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Le chef de l'ONU a appelé mardi l'humanité à sortir de sa "crise existentielle" qui lui fait détruire la nature.
Plus d'une espèce d'arbres sur trois est menacée d'extinction, selon l'actualisation de la Liste rouge publiée lundi à la COP16 biodiversité, illustrant l'urgence pour les pays réunis à Cali, en Colombie, de tenir leur engagement à stopper la destruction de la nature d'ici 2030.
Il faut souvent traverser des épreuves difficiles dans la vie pour développer un état d’esprit philosophique. De nombreuses personnes qui ont atteint l’excellence dans leur domaine ont compris, après avoir vécu des moments éprouvants, l’importance de leur existence sur cette Terre, comme l’astronaute Ronald Garan. Lors de ses trois missions spatiales entre 2008 et 2011, il a passé plus de 178 jours dans l’espace, comme l’indique la NASA. En réfléchissant à ce que son expérience lui a appris lors d’une interview avec Big Think, Garan a affirmé que les habitants de la Terre « vivent dans le mensonge ».
Des émissions, des températures et une population record signifient que de plus en plus de scientifiques envisagent la possibilité d’un effondrement de la société, selon un rapport
Que sont ces 9 limites ou frontières (climat, biodiversité, eau...) à respecter pour maintenir l’habitabilité de la terre?
Les néonicotinoïdes, souvent en semences enrobées, sont des insecticides qui détruisent tout type d'insectes volants, les vers de terres et les oiseaux notamment directement où indirectement et par extension les humains. 1/4 des pesticides sont des néonicotinoïdes, 60% d'entre eux sont des semences enrobées systémiques et se retrouvent donc dans toute la plante et par la suite dans les sols, l'eau de surface, les nappes phréatiques et dans nos corps. On les utilise aussi sur nos animaux de compagnie contre les puces et les tiques et sur nos animaux d'élevage.
Alors que les protéines animales ne sont plus nécessaires à la nutrition d’une majorité d’humains, des centaines de millions animaux sont tués chaque jour pour être mangés. Le débat autour de l’alimentation carnée se focalise généralement sur le plan de l’éthique et de la morale, partant du constat que les animaux sont des êtres capables de ressentir la douleur, le plaisir et diverses émotions. Mais cette exploitation de masse constitue aussi un risque écologique majeur qui met en péril l’habitabilité de la planète et la survie de l’humanité.
Faute de solutions suffisamment innovantes pour lutter contre le réchauffement climatique et modifier nos modes de vie, des changements radicaux, voire irréversibles, se profilent à l'horizon. La menace qu'ils représentent pour les écosystèmes naturels plane aussi sur les systèmes alimentaires, les ressources en eau ainsi que les réseaux de transport et d'information. Un nouveau rapport définit six points de bascule « interconnectés » que nous sommes en voie d'atteindre.
Hubert Reeves, l’un des scientifiques les plus populaires de son temps est mort à 91 ans. Canadien d’origine, il vivait en France à qui il avait fait aimer les étoiles dans de nombreuses émissions de vulgarisation. Astrophysicien, il était un fervent défenseur de la nature et tentait d’inviter les humains à mieux la protéger. Le conteur s’en est allé, reste son message d’éternel amoureux de l’Univers, dans toute sa complexité.
Dans un rapport inédit, un groupement de chercheurs a défini quels sont les points de non-retour pour la planète et l’Humanité.
Désormais 7 des 8 frontières qui garantissent à l'humanité de continuer à vivre dans un espace « sûr et juste » ont été franchies. Une nouvelle étude d'éminents chercheurs publiée dans la revue Nature sonne l'alerte.
Une équipe de quarante chercheurs a calculé et quantifié les limites de notre planète au-delà desquelles de graves dysfonctionnements sont à craindre. Et appelle à une « transformation sans délai » alors que toutes les limites « sûres » sont dépassées.
Nous avons l'immense honneur de vous présenter notre premier reportage d'une série de plusieurs vidéos autour de l'Amazonie, ceci est un nouveau format et nous espérons beaucoup qu'il vous plaira autant que nous avons eu de plaisir de le développer. Cette vidéo aborde la situation en Amazonie à travers un résumé de la situation politique et de l'impact sur le vivant dont les peuples autochtones, gardiens et gardiennes de la forêt. Est-ce que l'occident qui importe énormément du Brésil peut participer à une économie respectueuse du vivant en soutenant le commerce équitable ?
La population humaine vit de plus en plus éloignée de la nature et de nombreuses interactions avec la nature sont en déclin à travers le monde. C’est ce que révèle une étude publiée dans la revue Frontiers in Ecology and the Environment par une équipe franco-allemande. L’étude met en évidence une distanciation grandissante entre nos lieux de vie et les espaces naturels et synthétise les connaissances actuelles sur l’évolution récente des interactions homme-nature. Les auteurs appellent à une meilleure considération individuelle et institutionnelle de l’importance de ces interactions dans la protection de la biodiversité.
La conférence des Nations unies sur la biodiversité réunit plus de 190 pays à Montréal jusqu’au 19 décembre. L’issue des négociations, qui portent sur une vingtaine d’objectifs destinés à sauvegarder les écosystèmes d’ici à 2030, est incertaine.
Alors que s’ouvre une conférence cruciale pour la sauvegarde de la biodiversité au Canada, le chef de l’ONU appelle les nations aux engagements forts. Notamment pour acter la protection de 30 % des terres et des mers de la planète d’ici 2030.
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Le secrétaire général de l’Onu s’exprimait à la veille de l’ouverture de la COP15 sur la biodiversité, organisée à Montréal au Canada.
Une étude publiée en juin a analysé des échantillons provenant de 1 000 sites dans des cours d’eau de plus de 100 pays à la recherche de 60 principes actifs pharmaceutiques (PAP). Ses résultats suggèrent que, dans près de 40 % des sites testés à l’échelle mondiale, les concentrations d’au moins un PAP étaient supérieures aux niveaux ne représentant pas de danger pour la vie aquatique.
Le berceau de notre avenir, c'est la Terre, à maintenir en vie si nous souhaitons le rester nous-mêmes. C'est pourquoi nous lançons un appel à la mobilisation générale et au lancement d'un Plan Marshall de la biodiversité, innovant, offensif et ambitieux, pour préserver et restaurer la biodiversité et se donner les moyens politiques, scientifiques et économiques de s'en inspirer pour innover demain. « Biodiversité, capital et muse de notre avenir ».
L’humanité est en train d’épuiser ses recours face au changement climatique, s’inquiète la primatologue britannique Jane Goodall, qui appelle du haut de ses 88 ans à combattre « la pensée à court terme » pour sortir de l’impasse environnementale.
Du haut de ses 88 ans, la primatologue britannique Jane Goodal lance un cri d'alerte.
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Une gestion prudente des risques exige la prise en compte de scénarios allant du moins bon au pire. Or, dans le cas du changement climatique, ces futurs potentiels sont mal connus. Le changement climatique anthropique pourrait-il entraîner l’effondrement de la société mondiale, voire l’extinction de l’humanité ? À l’heure actuelle, il s’agit d’un sujet dangereusement sous-exploré. Pourtant, il existe de nombreuses raisons de penser que le changement climatique pourrait entraîner une catastrophe mondiale. L’analyse des mécanismes à l’origine de ces conséquences extrêmes pourrait contribuer à galvaniser l’action, à améliorer la résilience et à informer les politiques, y compris les réponses d’urgence. Nous exposons les connaissances actuelles sur la probabilité d’un changement climatique extrême, expliquons pourquoi il est vital de comprendre les cas les plus défavorables, exposons les raisons de s’inquiéter des résultats catastrophiques, définissons les termes clés et proposons un programme de recherche. Le pr
Le rapport de l’IPBES publié vendredi 8 juillet est à la biodiversité ce que le rapport du GIEC est au climat : un appel à l’action urgente. Fruit du travail de 85 scientifiques qui ont analysé 6 200 sources, le rapport de cette organisation dresse l’état des lieux des menaces qui pèsent sur la biodiversité dont dépend l’espèce humaine pour manger, se soigner, s’habiller… Il permet d’avoir une idée de l’ampleur des risques à ce jour pas vraiment quantifiés sur un plan économique et financier.
Dans son nouveau rapport d’évaluation publié vendredi, l’IPBES appelle à gérer de façon durable la faune et la flore pour préserver le bien-être de milliards de personnes et mettre un terme au déclin de la biodiversité.
L’humanité se comporte comme un chauffard qui roule la nuit, feux éteints, au bord d’une falaise. Pour l’aider à identifier le danger – aigu – qu’elle encourt, une équipe scientifique pluridisciplinaire internationale a entrepris de lui procurer des phares afin de l’aider à se repérer et de l’inciter à lever le pied. Selon ses termes, il s’agit d’identifier les seuils à ne pas transgresser et les « frontières planétaires » à respecter pour maintenir l’humanité à distance de sécurité de ces seuils.
Les problèmes concernant la biodiversité concernent l'humanité toute entière !
Dans ce troisième volet du 6e rapport d’évaluation dédié à l’atténuation du changement climatique, les experts du GIEC plaident pour une réduction immédiate des émissions dans tous les secteurs et proposent des solutions et actions pour limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C... ou au moins à 2,0 degrés par rapport à l'ère préindustrielle (1850).
La dette d’extinction serait ce moment où les dégâts sont tels que rien ne peut arrêter la dégradation complète d’un milieu, d’une société, d’une civilisation. Selon lui, l’humain s’étant étendu sur l’ensemble de la planète et dominant toutes les parcelles de vie que la Terre peut offrir, nous arrivons à un trop-plein, notre espèce est trop dominante que pour continuer à exister de manière stable.
Apparues il y a 440 millions d'années, les forêts sont des biotopes indispensables à la survie et au bien-être de l'humanité ; leur sort nous concerne tous et toutes. Or, les forêts - entendues comme des écosystèmes naturels et non pas comme des plantations industrialisées - sont de plus en plus menacées, partout dans le monde.
Si le public prend conscience de l’importance vitale de ce qui se passe en matière de climat et de biodiversité, la perturbation des cycles de l’azote et du phosphore reste plus ou moins mystérieuse. D’où l’importance du livre « Les apprentis sorciers de l’azote — La face cachée des engrais azotés », de Claude Aubert.
La revue Ciel et Espace a sorti un numéro spécial consacré à Hubert Reeves, le président d'honneur d'Humanité et Biodiversité, en prologue à ses 90 ans. À cette occasion, diverses personnalités ont été invitées à choisir un passage d'un livre d'Hubert Reeves et à le commenter. Bernard Chevassus-au-Louis, le président de notre association et ami d'Hubert Reeves, a donc été mis à contribution. Découvrez l'extrait qu'il a choisi et son commentaire.
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Chef du peuple amazonien Huni Kui, le cacique Ninawa a consacré sa vie à défendre la forêt qui abrite ses aïeux depuis des millénaires. Il tire la sonnette d'alarme : en dépit des COP successives et autres sommets de la Terre durant les quatre dernières décennies, la déforestation de l’Amazonie n’a fait que s’accélérer. Et il assure que la disparition du "poumon de la planète" entrainerait avec elle celle "de la plupart des êtres humains".
Et si les humains perdaient volontairement (ou non) leur place au sommet de l’ordre mondial, au profit d’un gouvernement, d’un code moral universel ou même d’une intelligence artificielle super-intelligente ? C’est la vision connue sous le nom « d’hypothèse singleton ».
Des forêts aux cheptels bovins, le vivant tend à être de plus en plus uniformisé, afin de maximiser la rentabilité à court terme. Or, en détruisant une biodiversité autrefois très riche, l’être humain menace la sécurité de son alimentation.
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Alors que se tient actuellement le sommet de la biodiversité à Marseille, la rédaction vous propose chaque jour un contenu sur cette thématique environnementale. Aujourd'hui, les participants alertent sur le rythme affolant d'effondrement des populations animales, voire de disparition des espèces.
Les grands bouleversements qui nous ont précédés se comptent en milliards, en millions, en milliers d’années. Le prochain big-bang, lui, se compte en années, et il se produit sous nos yeux.