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Ciblée par plusieurs gouvernements autoritaires, l’Agence France-Presse, l’une des trois agences de dimension planétaire, est fragilisée économiquement, d’autant qu’elle fait face à la vulnérabilité des médias, soumis à la révolution des usages et à l’irruption de l’intelligence artificielle.
L’Europe et son système démocratique sont une cible privilégiée des campagnes de désinformation. Dans toute l’Union européenne, les responsables politiques et les organismes de surveillance tirent la sonnette d’alarme face à la recrudescence des mécanismes d’intox venus de Russie, de Chine ou d’Iran. Les journalistes du réseau de radio Euranet + et Nina Lamparski ont analysé les dernières tendances de fausses informations venues de l’étranger et qui circulent aujourd’hui dans l’Union européenne.
À un peu moins de deux mois de l’ouverture de la COP30 à Belém, deux informations importantes : pour la première fois la Chine va s’engager sur un objectif de baisse de ses émissions ; le rapport Production Gap(1) indique que les émissions mondiales de CO2 résultant de la combustion d’énergie fossile devraient continuer d’augmenter si l’on se fie aux prévisions d’extraction des grands producteurs.
Une dizaine d'économistes de renom, dont les Nobel Joseph Stiglitz et Daron Acemoglu, ont mis en garde lundi contre un risque d'"effondrement du journalisme d'intérêt public" qui apporte une information de qualité, avec des "conséquences considérables" notamment sur l'économie.
Le ministère américain de la Défense a menacé vendredi 19 septembre au soir de révoquer les accréditations des journalistes s’ils ne font pas valider leurs publications à l’avenir.
Alors que l’Europe et la France ont traversé entre 2021 et 2023 la pire crise énergétique de leur histoire et que nous sommes toujours très dépendants des énergies fossiles, il est encore différents politiques, chefs d’entreprises ou prétendus experts ayant leur rond de serviette dans certains médias pour dire que les énergies renouvelables ne servent à rien en France. Comme pour le nucléaire en son temps et le véhicule électrique actuellement, l’éolien et le solaire sont victimes d’une énorme désinformation.
Dans une vidéo tournée fin août, l'armée russe laisse entrevoir une carte affichant ses futurs objectifs de conquête en Ukraine. Simple oubli, ou propagande volontaire ?
À la Une de la presse ce lundi 1er septembre, cette opération de Reporters sans frontières (RSF) dans 150 médias internationaux pour protester contre la mort des journalistes à Gaza, le plan d'évacuation et de reconstruction de l'administration Trump pour l'après-guerre dans l'enclave et le fossé qui se creuse de plus en plus entre l'école publique et l'école privée en France, en ce jour de rentrée des classes.
Dans le monde entier, les rédactions s’inquiètent pour leurs collaborateurs palestiniens à Gaza. Environ 180 médias dans 50 pays devaient relayer, lundi 1ᵉʳ septembre, un appel de Reporters sans frontières et du mouvement Avaaz pour que cessent « les meurtres à Gaza ».
L’ONG, qui estime que 220 journalistes ont été tués par l’armée israélienne depuis l’attaque terroriste du 7 octobre 2023, lance un appel pour que cessent « les meurtres à Gaza ». Les sociétés de journalistes, dont la société des rédacteurs du « Monde », demandent l’ouverture de l’enclave palestinienne aux journalistes internationaux.
En interdisant à la presse d’accéder au territoire palestinien et en menant la guerre la plus meurtrière envers les journalistes dans l’histoire des conflits, l’Etat hébreu détruit la liberté d’informer, sans réelle réaction des Etats-Unis ou des pays de l’Union européenne.
Plus de quarante rédactions françaises, dont France 24 et RFI, participent à une campagne internationale lancée par Reporters sans frontières pour dénoncer les attaques israéliennes contre les journalistes à Gaza. L’initiative rassemble plus de 250 médias dans 72 pays.
Si les réseaux sociaux et les nouveaux médias sont souvent associés à la désinformation et à la propagande étrangère, dans des pays comme la Serbie ou la Hongrie ce sont davantage les acteurs médiatiques conventionnels qui se livrent à de telles dérives, estiment Sabina Mihelj et Vaclav Stetka, chercheurs spécialistes de la région, dans une tribune au « Monde ».
Récemment, plusieurs géants européens des médias ont collaboré à la création d’un chatbot. Baptisé ChatEurope, ce dernier a tout simplement pour mission de lutter contre la désinformation en ligne. Comment fonctionne cet intelligence artificielle assez particulière ?
"Dans ce contexte où les fake news ont tendance à se multiplier, l’Union Européenne semble avoir décidé de contre-attaquer. Sous l’impulsion de l’Agence France-Presse, plusieurs médias tels que France Médias Monde, El País (Espagne), Deutsche Welle (Allemagne) et RFI Roumanie ont collaboré à la mise au point d’un nouveau chatbot. Baptisée ChatEurope, l’IA a été entrainée via un corpus journalistique sérieux, dont la vérification implique pas moins d’une quinzaine de rédactions européennes. Contrairement aux chatbots comme Gemini, ChatEurope ne synthétise pas des occurrences linguistiques probables. En effet, cette IA puise ses réponses dans des milliers d’articles déjà existants, à l’origine desquels nous retrouvons de vrais journalistes. Chaque réponse à une question est donc fidèle aux articles et mentionne clairement ses sources." texte Yohan Demeure
Le président ukrainien s'est entretenu par téléphone avec le locataire de la Maison-Blanche.
Une étude édifiante montre comment la désinformation climatique entrave l’action en faveur du climat. Qui désinforme ? Dans quels buts ? Comment réduire les fausses informations ? Explications.
L’Ukraine a frappé simultanément quatre bases aériennes russes ce week-end. Il s’agit de la première attaque de longue portée de ce type, mais selon une source à la Maison Blanche, les États-Unis n’étaient pas au courant de l’attaque et n’y ont pas participé.
Selon la rédaction, ces couvertures dénigrent l’Ukraine, « la politique migratoire de l’Angleterre, ou colportent des rumeurs sur l’identité sexuelle de Brigitte Macron » et semblent « d’abord destinées au public russe ».
La biodiversité est en mauvais état et est sévèrement menacée, ça, ce n’est pas une fake news. Une biodiversité en bon état, c’est la garantie d’une planète vivable et de territoires habitables pour les humains. Ça n’est pas une fake news. Ce qui n’est pas une fake news non plus, c’est que remettre en question les vérités scientifiques constitue une mise en danger de la démocratie. La vie en société et le contrat social ne peuvent tenir sans l’accord d’une «vérité partagée», une reconnaissance de ce qu’est la réalité.