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Le bâtiment, un des secteurs les plus voraces en énergie et émetteurs de CO2, fait des efforts pour tenir les objectifs de décarbonation de l'Accord de Paris, mais ils restent insuffisants, constate l'ONU Environnement lundi dans un rapport.Le rapport mondial annuel sur l'état des bâtiments et de la construction, publié par le Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue), relève des progrès. Ainsi, en 2024, les émissions de CO2 du secteur ont baissé pour la première fois depuis 2020.
Après une décennie de procédure, un agriculteur péruvien, Saul Luciano Lliuya, fait face, à partir de ce lundi 17 mars devant la justice allemande, au géant de l’énergie qu’il somme de réparer les effets du réchauffement. Les ONG qui l’épaulent voudraient en faire un cas emblématique de la lutte climatique.
Les acteurs du captage de CO2 adaptent leur message à l'ère Trump pour éviter l'implosion de leur fragile modèle économique. Le captage, l'utilisation et le stockage du dioxyde de carbone (CCUS) n'en est encore qu'à ses balbutiements aux États-Unis. Selon un rapport du Bureau du budget au Congrès (CBO), seuls 15 sites étaient opérationnels aux Etats-Unis fin 2023. Au total, leurs capacités se limitaient à 0,4% des émissions sur le territoire américain. Jessie Stolark, directeur de l'association Carbon Capture Coalition, qui réunit des entreprises, des syndicats et des organisations de protection de l'environnement, évoque 275 projets annoncés. L'essor programmé de cette technologie, qui consiste à capter le CO2 pour le stocker sous-terre ou le réutiliser, repose, en bonne partie, sur des incitations fiscales.
Plus de 160 sénateurs de la droite et du centre ont appelé mercredi François Bayrou à "renoncer" à la publication imminente de la future programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), fustigeant l'absence de "vision globale" derrière cette feuille de route.Dans un courrier largement cosigné dont l'AFP a obtenu copie, les parlementaires interpellent le Premier ministre pour l'inciter à "reprendre le travail" sur les ambitions énergétiques de la France afin de "permettre au Parlement de voter sur le futur mix énergétique" du pays.
Les émissions de gaz à effet de serre du Royaume-Uni ont diminué de 3,6% en 2024, le pays faisant figure de bon élève alors que son utilisation du charbon est tombée l'an dernier au plus bas depuis 1666, un siècle avant la révolution industrielle, selon une étude. Le Royaume-Uni a fermé fin septembre sa dernière centrale à charbon, mettant un terme à l'utilisation de ce combustible dans sa production d'électricité, une première pour un membre du G7, avant d'interdire en novembre toute nouvelle mine de charbon dans le pays.
Les exploitants de nouveaux projets bas carbone communiquent fréquemment sur les émissions de CO2 « évitées ». Cette notion d'émissions évitées peut également constituer un argument commercial, rappelle l'Ademe (« par l’achat de ce produit, vous économisez x tonnes de CO2 pour le climat »).
La Commission européenne a rappelé la Belgique à l’ordre mercredi pour ne pas avoir rendu la version définitive de son Plan national Energie-Climat (PNEC). Les plans nationaux définitifs devaient initialement être remis le 30 juin 2024. Ils décrivent la manière dont les Etats membres comptent contribuer aux objectifs climatiques et énergétiques fixés pour 2030. A cette échéance, l’Union européenne s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 55% par rapport aux niveaux de 1990. Pour y parvenir, la Belgique doit réduire de 47% les émissions dans des domaines comme les transports, les bâtiments et l’agriculture.
Le ministre de l'Energie du gouvernement Trump avait un message clair lundi à Houston, au Texas, où les énergéticiens sont rassemblés: il est temps de redonner la priorité à la production d'énergies fossiles plutôt qu'à la lutte contre le réchauffement climatique. S'exprimant en ouverture de la CERA Week, un événement professionnel majeur, Chris Wright a évoqué l'abandon de certaines normes ou les efforts du président américain pour promouvoir le gaz naturel liquéfié (GNL) comme exemples de changements par rapport à la présidence de Joe Biden, dont il s'est moqué.
Le premier constructeur européen Volkswagen et la fédération automobile allemande ont salué lundi le plan de la Commission Européenne d'assouplissement des règlementations carbone, pour épargner des amendes au secteur en grande difficulté.La présidente de la Commission Ursula Von Der Leyen a dévoilé les contours d'un plan de soutien à la filière automobile du continent, embarquée dans une coûteuse transition vers électrique, qui sera présenté mercredi.
La Chine a manqué un objectif climatique majeur en 2024 et ses émissions de carbone ont connu une légère hausse, malgré des ajouts records en matière d'énergies renouvelables, selon des données officielles publiées vendredi.D'après des analystes, ces chiffres montrent que le plus grand émetteur mondial est en retard sur un de ses engagements cruciaux de l'Accord de Paris sur le climat.L'intensité carbone, qui mesure les émissions de dioxyde de carbone par unité de PIB, a diminué de 3,4% l'an passé, a indiqué le Bureau national des statistiques (BNS).
Le ministre français chargé de l'Industrie Marc Ferracci a prévenu jeudi dans le journal Les Échos qu'il "n'assumera pas l'objectif" européen "de réduction des émissions de 90% en 2040" si Bruxelles "n'améliore pas la copie" sur l'accompagnement prévu de l'industrie.
Avec le réchauffement climatique, l’augmentation de l’énergie dans l’atmosphère génère des vents plus forts et des tempêtes plus violentes, ce qui entraîne des vagues plus grosses et plus puissantes. Cela a des répercussions sur les écosystèmes marins, les côtes et même sur le climat global, car les vagues jouent un rôle clé dans le transport de la chaleur et du carbone à travers les océans.
Le prix des billets d'avion devra augmenter pour freiner la demande si le Royaume-Uni veut respecter ses engagements de réduction d'émissions de gaz à effet de serre, affirme mercredi un organisme indépendant chargé de conseiller le gouvernement britannique.Cette hausse des prix pourrait résulter d'une augmentation de la taxe sur les passagers aériens ou la création d'une taxe sur les voyageurs fréquents, ou de la répercussion par les compagnies des coûts liés à la réduction de la pollution, selon un rapport du Comité sur le changement climatique (CCC).
Le britannique BP a enterré mercredi une stratégie climatique autrefois ambitieuse et annoncé un recentrage sur la production et les investissements dans le pétrole et le gaz, avec l'espoir de doper ses bénéfices en berne et ses redistributions aux actionnaires."Nous allons accroître nos investissements et notre production (d'hydrocarbures) pour pouvoir produire de l'énergie à forte marge dans les années à venir" et "nous serons très sélectifs dans nos investissements dans la transition", a résumé dans un communiqué le directeur général Murray Auchincloss.
Jusqu'ici considérées comme les mieux-disantes sur la transition climatique, plusieurs compagnies pétro-gazières européennes ont depuis fait machine arrière pour doper leur rentabilité, dont BP qui a annoncé mercredi se recentrer sur le pétrole et le gaz.L'avenir du pétrole incertain
L'expansion prévue des centrales au charbon menace les engagements de l'Indonésie, principal pollueur dans le monde, de réduire ses émissions de CO2 d'ici 2030 et de fermer toutes ses installations au charbon d'ici dix ans, selon un rapport publié jeudi.
Des associations de défense de l'environnement ont annoncé mercredi attaquer en justice l'administration Trump pour ses mesures visant à accroître la production pétrolière et gazière en mer, relançant la bataille juridique qui les avait opposées au président américain lors de son premier mandat.Fervent défenseur des énergies fossiles, Donald Trump a annoncé dès le premier jour de son retour au pouvoir un état d'"urgence énergétique" pour doper la production d'hydrocarbures des Etats-Unis.
Le Japon s'est engagé mardi à réduire de 60% ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2035 par rapport à 2013, dans le cadre d'un plan climatique à l'ambition relevée, et qui s'accompagne d'une révision de sa stratégie énergétique.La quatrième économie mondiale, encore très dépendante des hydrocarbures et accusée d'avoir le mix énergétique le plus polluant des puissances du G7, s'est déjà fixé pour objectif d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050.
Face au freinage des ambitions environnementales en France comme ailleurs en Europe, les scientifiques du climat s'interrogent sur la meilleure tactique pour rétablir leur place dans le débat public, quelques années après le pic de l'intérêt politique. "On a l'impression de vivre un délitement de tout ce qui était discuté pour arriver à des consensus. On le voit sur l'eau, la protection des sols, la biodiversité, le climat", énumère Christophe Cassou, physicien climatologue et directeur de recherche au CNRS qui se dit "désarçonné, en colère, décontenancé".
La « COP30 » désigne la 30e Conférence internationale des parties de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Cette COP fait suite à la COP28 de Dubaï en 2023 et à la COP29 de Bakou qui s'est tenue fin 2024. La COP30 aura lieu du 10 au 21 novembre 2025 à Belém, capitale de l'État du Para située au nord du Brésil. Cette ville de près de 1,5 million d'habitants se trouve dans l'estuaire des fleuves Tocantins et Pará, aux portes de la forêt amazonienne.