les Ressources Minières

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Les Ressources minérales (*)

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vertébrés

2023

L’humanité scie « l’arbre de la vie » sur lequel elle est assise. Dans une étude publiée le 18 septembre dans la revue PNAS, une équipe de chercheurs alerte sur l’extinction de genres entiers — le genre se situant, dans le système de classification des êtres vivants, entre la catégorie de l’espèce et celle de la famille. Le chat domestique (Felis catus), par exemple, appartient au genre Felis, de la famille des Félidés.
Une étude, publiée jeudi, quantifie les différents usages que les hommes font des animaux et leur impact global sur la biodiversité.
Voilà quelques chiffres qui donnent le tournis. Dans le cadre d’une étude publiée le 29 juin dans la revue Communications Biology, une équipe de scientifiques a tenté de mesurer l’exploitation des vertébrés par les humains. Résultat : Homo sapiens utilise ou commercialise un tiers (soit 14 663) des 47 665 espèces de vertébrés vivant sur Terre. Il représente une menace pour 39 % d’entre elles.

2022

Sans surprise, l'état de la biodiversité dans le monde est critique. L'Indice planète vivante 2022, publié ce jeudi 13 octobre par le WWF, montre un recul de 69% des populations de vertébrés sauvages entre 1970 et 2018. La COP15 Biodiversité, qui se tiendra en décembre au Canada, doit permettre de fixer de nouveaux objectifs mondiaux afin d'enrayer cette perte.
Dans son dernier rapport, le WWF fait état d’une dégradation encore accrue des populations de vertébrés, pourtant essentielles à la vie sur Terre, en raison des activités humaines. Si l’ONG se refuse à la fatalité, elle appelle les dirigeants mondiaux à agir d’urgence lors de la COP27, en novembre.
Les espèces de vertébrés s’éteignent à un rythme dramatique depuis 50 ans. Les causes sont essentiellement humaines, et les solutions doivent être à l’échelle du système tout entier de production et de consommation.
Tous les deux ans, l'ONG analyse la perte de la biodiversité à l'échelle planétaire, afin de "poser les jalons d’actions à venir en fournissant des éléments de réflexion".
L’ampleur de la sixième extinction de masse est pire que ce que suggère la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) dès lors qu’on prend en compte les invertébrés, alertent les auteurs d’une étude (en anglais) publiée lundi 10 janvier 2022 dans Biological Reviews. Selon l’analyse de la situation des mollusques terrestres (escargots et limaces), il n’y aurait pas 0,4 % d’espèces animales et végétales disparues dans le monde depuis l’année 1500, mais entre 7,5 et 13 % — soit 150 000 à 260 000 espèces éteintes.
Dans une étude publiée lundi, des scientifiques calculent que 7,5% à 13% des 2 millions d’espèces connues pourraient déjà avoir disparu depuis l’an 1500, soit bien plus que les 0,04% avancés par l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Dans une étude publiée lundi, des scientifiques calculent que 7,5% à 13% des 2 millions d’espèces connues pourraient déjà avoir disparu depuis l’an 1500, soit bien plus que les 0,04% avancés par l’Union internationale pour la conservation de la nature.