les Ressources Minières

OA - Liste

Les Ressources minérales (*)

Résultats pour:
schiste

2024

L’année 2023 s'est terminée avec la COP28 à Dubaï, la conférence annuelle des Nations Unies sur le climat. L’un des enjeux clés de cette COP était la décision de sortir ou non de l’exploitation des énergies fossiles, une histoire qui se répète et qui se confronte aux intérêts américains.
Le numéro un de l'assurance français Axa et le réassureur Scor sont épinglés pour avoir assuré des projets de terminaux méthaniers de GNL aux Etats-Unis, particulièrement néfastes pour l'environnement.

2023

TotalEnergies inonde la France en gaz naturel liquéfié (GNL) venu des États-Unis. Mais au Texas et en Louisiane, la production de cette énergie fossile provoque de lourds dégâts environnementaux et menace la santé de 420 000 personnes. Enquête dans le rêve américain de la multinationale, au moment où un nouveau terminal méthanier doit entrer en fonction au port du Havre.
TotalEnergies extrait, stocke et achemine du gaz naturel liquéfié (GNL) depuis le Texas et la Louisiane. L’extraction provoque de lourds dégâts environnementaux et menace la santé de 420 000 Américains. Une enquête publiée avec Disclose.
Cet hiver, la France a massivement importé du gaz naturel liquéfié (GNL) issu quasi exclusivement de gaz de schiste. Cette révélation a été faite le 26 avril par le média d’investigation Disclose. Près de 4,5 milliards de mètres cubes de GNL ont été acheminés en France depuis novembre 2021 par le géant étasunien Cheniere Energy.
Depuis fin 2021, la France a importé plus de 4,5 milliards de mètres cubes de gaz naturel liquéfié (GNL) issu quasi exclusivement de gaz de schiste. Ce gaz polluant et climaticide a notamment été acheté par le groupe Engie, dont l’État français est l’actionnaire de référence.

2022

Fracturation hydraulique réautorisée, permis d’extraction de pétrole validés, droit de l’environnement attaqué… La Première ministre conservatrice multiplie les attaques contre la nature.
Le gaz de schiste pourrait remplacer le gaz naturel russe et enrichir le pays, entend-on du côté des libéraux allemands. Cette proposition à haut risque environnemental vient un peu plus fracturer la coalition avec les Verts et les sociaux-démocrates du SPD.
L'embargo à venir sur le gaz russe rend crucial le problème de la dépendance énergétique de l'Europe. La solution trouvée, le recours au gaz de schiste, lui substitue une autre dépendance, celle à l'égard des États-Unis. Et pose de sérieuses questions écologiques. C'était devenu au début des années 2010 l'un des tabous de la politique française de l'énergie : malgré les gisements présents sous nos pieds, la France n'aurait pas recours au gaz et au pétrole de schiste pour atteindre son indépendance énergétique. Mais les guerres sont de grandes briseuses de tabous : après avoir dû renoncer en 2020 à un contrat de livraison de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance des États-Unis, Engie va finalement céder à cette sirène. L'objectif : s'affranchir de la dépendance à l'égard de la Russie, qui représente 20 % des approvisionnements du successeur de GDF, et 40 % de la consommation européenne.
Le groupe énergétique chinois Sinopec veut dépenser un montant record dans le forage de pétrole et de gaz. L'entreprise publique veut contribuer à la sécurité de l'approvisionnement énergétique de la Chine, tout en protégeant mieux le pays contre les aléas du marché des matières premières, selon le rapport annuel. Sinopec a augmenté ses dépenses d'investissement de 18 % pour atteindre 198 milliards de yuans. Cela équivaut à plus de 28 milliards d'euros. Le budget consacré au forage est augmenté de 22 %. De plus, deux fois plus d'argent est investi dans l'extraction du pétrole et du gaz de schiste.