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effondrement écologique
2023
C'est ce qu'affirme un éminent économiste écologique. C'est une sombre prédiction qu'a faite le professeur William Rees, de l'Université de Colombie-Britannique. Si son nom n'est pas très connu en France, un concept qu'il a développé l'est bien davantage: l'empreinte écologique....
Partout dans le monde, les forêts tropicales humides se transforment en savane ou en terres agricoles, la savane s’assèche et se transforme en désert, et la toundra glacée fond. En effet, des études scientifiques ont désormais enregistré des « changements de régime » de ce type dans plus de 20 types d’écosystèmes différents, où des points de basculement ont été franchis. Dans le monde entier, plus de 20 % des écosystèmes risquent de changer de régime ou de s’effondrer. Ces effondrements pourraient se produire plus tôt qu’on ne le pense. L’homme soumet déjà les écosystèmes à de nombreuses pressions, que nous appelons « stress ». Si l’on ajoute à ces pressions une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes liés au climat, la date à laquelle ces points de basculement sont franchis pourrait être avancée de 80 %.
C'était le premier procès sur la biodiversité. Il se conclut sur la condamnation de l'État, pour ne pas avoir respecté ses obligations de réduction de pesticides, causant un préjudice écologique. Le Tribunal administratif de Paris donne un an au gouvernement pour réparer ce préjudice et prévenir l’aggravation des dommages.
Bertrand Méheust est un chercheur original, atypique, par les thèmes qu’il a abordés et par la manière dont ils les a abordés. Les lectrices et lecteurs qui ne le connaissent pas s’en rendront aisément compte avec cet entretien. Il est par ailleurs un des premiers auteurs à avoir théorisé l’effondrement probable de la civilisation industrielle. Ces deux raisons suffisent fonder l’intérêt de cet entretien de découverte d’un auteur. D. B.
L’illimitation peut trouver sa limite par la transgression de toutes les limites. Une singularité est, en mathématiques, un point auquel un objet mathématique n’est pas défini, ou un point où l’objet mathématique cesse de se comporter de manière intuitive, selon une manière particulière. On observe par exemple une discontinuité, une bifurcation, une évolution soudaine du comportement de l’objet mathématique, comme la transformation soudaine d’une courbe en une exponentielle....
Ces derniers mois, les scientifiques ont commencé à prendre part au débat public de plus en plus fréquemment. Pour se faire entendre, ils ont manifesté leur inquiétude à l’égard de l’urgence écologique par un appel à la désobéissance civile lancé dans une tribune au Monde. Quelques jours plus tard, ces mêmes experts s’exprimaient à nouveau dans Collapsus, Changer ou disparaître ? Le vrai bilan sur notre planète. Quarante spécialistes se sont alors réunis afin de faire un diagnostic de l’état de l’environnement, avec pour objectif de sensibiliser l’opinion publique. La question est donc : pourquoi les scientifiques ont-ils décidé de s’impliquer dans le débat public ?
Les risques écologiques et politiques actuels expliquent le climat d’anxiété dans lequel nous vivons. Tout en soulignant la dynamique destructrice du désespoir, Corine Pelluchon montre que la confrontation à la possibilité d’un effondrement de notre civilisation est l’occasion d’un changement ouvrant un horizon d’espérance. Cela suppose de comprendre que l’espérance n’a rien à voir avec l’optimisme qui masque la gravité de la situation et qu’elle se distingue aussi de l’espoir qui exprime le souhait de voir ses désirs personnels se réaliser. Opposée au déni, l’espérance implique l’épreuve du négatif. Elle est la traversée de l’impossible.
2022
Ce blog se donne pour objectif de mettre à la disposition des internautes des idées et des concepts portant sur la place, dans la fiction, de la collapsologie ainsi que sur celle de son objet, l’effondrement des sociétés industrielles....
L'astrophysicien était l'invité de "La Terre au carré" à l'occasion de la parution d'un de ses entretiens. Au micro de Mathieu Vidard, il pointe du doigt "l'inertie" de notre société face à la catastrophe écologique actuelle, alimentée par un rapport au vivant qu'il juge éminemment problématique.
Le philosophe Renaud Hétier, dans L’humanité contre l’Anthropocène – Résister aux effondrements (Puf, 2021) montre que si les effondrements du vivant (entraînant une fragilisation civilisationnelle) ont pour cause la généralisation du capitalisme, ils ont aussi des racines anthropologiques qui ont partie liée avec une problématisation éducative.
Cinquante ans cette année 2022 après le rapport Meadows et trente ans après la conférence de Rio, Philippe Roch doute que notre civilisation puisse perdurer face, notamment, au dérèglement climatique et à l’effondrement de la biodiversité. Mais l’ancien directeur de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) et nouveau membre du conseil scientifique de la fondation Zoein ne baisse pas les bras.
2021
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Aurions-nous déjà dépassé le seuil de l’irréparable, soit la limite au-delà de laquelle des dynamiques corrélées entre elles se renforcent et rendent le réchauffement planétaire à la fois exponentiel et incontrôlable ? Ainsi, la fonte des glaces polaires en Arctique va entraîner le Gulf Stream et l’ensemble des courants océaniques à ralentir, puis à s’arrêter.
Comment agir efficacement pour protéger le climat et nos existences ? Dans cet entretien, Andreas Malm souligne le rôle central du capitalisme dans l’enchaînement des catastrophes écologiques. Et plaide pour le sabotage de biens matériels, sans se limiter à la non-violence.
2020
La meilleure nouvelle de 2020 ? L’humanité pourrait ne jamais atteindre les 10 milliards d’individus
- Jeremy Hance
Une nouvelle étude publiée dans The Lancet estime que la population mondiale pourrait ne jamais atteindre les 10 milliards d’individus. Un ralentissement de la croissance de la population comportera certains défis, mais pourrait également augmenter les chances d’éviter un effondrement écologique.
Un dimanche matin sur Instagram. La page #ootd permet d'avoir un aperçu de toutes les ultimes tendances de la mode, en temps réel. Le hashtag #ootd - "outfit of the day", ou "tenue du jour" - est naturellement l'un des plus populaires du réseau social. En cinq minutes, plus de 800 nouveaux posts apparaissent, portant le total à plus de 315 millions.
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En discussion depuis 1999, l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les pays membres du Mercosur, le marché commun sud-américain, pourrait entrer en vigueur avant la fin de l’année 2020. Au prix de conséquences écologiques majeures, notamment la déforestation.
Les plus éminents climatologues et biologistes du monde entier estiment que nous nous dirigeons vers l’effondrement de la civilisation, et qu’il est peut-être déjà trop tard pour changer de cap.
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Dans sa chronique, la sociologue Dominique Meda avertit que la pandémie de Covid-19 doit être comprise non pas comme une catastrophe naturelle dont il faudrait juste éviter qu’elle ne se reproduise, mais comme un coup de semonce exigeant une bifurcation radicale.
Penser écologiquement et socialement le monde de demain, celui de l’après Covid-19, préoccupe et nourrit de nombreuses réflexions. Afin de nourri le débat, nous republions ici en intégralité les Propositions pour un retour sur Terre proposées par Dominique Bourg, Philippe Desbrosses, Gauthier Chapelle, Johann Chapoutot, Xavier Ricard-Lanata, Pablo Servigne et Sophie Swaton
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Faisant le constat de l’inaction des gouvernements face à l’urgence écologique et climatique, plus de 1000 scientifiques de toutes disciplines, parmi lesquels une trentaine de médaillé·e·s du CNRS ou de l’Académie d’agriculture et plus de cent (ancien·ne·s) directrices ou directeurs d’unité, appellent dans Le Monde les citoyens à la désobéissance civile et au développement d’alternatives. Ils exhortent les responsables politiques à changer radicalement notre modèle économique et productif et à prendre au sérieux les propositions de la Convention citoyenne sur le climat.
Après 40 ans de cris d'alarme scientifiques, l'urgence écologique et climatique n'est plus mise en doute. Elle a été déclarée par le GIEC, le Secrétaire général de l'ONU, des États comme le Royaume-Uni, la France, le Canada, des villes comme Londres, Paris et New-York, 15 000 scientifiques du monde entier, plus de 7 000 universités et de nombreux citoyens dans nos rues. En parallèle, le mouvement des gilets jaunes a montré que les citoyens s'inquiètent aussi de la justice sociale et des migrations, et cèdent parfois aux sirènes du populisme et de l'extrême droite. Fin du mois et fin du monde sont intimement liées, l'urgence est donc aussi sociale et démocratique.
Dans la sidération et la rage, les Australiens découvrent –trop tard– que leur Premier Ministre, Scott Morrison, un climatosceptique pro-charbon qu’ils ont reconduit au pouvoir contre toute attente en mai 2019, s’enfonce dans le déni et démontre sa totale incompétence. Abandonnés par l’Etat, la population et les volontaires des services de secours tentent d’éviter le pire avec les faibles moyens que les restrictions budgétaires leur ont laissés. Chez nous, le malaise est palpable dans les familles : comment l’Australie démocratique et éduquée, connue pour sa nature splendide et sa qualité de vie, peut-elle tomber aussi rapidement dans un tel état d’urgence climatique ?
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2019