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2025
GLOBAL TIPPING POINTS REPORT 2025 - Summary
GLOBAL TIPPING POINTS REPORT - 2025
L’humanité a trop déstabilisé le climat, au point de l’avoir rapproché de « points de bascule » au potentiel cataclysmique, alertent 160 scientifiques dans un nouveau rapport.
Ce matin, Jean-Marc Jancovici nous explique la consommation énergétique de l’intelligence artificielle, ses émissions de gaz à effet de serre, ainsi que les prévisions concernant cette consommation dans dix ans.
Dans une tribune au « Monde », trois spécialistes du climat alertent sur l’augmentation continue de la chaleur humide qui ne tardera pas à dégrader l’habitabilité même de notre planète.
Dans « 2049. Ce que le climat va faire à l’Europe » (Seuil), Nathanaël Wallenhorst, chercheur en sciences de l’environnement et membre de l’Anthropocene Working Group (AWG), a compilé un nombre colossal de données scientifiques pour nous avertir : ce que nous vivons depuis quelques années (canicules, mégafeux, sécheresse…) n’a désormais plus rien d’exceptionnel. Nous devons apprendre à composer avec cette nouvelle donne climatique.
D’ici cinq ans, les gouvernements envisagent de produire une quantité d’énergies fossiles plus de deux fois supérieure à celle compatible avec la limitation du réchauffement de la planète à 1,5 °C, alerte un rapport publié ce lundi 22 septembre.
L’écart ne cesse de se creuser entre la quantité de charbon, de pétrole et de gaz que les gouvernements des pays producteurs projettent de mettre sur le marché et celle qui permettrait de limiter le réchauffement sous la barre des 1,5 °C.
Les pays producteurs d'énergies fossiles du monde entier prévoient d'augmenter toujours plus leurs extractions ces prochaines années, à des niveaux radicalement incompatibles avec les objectifs climatiques internationaux, selon un rapport publié lundi par plusieurs instituts de référence. "Les gouvernements, au total, prévoient de produire beaucoup plus d'énergies fossiles que ce qui serait cohérent avec une limitation du réchauffement mondial entre 1,5°C et 2°C", a souligné devant des journalistes Derik Broekhoff, de l'Institut de l'environnement de Stockholm (SEI), coauteur de cette étude. "Les pays prévoient désormais une production de ces énergies encore plus élevée comparé à il y a deux ans", lors de sa dernière édition, souligne-t-il, pointant du doigt la "déconnexion entre les ambitions climatiques et ce que les pays prévoient réellement de faire".
Cette étude s’inscrit dans la continuité des travaux d’I4CE engagés depuis plusieurs années sur la qualification et la quantification des besoins et des moyens pour l’adaptation en France. Elle propose une vision d’ensemble de ce que l’on peut dire à date sur ces aspects, basée sur le suivi et l’analyse d’une quinzaine de domaines d’action publique concernés par le changement climatique. Des éléments techniques détaillés, disponibles en annexe, offrent un appui pour approfondir ce rapport.
Les mauvaises nouvelles concernant le climat sont omniprésentes. L’Afrique est particulièrement touchée par le changement climatique et les phénomènes météorologiques extrêmes, qui ont un impact sur la vie et les moyens de subsistance de ses habitants. Nous vivons dans un monde qui se réchauffe à un rythme sans précédent depuis le début des relevés. Pourtant, les gouvernements tardent à agir.
Une bonne politique climatique repose sur une bonne science climatique. Et une bonne science climatique repose sur le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC*) depuis sa création par les gouvernements en 1988. Le GIEC est composé de dizaines de milliers de scientifiques issus de dizaines de pays, qui couvrent les multiples facettes du « pourquoi » et du « comment » du changement climatique. Il établit une ligne consensuelle dans des rapports (*) volumineux publiés tous les cinq ou six ans. Il a si bien rempli cette mission qu’il a reçu en 2007 le prix Nobel de la paix aux côtés de l’ancien vice-président Al Gore.
La Direction générale de la météorologie marocaine (DGM) a annoncé lundi avoir constaté début août un record mensuel de température dans la ville de Laâyoune, située au Sahara occidental, avec 49,2°C, battant ainsi un précédent record d'août 2016.
Le thermomètre repart ce vendredi à la hausse en France, notamment dans les régions du Sud. La façade Atlantique bascule en orange à midi ce vendredi, notamment la Bretagne, jusqu’ici épargnée.
Si vous revenez de vacances : de France, d’Espagne ou d’Italie, vous êtes peut-être passé à proximité de champs de maïs copieusement arrosés alors que la sécheresse et la canicule sévissent. De plus en plus d’agriculteurs irriguent également en Wallonie et avec le changement climatique ou la répétition des sécheresses, va-t-on un jour voir les mêmes dispositifs d’irrigation se généraliser chez nous ?
Deux géographes britanniques de l’Université de York et de la London School of Economics avancent une hypothèse aussi troublante qu’innovante : le changement climatique a tellement bouleversé les rythmes terrestres que nos concepts traditionnels de printemps, été, automne et hiver sont devenus obsolètes. Leur étude, publiée dans Progress in Environmental Geography, propose de reconnaître quatre nouveaux types de « saisons » qui émergent sous nos yeux, transformant fondamentalement notre rapport au temps et aux cycles naturels.
D’après le réseau scientifique World Weather Attribution, le dérèglement climatique a fait augmenter d’environ 2 °C les températures en Finlande, en Norvège et en Suède. Ces conditions mettent à rude épreuve les systèmes de soins, les écosystèmes et les éleveurs de rennes samis dans une région mal équipée pour cette chaleur.
Cette valeur longtemps hors norme est beaucoup plus fréquemment dépassée depuis le début du XXIᵉ siècle. La zone touchée s’étend également de plus en plus vers le nord.
Les températures, qui dépassent 40 °C en France, vous paraissent insupportables ? Imaginez ce que la vie pourrait être par 50 °C, en 2050. Notre journaliste a fait le test dans un camion simulant ces conditions extrêmes.
En Suisse, les bâtiments sont conçus pour l’hiver, mais les étés seront bientôt le plus grand défi. La Confédération mise sur des solutions pragmatiques.