait générée 52 mille milliards de dollars depuis un demi-siècle de rente, une fois les coûts de productions déduits.
Dans un nouveau rapport, l’instance intergouvernementale appelle les dirigeants à cesser de ne prendre en compte que la valeur marchande de la nature.
Les décisions fondées sur des valeurs marchandes alimentent la crise mondiale de la biodiversité. Pour infléchir la courbe, l’IPBES a étudié et répertorié les multiples valeurs que l’on donne à la nature. Et propose des outils à destination des décideurs politiques.
ExxonMobil a indiqué vendredi dans un document boursier que l'envolée des cours du pétrole et du gaz sur les marchés, qui fait grimper la facture d'énergie des consommateurs et entreprises, devrait gonfler ses bénéfices d'au moins 2,5 milliards de dollars au deuxième trimestre.
Les entreprises de l’agroalimentaire, de l’énergie et de la pharmacie sont dans la ligne de mire de l’ONG, qui propose une taxation exceptionnelle sur les bénéfices de la pandémie.
Réduire notre dépendance à l’État et au système industriel est la condition de notre survie et de notre bien-être futur. Avant de poursuivre, quelques mots sur l’effondrement, une notion souvent mal comprise. La confusion règne, elle est même savamment cultivée par des opportunistes proches des sphères du pouvoir qui ont compris comment exploiter la peur de l’effondrement au profit de leur classe sociale. Devenues hégémoniques avec le succès de la collapsologie, la version hollywoodienne de l’effondrement et les caricatures grotesques du survivalisme qui l’accompagnent systématiquement sont bien éloignées des faits. L’effondrement à venir de l’État-nation, ce n’est pas la fin du monde ni l’apocalypse sur Terre, mais une opportunité rare qu’il nous faut saisir.
Saudi Aramco a annoncé dimanche un bond de 82% de son bénéfice au premier trimestre, porté par la flambée des cours du pétrole qui a propulsé le géant saoudien de l'énergie au rang de première capitalisation boursière mondiale. Le bénéfice net s'est élevé à 39,5 milliards de dollars, contre 21,7 milliards de dollars sur la même période en 2021, "principalement grâce à la hausse des prix du pétrole brut et des volumes vendus, et à l'amélioration des marges en aval" (raffinage et distribution, ndlr), indique Saudi Aramco dans un communiqué.
ExxonMobil et Chevron ont enregistré un bond de leurs profits au premier trimestre grâce à l'envolée des prix des hydrocarbures mais, pris entre des injonctions contradictoires sur leur production, ne prévoient pas pour l'instant d'augmenter outre-mesure les dépenses pour pomper beaucoup plus.
Dans sa conception moderne, l’économie a tendance à être réduite à sa dimension monétaire, soit les choses pouvant être décrites par un prix. Les modèles économiques permettent ainsi de considérer le coût des salaires, des matières premières, des machines et les profits dans un même calcul. Les données monétaires permettent aussi des analyses très poussées, mais elles ne décrivent pas tout. En effet, en se concentrant sur les valeurs monétaires, on ferme les yeux sur de nombreux éléments d’intérêt, tel que l’environnement. Pour exploiter des ressources naturelles, une entreprise doit généralement défrayer des coûts pour les droits d’exploitation, acheter des machines et payer sa main-d’œuvre. Mais la nature, elle, est gratuite, permettant de fournir un profit virtuellement infini. Ce n’est qu’au moment d’être valorisée, une fois qu’on en extrait la matière utile, que la nature gagne une valeur.
Réduire les taxes sur les carburants pour soutenir les conducteurs face à l’envolée des prix causée par la guerre en Ukraine ? Cette mesure profite surtout aux plus riches, alerte une étude de l’ONG Transport & Environment publiée mardi 22 mars.
Les tensions autour de l'Ukraine pourraient pousser les Européens, qui craignent de perdre leur approvisionnement en gaz russe, à se tourner vers le Qatar, riche pays gazier dont l'émir rencontre lundi à Washington Joe Biden.

2021

Le rapporteur spécial pour l’ONU Pedro Arrojo-Agudo dénonce la financiarisation de la ressource naturelle, un an après son entrée en Bourse au Chicago Mercantile Exchange.
En France, les profits non déclarés des multinationales s’élevaient à 39,7 milliards d’euros en 2018. Un manque à gagner important : 13,1 milliards d’euros d’impôt sur les sociétés échappent chaque année aux pouvoirs publics, selon Attac (Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne). Un « pognon de dingue » que l’organisation est bien déterminée à récupérer.
Le géant russe Gazprom a annoncé lundi un bénéfice net record au troisième trimestre, sur fond de crise gazière en Europe due à des stocks exceptionnellement bas qui ont contribué à des prix records.
La croissance économique n’a pas permis à tout le monde de manger et elle ravage la planète. La décroissance est une nécessité, selon les auteurs de cette tribune, et seuls les privilégiés ont quelque chose à y perdre.
Le gouvernement a justifié l'instauration du bitcoin comme monnaie légale par la possibilité de réduire ainsi les frais de transfert sur les sommes envoyées au pays par les trois millions de Salvadoriens qui vivent à l'étranger, donc 2,5 millions aux Etats-Unis, et qui représentent 22% du PIB du pays.
Alors que des alertes documentées sur le réchauffement climatique ont été lancées dès les années 1970, les classes dirigeantes en ont organisé le déni afin de maintenir leurs pouvoirs et leurs profits.
L’ampleur de la déforestation – 130 000 km² par an – s’apparente à un désastre écologique et social. Particulièrement concernées : l’Amazonie, l’Afrique centrale et l’Indonésie. En cause, la survie des pauvres, l’industrie agroalimentaire et forestière, le consumérisme des riches. La protection de la biodiversité et l’atténuation des changements climatiques passent nécessairement par un questionnement radical des logiques productivistes et des inégalités.
Failing, heavily subsidized private oil companies enjoy the profits of oil extraction while the rest of us pay in tax dollars, human rights abuses, and an unlivable climate. Oil and gas companies are a political structure: they possess private, authoritarian dominion over the pace and volume of oil and gas production, and thus of important determinants of global emissions. These emissions and their consequences do not respect any sort of public/private distinction, nor borders, nor the rights to clean air or clean water.

2020