Philippe Bihouix

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2024

Prévu le 10 juin, un entraînement dans la Seine a été annulé. Au début de cette semaine, les autorités prévenaient qu’après les précipitations des dernières semaines, il faudrait un peu de temps pour que le fleuve retrouve un débit plus normal et l’eau une qualité moins dégradée.
Alors que les enquêtes soulignent régulièrement les préoccupations des Français·es pour les crises du climat et de la biodiversité, une réelle prise en compte de ces enjeux tarde toujours du côté politique. «Jusqu’à quand ?», s’interroge l’écologue Philippe Grandcolas.
Chaque année, l’ensemble de l’humanité produit plus de 2 milliards de tonnes de déchets, soit 70 tonnes toutes les secondes. Le plastique, à lui seul, pèse plus lourd que tous les animaux marins et terrestres présents sur Terre... Et pourtant, nous n’avons jamais été aussi peu en contact avec nos déchets. Deux chercheurs, Jérémie Cavé et Yann Philippe Tastevin, et une illustratrice, Alizée De Pin, ont enquêté sur nos déchets pour nous expliquer, en texte et en images, où ils finissent et surtout d’où ils viennent. En s’appuyant sur des illustrations et des infographies claires et accessibles à tous, les auteurs nous donnent une vision globale du problème. Ils démontent nos idées reçues, reconstruisent l’histoire du traitement des déchets depuis l’Antiquité et suivent à la trace six produits de consommation courante : une tomate en hiver, un T-shirt, une canette de soda, une bouteille en plastique, une voiture et un smartphone. Un livre passionnant sur un sujet dont on aimerait se dé
Cette initiative, lancée le lundi 6 mai à Bruxelles, témoigne du désarroi actuel des scientifiques en Europe face au déni du changement climatique, à la montée des populismes et aux discussions sur un durcissement des politiques migratoires qui menacent la libre circulation des chercheurs ou des étudiants.
Face aux destructions environnementales à Gaza et en Cisjordanie, le mouvement écologiste israélien est clivé. Alors que beaucoup soutiennent les efforts de guerre ou restent silencieux, certains luttent pour un futur partagé.
Les forêts françaises face au changement climatique par Philippe CIAIS, membre de l’Académie des sciences Le changement climatique impacte le fonctionnement des forêts avec des effets positifs et des effets négatifs. Dans cette présentation, on abordera les effets du changement climatique sur les forêts Françaises et Européennes, y compris les sècheresses, incendies, ravageurs et impacts sur la croissance et la mortalité des arbres. Les projections climatique en France seront abordées pour leur impact sur les écosystèmes et les services des forêts.
Courant 2024, cet outil européen financera à hauteur de 5 milliards d’euros des cessions de matériels ainsi que des commandes de munitions, missiles ou drones pour le compte de Kiev.
Entretien avec Jean-Philippe Decka, qui travaille sur la transformation des modèles économiques des entreprises dans le respect des limites planétaires.
Malgré une importante surface agricole utile rapportée à ses habitants et une balance agroalimentaire positive, la France est loin de la souveraineté alimentaire, constatent les universitaires Ivar Ekeland, Dominique Méda et Philippe Pointereau, dans une tribune au « Monde ».
Réagissant à la présence de viandes de toutes origines dans les grandes surfaces, un ministre régional wallon vient de déclarer ceci, : « On m’a rapporté les faits et cela montre qu’il y a encore du boulot. Cela me renforce dans le fait qu’il faut un contrôle effectif de l’entrée de produits sur notre marché. Il faut une démarche qui permette de privilégier les produits européens mais il faut aussi que les commerces fassent le choix de la proximité. Je comprends l’éleveur qui habite à un jet de pierre de lieux de distribution et qui voit que la viande a traversé la moitié de la planète pour arriver jusqu’ici. C’est un non-sens d’un point de vue économique et environnemental. » C’est cette analyse qui l’amènerait à refuser (à vérifier le moment venu) le projet de Traité Mercosur.
Pour Philippe Baret, professeur à la Faculté des bioingénieurs de l’UCLouvain, « transformateurs » et distributeurs sont largement responsables de la situation que dénoncent les agriculteurs.
Les débats suscités au début de l’année 2023 par l’arrivée de ChatGPT et, aujourd’hui, de plusieurs autres robots conversationnels1 dépassent très largement le cercle des passionnés du numérique. Un peu partout en effet, dans le monde de l’enseignement, on s’essaye à ces outils et il est rare qu’on ne soit pas impressionné par le résultat obtenu.
Les intempéries de ces derniers jours impactent la distribution d’eau publique des villages de Merlemont, Sart-en-Fagne et Villers-en-Fagne, dans la commune de Philippeville, a indiqué vendredi l’Intercommunale namuroise de Services publics (Inasep).

2023

Je reçois Damien Salel et Philippe Gauthier, experts en énergies renouvelables, pour parler du cas de l'Australie Méridionale, dont l'expérience est méconnue et pourtant incroyable : passer en 15 ans d'un système électrique 100% fossile (gaz et charbon) à un système 70% solaire et éolien (dont 0% d'éolien en mer !), un peu de batteries, et le reste gaz fossile (avec un plan pour s'en débarrasser quasi-entièrement). Ce territoire est plutôt avantagé par l'ensoleillement et le vent, mais désavantagé par son isolement, sa population éparpillée, et l'absence de fleuves exploitables (donc pas d'hydraulique pour juguler la variabilité du vent et du soleil). Comment un tel exploit fut-il possible ? Damien et Philippe ont passé des dizaines d'heures à essayer de comprendre, et nous en font ici un résumé
Soja, cacahuète, mimosa : des scientifiques retracent l’évolution de la symbiose fixatrice d’azote chez les légumineuses et certaines espèces d’arbres.
En Jordanie, des dizaines de milliers de personnes manifestent contre la guerre qu’Israël mène à Gaza et l’accusent de voler l’eau du Jourdain. Le fleuve sacré est devenu un ruisseau pollué, dans un pays qui se désertifie.
La compétition devrait se tenir dans les Alpes françaises. Mais la hausse des températures complique l'organisation de la grand-messe des sports d'hiver, et interroge sur sa pertinence.
Le juriste Philippe Sands, qui a participé à la définition de l'écocide, a accordé un entretien à La Libre.
Entretien avec Philippe Sands
Cette note est née d'une curiosité personnelle : que croire de tout ce qu'on entend autour de soi, et qu'on pense parfois par devers soi, sur les cancers (de plus en plus fréquents, de plus en plus de tel type de cancer, etc.) ? Elle n'a donc aucune prétention explicative mais vise à faire le point sur les grandes tendances quantitatives : comment ont évolué le nombre de cancers et les taux d'incidence, globalement et pour les cancers les plus fréquents, en distinguant les femmes et les hommes ? 1
Le dirigeant de l’agence onusienne réagit au cap franchi dans la violence des bombardements israéliens contre les habitants de la bande de Gaza et dénonce l’assimilation dangereuse de la population palestinienne de l’enclave avec le Hamas.
Les forces israéliennes traquent ce dimanche 8 octobre des centaines de combattants palestiniens infiltrés sur leur territoire. Le Hamas, reconnu comme une organisation terroriste par l’Union européenne et les États-Unis, retient de son côté des otages israéliens. Quelque 150 Israéliens, civils et militaires, ont été enlevés par les combattants palestiniens. Le gouvernement israélien reconnaît qu’il s’agit là d’une situation "sans précédent".
Des « pluies diluviennes s’installent actuellement sur l’ensemble de l’archipel », annonce Météo-France, qui recommande la plus grande prudence.
Des centaines d’activistes ont occupé des tubes de pipeline le 23 septembre sur l’île de Rügen, en mer Baltique. Le gouvernement prévoit d’y installer des terminaux gaziers, suscitant l’ire des habitants et élus.
Président du Conseil européen depuis 2019, Charles Michel est le meilleur ami belge d’Emmanuel Macron. Avant de devenir la figure de proue continentale, le Wallon a conquis un petit fief en début de carrière autour de la commune de Wavre. Mais il ne s’y…
Dans un texte publié par le Guardian le 28 avril 2023, le célèbre journaliste et militant écologiste britannique George Monbiot s’en prend aux positions d’Andreas Malm, géographe et universitaire suédois, auteur en 2020 du très remarqué Comment saboter un pipeline (La Fabrique). Un livre retenu aujourd’hui comme un élément à charge dans le cadre de la procédure de dissolution visant les Soulèvements de la Terre... Andreas Malm a alors décidé de répondre aux critiques que formule George Monbiot à l’encontre du sabotage des infrastructures écocidaires.
Le principal enjeu sur le site est l’extraction des près de 880 tonnes de combustible ayant fondu dans trois des six réacteurs, dont l’état précis n’est pas connu.
L’actuel ministre des affaires étrangères des Pays-Bas, qui pourrait récupérer le portefeuille de l’action climatique, est critiqué pour son manque de sensibilité aux problématiques environnementales.
Oui, je sais, il y a plein d’initiatives (sociales, culturelles, écologiques, économiques), voire de réalisations, prometteuses, qui donnent espoir. Mais tout cela reste insuffisant et parfois fragile.
Quel est le point commun entre un four solaire, la construction en brique de terre crue et un système de récupération et de filtration des eaux de pluie ? Toutes ces techniques ont été présentées comme des "technologies appropriées" à partir des années 1970 et nombre d'entre elles sont aujourd'hui reprises et diffusées par le mouvement low-tech. Cette anthologie rassemble et présente un ensemble de 29 textes publiés entre le début des années 1960 et aujourd'hui consacrés aux technologies appropriées et au low-tech, pour la plupart inédits en français ou devenus introuvables. Elle montre qu'il existe une profonde continuité entre les recherches sur les technologies alternatives et les applications directes de l'énergie solaire après le premier choc pétrolier et les préoccupations actuelles relatives à l'autonomie énergétique et l'autosuffisance. L'anthologie est décomposée en quatre parties qui traitent respectivement des technologies appropriées et de leur histoire, des méthodes pour concevoir low-t
Dans La ville stationnaire, un livre clair, bien illustré et abordable, Sophie Jeantet, Clémence De Selva et Philippe Bihouix passent au peigne fin la croissance des villes qui est devenue insoutenable. Au menu : étalement urbain, déconstruction de la smart city, la Zéro Artificialisation Nette, et une tonne de solutions.
Pour baisser les émissions de la France, le coût de la tonne de CO₂ évitée ne doit pas être le seul critère, au risque d’être contre-productif.
Dans la foulée de la précédente note de l'IDD « Le pouvoir d'achat énergétique : évolutions 1990-2023 » (version définitive – 9 juillet 2023), cette note complémentaire exploite les données les plus récentes disponibles pour comprendre les tendances en matière de consommation énergétique des ménages. La source de ces données est EUROSTAT1 (qui reçoit les données du SPF Économie). Les données exploitables portent sur la seule période 2004-20222 alors que des bilans énergétiques des ménages sont disponibles depuis 1990. La raison est simple : les données de la consommation ont été révisées avec de nouvelles méthodologies à partir de 2004 mais n'ont pas été revues pour les années 1990-2003 par manque de données sources ; c'est en particulier le cas pour l'électricité pour lequel il y a une rupture de série manifeste entre 2003 et 2004 (voir graphique en annexe).
Selon l’économiste Philippe Defeyt, le prix des énergies fossiles n’est pas assez élevé pour amorcer des vrais changements en matière de consommation.
Inondations historiques dans le Vermont, canicule dans le Sud, record de température dans les eaux de Floride : les Etats-Unis vivent un début d’été marqué par les phénomènes extrêmes.
Met zo’n 2.500 waren ze, de deelnemers aan de Beyond Growth Conferentie in het Europees Parlement, en tel daarbij nog eens bijna het dubbele aantal deelnemers online. Hiermee was de conferentie het grootste evenement ooit over ‘de groei voorbij’, en zelfs het grootste evenement ooit in het Europees Parlement. Het initiatief lag bij een groep van 20 parlementsleden uit 5 grote fracties, met Philippe Lamberts (Ecolo) als stuwende kracht.
I l y a quelques mois, les déclarations d’Augustin de Romanet, le patron d’Aéroports de Paris, invitant « les gens à être plus raisonnables » et à faire preuve de modération dans leur usage du transport aérien, ont été remarquées, voire saluées. Dans le même temps, il ajoutait que « sur le long terme, c’est le transport aérien qui sera le système le moins émetteur de CO2 », car « l’infrastructure de l’avion, c’est l’air » et si « vous analysez la quantité de CO2 émise pour faire des voies de chemin de fer, du ballast, vous savez que sur le long terme, le transport aérien est extrêmement vertueux » 1 .
Le secteur des transports fait régulièrement l'objet de comparaisons, souvent orientées par les promoteurs de tel ou tel moyen, sur leur impact environnemental. Les uns se réclament parfois plusieurs fois plus vertueux que les autres, et réciproquement, à jeu d'arguments plus ou moins fondés, souvent focalisés sur l'aspect ou le poste sur lequel ils excellent.
Les prix des énergies consommées par les ménages sont, comme le montre le graphique suivant, en recul depuis la fin 2022. Pour ce qui est de l’électricité, et plus encore du gaz, on peut même parler de chute des prix. Pour les carburants routiers le recul est moindre.
Les craintes liées à la pollution provoquent l’inquiétude des pêcheurs de la zone, mais aussi des pays voisins.
Faut-il montrer sa capacité nucléaire ? Et comment ! répond Dimitri Trenine. • Une nouvelle intervention du débat en cours en Russie sur l’emploi du nucléaire, –en Ukraine et ailleurs. • Ce débat s’impose parce que s’impose le constat que la dissuasion est morte et que pour que l’arme nucléaire soit efficace, il faut la montrer et il faut montrer qu’on est prêt à s’en servir dès qu’on jugera nécessaire de le faire. • La guerre en Ukraine est une effrayante leçon de travaux pratiques sur la plus terrible des armes de destruction massive.
Depuis 2003, Philippe Cahen, détecte chaque jour les signaux faibles, les libère et crée des futurs. Il a découvert que les années 2040 seront charnières pour le futur de l’humanité avec la coïncidence du chaos démographique (10 milliards de Terriens), du chaos climatique aujourd’hui connu de tous, du chaos scientifique et technologique (les sciences sont infinies, les technologies ont des limites matérielles). Comment se sortir de ces chaos ? Nous disposons de 20 ans pour vivre mieux avec moins, et éviter le chaos pour ouvrir une nouvelle ère.
Un texte russe, présenté avec toute la solennité qui importe pour lui donner sa signification, qui envisage l’emploi du nucléaire par la Russie. • On le prendra notamment comme un avertissement solennel aux élites occidentales, écrit d’ailleurs sur un ton pessimiste qui indique bien le peu d’espoir qu’il soit entendu. • L’hypothèse est d’ailleurs présentée non pas comme conditionnelle, mais comme une fatalité nécessaire et inévitable, et comme un cas permettant, avec un peu de nucléaire, d’éviter la guerre totale. • Le texte est du professeur Karaganov.
La méthode de tarification de l’électricité a considérablement augmenté la facture énergétique des ménages, augmentant la précarité. Elle est aussi très peu efficace pour accélérer la transition énergétique. A quand la définition de l’électricité comme bien commun et non plus comme source de profits?
Comment loger les habitants, en limitant la croissance des villes? Quelles voies emprunter pour des villes vivables demain? Pour répondre à ces questions complexes de l'évolution des villes dans un contexte de réchauffement climatique, nous avons interrogé un expert Philippe Bihouix, auteur de "La
Dimanche 9 juin 2024, plus que jamais en point de mire. Avec le dimanche 13 octobre 2024 en corollaire. En quatre mois, l’électeur-citoyen belge déposera cinq (pour certains six) bulletins de vote différents dans les urnes. Du jamais vu. De quoi rendre les partis politiques nerveux. Très nerveux.
Quatre chercheurs, dont Philippe Ciais, climatologue CEA au Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement, se sont penchés sur la santé des forêts françaises, fragilisées par les conséquences du changement climatique et par les activités humaines. Verdict : elles se détériorent à grande vitesse et pourraient bien perdre leur capacité à absorber le CO2. Une étude à lire dans un rapport publié par l’Académie des sciences et l’Académie d’agriculture de France, le 7 juin 2023.
Terrestrial ecosystems have taken up about 32% of the total anthropogenic CO2 emissions in the past six decades1. Large uncertainties in terrestrial carbon–climate feedbacks, however, make it difficult to predict how the land carbon sink will respond to future climate change2. Interannual variations in the atmospheric CO2 growth rate (CGR) are dominated by land–atmosphere carbon fluxes in the tropics, providing an opportunity to explore land carbon–climate interactions3–6. It is thought that variations in CGR are largely controlled by temperature7–10 but there is also evidence for a tight coupling between water availability and CGR11. Here, we use a record of global atmospheric CO2, terrestrial water storage and precipitation data to investigate changes in the interannual relationship between tropical land climate conditions and CGR under a changing climate. We find that the interannual relationship between tropical water availability and CGR became increasingly negative during 1989–2018 compared to 1960–1989
Plusieurs dizaines d’années ont été nécessaires pour faire admettre la réalité de la crise climatique et des risques associés. Mais qu’en est-il de la crise de la biodiversité ? Selon l’écologue Philippe Grandcolas, coauteur de l’ouvrage « Tout comprendre (ou presque) sur la biodiversité », il y a encore un refus de prise de conscience, alors que nous abordons la 6ᵉ crise d’extinction de masse.
Les questions de durabilité et de transition sont de plus en plus présentes dans les médias. Dans les rédactions et les écoles de journalisme, la manière d’appréhender ces thématiques est en pleine évolution. Et c’est également le cas au « Soir », où s’installe un pôle « Planète »
«Ça brûle d’un côté et de l’autre, ce sont les inondations », résume le professeur Philippe Gachon. Changements climatiques obligent, les désastres naturels se multiplient au Canada avec un potentiel destructeur non seulement sur la nature, mais aussi sur la santé mentale des premières communautés touchées.
Le Parlement européen a accueilli pendant trois jours une conférence sur le sujet, coorganisée par vingt eurodéputés issus de cinq groupes, à l’initiative du Belge Philippe Lambert. Constat : il faut changer de modèle. Comment ? Le débat reste ouvert.
Quand on regarde ses prises de positions ces dernières années – sélection – deux évidences sautent aux yeux. D’abord, la cohérence. Pas de compromis avec la science. Souplesse d’esprit, mais ancrage permanent dans le réel. Ensuite, l’isolement au sein de sa famille politique belge. Sur les questions fondamentales, en tout cas.
Nouveau #TALK sur LIMIT avec Philippe Lamberts, député belge au parlement Européen depuis 14 ans. Ingénieur civil de formation spécialisé en mathématique et modélisation. Il est aujourd'hui président du groupe des verts au parlement européen.
Tout comprendre (ou presque) sur la biodiversité - (EAN13 : 9782271146816) édité par CNRS Editions - À défaut d’en prendre la pleine mesure, tout le monde a au moins entendu parler du changement climatique et des risques associés. La biodiversité, elle,
Philippe Lamberts et dix-sept autres députés européens issus de cinq groupes politiques différents demandent, dans une tribune au « Monde », une nouvelle stratégie globale pour une économie européenne de postcroissance qui intègre des objectifs sociaux et environnementaux.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Philippe Bihouix, ingénieur spécialiste de l'épuisement des ressources minérale auteur de "L'Âge des low-tech", "Le bonheur était pour demain" et "Quel futur pour les métaux ?" Cette discussion est issue de la conférence "Sobriété : contrainte ou opportunité ?" LIMIT s’associe avec l’Université libre de Bruxelles pour une conférence lors de la semaine de la transition sur la crise énergétique, les technologies, l'efficacité et nouveaux modes de consommation.
Le « terrorisme intellectuel » employé par Gérald Darmanin sert à « faire diversion », selon l’anthropologue Philippe Descola, et à rendre illégitimes Les Soulèvements de la Terre. Mais « on ne peut pas dissoudre des idées ». Philippe Descola est membre du Collège de France et titulaire de la chaire d’Anthropologie de la nature. Il est aussi coprésident de l’Association pour la défense des terres, appui financier des Soulèvements de la Terre. Reporterre — Dans un entretien au Journal du dimanche, le ministre de (...)
Philippe Bihouix, centralien, directeur général de l'Arep, filiale de la SNCF, a popularisé la démarche lowtech. Il explique en quoi elle est, selon lui, incontournable dans la marche vers la sobriété.
Comme le montre une étude menée en RDC, les liens entre sécheresse et déforestation dépendent notamment de la saison à laquelle le phénomène se produit.
Global CO2 emissions for 2022 increased by 1.5% relative to 2021 (+7.9% and +2.0% relative to 2020 and 2019, respectively), reaching 36.1 GtCO2. These 2022 emissions consumed 13%–36% of the remaining carbon budget to limit warming to 1.5 °C, suggesting permissible emissions could be depleted within 2–7 years (67% likelihood).
Le mécanisme ETS (Emission Trading Scheme) a récemment été revu et il en est ressorti une nouvelle tendance : ces dernières années, le prix du carbone est d'abord passé de 5 à 20€ la tonne où il a stagné jusqu'en 2021 avant de grimper et d'atteindre, cette semaine de fin février, un record à plus de 100 euros la tonne.
Dans les Alpes du Nord, c’est « du jamais-vu durant un hiver météorologique », s’alarme Météo-France. Ce manque de précipitations conjugué au réchauffement climatique pourrait être fatal, à terme, aux glaciers alpins.
Les grandes agglomérations laissent peu de place à la biodiversité, en la cantonnant souvent à un rôle esthétique. Il est urgent de repenser les villes afin de les rendre plus viables pour la faune, la flore, donc pour Homo sapiens.
Phénomène planétaire, l’urbanisation ne cesse de gagner du terrain, changeant nos paysages mais aussi nos modes de vie et d’organisation sociale. Ainsi, en 2050, la population des villes aura été multipliée par 30 depuis 1900 et occupera 2 % de la surface du globe. Un constat qui pose des questions économiques autant qu’environnementales ou sociétales.
Tout doit partir! En matière de régulation bancaire, la période des soldes est permanente: d’année en année, la pression réglementaire baisse, au rythme des exigences posées par le lobby bancaire. Bien qu’elle n’en soit pas l’unique cause, l’existence d’une frontière poreuse entre le public et le privé participe à ce naufrage politique.
Alors qu’une grande manifestation longeait le village de Lützerath, des milliers d’écologistes ont tenté de franchir les lignes de police pour accéder à la zad, encerclée et en cours de démolition. Lützerath (Allemagne), reportage Des milliers d’activistes et de policiers se sont affrontés aux abords de Lützerath samedi 14 janvier dans une immense bataille de boue. Cette ultime tentative de reprendre la zad avant sa destruction totale au profit de l’agrandissement d’une mine de charbon découlait d‘une (...)
[VIDÉO] - Face à l'urgence climatique, la France tente de développer les énergies propres comme le solaire et l'éolien. Pourtant, une autre technologie pourrait également servir pour la transition énergétique. Il s'agit de l'énergie osmotique, encore mal connue, mais très prometteuse.
Dans cette interview par Olivier Berruyer pour Élucid, Philippe Bihouix dresse le bilan des impasses énergétiques et climatiques dans lesquelles nous sommes. Face à la raréfaction des ressources, face au réchauffement climatique, la « croissance verte » est une illusion. De même, croire que la technique nous sauvera n'a pas de sens. Une solution s'offre pourtant bel et bien à nous : celle de la transition low tech.
Des militants écologistes occupent toujours un village voué à la destruction pour une mine dans l’ouest de l’Allemagne, alors que la police a lancé l’opération d’expulsion. Reportage photo le premier jour de l’intervention. Lützerath (Allemagne), reportage Il est 7 heures du matin quand l’alarme retentit mercredi 11 janvier. Le jour J, celui de l’expulsion, est arrivé. Dans la pénombre, des silhouettes fatiguées émergent de l’enchevêtrement de tentes, cabanes et bâtiments qui sillonnent Lützerath. D’un (...)
L’accord de ce 40 décembre 2022 ne traduit finalement que l’accord intervenu entre le gouvernement fédéral et...

2022

« Chaleur humaine ». L’idée que l’innovation nous sauvera de l’épuisement des ressources et des changements climatiques est une illusion dangereuse, prévient l’ingénieur Philippe Bihouix, qui appelle à multiplier les démarches « low-tech » et à privilégier la sobriété.
Carl Safina démonte deux arguments récurrents du discours dominant qui a infusé le monde de la conversation, un discours imposé au fil des années par de puissantes ONG, des fondations de milliardaires, des industriels majeurs et des scientifiques influents, un discours évidemment repris en chœur par les médias, ces chiens de garde du système
La Déclaration de Politique régionale wallonne du 16 septembre 2019 indiquait la volonté du Gouvernement de Wallonie de mettre en place des outils de gestion des risques afin de pouvoir prévenir et réagir rapidement lors des crises et aussi d’aléas climatiques et sanitaires (p. 75). La DPR précisait également que des mesures seraient prises pour protéger les ressources en eau, notamment face aux risques de pollutions, au maintien et au développement des habitats naturels humides ou aux problèmes d’approvisionnement (p. 82). D’autres types de risques devaient également être anticipés comme les risques numériques et sanitaires (exposition aux ondes, p. 90), les risques menant à l’exclusion et à la pauvreté (p. 117), les risques chimiques (phytosanitaires, p. 118), etc. [1]
À l’occasion de la COP15, Philippe Grandcolas, directeur adjoint scientifique à l’Institut écologie et environnement du CNRS, revient sur les grands enjeux de la conférence prévue à Montréal, au Canada, du 7 au 19 décembre.
Entre polémiques et appels au boycott, le Mondial s’ouvre dans le contexte le plus tendu qu’ait connu un événement sportif depuis quarante ans.
Anthropologue, Philippe Descola, a consacré une partie de son travail à proposer de nouvelles façons d’habiter la Terre. En déconstruisant l’idée de « nature », il appelle à changer radicalement nos relations avec le monde vivant et les non-humains. Entretien.
The modern agricultural production system relies heavily on the use of synthetic pesticides, but over the course of recent decades various concerns have been raised on the associated negative externalities touching a variety of dimensions, such as human health and the environment. Yet, the magnitude of those effects is still unclear and data availability is scattered and heterogenous across dimensions, regions, and time. The public sector is called upon to develop and implement strategies to face those externalities and their associated social costs. This study aims to provide an assessment of social costs of pesticides in France in the prospect of an integration to the public budget spending, helping public authorities to identify financial flows of public funding with an impact perspective, within a methodological framework based on the social norms at the core of the public system. The results show that the social costs attributable to synthetic pesticide use in France amounted to 372 million euros, of whi
Face à l’ampleur de la crise climatique, l’idée que l’innovation technologique apportera une solution est une chimère dangereuse, prévient l’ingénieur Philippe Bihouix dans ce nouvel épisode de notre podcast « Chaleur humaine ».
Seule l’association de politiques publiques incitatives ou contraignantes, l’abandon de l’idéal de consommation et la substitution de « services utiles » aux biens matériels permettra de répondre aux défis de la crise écologique, avance l’économiste Philippe Moati, dans une tribune au « Monde ».
La croissance des villes est devenue insoutenable : le secteur de la construction est l’un des principaux émetteurs de gaz à effet de serre et engloutit des quantités énormes de ressources, pendant que l’étalement urbain dévore les sols naturels et agricoles.
Et pourquoi d'ailleurs ne pas organiser les prochains jeux olympiques d'hiver européens à Mons?
Le 30 septembre dernier, les ministres européens de l’Energie ont validé les mesures d’urgence proposées par la Commission européenne pour soulager les ménages et entreprises étranglés par les factures. Sur le front de la sobriété, ils se sont accordés sur un objectif contraignant de réduction de la demande d’électricité d’au moins 5 % pendant les heures de pointe. Sur celui de la solidarité, les ministres ont approuvé les deux mécanismes élaborés pour capter les surprofits des entreprises énergétiques. Ils devraient en outre s’entendre dans les jours qui viennent sur un plafonnement des prix du gaz en Europe.
A l’annonce de ce que pourrait coûter au budget wallon l’organisation du Grand Prix de Formule 1 à Francorchamps, on a une fois de plus entendu les habituels esprits grincheux – toujours les mêmes bien sûr – contester cette dépense au nom de diverses considérations, aussi passéistes que convenues.
Né dans les années 1980, le mot « greenwashing » est de plus en plus utilisé pour pointer du doigt des entreprises qui veulent masquer les incohérences de leurs pratiques avec leur discours en faveur de la protection de l’environnement. Comment le définir précisément ? Comment le débusquer ? On vous explique tout.
Réunis à Prague, les Vingt-Sept sont apparus désarmés et de plus en plus inquiets face à la hausse des prix du gaz et de l’électricité.
S’ils saluent l’adoption d’un règlement européen contre la déforestation importée, Léa Crépin et Philippe Delacote, de la chaire Economie du climat pointent, dans une tribune au « Monde », les limites de ce texte et appellent à réduire les quantités consommées.
Si, dans la société, la sobriété a le vent en poupe, dans le monde de l’architecture et du territoire, c’est la frugalité qui se propage peu à peu depuis la publication en janvier 2018 du Manifeste de la frugalité heureuse et créative. L’un de ses co-auteurs, l’architecte-urbaniste Philippe Madec explore les fondements de la frugalité en la distinguant de la sobriété, jugée trop focalisée sur les « deux vieilles complices de l’ère moderniste : l’économie et l’énergie ».
Le 1er septembre 2022, dans le cadre du cours obligatoire sur "Les enjeux planétaires", Philippe Bihouix, ingénieur centralien et expert sur les ressources naturelles et la technologie, nous a fait l'honneur de sa présence dans l'amphi Blondeau.
Alors que le business as usual devient criminel au sens premier du terme, de plus en plus de jeunes diplômés d'écoles prestigieuses sortent des clous en clamant l'urgence à transformer un système socio-économique écocidaire - AgroParisTech, HEC, Polytechnique... : les discours d'une partie de ces jeunes renonçants ont été très médiatisés au début de l'été 2022. En s'appuyant sur les recherches récentes en sciences sociales et sur les témoignages d'anciens élèves de grandes écoles de tout âge (les alumni), Jean-Philippe Decka décortique la prise de conscience, les doutes et les freins rencontrés par cette élite sur le chemin du renoncement consistant à tourner le dos à une carrière prestigieuse ultra rémunératrice et aux nombreux privilèges qui l'accompagnent. Pour autant, qui bifurque seul s'expose à une marginalisation et un épuisement dans la lutte. C'est pourquoi l'auteur affirme la nécessité de s'unir : faire système collectivement en marge du système dominant pour éviter le greenwashing et con
Een belangrijk onderdeel van de internationale klimaatinspanningen is “adaptatie”: acties om zich aan te passen aan de impact van een veranderend klimaat. Maar hoe kan men zich aanpassen aan de enorme verwoesting die klimaatverandering kan teweegbrengen?, vraagt energie- en ontwikkelingsexpert Philippe Benoit zich af.
Een derde van Pakistan staat onder water, en de omvang van de verwoesting is moeilijk te vatten. De ellende voor de getroffen inwoners is momenteel nauwelijks te overzien. Maar ook de komende maanden en jaren zullen de schade aan infrastructuur, gebouwen en de economie zwaar wegen op het land.
Comment remettre en question un système qui vous privilégie ? Alors que le business as usual devient criminel au sens premier du terme, de plus en plus de jeunes diplômés d’écoles prestigieuses sortent des clous en clamant l’urgence à transformer un système socio-économique écocidaire – AgroParisTech, HEC, Polytechnique… : les discours d’une partie de ces jeunes renonçants ont été très médiatisés au début de l’été 2022. En s’appuyant sur les recherches récentes en sciences sociales et sur les témoignages d’anciens élèves de grandes écoles de tout âge (les alumni), Jean-Philippe Decka décortique la prise de conscience, les doutes et les freins rencontrés par cette élite sur le chemin du renoncement consistant à tourner le dos à une carrière prestigieuse ultra rémunératrice et aux nombreux privilèges qui l’accompagnent.
L’industrie pétrolière est dans une situation paradoxale. D’une part, les investissements et le nombre de puits en exploitation chutent depuis 2014. D’autre part, la production se maintient sans réelle difficulté et les profits augmentent rapidement. Ces étonnants constats ont été rendus publics lors d’un événement en ligne d’une demi-journée tenu le 1er septembre par Rystad Energy. Et la guerre en Ukraine n’a qu’une influence marginale sur cette tendance, amorcée dès le milieu des années 2010. Mais l’industrie n’est pas tirée d’affaire : le pic pétrolier est toujours en vue.
L'ensemble des dépenses d'énergie des ménages sur l'année écoulée a augmenté de 8 milliards d'euros, pour atteindre un total de 27 milliards, écrivent L'Echo et De Tijd dans leur édition de samedi s'appuyant sur les calculs de l'économiste d'ING, Philippe Ledent.
Dans un long article publié en juillet dans la revue scientifique IEEE Access, une équipe de chercheurs dirigée par Christian Breyer fait une revue de la littérature relative aux scénarios de transition reposant à 100 % sur les énergies renouvelables. Plus de 700 articles scientifiques ont déjà été publiés sur sujet. Le domaine de recherche est en pleine explosion depuis 2018 et de nombreux modèles démontrent la faisabilité technique du projet. Pourtant les autorités gouvernementales et les instances internationales tardent à reconnaître ces résultats, s’en tenant à des scénarios plutôt frileux.
On le sait depuis plusieurs années, on le voit encore plus ces derniers mois, la planète dépérit, et à grande vitesse. Alors on panique, on cède aux réflexes de survie : faut-il quitter les villes et s’installer à la campagne ? Apprendre les principes de la permaculture pour vivre en autosuffisance ? Est-il encore bien sage de mettre au monde des enfants ? Cet éveil écologique traumatogène, la psychothérapeute Charline Schmerber l’a vécu en 2018, avant de comprendre que la lucidité – même si elle a un prix, parfois un peu désagréable – est d’une grande utilité. Cette prise de conscience l’a amenée à « composter » son éco-anxiété afin d’en faire le phare de sa pratique thérapeutique. Depuis trois ans maintenant, elle accueille dans son cabinet des patients éco-anxieux et les accompagne pour comprendre, apprivoiser et dépasser leurs angoisses. Avec ce guide, vous trouverez le meilleur compagnon de route pour, à votre tour, transformer votre éco-anxiété en élan de vie. En proposant des témoignages et des exercic
Quelque 60 % des 10 millions de tonnes de gaz extraites au large de l’île de l’Extrême-Orient sont achetés par les Japonais, ce qui couvre près de 10 % des besoins nippons.
Les chaleurs extrêmes de l'été ont accéléré de manière fulgurante la fonte des glaciers autour de la Meije (3 983 mètres) et font planer le spectre d'une disparition, avec de nombreuses conséquences pour les habitants et l'environnement.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Philippe Bihouix, ingénieur spécialiste de l'épuisement des ressources minérale auteur de "L'Âge des low-tech", "Le bonheur était pour demain" et "Quel futur pour les métaux ?" Un honneur de recevoir ce monsieur avec qui nous allons enfin parler métaux, minerais, la croissance économique, les pertes d'énergies, la voiture électrique, l'internet, le Bitcoin et les NFTs et nous enfonceront une porte ouverte (quoi que les non-initiés ne le savent pas) avec la croissance verte, mythe ou réalité ?! Ordre de grandeur au menu !
Le changement climatique a radicalement bouleversé la manière de présenter le bulletin météo. Désormais maillon essentiel entre les scientifiques et le grand public, le présentateur météo ne fait plus la pluie et le beau temps. Il décrypte, alerte, sensibilise… Et s’impose comme un rempart contre les théories du complot des climatosceptiques.
Les campagnes de harcèlement et de désinformation réfutant le lien entre les événements météorologiques et le réchauffement climatique se multiplient. Pour les médias, le traitement du sujet est complexe, un brin anxiogène et forcément clivant.
Les partisans du gaz et du nucléaire ont gagné, leur énergie est reconnue comme... durable. On évoque la question avec le porte-voix des écologistes furieux.
Notre monde compte avant tout sur les mines, en plus des hydrocarbures, pour se développer. Point de "transition écologique" sans lithium, cuivre, cobalt, nickel...venu de partout pour produire et alimenter notre soif de véhicule électrique, éolienne,objet numérique...Catastrophe environnementale, effet rebond, énergei monstrueuse pour extraction, la croissance verte est une fausse bonne idée.
La technologie va nous sauver. C’est quelque chose que l’on entend beaucoup depuis quelques années. L’idée que nous allons pouvoir faire face à tous les défis de notre époque et surtout l’urgence écologique à coup de technologies. Et c’est une pensée plutôt rassurante puisqu’elle permet de ne rien changer à nos modes de production, nos usages, nos modes de vie et j’en passe. Le problème, c’est qu’elle se heurte à une donnée : nous vivons dans une planète finie aux ressources limitées. Et si nous voulons préserver les conditions dans lesquelles l’humanité a pu se développer, il y a neuf limites planétaires que nous ne devons pas dépasser. Et pourtant six d’entre elles ont déjà été atteintes. Or les technologies consomment beaucoup trop de ressources, qui ne sont pas renouvelables. Il y a donc là une impasse, qui nous demande de revoir notre rapport à l’innovation, de repenser aussi notre futur énergétique. Les scientifiques le martèlent : nous devons prendre la voie de la sobriété, de l'efficacité aussi.
Les modèles employés jusqu’à aujourd’hui pour estimer ce risque comportent des failles, estime une équipe de chercheurs franco-québécoise.
Sous serment au Congrès, Cassidy Hutchinson a témoigné mardi du rôle explosif de l’ancien président américain le 6 janvier 2021. Jusqu’à sa tentative de prendre de force le volant de sa limousine.
Cet allié à huit pattes pourrait aider à traquer ces polluants dans l’air ambiant, comme l’ont montré des chercheuses de l’université d’Oldenbourg en Allemagne.
Qu'est ce que la low-tech ? Quelles sont ces applications ? Quel peut être l’intérêt des low-tech dans le cadre d’une nécessaire transition écologique ?
« Is your journey really necessary ? ». Cette incitation à la responsabilité personnelle a figuré sur diverses versions d’une affichette collée dans les stations du métro londonien et les gares ferroviaires britanniques lors de la seconde guerre mondiale.
Philippe Gauthier revient sur Plan(s) B pour tenter de nous permettre d'y voir plus clair dans la situation actuelle, avec certaines analyses rassurantes, d'autres moins (mais surmontables à terme selon lui) :
Votre biographie Twitter vous annonce «écosocialiste», et vous faites partie de l’association Décroissance Suisse. Ce sont des postures politiques, non? Absolument! C’est justement pour cela que je savais que j’étais visée. Philippe Nantermod a accusé les scientifiques de prôner la décroissance, de militer pour l’écosocialisme et d’être anticapitalistes. Cela me correspond à 100%, et j’assume pleinement les trois, mais cela ne correspond pas du tout à mes collègues
La fabrication de nos objets "high tech" nécessite de plus en plus de ressources minières rares, qu'il faudra extraire avec de moins en moins d'énergie disponible, comme nous l'a rappelé le précédent entretien avec Matthieu Auzanneau. Aujourd'hui, c'est Philippe Bouihix, un expert des questions minières, qui répond aux questions d'Audrey Boehly.
Les tonnes de sel épandues sur les routes du Québec cet hiver n’ont pas disparu. Avec la fonte des neiges, une bonne partie a abouti dans les eaux douces des lacs et des rivières. Or, prévient une équipe internationale de chercheurs, les pratiques actuelles d’épandage mettent carrément en péril des écosystèmes aquatiques.
La récente étude de KU Leuven sur les métaux de la transition a fait bondir bien des gens lorsque les médias ont révélé que la demande en lithium de l’Europe allait bondir de 3 500 % d’ici 2050. Mais ce chiffre alarmant est trompeur. D’une part, il ne représente que le lithium utilisé dans la fabrication de batteries, domaine dont l’Europe est presque absente en ce moment. D’autre part, les besoins de l’Europe ne représenteront que 11,7 % de la demande mondiale de lithium en 2050, ce qui est élevé, mais pas excessif. La part des autres métaux sera encore plus faible, de l’ordre de 2 à 3 % seulement.
Les changements climatiques devraient accélérer les transmissions virales entre les espèces animales, selon une étude publiée la semaine passée dans la revue Nature. Au moins 15 000 nouvelles transmissions pourraient être comptabilisées d’ici à 2070, ce qui nécessitera à terme la mise en place de protocoles de surveillance.
Peu après le début du conflit en Ukraine, en février, la presse internationale a alerté l’opinion publique sur les risques de pénurie de néon, un gaz rare, mais crucial pour la production des semi-conducteurs. Les données, quelque peu contradictoires, indiquaient que l’Ukraine fournirait entre 55 et 90 % du néon utilisé dans le monde. L’industrie des semi-conducteurs devait donc se préparer à une crise majeure à relativement brève échéance. Puis, à partir du début d’avril, silence radio. La crise s’est-elle résorbée? À quel point était-elle sérieuse en premier lieu? Enquête sur un gaz méconnu.
Diamant Palace, jour 1308. Avec Philippe Descola (anthropologue) et Rachel Devresse (activiste, zadiste) Au 1308e jour d'occupation du Diamant Palace, notre radio pirate questionne le concept de nature. Celui-ci n'a pas toujours existé et n'existe toujours pas dans l'ensemble des sociétés humaines. En Occident, il en dit beaucoup sur notre représentation du monde et la place que nous nous donnons parmi les autres espèces vivantes. Qu'est-ce que l'anthropocentrisme ? Pourquoi les villes modernes sont-elles "la fin des mondes" ? Y a-t-il des points communs entre les Achuars d'Amazonie et les zadistes d'Europe occidentale ? Jouer à Dieu nous rendra-t-il immortels ?
En 2019, le peuple chilien, par millions, a exigé le remplacement de la Constitution civique et militaire imposée par le dictateur Augusto Pinochet dans les années 1970. En 2020, le gouvernement et les anciens partis politiques corrompus ont conclu un « accord de paix » pour appeler à un plébiscite, au cours duquel 78 % des Chiliens ont approuvé le processus de rédaction d’une nouvelle constitution. En mai 2021, les membres de la nouvelle constitution ont été élus lors d’élections nationales. Les puissants partis politiques traditionnels de droite et de gauche qui ont gouverné le Chili au cours des 45 dernières années ont subi une défaite écrasante.
Le 28 février dernier, le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) publiait la suite de son rapport annuel, alarmant sur la progression plus rapide que prévue des effets du dérèglement climatique. Quelles solutions pour lutter contre l’inévitable ?
Le groupe de recherche et de réflexion sans but lucratif Ember, basé en Angleterre, vient de publier son rapport annuel sur la production électrique dans le monde en 2021. Son principal constat : pour la première fois, la contribution des énergies renouvelables intermittentes (photovoltaïque et éolien) vient de dépasser celle du nucléaire : 10,3 % du total, contre 9,9 %. Autre constat, plus alarmant : la très forte hausse de la demande en électricité dans le monde en 2021 (+7 %) a principalement été comblée avec du charbon, puis avec des renouvelables. Les autres formes d’énergie, dont le gaz, n’ont joué qu’un faible rôle.
La Guinée, un des pays les plus pauvres du monde malgré ses richesses minières, relance le projet d’exploitation de Simandou, la « montagne de fer », un projet grevé par les litiges, la corruption et l’instabilité politique. Une malédiction commune pour les pays producteurs, mais aussi pour leurs clients, explique Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
Les réserves mondiales de cuivre seront-elles réellement épuisées dans 31 ans, comme on le lit parfois? Bien que les ressources minérales ne soient évidemment pas illimitées, ces spéculations ne reflètent aucunement l’état actuel de la recherche géologique. Nous ne serons pas à court de cuivre, comme de la plupart des autres métaux, dans un avenir prévisible. Les enjeux de rareté ne portent pas sur l’état des stocks, mais sur le débit de production. Il y a assez de cuivre dans le sous-sol, mais le rythme d’extraction ne suit pas le rythme de la demande.
Une opinion de Philippe Lamberts et Olivier De Schutter, respectivement coprésident du groupe des Verts/ALE au Parlement européen, et rapporteur spécial des Nations unies sur l'extrême pauvreté et les droits de l'homme
Following record-level declines in 2020, near-real-time data indicate that global CO2 emissions rebounded by 4.8% in 2021, reaching 34.9 GtCO2. These 2021 emissions consumed 8.7% of the remaining carbon budget for limiting anthropogenic warming to 1.5 °C, which if current trajectories continue, might be used up in 9.5 years at 67% likelihood.
Plateforme wallonne pour le GIEC - Lettre n°24 - Édition spéciale - Février 2022 - Aperçu du Résumé pour les décideurs
Cinquante ans cette année 2022 après le rapport Meadows et trente ans après la conférence de Rio, Philippe Roch doute que notre civilisation puisse perdurer face, notamment, au dérèglement climatique et à l’effondrement de la biodiversité. Mais l’ancien directeur de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) et nouveau membre du conseil scientifique de la fondation Zoein ne baisse pas les bras.
Parmi les quelques avancées de la COP26 fin 2021, on trouve l’engagement, signé par plus de 140 pays, de faire cesser la déforestation tropicale d’ici à 2030. La déforestation constitue en effet une cause majeure d’émissions de gaz à effet de serre, et la conservation des puits de carbone forestier semble incontournable pour l’atteinte de la neutralité carbone.
Selon l’autorité de surveillance financière des États-Unis (GAO – Government Accountability Office), le département de l’Énergie a investi environ 1,1 milliard de dollars entre 2009 et 2015 dans neuf projets de capture et séquestration du carbone (CCS).
La smart city « n’est ni une évidence, ni une fatalité« , affirme Philippe Bihouix, dans un rapport publié par le Lab de l’ESS.
On affirme souvent que les panneaux photovoltaïques ne sont pas soutenables parce qu’il faut absolument utiliser du charbon pour raffiner le silicium dont ils sont composés. Mais combien de charbon faudrait-il au juste pour compléter le volet photovoltaïque de la transition énergétique? Une rapide analyse montre que les quantités nécessaires sont insignifiantes et qu’elles ne constituent en aucun cas un frein à la transition.
Les zones d’exploitation du pétrole et du gaz de schiste sont dans un état de déplétion beaucoup plus avancé que ce que laissent entendre les statistiques de l’EIA, l’agence américaine d’information sur l’énergie. C’est du moins ce qu’avance le géologue canadien David Hughes, dans un rapport publié en décembre 2021 par le Post Carbon Institute.
L’analyse du cycle de vie montre que la méthanisation obtenue de ressources agricoles présente un impact positif contre le changement climatique, l’épuisement des ressources énergétiques, et la destruction de la couche d’ozone.
Le retour d’une technologie ancienne aide l’Australie à gérer sa variabilité électrique

2021

Que des mouvements inspirés de l'extrême droite manifestent contre un gouvernement dit liberticide fait évidemment sourire : il est toujours paradoxal de voir des groupes protester contre quelque chose qu'ils seraient les premiers à établir s'ils étaient eux-mêmes au pouvoir.
L’Australie se lance actuellement dans un effort de transition écologique particulièrement audacieux. On prévoit que l’électricité y sera 100 % renouvelable certaines journées dès 2025. Les carburants fossiles ne joueront plus qu’un rôle d’appoint en 2030.
L’hydrogène vert. C’est la nouvelle expression à la mode, la « saveur du mois ». Celle qui met des étoiles dans les yeux de nos politiciens.
Une innovation low-tech ? Quel est cet étrange oxymore ? Faut-il retourner à la bougie ou à l’âge des cavernes au lieu de miser sur le progrès technologique ? Certes, le low-tech ne fait pas rêver comme le high-tech et ses applications futuristes. Et pourtant, si c’était là que se situait la vraie modernité et le courage d’innover ?
Personnalité hors norme, Gaël Giraud s’est imposé comme l’une des grandes voix de la gauche écologiste. De Paris à Washington, le chercheur aux (très) multiples registres s'impose comme l'une des pensées les plus influentes de son temps. Rencontre.
Un agriculteur et des centaines d’activistes s’opposent à la démolition du hameau de Lützerath dans le cadre de l’extension d’une gigantesque mine de charbon. Une manifestation jusqu’à la mine et un festival ont réuni les écologistes sur cette nouvelle zone à défendre, expulsable depuis début novembre. Lützerath (Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Allemagne), reportage Lützerath résiste « comme le village des irréductibles Gaulois », se plaisent à dire les écologistes qui occupent ce minuscule hameau de (...)
La science-fiction nous avait prédit des voitures volantes et des chaussures qui se laceraient toutes seules, mais voilà que l’on vit plutôt une crise climatique et le début du déclin de la population mondiale.
Les discussions sur la transition énergétique se terminent souvent sur le constat que la sobriété est importante. L’ennui, c’est que ce concept n’est pas défini. Quel serait un mode de vie compatible avec les limites planétaires?
Fixé chaque année à la même période de l’année, fin octobre ou en novembre, c’est l’un des rendez-vous incontournables des principaux dirigeants de la planète.
Les terres rares et les métaux peu courants y abondent, souvent utilisés dans des alliages ou comme dopants pour améliorer la sensibilité et la performance des circuits.
Aucune région du monde n’est épargnée par le dérèglement climatique et la responsabilité des activités humaines ne fait plus aucun doute. L’heure est grave, et l’humanité doit réagir sans délais. État des lieux avant la Cop 26 qui débute le 1er novembre à Glasgow, en Écosse.
André Borschberg ne l’ignore pas, le chemin est encore long. Mais pour cet homme qui a réussi à faire le tour du monde aux côtés de Bertrand Piccard dans l’avion " solaire " Solar Impulse en 2015-2016, la hauteur de l’obstacle n’est pas vraiment un critère,
« Dès le début la révolution industrielle, la croissance économique s’est goulûment nourrie d’énergies en général, et d’énergies fossiles en particulier », souligne Philippe Charlez dans son nouvel ouvrage L'utopie de la croissance verte - Les lois de la thermodynamique sociale (disponible en librairie ce 12 octobre). En 2020, ces énergies fossiles ont encore compté pour 83,1% de la consommation énergétique mondiale et pour 61,3% de la production mondiale d'électricité.
Dans deux semaines s’ouvre une nouvelle Conférence sur le Climat (COP26 à Glasgow) mais la Belgique ne sait toujours pas quelle position elle pourra y défendre. Les différents morceaux de la Belgique ont bien un avis sur la question mais il reste à se mettre d’accord sur un avis commun et là, comme lors des sommets, la Flandre ne partage pas la ligne de la Wallonie ou de Bruxelles ni même celle du fédéral.
Jeudi 7 octobre, la Commission européenne a annoncé avoir enregistré une initiative citoyenne européenne (ICE) intitulée « Stop à la (((5G))) - Restons connectés, mais protégés ». L'ICE vise à renforcer la prise en compte des risques sanitaires et environnementaux potentiels liés au déploiement de la 5G.
Un animal peut-il sourire ? Bien sûr, ou plus exactement… c’est parce que nous sommes nous-mêmes des animaux que nous pouvons le faire ! Cette inversion des rôles signe notre rapport à la diversité du vivant. Nous prétendons la dominer. En réalité nous la comprenons mal, nous la maltraitons et nous nous mettons en danger. Le pangolin est le symbole malheureux de cette relation à la nature : braconné par centaines de milliers depuis de nombreuses années pour sa viande et ses écailles, il ne préoccupe les médias que brièvement, au moment de son implication hypothétique dans la Covid-19. Plus près de nous, les alter ego du pangolin – renards ou blaireaux – sont également décimés, alors qu’ils jouent un rôle important dans le contrôle de plusieurs maladies. La biodiversité attend que nous la comprenions enfin pour ce qu’elle est : une puissante et immense source de vie en perpétuelle évolution qui garantit le maintien du vivant sur Terre. En la fragilisant par nos exactions, nous menaçons nos cultures, nos élevag
Quelle est la cause des délestages électriques qui affligent actuellement une grande partie de la Chine? Les médias ont vite sauté sur deux hypothèses pour expliquer la sous-production des usines électriques chinoises : l’embargo sur le charbon australien et la chute de la production en Chine même.
C’est un document considéré comme une référence : chaque année à cette période, le constructeur américain Boeing publie son rapport sur les prévisions du secteur aéronautique. Un secteur lourdement impacté par la pandémie, mais qui, selon Boeing, devrait retrouver son niveau de 2019 à partir de fin 2023, début 2024, pour reprendre ensuite ses tendances de long terme, autrement dit une croissance annuelle de 4 à 5%.
Philippe Rio est récompensé pour son action dans «la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale», pour son volontarisme en matière «d’éducation et de culture», et pour son investissement dans «les énergies renouvelables», explique la City Mayors Foundation, un groupe de réflexion international sur la gouvernance à l’échelle des villes, qui remet cette distinction tous les deux ans.
La France ne doit pas se rendre complice de l’ethnocide et de l’écocide en cours au Brésil, affirme un collectif d’anthropologues et d’historiens, parmi lesquels Philippe Descola et Anaïs Fléchet, plaidant pour l’application de sanctions de la part de l’UE.
La végétalisation de la ville et sa biodiversité sont indispensables pour rendre les cités de demain plus vivantes et, par là, plus vivables. Mais si la plupart des collectivités ont intégré cette réflexion, les actions ne suivent pas toujours. Plaidoyer pour un véritable « urbanisme écosystémique ».
Le projet de « taxonomie » européenne pourrait s’avérer être un bon instrument pour atteindre la neutralité carbone mais il cache des enjeux économiques et politiques de taille qui servent avant tout les industries. Rétrospective 2021 - Publié initialement le 12 avril 2021
La production de cobalt et de nickel va continuer à augmenter, mais pas à un rythme suffisant pour couvrir tous les besoins de l’industrie des batteries.
Les facteurs démographiques à l’œuvre dans les évolutions entre 2002 et 2018. Le vieillissement démographique suscite des craintes budgétaires, notamment en matière de santé ; à cet égard il est utile de disposer de la structure des dépenses de santé par âge et, plus encore, de son évolution.
Pour Philippe Hensmans, le besoin de protection des Afghans ne fait aucun doute : "La situation y ressemble à celle du Cambodge du temps des Khmers Rouges ou de la prise de pouvoir par les Vietcong au Vietnam. Des gens doivent être sauvés absolument."
Quelles sont les conséquences de cette situation sur la production des métaux? Sur les techniques d’exploitation? Sur la capacité de l’industrie minière à répondre à nos besoins à long terme? Voilà quelques-uns des thèmes qu’aborde une récente étude de Simon P. Michaux, un géologue australien à l’emploi de la commission d’études géologiques de la Finlande.
Dans une étude récente, l’ingénieur pétrolier Jean Laherrère, connu pour avoir popularisé la notion de pic pétrolier, s’est attaqué à l’épineuse question du pic des métaux. Ses conclusions, admet-il lui-même, doivent être manipulées avec prudence, parce que les réserves mondiales de métaux demeurent mal connues et que les rares sources disponibles tendent à se contredire. Le principal intérêt de cette étude consiste au final à voir l’auteur confronter les données et les soumettre à son jugement critique.
Les partis verts européens ont accéléré la prise de conscience quant à l'urgence de la lutte contre le réchauffement climatique. Fort heureusement et bien au-delà de ces partis, l'écologie est aujourd'hui une cause qui rassemble de plus en plus, et est peut-être même majoritaire.
Près de la moitié de l’empreinte carbone des Français apparaît aujourd’hui liée aux « émissions importées », c’est-à-dire aux émissions liées à la fabrication de biens produits à l’étranger mais consommés sur le territoire national.Une lutte pour l’hégémonie culturelle semble en cours opposant la culture de la matérialité et la culture de la sobriété.
Philippe Madec : Il faut qu'on arrête d'utiliser des matériaux qui sont à l'origine de la catastrophe portée par le monde des bâtisseurs. En 2018, l'ONU a rendu public le fait que 40 % des émissions de gaz à effet de serre viennent de la construction. Notre manière de faire, comme au siècle passé, est absolument condamnée. Il faut changer non seulement les matières, mais aussi les techniques.
Le taux de retour énergétique (EROEI) de l’énergie solaire serait compris entre 22 et 52 pour 1, selon le niveau d’ensoleillement du site. Ce sont là les résultats d’une nouvelle étude américaine publiée le 1er juin dans la revue Progress in Photovoltaics.
La politique des biocarburants est indéfendable tant sur le plan écologique qu’humain. Le terme "biocarburants" est totalement trompeur.
e suis un spécialiste des enjeux énergétiques et, à ce titre, je vais aborder le bilan de la décroissance sous l’angle de la production et de la consommation d’énergie. Dans ce domaine, la décroissance offre peu d’outils analytiques qui lui sont propres. Elle emprunte une bonne partie de ceux qu’elle utilise au monde de l’économie physique (on dit aussi biophysique ou écologique) avec qui elle entretient des liens étroits.
Selon Bruno David, président du Muséum national d’histoire naturelle, Homo sapiens pousse les écosystèmes terrestres vers une crise majeure. Mais la solution est encore entre nos mains. ..
La brasserie trappiste de Rochefort pourra continuer à puiser son eau à la source Tridaine sans modification, contrairement au souhait du groupe carrier Lhoist, qui exploite une carrière et une usine de chaux à quelques pas de l’abbaye et qui voulait agrandir la carrière en "mordant" sur la source actuelle.
L’anticipation d’une forte reprise économique après la crise sanitaire provoque une envolée des prix des matières premières. Ce phénomène a encore été accentué par un affaiblissement du dollar
Le projet de « taxonomie » européenne pourrait s’avérer être un bon instrument pour atteindre la neutralité carbone mais il cache des enjeux économiques et politiques de taille qui servent avant tout les industries.
Le constat de Philippe Defeyt, économiste à la tête de l'IDD (Institut pour un développement durable), est tranchant: "sans coup de barre et sans coup d'accélérateur forts, il sera (très) difficile d'atteindre", en 2030, l'objectif européen de diminution de 55% des émissions de CO2 (par rapport à 1990) dans deux secteurs précis: la circulation routière et le résidentiel.
En 2020, Lucie Pinson a reçu le prix Goldman pour l’environnement, qui récompense chaque année des militants engagés pour l’environnement. Ce prix, la jeune femme le doit à l’action de son ONG Reclaim Finance, qui tâche de forcer la main aux banques et aux assurances pour que celles-ci se désengagent des énergies fossiles. Elle nous explique pourquoi la négociation peut s’avérer plus efficace que l’affrontement direct.
La quantité de déchets de construction et de démolition produits en Belgique - que nous sommes désormais sommés de recycler - est gigantesque: au bas mot 25 millions de tonnes par an, soit plus de deux tonnes par habitant. Réutiliser au maximum ces matériaux - si possible en circuit court pour limiter les nuisances et les coûts - tombe sous le sens à plus d’un titre. Ce réemploi limiterait notamment la multiplication et la surexploitation des carrières et des sablières pour les produits à peu de valeur ajoutée. 
Je ne sais pas par qui et quand le Moyen-Age a été daté entre la chute de l’Empire romain en 476, et la redécouverte de l’Amérique ou de l’imprimerie en 1492. Ces dates sociales, technologiques et politiques ont marqué le temps. En France, 1515, 1610, 1715, 1815, ont marqué les siècles par des faits politiques, technologiques, philosophiques. Ces dates sont arbitraires, mais elles aident à jalonner le temps, à le mémoriser. Elles organisent l’Histoire à partir des histoires.
Dans le Journal de l’Économie du 7 janvier dernier, Philippe Cahen ( Conférencier prospectiviste) nous propose la notion d’Anthropocène absolu. Un article passionnant qui correspond bien à ce ressenti collectif : il y aura un avant et un après 2020.

2020

L’idée d’un monde basé sur les transports actifs, et en particulier sur le vélo, est un thème récurrent dans les réflexions sur la décroissance. C’était l’une des pistes de transformation du Manifeste du Mouvement québécois pour une décroissance conviviale1 et cette notion joue également un rôle important dans les réflexions du groupe Degrowth.info, basé en Allemagne2. Les grands médias associent également décroissance et pratique du vélo3.
Une rencontre passionnante entre l’un des plus éminents anthropologues de notre époque, lu et étudié dans le monde entier, et un auteur de BD qui sait mêler avec brio sciences humaines et humour incisif. D’après Philippe Descola – anthropologue et professeur au Collège de France –, Bruno Latour et de nombreux autres penseurs contemporains, il est temps de se défaire de notre concept de « Nature » et d’apprendre à penser par-delà la distinction que l’Occident moderne trace entre la nature et la culture. Selon Alessandro Pignocchi, chercheur mais aussi auteur de bande dessinée, en France c’est dans les ZAD, et notamment celle de Notre-Dame-des-Landes, que cette révolution cosmologique trouve son expression la plus concrète et la plus massive. Il faut sortir de la nature à vocation utilitaire à laquelle elle se trouve cantonnée : la nature n’est pas utile, elle est source de liens. À partir d’images tirées des albums d’Alessandro Pignocchi, les deux auteurs croiseront leurs points de vue sur l’anthropologie, l’é
Certains États sont dirigés par des Présidents à la santé mentale inquiétante. Décelons les différents stades de l’évolution psychique de l’homme pour mieux comprendre le dangereux raisonnement de ceux qui ébranlent la démocratie.
La facture de nettoyage est estimée à environ 280 milliards de dollars, dont 117 milliards pour le Texas qui compte à lui seul 783 000 puits non obturés documentés. Les puits non obturés peuvent laisser s’échapper des restes de pétrole et de gaz naturel et constituent une menace pour les milieux naturels et le climat.
La géothermie est souvent présentée comme une source d’énergie propre et illimitée. On peut se demander, dans ces conditions, pourquoi elle n’est pas davantage exploitée. Comme souvent, c’est un mélange de contraintes techniques et de limites physiques qui la rendent peu attrayante. Et en pratique, la géothermie n’est pas si propre que cela non plus.
..dix binômes auteur-chercheur qui se saisiront de dix thèmes parmi ceux étudiés par le GIEC, et dont le choix a fait l’objet d’un sondage auprès d’un large public (voir page sondage, voir page choix des thèmes). L’ambition est de présenter ces dix thèmes sous un double éclairage : celui de la fiction, pour explorer les possibles, et celui de la vulgarisation scientifique, pour expliquer l’état des connaissances. En rassemblant ces vingt textes, issus de la rencontre entre auteurs et chercheurs, l’objectif est de donner à voir la différence et la complémentarité entre ces deux approches qui vont être indispensables pour s’approprier les bouleversements qui s’annoncent.
Les plus éminents climatologues et biologistes du monde entier estiment que nous nous dirigeons vers l’effondrement de la civilisation, et qu’il est peut-être déjà trop tard pour changer de cap.
Existe-t-il vraiment des réserves de charbon pour plusieurs siècles? Plusieurs spécialistes de la question ont émis de sérieux doutes à ce sujet dans le passé, mais les réserves mondiales de charbo…
C'est la rechute. Alors que les marchés financiers avaient enregistré un net rebond en avril (le meilleur mois en bourse depuis plus de quatre ans en Europe) sur des espoirs de redressement rapide de l'économie après la crise actuelle, les indices boursiers sont repartis nettement à la baisse lundi. A la clôture, l'indice Stoxx 600   des plus grandes capitalisations européennes a reculé de 2,65%. En Bourse de Bruxelles, le Bel 20   a perdu 4,74%.
Entendre cette clameur des vivants qui habitent avec nous la Terre est devenu une affaire de vie ou de mort. Tel est le sens des « propositions pour un retour sur Terre » : engager une politique qui viendrait se substituer à celle de la croissance et de la consommation infinies pour ouvrir la voie d'un habiter terrestre, viable et fraternel.
Penser écologiquement et socialement le monde de demain, celui de l’après Covid-19, préoccupe et nourrit de nombreuses réflexions. Afin de nourri le débat, nous republions ici en intégralité les Propositions pour un retour sur Terre proposées par Dominique Bourg, Philippe Desbrosses, Gauthier Chapelle, Johann Chapoutot, Xavier Ricard-Lanata, Pablo Servigne et Sophie Swaton
Réchauffement climatique, extinction de centaines de milliers d’espèces, pollutions globales, guerres de l’eau et d’autres ressources, migrations massives... tous ces dangers convergent et se démultiplient en un péril unique que des certains ont commencé à envisager : celui d’un effondrement global de la civilisation, voire de la biosphère elle-même, engagée dans une tragique « sixième extinction ».
Réchauffement climatique, extinction de certaines espèces, pollutions globales, guerres de l’eau et d’autres ressources, migrations massives... tous ces dangers convergent et se démultiplient en un péril unique que des spécialistes de différents domaines ont commencé à envisager : celui d’un effondrement global de la vie humaine, voire de la biosphère elle-même, engagée dans une tragique sixième extinction.
l’Australie est un continent spécifique, avec une faune et une flore remarquables et endémiques (n’existant que sur ce territoire). Les images effroyables de koalas, kangourous et autres animaux emblématiques morts ou blessés ont fait le tour du monde. Des chiffres d’apparence colossale ont été cités pour caractériser cette terrible situation et repris par presque tous les médias : on annonce 500 millions puis, désormais, un milliard d’animaux morts dans ces incendies.

2019

Philippe BIHOUIX, ingénieur centralien et spécialiste des ressources non renouvelables, balaye les promesses d’un monde technologique meilleur, d’abondance et de bonheur pour tous, du rêve d’énergies propres qui ne tiennent pas compte des limites de notre planète “fatiguée”. L’auteur du livre “Le bonheur était pour demain” esquisse des solutions moins naïves, que nous pouvons mettre en oeuvre dès maintenant.
Philippe BIHOUIX, ingénieur centralien et spécialiste des ressources non renouvelables, balaye les promesses d’un monde technologique meilleur, d’abondance et de bonheur pour tous, du rêve d’énergies propres qui ne tiennent pas compte des limites de notre planète “fatiguée”. L’auteur du livre “Le bonheur était pour demain” esquisse des solutions moins naïves, que nous pouvons mettre en oeuvre dès maintenant.
Le roi néoclassique est nu, mais le prétendant à sa succession est-il bien légitime ? Le champ des économistes présente en effet un certain air de famille avec les intrigues d’une série télévisée fantastique à la mode, avec une même aspiration à gouverner, une intolérance au pluralisme et une tendance à brouiller les frontières entre science et politique [Fourcade, Ollion et Algan, 2015], à ceci près que les affrontements y sont plus feutrés. En l’occurrence, la famille régnante depuis près de quatre décennies, les néoclassiques, souffre d’une sérieuse crise de légitimité, face au constat maintes fois répété de l’irréalisme tant de ses hypothèses [Keen, 2014 [2001]] que de ses prédictions et ses apories face à certains enjeux primordiaux, à commencer par l’écologie et le dérèglement climatique [Pottier, 2016]. La nature ayant horreur du vide (contrairement à certains auteurs, voir Klein et Romero, 2007), il se trouve heureusement un successeur tout désigné pour reprendre le flambeau de « science [lugubre] nor
La stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée est ambitieuse, mais manque de moyens et de cohérence avec la politique menée.
Les technologies « vertes » peuvent-elles vraiment transformer nos sociétés grâce à une nouvelle révolution industrielle, celle des énergies renouvelables, du numérique, des réseaux intelligents, de l’économie circulaire, des voitures autonomes et des nano-bio-technologies ? N’est-il pas risqué de soutenir des innovations consommatrices de ressources minières limitées ? Et s’il fallait explorer une autre voie et s’orienter vers une civilisation techniquement soutenable ? Partez à la découverte des Low tech, ces technologies sobres, durables et résilientes.
L’Alberta compterait près de 343 000 puits de pétrole et de gaz. Sur ceux-ci, 150 000 sont inactifs (ne sont plus exploités, sans être rebouchés) ou abandonnés (rebouchés de manière définitive et sûre). On est également sans nouvelles d’environ 100 000 puits qui ne paient plus de redevances et qui ne produisent sans doute plus d’hydrocarbures. La loi exige la remise en état de ces sites par les entreprises pétrolières responsables,
Une étude récente, menée dans les Pyrénées françaises et publiée dans la revue Nature Geoscience, révèle que même les régions montagneuses isolées sont exposées à une pluie continue de particules de plastique qui sont en suspension dans l’air. Les vents transportent ces particules sur des distances qui atteignent au moins 95 km, et probablement plus.
Interview de Jean-Marc Jancovici et Philippe Bihouix
Dans un blogue récent, Ugo Bardi attire l’attention sur le déclin de la production mondiale de ciment. Depuis 1940, celle-ci doublait tous les dix ans, à un rythme remarquablement constant et indépendant des crises économiques. Mais en 2015, cette croissance s’arrête sans crier gare. Le phénomène n’a pas encore beaucoup attiré l’attention des médias, mais les nouvelles données pour 2018 confirment ce plafonnement de la production, qui est peut-être un signe avant-coureur de la fin de la croissance.

2018

Collapsosophie, entraide, capitalocène... A l'occasion de la sortie de son dernier ouvrage, Pablo Servigne revient dans le hors-série "Et si tout s'effondrait?" de Socialter sur les causes de l'effondrement global et les possibilités de dépassement de l'angoisse collective qui en résulte.
La fabrication de ciment est l’une des activités industrielles les plus émettrices de gaz à effet de serre (GES) dans le monde. L’énergie nécessaire au procédé représente environ 40% des émissions, mais 60 % provient du calcaire lui-même, qui libère du carbone sous forme de CO2 lors qu’il se transforme en ciment. Ce texte présente les trois avenues envisagées pour réduire les émissions des cimenteries : réduction des pertes de chaleur, carburants alternatifs et modifications à la composition du ciment.
Cette vidéo a pour but de faire découvrir et expliquer la forte possibilité d'un #effondrement de notre #civilisation à travers des extraits d'interviews d'experts parlant de grands phénomènes qui participent à cet effondrement. Que cela soit la pénurie de ressources, le changement climatique, le pic pétrolier, la non résilience de notre système financier et beaucoup d'autres phénomènes, il est important de comprendre que tout cela est interconnecté et "favorisera" l'effondrement de notre civilisation thermo-industrielle.
En dépit des statistiques rassurantes selon lesquelles les réserves de charbon seraient quasi inépuisables, la production mondiale de charbon a atteint un sommet en 2013 et décline lentement depuis. Certains voudront y voir la preuve que la planète délaisse le charbon pour atteindre ses objectifs de réduction des gaz à effet de serre. Mais comme les autres carburants fossiles ne suivent pas la même tendance, il est plus raisonnable d’estimer qu’il existe des contraintes géologiques – autrement dit, que la déplétion de la ressource est plus avancée que prévu.
bilan fait des flux planétaires toujours plus complexes, de productions intermédiaires et de produits finis, nos sociétés n’ont jamais été aussi matérielles – elles sont même devenues "hyper-industrielles". Nous découvrons avec un certain effarement que l’industrie numérique consomme des quantités de métaux rares et polluants à extraire, que les énergies renouvelables et la croissance verte ajoutent à l’"extractivisme" des énergies fossiles un "extractivisme" métallique qui n’a rien à lui envier.
La destruction de la nature se fait à un rythme si « alarmant » qu’elle réduit la capacité de notre planète à fournir eau, nourriture, moyens de subsistance et qualité de vie aux êtres humains qui l’habitent. C’est le message lancé hier par 550 scientifiques internationaux travaillant sous l’égide de l’ONU, dans une série de rapports sans précédent découlant de trois ans de travail.
Parler d’énergie, oui, mais pas n’importe comment. Il n’existe pas de solution purement technologique. Il faut remettre en question nos besoins sans cesse croissants, pas s’acharner à les assouvir par tous les moyens. Ne miser que sur la réduction des émissions de carbone nous enferme dans une logique de destruction continue des écosystèmes et d’épuisement des ressources.
Parce que la fin du monde méritait bien un documentaire de 42 minutes.
Interview de Philippe Bihouix, ingénieur centralien, membre de l'Institut Momentum et auteur de l' "L'Âge des low tech : vers une civilisation techniquement soutenable"

2017

Pour beaucoup, la crise de la biodiversité demeure un évènement de moindre importance, dont les conséquences pour les humains resteraient purement éthiques ou patrimoniales. C’est ici une lourde erreur car perte de biodiversité et changement climatique sont intimement liés et ont ensemble des conséquences dramatiques pour l’humanité.
Pour avoir une chance de limiter le réchauffement à +2°C, les émissions mondiales de gaz à effet de serre doivent être réduites de 5 % par an dès 2018. Chaque année qui passe rend le défi plus difficile à relever. Il faut à la fois accélérer la transition et ne pas faire fausse route – mais comment faire évoluer les business models ? Par où commencer ? Des dirigeants dialoguent avec des experts sur les enjeux, les stratégies à mettre en œuvre et les pratiques déployées dans leurs entreprises.
Comment bien former les journalistes pour bien informer le grand public sur les implications et les conséquences des changements climatiques ?

2016

La nécessité d'aller "au-delà du PIB" est aujourd'hui largement reconnue [Gadrey et Jany-Catrice, 2012], ce dont témoignent de nombreuses initiatives nationales et locales à travers le monde [Chancel et al., 2014]. ...
L’idée d’un « au-delà du PIB » (« Beyond GDP ») semble désormais bien ancrée dans le paysage intellectuel et politique de la majorité des pays de l’OCDE et d’une frange croissante de pays hors OCDE [Boarini et Mira D’Ercole, 2013 ; NDP Steering Committee, 2013]. La mise en œuvre d’un tel objectif se heurte en revanche à l’absence de modèle alternatif consensuel qui permettrait de donner sens, orientation et cohérence à la nébuleuse des enjeux divers qu’un au-delà du PIB entend intégrer [Cassiers et al., 2011].

2015

2015 Un débat avec Jean-Marc Jancovici, ingénieur, auteur de «Dormez tranquilles jusqu’en 2100», Philippe Bihouix, ingénieur, auteur de «L'Age des Lowtech ?», Genevieve Ferone, spécialiste du développement durable, auteur du «Crépuscule fossile» , Francis Dusseux, président de l'Union française des industries pétrolières (Ufip), Alix Mazouni, responsable politiques internationales au Réseau action climat et Pascal Canfin ancien ministre du développement auteur de "Climat – 30 questions pour comprendre la conférence de Paris"

2014

2012

La situation environnementale exige des changements profonds de nos modes de vie. Attendre du seul progrès technique qu'il régénère la biosphère est une illusion dangereuse. Sans une conversion significative et collective à la sobriété, les conditions de vie sur la planète vont continuer de se dégrader irrémédiablement. Or, les effets de la crise écologique actuelle ne sont pas toujours visibles et encore moins contraignants, ce qui retarde les prises de conscience. Une conversion à la sobriété nécessite ainsi des actes volontaires. En existe-t-il dans l'histoire et peut-on repérer des changements originaux dans les modes de vie contemporains ? Cet ouvrage collectif présente des cas du passé où certaines élites ou sociétés entières ont radicalement modifié leur comportement, à Rome au IVe siècle notamment et au début du deuxième millénaire en Europe. Puis il détaille certaines expériences actuelles qui montrent que des processus de conversion à des comportements sobres sont possibles, et qu'ils ne sont pas

2009

Le guide de référence pour un mode de vie plus simple


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