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diversité
2025
La plus grande extinction de masse a effacé près de 90 % des espèces de la surface de la Terre il y a environ 250 millions d’années. Mais le grand mystère de cet événement porte sur sa suite : pourquoi le globe est-il resté invivable pendant cinq millions d’années ? Des scientifiques ont peut-être trouvé la solution et elle tient en partie aux forêts tropicales. De quoi nous alerter de leur importance encore à l’heure actuelle.
Longiligne, tête plate, pattes courtes, silhouette furtive rappelant davantage la belette que le lion… le jaguarundi ne rentre dans aucune case. Et malgré une aire de répartition impressionnante, du Mexique jusqu’au nord de l’Argentine, ce félin atypique reste un grand inconnu des zoologues. Son nom scientifique reflète cette confusion : Herpailurus yagouaroundi ou Puma yagouaroundi, selon les études. Car oui, ce « mini-fauve » aux allures de mustélidé est un cousin du puma.
Ils ne sont ni mignons, ni majestueux. On les accuse d’être sales, dangereux, voire nuisibles. Pourtant, vautours, hyènes, diables de Tasmanie ou aigles jouent un rôle écologique fondamental : celui d’éboueurs du vivant. Et leur disparition pourrait bien nous coûter très cher, à nous humains.
Dernièrement, une infographie listait les pays dont les surfaces de forêt tropicale ont le plus diminué en 2024. Si les pays les plus impactés se trouvent en Amazonie, d’autres également touchés se situent ailleurs dans le monde.
Comme l'a dit Hubert Reeves, je suis de la poussière d'étoiles ; poussière provenant de différentes régions de l'Univers. De plus, mon ADN et mon histoire font de moi un être unique.
Pendant des décennies, les racines des plantes ont été vues comme de simples structures secondaires, utiles pour s’ancrer dans le sol et puiser eau et nutriments en surface. Mais une nouvelle étude vient bouleverser cette vision. Et si certaines plantes, en secret, exploraient les profondeurs de la Terre ? Et si ces racines invisibles pouvaient jouer un rôle insoupçonné dans la lutte contre le changement climatique ? […] À leur grande surprise, les chercheurs ont constaté qu’environ 20 % des plantes analysées présentaient un schéma racinaire bimodal : un premier réseau de racines en surface, comme on s’y attendait… et un deuxième réseau plus profond, à environ un mètre sous terre. Un phénomène qu’ils ont appelé “bimodalité”.
Les habitats des formes sauvages de l’espèce et des insectes qui la pollinisent devraient moins se chevaucher à l’avenir, à cause du changement climatique, révèle une étude scientifique publiée ce jeudi 3 juillet. Ce qui menacerait la survie de ces plantes et l’offre mondiale de l’épice.
Les travaillistes veulent simplifier les contraintes environnementales sur les infrastructures et le bâtiment. Les défenseurs de l’environnement s’inquiètent des conséquences pour les rares sites naturels remarquables d’Angleterre.
Selon une récente étude menée en Australie, une espèce d’oiseaux marins est particulièrement touchée par la pollution plastique. Les auteurs affirment que ces animaux subissent des dommages cérébraux comparables à ceux de la maladie d’Alzheimer. Il s’agit ici d’une nouvelle preuve des conséquences alarmantes de la pollution plastique sur la faune marine.
The Kenyan marine ecologist David Obura is chair of a panel of the Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services (IPBES), the world’s leading natural scientists. For many decades, his speciality has been corals, but he has warned that the next generation may not see their glory because so many reefs are now “flickering out across the world”.
Les modèles climatiques utilisés par le GIEC, même les plus avancés tels CMIP6, intègrent les puits de carbone, mais le font de manière très incomplète et largement idéalisée. Ces modèles incluent des composantes biogéochimiques du sol et océaniques qui simulent le cycle du carbone dans les océans à travers des processus tels que la photosynthèse du phytoplancton, la respiration, la reminéralisation, la sédimentation, et la circulation océanique profonde.
Alors que les négociations sur le budget de l’Union pour la période 2028-2034 doivent débuter, des chercheurs s’inquiètent de voir la protection de l’environnement reléguée au second rang des priorités.
Près de 6 millions d’ânes sont abattus chaque année pour leur peau, utilisée en médecine traditionnelle chinoise. L’espèce s’en trouve décimée, notamment en Afrique, déplore l’ONG Donkey Sanctuary, qui plaide pour un moratoire.
Une étude scientifique souligne la présence de cachalots dans une zone marine où les États-Unis veulent extraire des métaux rares. De quoi rappeler la nécessité d'approfondir les connaissances scientifiques sur l'impact de l'exploitation minière en eaux profondes, souligne Greenpeace.
Une étude révèle que les écosystèmes ont survécu à deux grands bouleversements. 60 millions d’années de stabilité… jusqu’à maintenant.
La vie sur Terre, aussi diverse soit-elle, semble organisée selon un principe simple : la majorité des espèces vivent dans des « points chauds » de biodiversité, des zones centrales offrant des conditions optimales. De ces noyaux, la vie s’étend vers les zones périphériques, où seules les espèces les plus adaptées parviennent à survivre. Cette organisation spatiale, régie par le filtrage environnemental, est universelle et prévisible. Elle éclaire notre compréhension de la biodiversité et devrait guider les efforts de conservation dans un contexte de changements environnementaux rapides.
Chaque année, des centaines de milliards de poissons sauvages et d’élevage sont tués dans le monde pour nourrir les populations. Pourtant, jusqu’à récemment, la question de la douleur qu’ils ressentent lors de leur abattage est restée largement sous-estimée ou méconnue. Une nouvelle étude publiée dans Scientific Reports éclaire cette réalité invisible et propose des pistes concrètes pour améliorer le bien-être des poissons, en particulier de la truite arc-en-ciel, l’une des espèces les plus couramment élevées.
Si la justice permet de mettre les états face à leur responsabilité en matière de climat, elle reste plus timide en ce qui concerne les autres enjeux environnementaux1, particulièrement en Belgique. Le concept de « préjudice écologique » a par exemple été reconnu pour la première fois assez tardivement2, en 2021, dans l’Arrêt Tenderie3 et n’est toujours pas entré dans le Code civil belge. Or, comme le rappellent Canopea et d’autres associations de protection de l’environnement, environ 95 % de nos habitats naturels sont en état défavorable, menaçant les équilibres écologiques et l’avenir des générations présentes et futures. Le GIEC et l’IPBES soulignent d’ailleurs la nécessité d’agir face à la sixième extinction de masse.
Les scientifiques ont déclaré aujourd’hui que les océans de la planète sont en plus mauvaise santé qu’on ne le pensait, tout en avertissant qu’une mesure clé montre que nous « manquons de temps » pour protéger les écosystèmes marins. L’acidification des océans, souvent appelée le « jumeau maléfique » de la crise climatique, est causée par l’absorption rapide du dioxyde de carbone par les océans, où il réagit avec les molécules d’eau, entraînant une baisse du pH de l’eau de mer. Elle endommage les récifs coralliens et d’autres habitats océaniques et, dans les cas extrêmes, peut dissoudre les coquilles des créatures marines.
Par temps clair, la marina de Plymouth offre une vue sur le port, au-delà de l’île de Drake – nommée d’après le fils le plus célèbre de la ville, Francis Drake – jusqu’à la Manche. Il est souvent possible d’apercevoir une multitude de navires, qu’il s’agisse de navires de la marine, de ferries, de petits bateaux de pêche ou de yachts. Ce que vous ne verrez peut-être pas à cette distance, c’est une grande bouée jaune qui oscille dans l’eau à environ six miles de la côte.
Selon la Liste rouge du comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature, un cinquième des mille-pattes chilopode et un tiers des perles, des insectes aquatiques sont menacés de disparition dans l’Hexagone.
Même si on protégeait 30 % des océans, ce ne serait pas suffisant.
À cause de la destruction des espaces de vie, de la (sur)pêche et des pesticides, 73% des vertébrés sauvages ont été exterminés en 54 ans et 67% des arthropodes (dont les insectes) en 10 ans. Quant au climat, le seuil des 1,5°C a été franchi en 2024 – augurant un emballement brutal et irréversible. Cette limite planétaire est en conséquence largement dépassée, à l’instar de 5 autres (parmi les 9 qui ont été identifiées) : artificialisation des sols, pollution, perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore, altération du cycle de l’eau douce et effondrement de la » biodiversité ». Pour quelle raison, alors que nous mettons en œuvre des actions écologiques depuis 50 ans, notre situation (celle du vivant en général) ne cesse d’empirer ?
À cause de la destruction des espaces de vie, de la (sur)pêche et des pesticides, 73% des vertébrés sauvages ont été exterminés en 54 ans2 et 67% des arthropodes (dont les insectes) en 10 ans3. Quant au climat, le seuil des 1,5°C a été franchi en 20244 – augurant un emballement brutal et irréversible. Cette limite planétaire est en conséquence largement dépassée, à l'instar de 5 autres (parmi les 9 qui ont été identifiées5) : artificialisation des sols, pollution, perturbation des cycles biogéochimiques de l'azote et du phosphore, altération du cycle de l'eau douce et effondrement de la « biodiversité ».
Depuis 2008, 1,3 million de variétés de semences, issues de 128 pays, ont été déposées dans le coffre-fort mondial, situé dans l’archipel norvégien du Svalbard. Une assurance-vie en cas de catastrophe.
La question de la préservation des océans est sur toutes les lèvres lors de la conférence mondiale sur le sujet à Nice. Hausse des températures, disparition des coraux… voici sept infographies pour bien comprendre ce dont on parle.
Selon une étude de la British Antarctic Survey, la population de cette espèce polaire a décliné de 22 % en quinze ans, en raison de la perte de glace de mer et d’autres conséquences du réchauffement climatique.
C’est une plante cruciale pour la santé de la mer Méditerranée. La posidonie, espèce marine endémique, forme de véritables forêts sous-marines. Présente à faible profondeur, elle oxygène l’eau, ralentit l’érosion des côtes et abrite une biodiversité foisonnante. Mais elle est aujourd’hui menacée par l’activité humaine, notamment le tourisme. Sa protection est au cœur des discussions à Nice, à l’occasion du 3e sommet des Nations Unies sur l’Océan.
Un pattern mondial et des conséquences locales Une étude publiée le 4 juin 2025 dans Nature Ecology & Evolution, menée par des chercheurs de l’Université d’Umeå en collaboration avec l’Université de Reading, révèle un principe presque universel : Dans chaque région du globe, la biodiversité s’organise autour de "points chauds", des zones minuscules mais vitales, où la majorité des espèces apparaissent et se concentrent, avant de se raréfier en s’éloignant.
Découvrez notre ONG dédiée à la lutte contre les pesticides. Visualisez l'impact de 10 ans de pesticides grâce à notre carte dynamique. Informez-vous sur les pesticides, l'agriculture, la santé, l'extinction, l'emprise des lobbys de l'agrochimie et soutenez-nous pour mettre fin à cet empoisonnement.
La population des oiseaux endémiques du continent blanc pourrait diminuer bien plus rapidement que ce que l’on pensait, d’après une étude publiée ce mardi 10 juin. Et au rythme actuel du réchauffement climatique, l’espèce sera quasiment éteinte d’ici à 2100.
Enregistré en septembre 2024, cet entretien avec le biologiste Marc-André Selosse résonne étrangement avec l’actualité brûlante de ce mois de juin 2025 : chute des revenus agricoles, pollution au cadmium, loi Duplomb, effondrement de la biodiversité. Marc-André Selosse nous parle de ce que nous refusons de voir : le sol.
Pour la première fois, des scientifiques ont filmé les dommages causés par les ancres de bateaux sur la flore et la faune des fonds marins de l’Antarctique, révèlent-ils dans une étude publiée ce lundi 9 juin, alors que de nouvelles routes maritimes s’ouvrent dans cette région de plus en plus prisée des croisiéristes.
Le traité de protection de la haute mer, dont l'entrée en vigueur est espérée d'ici la fin de l'année, donnera des moyens d'action pour la conservation et la gestion durable de la biodiversité marine dans l'immense partie des océans qui n'appartient à personne.
Quand on parle de réchauffement climatique, on pense souvent à l’air qui se réchauffe. Mais c’est l’océan qui, grâce aux courants marins et aux propriétés exceptionnelles de l’eau, a jusqu’à présent absorbé frontalement une grande partie du réchauffement. Avec l’accélération du changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution omniprésente, les observations océaniques sont indispensables pour évaluer et préserver la santé des océans.
Trente et un Etats ont ratifié l’accord sur la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine dans les eaux internationales. Il en faudrait 60 pour qu’il entre en vigueur, un des objectifs qu’Emmanuel Macron souhaite atteindre pendant la Conférence des Nations unies sur l’océan, du 9 au 13 juin, à Nice.
Exploiter les métaux rares présents sur les planchers océaniques, au risque d’abîmer des écosystèmes encore méconnus : ce dilemme qui travaille la communauté internationale sera au centre des discussions de la Conférence des Nations unies qui s’ouvre à Nice le 9 juin.
Comment les riches ravagent la planète (et nous avec...)
Un "cadre d’action pour garantir que la science reste au coeur des efforts visant à assurer un avenir durable aux océans et à l’humanité". C’est la principale doléance de la communauté scientifique, réunie à Nice à l’occasion de la Conférence des Nations unies sur l’océan.
La destruction de la couverture forestière a augmenté de 9,1 % entre août 2024 et mai 2025 par rapport à la même période l’année précédente.