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Dans sa tentative de détricoter toute lutte contre le dérèglement climatique aux États-Unis, Donald Trump multiplie les attaques contre l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique. Cet organisme gouvernemental joue un rôle primordial dans la recherche scientifique mondiale et dans la surveillance météorologique.
Dans cette nouvelle ère politique où la confusion et l’extrême droite marquent des points, le climat n’est plus seulement une affaire de polémiques : il devient un objet de bataille culturelle. Aux États-Unis, Donald Trump a fait de l’écologie une ennemie, une menace pour l’économie, le bouc émissaire parfait pour justifier sa politique de dérégulation totale. Mais en Europe aussi, l’écologie est de plus en plus décrite comme uniquement « idéologique », et « punitive» ; la droite et l’extrême droite du Parlement européen s’échinent à démanteler les politiques pour le climat ; et les scientifiques spécialistes du climat ou de la biodiversité sont attaqués pour leurs études. Comment et par qui ce grand déni est-il organisé ? Comment se protéger contre cette grande désinformation sur le climat et la biodiversité ?
Le dernier baromètre de l’Ademe montre l’existence de plusieurs formes de climatoscepticisme en France, qui doivent être prises en compte dans l’action publique.
Entre juin et décembre 2024, seuls 3,4 % des contenus télévisuels étaient consacrés à l’environnement. Une loi pourrait-elle y changer quelque chose et empêcher aussi la désinformation climatique ?
Les mesures de Trump menacent de faire disparaître des données climatiques vitales pour la recherche
(06/02) - Valisoa RasolofoL’administration Trump a commencé à supprimer les références à la crise climatique des sites web de plusieurs ministères et agences fédérales américaines, menaçant l’accès à des données scientifiques clés et, par conséquent, entravant la lutte contre le changement climatique.
Venu des États-Unis, un groupe de réflexion d’extrême droite et climatosceptique œuvre à démanteler les lois environnementales de l'Europe. Et ce, avec l'aide de députés européens.
Revealed: US climate denial group working with European far-right parties Representatives of Heartland Institute linking up with MEPs to campaign against environmental policies Helena Horton, Sam Bright and Clare Carlile Wed 22 Jan 2025 13.01 CET Last modified on Wed 22 Jan 2025 14.27 CET Climate science deniers from a US-based thinktank have been working with rightwing politicians in Europe to campaign against environmental policies, the Guardian can reveal. MEPs have been accused of “rolling out the red carpet for climate deniers” to give them a platform in the European parliament, amid warnings of a “revival of grotesque climate denialism”.
Désarroi du pétrole. Climatosceptique, misogyne et raciste, Donald Trump fait son retour à la Maison-Blanche, ce lundi 20 janvier. Pour son nouveau mandat, le 47ème président des États-Unis a promis de développer les énergies fossiles et de se débarrasser des réglementations environnementales.
Voici le Grand Debunk du @LeRaptor : • LE RAPTOR vs LA RÉALITÉ CLIMATIQUE #R... réalisé par Nayosch. Comme quoi Alberto Brandolini avait parfaitement raison, il faut peu de temps pour dire une bêtise et une masse de temps et de ressources pour rétablir la réalité. Nous saluons @lereveilleur avec qui nous sortons cette vidéo en même temps que son décryptage et qui permettra je l'espère au plus grand nombre d'avoir les idées les plus clair possible sur cette thématique complexe.
Claude Allègre, géochimiste de renom et ancien ministre, est mort le 4 janvier à 87 ans. Ses prises de position climatosceptiques ont largement influencé le débat en France, freinant l’action contre le réchauffement climatique.
Avec Donald Trump, c'est un président ouvertement climatosceptique qui va s'installer à la Maison Blanche le 20 janvier prochain. La France n'est pas épargnée, puisqu'un tiers des Français doutent de l'origine humaine du changement climatique.
« le coup de la banquise antarctique »… Parmi les milliers de posts climatosceptiques ou dénialistes qui circulent sur les réseaux sociaux, il y a celui qui reprend des graphiques censés « prouver » que l’antarctique serait, contrairement aux « discours alarmistes des réchauffistes » (!), en expansion constante…
Une guerre culturelle a commencé. Continue, ouverte ou cachée, explicite ou détournée, elle concerne le destin de l’humanité tout entière. Elle concerne les savoirs autour de l’énergie, et plus particulièrement les contre-vérités diffusées par les « pétropouvoirs » internationaux.En témoigne l’insolent succès, en librairie, des ouvrages climatosceptiques qui nourrissent explicitement le doute(1).
Derrière le succès des ouvrages climatosceptiques se joue une guerre culturelle. Les pétrosavoirs, portés par l’industrie fossile, font tout pour minimiser les succès des énergies renouvelables.
Aujourd’hui, l’Atlas Network affirme ne plus travailler sur les questions environnementales. Cependant, quand on examine les activités des think tanks qui sont ou ont été partenaires du réseau, ils restent nombreux à s’opposer aux politiques de réduction des émissions de CO2. Leurs messages et leurs tactiques révèlent une convergence entre une vision du monde ultra-libérale, les intérêts de l’industrie fossile… et les narratifs portés par les groupes politiques les plus réactionnaires, de Trump au RN en France.
Déboucher les faux sceptiques. Le rédacteur en chef de Vert revient sur les dernières «zinzineries» des climatosceptiques et en profite pour évoquer Chaleurs actuelles, un grand projet pour apprendre à décrypter les discours les plus dangereux pour le climat et les humains. Cliquez ici pour (ré)écouter cette chronique diffusée sur France inter le 20 novembre 2024.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) dresse depuis 1988 un état des lieux de la connaissance scientifique sur le changement climatique. Des faits régulièrement mis en cause par Donald Trump. L’élection de Donald Trump à la tête des États-Unis aura-t-elle un impact sur les rapports du Groupes d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat ? Photo AFP
Déni-oui-oui. L’appellation «climatosceptiques» est un grand fourre-tout qui regroupe des familles bien différentes, dont l’organisation Parlons climat vient de brosser le portrait comme jamais auparavant. Sont-ils forcément d’extrême droite ? Plutôt masculins ? Quelles sont leurs préoccupations et comment leur parler ? Tour d’horizon d’un sujet brûlant.
L’agence de la transition écologique (ADEME) vient de publier son nouveau baromètre sur « les représentations sociales du changement climatique des Français ». Efforts individuels, attentes vis-à-vis des pouvoirs publics, normalisation des désordres climatiques... Voici les grandes tendances à retenir de ce texte.
Avec Trump, le climatoscepticisme de nouveau au pouvoir
Les français sont de plus en plus climatosceptiques, révèle le 25e baromètre des représentations sociales du changement climatique, publié par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) en octobre 2024. Selon cette étude basée sur un échantillon de 1 505 personnes, près de 30 % des personnes interrogées considèrent que les désordres climatiques et leurs conséquences, à l’image des canicules, des tempêtes, des sécheresses, des inondations plus fréquentes et sévères, la (…)
La vingt-neuvième conférence de l'ONU pour le climat s'ouvre lundi à Bakou en Azerbaïdjan. Principal objectif : trouver des centaines de milliards de dollars pour aider les pays les plus vulnérables à s'adapter au changement climatique. Des débats qui s'annoncent difficiles, d'autant plus que de nombreux chefs d'États ne seront pas présents. Un sommet qui débute six jours après l'élection du climato-sceptique Donald Trump à la présidence des États-Unis, deuxième pays le plus émetteur de CO2.
L'occasion de remettre en cause l'image stéréotypée que nous en avons et de réinterroger les stratégies d'info et de communication sur le changement climatique et la transition écologique.
L'élection mercredi à la Maison Blanche de Donald Trump, ouvertement climatosceptique et favorable au pétrole, va marquer un tournant à 180 degrés de la politique environnementale et climatique des Etats-Unis, deuxième plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre.Le républicain a promis durant sa campagne de "forer à tout va" et remis ouvertement en doute la réalité du changement climatique, à rebours de la politique de transition énergétique engagée par son prédécesseur Joe Biden.
L'élection mercredi à la Maison Blanche de Donald Trump, ouvertement climatosceptique et favorable au pétrole, va marquer un tournant à 180 degrés de la politique environnementale et climatique des Etats-Unis et mettre en péril les efforts mondiaux visant à freiner le réchauffement climatique d'origine humaine.Le républicain a promis durant sa campagne de "forer à tout va" et remis ouvertement en doute la réalité du changement climatique, à rebours de la politique de transition énergétique engagée par son prédécesseur Joe Biden.
Nos émissions de gaz à effet de serre ne faiblissent pas, au contraire. Les températures planétaires augmentent inexorablement. On nous annonce que la France doit se préparer à + 4° d'ici la fin du siècle : notre organisation sociale, notre modèle économique et nos modes de vie vont être bouleversés. Nous « adapter » va devenir une nécessité. Mais à quoi, comment, et jusqu'où ?
Le doute sur l’origine ou l’existence du réchauffement climatique ne découle pas d’un manque de connaissances ou d’une défiance des scientifiques, mais d’un rejet de ce qui menace certains modes de vie et valeurs, selon une enquête de l’ONG Parlons climat.
Dans cette deuxième vidéo avec Serge Zaka, nous sortons des sentiers battus ! Aujourd’hui, on se glisse dans la peau de ceux qu’on voit de plus en plus sur les réseaux : les climato-sceptiques, climato-rassuristes, et climato-négationnistes. Pour une fois, je vais jouer le rôle de celui qui remet en question le changement climatique avec les arguments qu’on entend souvent dans les débats publics et sur les réseaux sociaux. Face à moi, Serge Zaka répond sans détour, déconstruit et met en lumière les réalités climatiques pour une discussion sans filtre. Ce format inédit saura, je l’espère, capter votre attention et vous donner des outils pour comprendre et répondre aux arguments de ceux qui nient l’urgence climatique. À regarder absolument !
Comme le souligne un article du Temps publié ce lundi 21 octobre, depuis 2020, de plus en plus de villes américaines se présentent comme des « paradis » climatiques, soi-disant « épargnés » par les conséquences du dérèglement. Au grand dam de la plupart des spécialistes du sujet, voire des habitants concernés eux-mêmes.
Le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné estime qu'il faut "trouver un chemin raisonnable de transition" énergétique sans invoquer "la fin du monde" face au réchauffement climatique, dénonçant un "retour à une forme d'obscurantisme", jeudi dans une interview au magazine L'Express."La science nous dit que l'activité humaine est largement à la source du changement climatique. Je le tiens pour acquis", déclare d'abord le patron, interrogé sur le changement climatique et ses bases scientifiques.
"Avant je suivais Bon Pote pour le climat, mais vous êtes devenu trop politique". Neutralité journalistique, journaliste militant, voilà
Eruption volcanique, astéroïde, ou changement climatique, les scientifiques discutent encore de comment s’est déroulé l’extinction des dinosaures, mais celle-ci ne fait plus aucun doute… Pourtant Ismaïl Ouslimani, dit @LeRaptor a contrairement aux raptors d’antan des gros bras et une petite bouche ce qui ne l’empêche pas de dénoncer et vociférer sur ce qu'il appelle les arnaques de wokistes, d’ultra féministes et des hommes sojas sur les réseaux. Après une hibernation youtubesque de 2 ans, il revient déter comme Zidane en 2005 et nous sort une vidéo qu’il a qualifié de super importante, cruciale, et qu'il dit repousser depuis plus de 4 ans parce qu'il a peur "du degré de fanatisme et de terrorisme intellectuel chez la secte du climat."
Les pires dingueries de la vidéo du «Raptor» sur le climat décryptées avec des scientifiques du Giec
(12/09) - Anne-Claire Poirier,Dans une vidéo de 1h20, déjà vue des centaines de milliers de fois, l’influenceur d’extrême droite parvient à énoncer des dizaines de fausses informations censées démonter «l’escroquerie climatiste». Décryptage de ses principaux mensonges avec les premiers intéressés : les scientifiques du climat.
Dans une vidéo, le youtubeur d’extrême droite Le Raptor y réfute le réchauffement climatique, qualifié d’« arnaque mondiale ». Un buzz inquiétant, qui va au-delà d'internet, selon le journaliste Maxime Macé, spécialiste de la fachosphère.
Plus de 30 mensonges à réfuter… nous revenons dans cette vidéo sur les principaux, en espérant que certaines personnes changeront d’avis.
L’édition du mois de mars du magazine "Popular Mechanics” rapportait que le climat de l'année précédente était bizarre mais surtout... chaud. Les villes cuisaient sous le soleil brûlant, des cultures subissaient des dommages et les agriculteurs perdaient un million de dollars par jour… Les bons vieux hivers d'antan, avec des chutes de neige de 4 mètres et demi de haut et durant six mois, étaient révolue. L'auteur expliquait à l'audience que les émissions humaines de dioxyde de carbone étaient la cause du réchauffement planétaire. Cela vous semble familier ? En effet, c’est le genre de reportage que nous entendons tout le temps maintenant… Mais cette édition n'a pas été publiée en 2024. Elle l'a été en 1912…
Pour Moscou, la politique climatique apparaît comme un moyen au service d’un objectif supérieur : l’intérêt national
Jean-Marc Jancovici, président du Shift Project, est invité par Ground Control. Il nous explique le moteur principal du climatoscepticisme, et les différents types de climatosceptique. Comment les convaincre que le climat se réchauffe vraiment ? Ça ne sera pas par des arguments scientifiques, ça c'est sûr. Peut-être par un câlin ?
CNews vient d'être sanctionnée pour avoir permis à l'un de ses invités de remettre en cause l'origine humaine du changement climatique.
L'Arcom a mis en garde Sud Radio pour une séquence qui minimise ou contredit le consensus scientifique autour du changement climatique.
« Totalitarisme vert », « propagandistes du Giec »... Des députés du Rassemblement national fraichement élus à l’Assemblée sont connus pour leur remise en cause du changement climatique et leur haine des écologistes.
Le paradoxe de notre époque : hausse du climatoscepticisme face à l'urgence actuelle du changement climatique.
Le 21 juin dernier, à l’occasion du "Show Your Stripes Day", vous avez certainement vu de nombreuses images de "bandes climatiques" rouges et bleues tourner sur vos réseaux sociaux. Chaque "stripe", chaque bande, représente une année en termes de température moyenne (bleu pour les plus froides, rouges pour les plus chaudes). C’était d’ailleurs tout le propos de notre article dédié à la "météo dans votre commune le jour de votre naissance", vous pouviez y encoder votre code postal et votre date de naissance afin de vous situer par rapport à la réalité du dérèglement climatique global.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Serge Zaka, ingénieur agronome, docteur en agro-climatologie et chasseur d'orages. À la suite de sa forte médiatisation en télévision, il se rend compte de la forte présence des discours climato-négationistes dans l'espace public, en particulier sur les réseaux sociaux. Il investit alors de plus en plus de temps dans la vulgarisation à destination du public et la lutte contre les thèses fallacieuse des climato-sceptiques. Avec Serge nous abordons L'impact du changement climatique sur l'agriculture, l'alimentation et les espèces vivantes avec une grande question, est-il possible de nous adapter ?
Le gendarme de l'audiovisuel (Arcom) vient de mettre en garde pour la première fois un média pour désinformation climatique.
Jamais en manque de raccourcis pour nous faire douter de l’existence d’un réchauffement global, les dénégateurs de la science climatique mettent en avant à intervalles réguliers l’argument selon lequel il ne serait, en fait, pas prouvé que le CO2 émis par les êtres humains en soit la cause. En une phrase, ce cliché pose la question de savoir si nous sommes sûrs que le CO2 émis par les humains est vraiment la cause du réchauffement climatique ?
Fondée en 2016 dans un contexte de vives tensions politiques, l’entreprise de médias Brasil Paralelo propose à ses 400 000 abonnés un vaste catalogue de films et de documentaires, et inonde les réseaux sociaux de contenus. Au programme : négationnisme climatique, faits alternatifs et réécriture de l’histoire.
Rarement un homme comme Charles Gave aura été capable d'enchainer autant de mensonges en 30mn comme il l'a fait sur Thinkerview.
De nombreux posts sur Facebook et X citent une étude, affirmant que ses conclusions démontrent que la superficie de certaines îles augmente et ainsi que le niveau des mers ne monte pas. Or, l’étude en question conclut que certaines îles ont gagné du terrain sur la mer, notamment en raison d’activités humaines, mais ne remet en aucun cas en question la hausse du niveau de la mer et son lien avec le réchauffement climatique.
L’un des principaux arguments qui visent à décourager les efforts pour limiter le réchauffement climatique consiste à affirmer que la nature s’est toujours adaptée. La logique fallacieuse de cet argument est que "si la faune et la flore ont pu rencontrer des changements climatiques importants par le passé, elle pourra également les rencontrer aujourd’hui".
Stéphane Foucart (Journaliste scientifique) et David Chavalarias (mathématicien) expliquent les mécanismes de défiances vis-à-vis de la science depuis quelques années organisé entre autre par les réseaux sociaux, les lobbies et les politiques.
A intervalle régulier, des publications apparaissent sur internet pour prétendre qu’un grand nombre de scientifiques...
Les climatologues et défenseurs de l’environnement ont longtemps dû composer avec les discours niant l’existence d’un réchauffement climatique. Aujourd’hui, la tendance à minimiser les effets du réchauffement prend le dessus.
En 2012, deux auteurs d’extrême droite avaient dénigré les travaux du célèbre climatologue Michael E. Mann. Une victoire pour la science du climat, devenue la cible préférée du complotisme.
Pas de soucis ! On s’en sortira ! On a connu pire !"… Un cliché très fréquent sur le changement climatique prétend que l’Humanité a traversé d’autres changements de ce type par le passé, et qu’elle est toujours parvenue à s’y adapter. Et pour preuve : nous sommes toujours là ! En mai 2022, lors d’une journée de conférences organisée par le Financial Times, le banquier britannique Stuart Kirk a déchaîné les réactions indignées d’une bonne partie de la communauté scientifique. En parlant du réchauffement climatique et de la montée des eaux qui va se produire, il a affirmé notamment : "Amsterdam est sous l’eau depuis des lustres, et c’est un endroit très agréable. Nous nous adapterons."
Qu’elle semble loin l’époque où, sans vergogne, celui qui allait devenir le 45e président des États-Unis – actuellement en lice pour la prochaine élection –, Donald Trump, tweetait : “Une vague de froid balaie le pays du Tennessee au Texas, moi, je suis à Los Angeles, et il fait glacial. Le réchauffement climatique, c’est vraiment de la blague, et en plus ça nous coûte cher !”
The Center for Countering Digital Hate put out a new report a few days ago, in which they warn that climate misinformation continuous to flourish on YouTube. They want YouTube to take more action. I had a look and I don't like what I read.
Sur YouTube, les jeunes seraient influencés par une nouvelle génération de contenus de « déni climatique ». Dans un rapport baptisé « Le nouveau déni climatique », le Center for Countering Digital Hate (CCDH), une ONG qui lutte contre la désinformation en ligne, observe un glissement : du « vieux déni », selon lequel le changement climatique ne se produit pas ou n’est pas d’origine anthropique, vers un « nouveau déni ». D'après ce dernier, les solutions climatiques ne fonctionnent pas, la science du climat et les mouvements climatiques ne sont pas fiables, et les effets du réchauffement climatique sont inoffensifs voire
A quoi joue Le Figaro ? Depuis plusieurs années, le journal multiplie les tribunes climatosceptiques, les postures anti-science, le greenwashing. Nous aurions pu espérer qu’après la sortie du dernier rapport du GIEC en août 2021, qui rappelait que le réchauffement climatique est dû aux activités humaines, un fait établi et sans équivoque, les climatosceptiques allaient disparaitre des médias. C’était sans compter sur Le Figaro qui allait ouvrir ses colonnes quelques jours après à Benoît Rittaud, président d’une association climatosceptique et qui publie des articles dont le contenu est aussi mensonger que fallacieux, sur son site comme sur les réseaux sociaux.
Les discours niant le dérèglement climatique foisonnent. À force d’outils efficaces, les climatosceptiques prospèrent et sont loin de vouloir s’arrêter, explique le chercheur Albin Wagener.
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À l'heure où les effets du dérèglement climatique n'ont jamais été aussi prégnants, le climatoscepticisme prospère. Comment expliquer cet apparent paradoxe ?
Jusque là bien huilée, la présidence émiratie de la COP28 a commis son premier faux pas. Sultan Al Jaber a tombé le masque dans une vidéo datant du 21 novembre dernier et rendue publique le 2 décembre par The Guardian et le Center for Climate Reporting.
Un président de COP ne devrait pas dire ça. The Guardian vient de révéler une vidéo dans laquelle Sultan Al Jaber, président de la COP28, affirme que la sortie des énergies fossiles pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C ne repose pas sur des "données scientifiques". Une polémique de plus pour celui qui est également PDG d'une compagnie pétrolière. "Le masque tombe mais on le savait déjà. Le président de la COP28 et le président de l’Adnoc sont une seule et même personne", épingle le spécialiste Arnaud Gossement
C’est une large victoire, avec plus de 55,6 % des voix selon les premiers résultats. L’économiste ultralibéral et climatosceptique Javier Milei a été élu président de l’Argentine, dimanche 19 novembre. « Aujourd’hui commence la reconstruction de l’Argentine », a-t-il déclaré. L’homme de 53 ans se définit comme « antisystème » et veut la fin du « modèle appauvrissant de l’État omniprésent ».
Inflation délirante et population à 40 % en dessous du seuil de pauvreté justifient-elles de tester l'extrémisme sous toutes ses formes ? Sans doute pour les Argentins qui ont voté à 56 % pour Javier Milei, le Trump de la pampa, avec un taux de participation de 76 %. Ultralibéral et ultramacho, il a gagné à coups de clips et de messages simplistes à l'image de ceux qui ont été les premiers à le féliciter, Trump et Bolsanaro. Va-t-il mettre à exécution toutes ses menaces sur les aides sociales, la banque centrale et l’abolition de l’avortement ? Suspens !
Cette semaine, Radio Anthropocène met en doute nos certitudes et affirme le rôle de la science face à une défiance et un climato-scepticisme qui se généralisent !
Fervent soutien de Donald Trump, Mike Johnson a été élu le 25 octobre président de la Chambre des représentants. Proche de l’industrie pétrolière, il a nié par le passé le changement climatique.
Si plus de 40% de la population ne comprend même pas la base du problème, comment espérer mettre en œuvre les bonnes solutions ?
Au lendemain des annonces d'Emmanuel Macron, l'ancien vice-président du GIEC, Jean Jouzel, déplore un manque d'ambition et craint l'émergence d'un nouveau discours climatosceptique.
Là où les négateurs du dérèglement climatique craignaient autrefois l’abolition du système libéral ou la menace soviétique, ils empruntent désormais les codes antisystèmes nés pendant la pandémie de Covid-19.
Les enquêtes d’opinion sur le climatoscepticisme qui se succèdent, avec des résultats contrastés, ne parviennent pas à prendre la pleine mesure d’un phénomène qui, dans sa pleine acception, est sans doute généralisé dans la société, estime dans sa chronique Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
Le climatoscepticisme serait lié à des distorsions cognitives et des traits de paranoïa. Le reconnaître serait une grande avancée !
Serge Zaka, Valérie Masson-Delmotte, Magali Reghezza-Zitt... Ces scientifiques de renom, porte-voix de l'expertise climat en France, sont la cible des climatosceptiques sur Twitter. À tel point que le climatologue Christophe Cassou a décidé de suspendre son compte. Depuis le rachat du réseau social par Elon Musk, les barrages ont cédé, la désinformation et la haine en ligne déferlent... et poussent les experts vers la sortie.
L’étude, qui remettait en cause le dérèglement climatique par des chercheurs italiens climatosceptiques notoires. Face aux critiques, les directeurs de la revue «European Physical Journal Plus» ont lancé une enquête interne menant à son ret
Harcelé sur Twitter par des climatosceptiques, le scientifique Christophe Cassou a décidé de fermer son compte. Il revient sur les attaques et le dénigrement subis, et qui ciblent en masse d’autres experts du climat.
Comme beaucoup d’autres, le climatologue Christophe Cassou, qui a récemment été la cible d’attaques en ligne de la part de climatosceptique, a suspendu son compte X, anciennement Twitter. Pour comprendre ce qu’il a subi et...
Alors que les effets du réchauffement climatique se font de plus en plus sentir en France et dans le monde, les détracteurs de la science accentuent leurs attaques contre les experts du climat. Notamment sur X, anciennement appelé Twitter.
Insultes, caricatures, montages… Sur les réseaux sociaux, les climatosceptiques ne prennent pas de vacances. Ils ciblent scientifiques et vulgarisateurs, qui se demandent comment faire face.
Confusions entre météo et climat, réécriture de l’histoire… Derrière des apparences parfois savantes, ceux qui nient la réalité du dérèglement climatique multiplient les assertions trompeuses, voire les biais souvent grossiers.