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2024

Parce qu’extrêmement énergivores, les fermes de minage de bitcoins ont été interdites en Chine en 2021. Depuis, les mineurs chinois se sont repliés vers l’Éthiopie, rapporte “Bloomberg”. Un pays aux conditions idéales, avec un grand barrage offrant une électricité abondante à prix modique, un climat favorable et un dirigeant réputé proche de Pékin.
L'essor de l'IA et des cryptomonnaies pourrait faire doubler la demande énergétique mondiale d'ici 2026, nécessitant des solutions durables.
Au Brésil, grâce au Pix, payer ou transférer de l’argent deviennent très faciles : il suffit de sortir son portable.

2023

Hut 8 vient d'acquérir 4 centrales électriques au gaz en Ontario au Canada, générant une puissance combinée de 310 mégawatts. Ce qui va alourdir le bilan environnemental du minage de bitcoins par la société.
Hut 8, une des plus importantes entreprises de minage d'actifs numériques outre-Atlantique, vient de réaliser un gros coup en achetant des centrales électriques au Canada, pour y miner tranquillement des cryptomonnaies, nous apprend Futurism. Si la Cour supérieure de justice de l'Ontario valide sa petite emplette, la société disposera donc bientôt de quatre centrales électriques au gaz naturel dans la province canadienne. Ces infrastructures génèrent une puissance combinée de 310 mégawatts, de quoi miner pas mal de bitcoins.
« Si le Bitcoin était un pays, sa consommation d’énergie serait classée au vingt-septième rang mondial. » Entre 2020 et 2021, le réseau mondial de minage de cette cryptomonnaie a consommé 173,42 térawattheures d’électricité, soit plus que le Pakistan et ses 231 millions d’habitants. C’est ce que révèle, le 24 octobre, une étude menée par des scientifiques des Nations unies.
Geert Buelens est écrivain, professeur de littérature néerlandaise moderne à l’université d’Utrecht et lauréat du prix Boon pour son ouvrage Wat we toen al wisten. De vergeten groene geschiedenis van 1972. (Ce que nous savions déjà. L’histoire écologique oubliée de 1972). Fort de ses recherches historico-culturelles sur l’activisme environnemental, l’auteur flamand jette un regard sur la tragédie moderne des Cassandres de l’an 2023.
Pourquoi la monnaie s'appelle-t-elle la monnaie? Et qu'est-elle devenue pour nous aujourd'hui? Petit cours de mythologie et d'histoire.
L’urgence climatique se heurte à un redoutable problème de financement. Aucune stratégie financière classique n’est en mesure de mobiliser rapidement les sommes considérables qui sont en jeu. Bien que libérée des contraintes matérielles, la politique monétaire ne s’est malheureusement pas encore libérée des dogmes qui la restreignent. Pourtant, l’histoire a montré à maintes reprises que les mécanismes monétaires peuvent être utilisés de manière ciblée et efficace pour répondre aux grands défis du moment. Le climat en est un et appelle un Green New Deal qui pourrait résulter de la création monétaire mise au service de projets écologiquement vertueux.
A partir du constat d’une économie dématérialisée, les monnaies locales ont commencé à émerger un peu partout dans le monde, notamment en Belgique. Il s’agit d’un outil citoyen qui permet de repenser l’argent non plus comme un but en soi, mais comme un moyen d’échange.
Si l’économie politique1 s’est depuis longtemps efforcée d’expliquer l’extraordinaire plasticité et l’impressionnante résilience de l’économie capitaliste face aux crises, et l’anthropologie culturelle de dévoiler les croyances fondamentales de notre modernité prétendument débarrassée de toute forme de superstition et de pensée magique, les ouvrages qui tentent de bâtir des ponts entre ces deux disciplines sont plus rares. C’est le projet d’Alf Hornborg, professeur d’anthropologie culturelle et d’écologie humaine à l’Université de Lund.
Dans un contexte de resserrement des politiques monétaires, comment les banques centrales peuvent-elles intervenir pour accélérer la transition environnementale ? Nous traduisons et commentons pour la première fois le discours clef d’Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE et l’une des figures les plus influentes de la politique monétaire de la zone euro.
Quel est l'impact des cryptomonnaies et des blockchains sur l'environnement et le climat ? Certaines, comme le bitcoin, sont énergivores. D'autres tentent de limiter leurs impacts. Ces technologies offrent aussi plus d'horizontalité, de confiance et de transparence dans les transactions. Les généraliser signifie-t-il sacrifier l'environnement ?

2022

Par défaut, il ne sera donc plus possible d’utiliser la puissance de calcul des serveurs de Microsoft pour le minage de cryptos, sachant que ces opérations algorithmiques sont bien souvent extrêmement énergivores et demandeuses en ressources, ce qui pèse sur la capacité des serveurs à libérer du temps de calcul pour d’autres utilisateurs (et n’est pas vraiment raccord avec la recherche de neutralité carbone).
Le Bitcoin a beau être une monnaie virtuelle, il en va tout autrement de son impact sur l’environnement. Des chercheurs de l’Université du Nouveau-Mexique ont décidé de se pencher sur le problème et de sortir la facture environnementale de la cryptomonnaie. Le moins que l’on puisse dire est qu’elle est salée.
Ce système électronique ne remplace pas l’Orno mais vient en complément des billets colorés bien connus.
En une dizaine d’années, la blockchain s’est imposée comme une technologie majeure de notre temps. Il s’agit d’un procédé informatique derrière les crypto-monnaies comme le Bitcoin. Pourtant, bien des articles de grands quotidiens en parlent sans jamais vraiment l’expliquer. Dans cet article, intéressons-nous à la définition de la blockchain et de son fonctionnement, mais avant toutes choses faisons un petit détour historique.
Une initiative citoyenne s’emploie à inscrire dans la Constitution autrichienne le droit de payer en espèces de façon illimitée, afin de contrer l’introduction d’un plafond de paiement dans toute l’UE en discussion à Bruxelles.
L'économie britannique n'est pas au mieux de sa forme, comme en témoigne l'impressionnante chute de la livre sterling, qui s'est approchée, lundi, du plus bas niveau de son histoire face au dollar. Cette dépréciation ininterrompue alimente les spéculations sur une possible intervention de la Banque d'Angleterre, pour tenter de contrer l'impact sur la confiance des investisseurs des baisses d'impôts massives annoncées par le nouveau gouvernement.
La deuxième blockchain la plus importante du monde après celle du bitcoin a opéré une mue vers un système nécessitant moins d’opérations réalisées par les ordinateurs. De quoi réaliser une énorme économie d’énergie.
Notre intention dans cet article est de voir comment, et dans quelles limites, la politique monétaire peut contribuer à la transition écologique. Un tel objectif ne va pas de soi car, à travers l’histoire, la monnaie a toujours été instituée pour financer soit des objectifs régaliens (armée, police, justice), soit des objectifs mercantiles. Jamais le financement de la préservation de la nature ou le financement du bien commun n’ont été un objectif monétaire. à la décharge des décideurs publics, il faut dire que la question environnementale ne s’est jamais posée avec l’acuité actuelle.
La chute sans fin de la valeur du bitcoin, un an après son instauration comme monnaie légale au Salvador, à côté du dollar, met à rude épreuve les nerfs des Salvadoriens. Pourtant, les convertis ne perdent pas espoir qu'un rebond change la donne.
Cette année, les détenteurs de crypto-monnaies ont dégusté : les cours ont littéralement dégringolé. Ainsi, la plus célèbre d’entre elles, le bitcoin, a perdu près de 70 % de sa valeur entre début novembre et fin juin, avant de se stabiliser aux alentours des 20.000 dollars.
La plateforme a été affectée par une forte baisse de la valeur des cryptomonnaies telles que le bitcoin et l'ether.
Selon une étude réalisée en juin par Elliptic, spécialisée dans l'analyse des blockchains, plus d'un milliard de dollars ont été volés aux protocoles de pontage rien que cette année.
Depuis que l'entreprise s'est déclarée en faillite mi-juillet, des centaines de lettres d'anciens utilisateurs sont parvenues au tribunal, chargées de colère, de honte et, souvent, de regrets.
Dans tous les pays de l'Union européenne, et donc en Belgique, l'usage des monnaies numériques est légalisé.
Une introduction plus importante des monnaies locales dans l’économie pourrait permettre de soulager le portefeuille des Français, défend le mouvement Sol qui promeut cette consommation alternative.
L’activité de « minage », gourmande en matériel de ce type, étant devenue moins rentable, la plupart des gammes de cartes destinées aux joueurs sont désormais disponibles à des tarifs raisonnables.
Le spécialiste des prêts en cryptomonnaies Voyager Digital a annoncé s'être placé sous le régime américain des faillites, moins d'une semaine après avoir gelé les retraits sur sa plateforme.
La chute de la valeur des devises numériques entame la motivation des mineurs, dont l'activité reste coûteuse.
Transposé dans le monde de l’économie, cela pourrait s’énoncer : « l’économie est un jeu simple : tous les économistes courent après leurs intuitions et, à la fin, c’est toujours John Maynard Keynes qui a raison ». Et, Bruno Colmant, professeur d’économie aux universités et ancien banquier, de retour au conseil stratégique global, est pétri d’intuitions. Le mot apparaît à nombre de reprises dans son dernier essai sur La monnaie fondante, La plus stupéfiante des révolutions financières, et dans les états d’âme fort sombres (les états, pas l’âme!) qu’il partage sur Twitter et sur LinkedIn.
Le cours du bitcoin, qui avait flambé fin 2020 et en 2021 pour atteindre un record à 68.992 dollars, renouait lundi avec son niveau d'il y a 18 mois à moins de 24.000 dollars, soit une chute de 66 %.
Le secteur des cryptomonnaies a subi cette semaine un important séisme : deux cryptomonnaies, le Terra (pourtant censée être arrimée au dollar) et le Luna, ont perdu l’essentiel de leur capitalisation. Les nuages s’amoncellent autour de l’écosystème.
La valeur de toutes les cryptomonnaies a dévissé ces derniers jours. Un mouvement qui, par son ampleur rappelle les heures les plus sombres de l’histoire du bitcoin, mais dont les singularités peuvent en faire un épisode particulièrement douloureux pour l’économie.
Depuis que la Chine a banni, il y a un an, la fabrication de la principale cryptomonnaie, les immenses "data centers" ont fui vers le Texas, où l’électricité est bon marché. Car le minage de bitcoin engloutit des ressources énergétiques en quantité astronomique. Mais cette industrie, qui revitalise certaines bourgades rurales, fait peser un risque sur l’environnement. Reportage.
L’électricité vendue dans les fermes de cryptomonnaies a rapporté plus de 6 millions de dollars à Hydro-Manitoba en 2021-2022, selon des données obtenues par Radio-Canada. Elles ont consommé plus de 107 mégawattheures, soit l’équivalent de l’énergie consommée en un an par 10 000 maisons.
Les monnaies locales complémentaires (MLC) – lancées par des collectifs de bénévoles avec le soutien des communes – ont pour caractéristique principale de ne pouvoir être dépensées que sur un territoire restreint (une commune, une agglomération ou une région). Par exemple, les Val’heureux sont utilisés à Liège, mais si vous vous rendez à Malmédy, vous devrez vous procurer des Sous-Rires ! En cela, ces monnaies proposent une réelle alternative au modèle économique dominant et à l’euro qui s’utilise sur un très large territoire et sur internet.
Lancé en mars 2017, le Ğ1 (prononcer June) est une première expérience de monnaie libre à dividende universel. Sa force : reposer sur une blockchain frugale en énergie, qui n’exige pas de nombreux serveurs très coûteux.
La Centrafrique, deuxième pays le moins développé du monde selon l'ONU, a adopté le bitcoin comme monnaie officielle au côté du franc CFA et légalisé l'usage des cryptomonnaies, a annoncé mercredi la présidence assurant qu'il s'agit du premier pays à le faire en Afrique.
En 1916, l'économiste belgo-allemand Silvio Gesell imagina une théorie monétaire extraordinaire : la monnaie fondante. Selon lui, il fallait donner une date de péremption à la monnaie pour forcer sa circulation, puisqu’un billet thésaurisé perdrait irrémédiablement et progressivement sa valeur. La monnaie thésaurisée devait « rouiller », comme si elle subissait un pourcentage d’usure. Il préconisait un estampillage d’un millième par semaine, correspondant à un taux d’intérêt négatif de 5,2 % par an. Ce prélèvement aurait favorisé la rotation de l’économie et la mise à l’emploi. Sa théorie ne fut jamais déployée à large échelle et pourtant elle interpella les plus éminents économistes du XXe siècle, dont John Maynard Keynes qui qualifia Silvio Gesell de « prophète étrange et illégitimement négligé » et ajouta que « l'avenir apprendrait plus de Gesell que de Karl Marx ». Irving Fisher, l’économiste américain majeur de l’entre-deux-guerres, avança que « le système de circulation monétaire proposé par Silvio Ge
Par Jézabel Couppey-Soubeyran[1] et Pierre Delandre[2] Paru dans Le Soir du 22 mars 2022 Comment financer les immenses investissements européens qui seront indispensables ? La « monnaie volontaire …
En Ukraine, les cryptomonnaies jouent un rôle jamais vu auparavant, permettant au gouvernement de récolter des millions de dollars pour financer sa réponse à l'invasion russe.
Les autorités et les détaillants du Kazakhstan s'inquiètent d'une ruée sur les achats de denrées alimentaires et d'une hausse des prix en raison des restrictions décidées par la Russie sur ses exportations de céréales pour limiter les effets des sanctions décrétées à son encontre. Les cinq pays d'Asie centrale, très dépendants des importations de Russie, ont déjà vu leurs monnaies s'effondrer dans la foulée du rouble, affecté par les sanctions occidentales infligées contre Moscou après l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Le conflit en Ukraine aura provoqué une forte hausse pour au moins un actif : le baril de pétrole, dont le prix a augmenté de 25% environ en une semaine. C’est un signe de plus d’un changement profond dans le système. Le pétrole est un point faible du Système car il a des effets multiplicateurs dans toutes les crises. Il y a dans le monde deux sous-jacents de l’interconnexion : le dollar et le pétrole. Les apprentis sorciers peuvent créer des signes à volonté, c’est-à-dire de la monnaie, mais ils ne peuvent pas créer du réel, c’est-à-dire du pétrole ! Le pétrole, c’est le point de réconciliation entre les deux sphères, la financière et la réelle, c’est là où la courroie rencontre la roue qui fait tourner le monde.
L'inflation dans la zone euro a pulvérisé un nouveau record en février, à 5,8% sur un an, toujours propulsée par la flambée de l'énergie, mais aussi désormais de l'alimentation, alors que la guerre en Ukraine fait craindre une folle envolée. En janvier, l'inflation avait atteint 5,1%, ce qui représentait déjà le niveau le plus élevé enregistré par l'office européen des statistiques depuis le début de cet indicateur en janvier 1997 pour les 19 pays ayant adopté la monnaie unique. Depuis novembre, il s'est hissé chaque mois un nouveau sommet historique.
Les principales plates-formes d’échange ont refusé de bloquer l’accès aux citoyens russes, ce que demandait le gouvernement ukrainien.
Fatigué après avoir organisé l'évacuation de Kiev d'une partie de son équipe, Mike Chobanian, patron de la plateforme d'échanges de cryptomonnaies Kuna, observe sans broncher les conséquences économiques de l'offensive russe sur son entreprise, l'une des plus importantes d'un secteur florissant en Ukraine.
L'aluminium et l'or atteignent de nouveaux records Le prix de l'aluminium a atteint jeudi matin un nouveau record historique, à 3 382,50 dollars la tonne, quelques heures après l'annonce par le président russe Vladimir Poutine d'une "opération militaire" en Ukraine.
Les investisseurs qui veulent sécuriser une partie de leurs bénéfices en crypto-monnaies ont du mal à transférer ces plus-values sur leurs comptes bancaires, écrit De Tijd dans son édition de samedi.
La Banque centrale des États-Unis, l'administration Biden et, mercredi, le Conseil de stabilité financière ont tous tiré la sonnette d’alarme concernant les "stablecoins". Ces cryptomonnaies d'un genre particulier sont considérées comme étant un potentiel danger majeur pour la stabilité financière mondiale. Explications.
Professeure d’économie à l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne, Olena Havrylchyk esquisse l’avenir de la monnaie alors que la dernière décennie a été marquée par l’avènement des devises virtuelles.
La consommation croissante d’électricité pour faire tourner les blockchains, sur lesquelles la cybercriminalité prolifère, a un impact environnemental et géopolitique de plus en plus préoccupant.
A l’initiative de l’Institut Rousseau, 167 chercheurs et experts en économie, informatique, droit et sciences sociales, parmi lesquels Michel Aglietta, Alain Caillé Jean-Gabriel Ganascia ou Alain Supiot, appellent dans une tribune au « Monde » les autorités financières à séparer le bon grain de l’ivraie, face au développement anarchique du marché des cryptoactifs.
Les Nations unies ont dénoncé, lundi, les vols de cryptomonnaies qui permettent à la Corée du Nord de financer ses programmes nucléaires et balistique. Ces attaques auraient rapporté jusqu’à 400 millions de dollars à Pyongyang en 2021, une année particulièrement faste pour cette méthode permettant de contourner les sanctions internationales.
Le minage de bitcoins devrait être interdit sur le sol de l'Union européenne, a déclaré mercredi le vice-président de l'Autorité européenne des marchés financiers (ESMA), Erik Thedéen, lors d'une interview donnée au journal britannique Financial Times. Le régulateur craint que le minage de cryptomonnaies ne mette à mal la réalisation des objectifs climatiques de Paris.
En 2020, les émissions de CO₂ par transaction étaient environ un tiers plus élevées qu'un an auparavant.
La fabrication de cryptomonnaies est coûteuse en électricité. Par mesure d’économies, les autorités du Kosovo ont décidé de sévir pour tenter d’endiguer le phénomène.
La coupure d’Internet décidée, mercredi, au Kazakhstan en réponse aux manifestations contre le pouvoir a fait disparaître d’un coup près de 15 % des capacités mondiales de création de bitcoin. Une forte chute du cours des principales cryptomonnaies a suivi, mais dont les causes sont toutefois plus diffuses. Explications.
L'émergence du bitcoin et des cryptomonnaies pousse les banques centrales à réfléchir à émettre leur propre devise numérique. Et la Chine a pris les devants avec le lancement de son yuan numérique. BFM Business revient sur les enjeux que soulève l’émergence de ces monnaies de banque centrale avec Xavier Lavayssière, chercheur spécialiste des cryptomonnaies et des questions de régulation touchant à la blockchain.

2021

In January of 2019, Chase Lochmiller and Cully Cavness, recently reunited prep school pals from Denver, drove out to the snow-covered plains of Wyoming to bring a piece of tech culture to the American heartland. Trembling in -20F (-29C) temperatures, they wired up a prototype of their brainchild: a machine that harnesses the “waste gas” from oil rigs to power mining for cryptocurrency.
Plusieurs ouvrages ont été publiés en 2021 par des compagnons de route du Shift Project. Il nous a semblé opportun d’en porter quelques uns à la connaissance des lecteurs de notre site. Bonnes lectures !
“La demande en électricité au Kazakhstan a augmenté de 8 % cette année, contre 2 % par an habituellement, et depuis octobre, le pays connaît des coupures de courant d’envergure”, rapporte le site ouzbek Kun. En cause, “l’immigration massive de mineurs de cryptomonnaies en provenance de Chine” à la suite de l’interdiction, en mai dernier, du minage en Chine, et le contrôle accru sur les mineurs depuis septembre.
La Banque centrale européenne lancera, courant 2023, un prototype d'euro numérique après une phase exploratoire de deux ans, marquant son intention d'aller vite pour répondre à la dématérialisation croissante des paiements et à la multiplication des cryptomonnaies.
L’écosystème numérique mondial représente entre 6 et 10% de la consommation d’électricité de la planète. Si l’explosion des usages – du streaming, aux cryptomonnaies, en passant par la 5G – ne plaide pas en faveur d’une baisse de ce chiffre, des solutions commencent à émerger pour réduire l’impact énergétique et écologique du numérique.
Avec une capacité de 750 mégawatts, la plus grande ferme de bitcoins du pays compte déjà plus de 100.000 ordinateurs dans trois bâtiments de 350 mètres de long. Dans quelques mois, ils seront sept. La Chine a ouvert un boulevard aux Etats-Unis en intensifiant sa lutte aussi bien contre les transactions en bitcoins que contre leur minage, leur fabrication dans ces fermes grâce à la résolution d'équations complexes par des milliers d'ordinateurs.
Les mineurs américains de bitcoin, qui permettent la validation des transactions et la création de la cryptomonnaie, sont désormais les premiers producteurs au monde, alors que l'activité a complètement disparu en Chine, selon une étude publiée mercredi.
Sacrés coups de pelle. Les mineurs américains de bitcoin, qui permettent la validation des transactions et la création de la cryptomonnaie, sont désormais les premiers producteurs au monde, selon une étude publiée ce mercredi par l’université de Cambridge. «Les nouvelles données, qui courent jusqu’à fin août, montrent que les Etats-Unis concentrent 35,4 % [de l’activité], contre 16,8 % fin avril», commente dans un article Michel Rauchs, auteur de l’étude. En deuxième position, on trouve le Kazakhstan (18,1 %), suivi de la Russie (11 %).
La multiplication de sites d'extraction de bitcoins en Iran, dont des fermes géantes tenues par des entreprises chinoises, génère des pannes de courant à répétition.
Le gouvernement a justifié l'instauration du bitcoin comme monnaie légale par la possibilité de réduire ainsi les frais de transfert sur les sommes envoyées au pays par les trois millions de Salvadoriens qui vivent à l'étranger, donc 2,5 millions aux Etats-Unis, et qui représentent 22% du PIB du pays.
Les opérations de minage de cryptomonnaies en Iran risquent de causer de nouvelles coupures de courant cet hiver, s'est alarmée dimanche la compagnie publique de distribution d'électricité. Après avoir interdit en mai l'extraction de cryptomonnaies, les autorités ont de nouveau autorisé à la mi-septembre cette pratique énergivore qui avait contribué, entre autres facteurs, à saturer cet été le mauvais réseau électrique iranien.
La cryptomonnaie la plus populaire du moment n’aura jamais les qualités d’une monnaie “à l’ancienne”, mettent en garde deux directeurs de la BCE dans une tribune pour la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Sa diffusion de plus en plus large pourrait même causer “des dommages sociaux considérables”.
Ce n'est un secret pour personne : le greenwashing des grandes entreprises est devenu monnaie courante. Financité vient de mettre à jour des pratiques similaires, cette fois au niveau des fonds d'investissement qui se disent "socialement responsables".
La monnaie hélicoptère est une proposition, dans l’air du temps, de nouvel instrument pour les banques centrales, qui leur serait utile pour retrouver la capacité d’agir sur l’inflation et soutenir l’économie et qui pourtant, ne les séduit pas
Le minage des cryptomonnaies demande énormément de ressources informatiques pour la vérification (le calcul) des transactions, et la plus demandeuse à ce jour est le Bitcoin en raison de la taille de sa blockchain (366 Gb au 27 septembre 2021) — conséquence d’un très grand nombre de transactions accumulées. De ce fait, il s’agit de la cryptomonnaie la plus énergivore, ce qui devient de plus en plus problématique pour le minage.
L’industrie des mineurs de bitcoin, qui permet la validation des transactions et la création de la cryptomonnaie, a produit 30.700 tonnes de déchets électroniques sur un an en mai, soit autant qu’un pays comme les Pays-Bas, estime une étude.
Comment encourager l’utilisation du vélo chez les enfants ? La commune de Woluwe-Saint-Pierre a opté pour la carotte plutôt que le bâton. Depuis hier, les élèves de 6e primaire de l’enseignement communal qui se rendent à vélo dans leur école sont récompensés avec de la monnaie virtuelle locale.
La monnaie est créée par les banques centrales, qui frappent les pièces et impriment les billets. Celle-ci n'est pourtant qu'une partie modique de la masse monétaire globale. La monnaie est essentiellement générée par les banques commerciales grâce au « multiplicateur du crédit bancaire ».
Dans le contexte de la crise de 2008-2009, l’avènement du bitcoin a pu séduire parce que, produit et géré avec un logiciel libre[1], il est supposé donner le pouvoir monétaire à ses utilisateurs. La réalité est loin de ce schéma idyllique. le bitcoin est essentiellement devenu un instrument spéculatif,... Au-delà des usages monétaires du bitcoin, l’objectif principal de cette note est de démontrer que le bitcoin est un gouffre énergivore, contraire à nos ambitions climatiques.
Accusée de blanchir de l’argent, de financer le terrorisme ou encore la cybercriminalité, la cryptomonnaie est aussi réputée extrêmement polluante. Est-ce pour autant une fatalité ?
Comme l’explique The Wall Street Journal dans un article du 21 mai 2021, le fonctionnement du bitcoin, mais surtout les flambées de son cours sont un problème. Aux États-Unis, on assiste en effet à un retour de certaines centrales à charbon obsolètes. Rappelons que miner du bitcoin nécessite d’effectuer des calculs mathématiques pour lesquels les “mineurs” se trouvent en compétition, surtout lorsque la cryptomonnaie voit son cours s’envoler. Malgré une récente baisse de 30 %, la flambée de ces derniers mois a rappelé que dans ce genre de cas, les calculs sont plus difficiles et demandent davantage d’énergie.
Depuis 2016, Bitcoin est présenté dans la presse internationale comme un accélérateur du désastre écologique. Pourtant, quand on y regarde de plus près, la consommation électrique du minage de cette cryptomonnaie est relativement négligeable. Et à terme, son développement pourrait même favoriser la transition énergétique. Dans son numéro de septembre 2020, Usbek & Rica s’était penché sur le sujet dans un article que nous reproduisons ici en intégralité.
Coinbase vient d’entrer en bourse à une valorisation avoisinant les cent milliards de dollars, confirmant s’il était besoin son statut de chef de file des startups qui se construisent autour de la technologie blockchain. Coinbase est l’équivalent d’une banque pour cryptomonnaies : elle détient les clés des portefeuilles de ses clients, qui lui délèguent donc le contrôle des monnaies digitales qu’ils possèdent, parmi lesquelles les plus connues sont Bitcoin et Ethereum.
La magie du monde moderne nous empêche d’identifier nos technologies et notre économie, issues de la révolution industrielle, à l’accaparement de l’énergie, du temps de travail et des terres au profit d’une minorité. Démontrant l’inanité des solutions cybernétiques au désastre écologique, Hornborg ne propose rien de moins que de démanteler ce jeu cruel, en renonçant au système des monnaies et à l’échangeabilité absolue de tout (force de travail, terres, énergie, relations) sur le marché.

2020

Dans le contexte de la crise du Covid-19, un événement est un peu passé inaperçu : la publication le mois dernier par la Banque centrale européenne (BCE) d’un rapport sur la création d’un euro numérique (ou euro digital). Poussée dans le dos par diverses initiatives numériques privées (comme le bitcoin ou le libra de Facebook) mais aussi par les projets numériques d’autres banques centrales, la BCE se prépare au lancement éventuel d’un tel euro digital.
En dépit de sa complexité, la proposition de mettre la politique monétaire au service de la transition écologique commence doucement à faire son chemin dans le débat public. Si l'une de ses premières formulations remonte à la période de la dernière crise financière (2008-2012), l'idée a refait irruption au moment de la révolte des «gilets jaunes».
L’urgence climatique se heurte à un redoutable problème de financement. Aucune stratégie financière classique n’est en mesure de mobiliser rapidement les sommes considérables qui sont en jeu. Bien que libérée des contraintes matérielles, la politique monétaire ne s’est malheureusement pas encore libérée des dogmes qui la restreignent. Pourtant, l’histoire a montré à maintes reprises (reconstruction économique de l’Allemagne dans les années 1930, New Deal américain, reconstruction de la France après 1945, politique monétaire expansionniste en Chine) que les mécanismes monétaires peuvent être utilisés de manière ciblée et efficace pour répondre aux grands défis du moment. Le climat en est un et appelle un Green New Deal qui, proposent les auteurs, pourrait résulter de la création monétaire mise au service de projets écologiquement vertueux.

2019

2018

La Monnaie Locale Extrait Après Demain

2016

2015

2014

2011