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2025
Les réserves d’eau de l’Europe s’assèchent en raison du dérèglement climatique Des scientifiques de l’UCL constatent que de vastes zones du sud de l’Europe s’assèchent, avec des conséquences « de grande envergure » […] D’immenses pans des réserves d’eau européennes sont en train de s’assécher, révèle une nouvelle analyse basée sur deux décennies de données satellitaires, montrant une diminution des stocks d’eau douce en Europe du Sud et centrale, de l’Espagne et de l’Italie jusqu’à la Pologne et certaines régions du Royaume-Uni.
Je dis toujours que les modèles ne sont pas des prédictions, mais des illustrations qualitatives de ce que pourrait être l’avenir. Cependant, à mesure que l’avenir se rapproche du présent, les modèles peuvent commencer à être considérés comme des outils prédictifs. Il s’agit de la dichotomie entre météo et climat, si habilement exploitée par les politiciens pour semer la confusion dans les débats sur le climat. À l’heure actuelle, nous nous rapprochons du point où nous pourrions prévoir un effondrement de la même manière que nous pouvons prévoir la trajectoire d’une tempête tropicale.
Compromis, mesures volontaires et absence de mention des combustibles fossiles : points clés de l’accord de la COP30 […] Le sommet des Nations unies sur le climat COP30 a fait avancer la lutte contre la crise climatique et les dommages qu’elle cause déjà aux vies et aux moyens de subsistance. Mais les mesures convenues constituent des pas en avant, plutôt que les bonds en avant nécessaires.
Ce qui me frappe dans les COP, depuis que je les suis de près ou de loin (soit depuis 2010), c’est cette insistance sur le « consensus unanime », « pour sauver le multilatéralisme ». Or il existe, représentés à l’ONU et négociateurs lors des COP, des pays comme l’Arabie Saoudite (une monarchie absolue de droit divin, une dictature cruelle qui dissout le corps d’un journaliste dans l’acide, un des régimes autoritaires les plus sanglants de la planète) et la Russie (une dictature aggressive qui torture et assassine tous ses opposants, y compris à l’étranger, et qui a déclenché la pire guerre en Europe depuis la désintégration de la Yougoslavie). Sans compter la Chine, qui est aussi une des dictatures les plus impitoyables au monde, au point de menacer directement ses critiques dans les démocraties, et dont les efforts en matière d’énergies renouvelables ne permettent pas d’annuler ses immenses émissions de gaz à effet de serre, en passe de dépasser celles, cumulées, des plus grands émetteurs historiques occiden
Une analyse magistrale de 5 000 ans de civilisation soutient qu’un effondrement mondial est imminent si les inégalités ne sont pas éliminées. […] Nous ne pouvons pas fixer une date pour la fin du monde, mais en examinant les 5.000 ans de [civilisation], nous pouvons comprendre les trajectoires auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui et l’autodestruction est la plus probable », déclare le Dr Luke Kemp du Centre for the Study of Existential Risk (Centre d’étude des risques existentiels) de l’université de Cambridge (*).
Selon une nouvelle étude à laquelle a contribué l’Institut de recherche sur l’impact climatique de Potsdam (PIK), quatre éléments clés du système climatique terrestre sont en train de se déstabiliser. Les chercheurs ont analysé les interconnexions entre quatre éléments de basculement majeurs : la calotte glaciaire du Groenland, la circulation méridienne de retournement de l’Atlantique (AMOC), la forêt amazonienne et le système de mousson sud-américain. Tous quatre montrent des signes de diminution de leur résilience, ce qui augmente le risque de changements brusques et potentiellement irréversibles.
Les articles sur l’environnement ne trouvent plus le même écho qu’auparavant. Les écrivains, les chercheurs et les militants remarquent ce changement : les contenus sur le climat qui suscitaient autrefois l’engagement passent désormais au second plan. La question n’est pas de savoir si les gens se soucient de la planète, mais plutôt que de nombreux lecteurs dépassent le stade des discours sur la prise de conscience et l’action individuelle (ou du moins, c’est ce qu’ils devraient faire, à mon avis !). Ils veulent comprendre le pouvoir. Ils veulent comprendre les systèmes. Ils veulent un espoir ancré dans la transformation collective, et non un optimisme vendu comme une thérapie personnelle.
L’humanité a franchi toutes les frontières visibles. Du feu à la roue, de la poudre à canon à la bombe atomique, de la voile au saut vers la Lune. Nous avons ouvert la croûte terrestre pour en extraire des minéraux, construit des villes qui brillent comme des étoiles artificielles, connecté la planète entière en quelques secondes, et pourtant nous sommes toujours prisonniers des mêmes guerres tribales d’il y a 3 900 ans, aujourd’hui maquillées de drones, d’algorithmes et d’ogives nucléaires.
Le Moyen-Orient traverse une période de turbulences politiques et économiques intenses, plusieurs pays de la région étant en proie à des conflits. Ces conflits se déroulent dans un contexte d’aggravation de la crise climatique. En 2023, le groupe de réflexion mondial Carnegie Endowment for International Peace a conclu que les pays du Moyen-Orient « comptent parmi les États les plus exposés au monde aux effets accélérés du changement climatique causé par l’homme, notamment les vagues de chaleur, la baisse des précipitations, les sécheresses prolongées, l’intensification des tempêtes de sable et des inondations, et l’élévation du niveau de la mer ».
En 2024, pour la première fois, la température moyenne de la Terre a dépassé 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels, un seuil critique dans la crise climatique. Dans le même temps, des conflits armés majeurs continuent de faire rage en Ukraine, à Gaza, au Soudan et ailleurs. Ce qui devient de plus en plus clair, c’est que la guerre doit désormais être comprise comme se déroulant dans le contexte de la crise climatique. La relation entre la guerre et le changement climatique est complexe. Voici trois raisons pour lesquelles la crise climatique doit remodeler notre façon de penser la guerre.
La fraude scientifique est devenue une « industrie », selon une analyse alarmante Des réseaux mondiaux sophistiqués infiltrent les revues scientifiques pour publier de faux articles […] Depuis des années, les enquêteurs qui étudient la fraude scientifique tirent la sonnette d’alarme sur l’ampleur et la sophistication de l’industrie qui produit en série de fausses publications. Aujourd’hui, une enquête approfondie a mis au jour des preuves d’une série d’acteurs malveillants tirant profit de la fraude. L’étude, basée sur l’analyse de milliers de publications, de leurs auteurs et de leurs éditeurs, montre que les usines à articles ne sont qu’une partie d’un système complexe et interconnecté qui comprend des éditeurs, des revues et des courtiers.
Il y a donc eu ce billet « oui/non » sur Gaza, Israël et la Palestine (1, 2) et, comme je m’y attendais, il y a eu des réactions. Ça a été un moment plus intéressant qu’éprouvant pour lequel j’ai eu envie de prendre un peu de temps afin de l’analyser et peut être de le comprendre. J’ai écrit ces quelques réflexions, c’est long, ce sera donc assez peu lu ou partagé, mais cela n’a pas d’importance, il s’agissait pour moi d’éclaircir mes propres idées en les mettant par écrit.
Une équipe californienne a utilisé l’intelligence artificielle pour concevoir des génomes viraux avant qu’ils ne soient construits et testés en laboratoire. Ensuite, des bactéries ont été infectées avec succès par plusieurs de ces virus créés par l’IA, prouvant ainsi que les modèles génératifs peuvent créer des gènes fonctionnels. « La première conception générative de génomes complets. »
Une commission d’enquête des Nations unies a désormais confirmé ce que les organisations israéliennes, palestiniennes et internationales de défense des droits humains, ainsi que de nombreux spécialistes du génocide, affirmaient déjà : la guerre menée par Israël à Gaza équivaut à un génocide. La commission estime que les massacres, les attaques contre les infrastructures vitales, la famine, les déplacements de population et le refus de soins médicaux répondent à la définition juridique du crime le plus grave de l’histoire. Elle conclut que l’intention génocidaire est « la seule conclusion raisonnable » à tirer des déclarations des dirigeants israéliens et du comportement de leurs forces à Gaza.
Dès 2020, la personnalité de l’actuel Président des États-Unis faisait parler d’elle. Narcissique malfaisant, psycho et sociopathe, l’homme est décrit comme ayant une personnalité dangereuse i. A peine installé pour son deuxième mandat, il produit des décrets à la pelle. Touchant à des domaines aussi variés que les pailles en papier ii ou le secteur de l’énergie éolienne iii. Dès les premières semaines, une structure inédite est mise en place avec pour objectif d’effectuer le plus de coupes budgétaires possible au sein de l’administration américaine… Armée de l’IA, Doge va utiliser des méthodes contestées pour licencier en masse dans les administrations. Si l’objectif de 1.000 milliards d’économie annoncé ne sera jamais atteint, l’attaque frontale contre les structures mêmes de l’État occasionne des dégâts potentiellement irréversibles iv.
Les mauvaises nouvelles concernant le climat sont omniprésentes. L’Afrique est particulièrement touchée par le changement climatique et les phénomènes météorologiques extrêmes, qui ont un impact sur la vie et les moyens de subsistance de ses habitants. Nous vivons dans un monde qui se réchauffe à un rythme sans précédent depuis le début des relevés. Pourtant, les gouvernements tardent à agir.
Une bonne politique climatique repose sur une bonne science climatique. Et une bonne science climatique repose sur le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC*) depuis sa création par les gouvernements en 1988. Le GIEC est composé de dizaines de milliers de scientifiques issus de dizaines de pays, qui couvrent les multiples facettes du « pourquoi » et du « comment » du changement climatique. Il établit une ligne consensuelle dans des rapports (*) volumineux publiés tous les cinq ou six ans. Il a si bien rempli cette mission qu’il a reçu en 2007 le prix Nobel de la paix aux côtés de l’ancien vice-président Al Gore.
Que se passe-t-il lorsque les masses prennent conscience de l’effondrement ? L’illusion collective et le réconfort du déni La société s’accroche à des illusions réconfortantes face au destin funeste. L’histoire offre des exemples qui donnent à réfléchir. Les psychologues décrivent le « biais de normalité », c’est-à-dire notre tendance à sous-estimer les menaces et à continuer comme si de rien n’était.
Une grande partie des pesticides de synthèse sont des perturbateurs endocriniens. Ils en représentent l’immense majorité de notre exposition puisque l’on mange trois fois par jours, tous les jours de sa vie et même déjà au cours de la vie intra utérine pendant laquelle ils sont particulièrement toxiques.
L’idéologie dominante de l’extrême droite est devenue un survivalisme monstrueux, destructeur et suprématiste, expliquent Naomi Klein et Astra Taylor dans un article récent devenu incontournable. […] Elles appellent à construire un mouvement suffisamment fort pour l’arrêter.
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