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2024
Les majors pétrolières européennes ont vu leurs bénéfices fondre au troisième trimestre en raison de la baisse des prix du pétrole et des marges de raffinage sur fond de faible croissance mondiale, mais affichent une belle rentabilité et continuent à rétribuer généreusement leurs actionnaires.Pour TotalEnergies, il s'agit même de la plus forte baisse de bénéfices depuis la pandémie. Son résultat net a reculé de 65% au troisième trimestre 2024, à 2,3 milliards de dollars, presque autant que les -65,7% du quatrième trimestre 2020, en plein Covid-19.
Le Congrès américain dénonce les pratiques de déni climatique de l'industrie du pétrole. Une trentaine de procès sont déjà en cours.
Les grandes compagnies pétrolières continuent de développer des projets difficilement compatibles avec l’accord sur le climat de Paris et aucune n’est sur la voie pour tenir la limite de 1,5°C de réchauffement fixée par la communauté internationale, selon un rapport publié mercredi par le groupe de réflexion Carbon Tracker.
Fini les énergies fossiles, pour PFZW. Le fonds de pension néerlandais a décidé de désinvestir de 310 compagnies pétrolières et gazières dont les plans de transition n’étaient décidément pas convaincants. PFZW a consacré deux ans de travail d’engagement actionnarial pour tenter de les influencer, sans succès. Chaque semaine, Novethic vous propose un billet LinkedIn qu’il ne fallait pas manquer.
2023
Des manifestants perturbaient mardi le premier jour d'un évènement rassemblant à Londres de hauts dirigeants de l'industrie pétro-gazière, la militante écologiste Greta Thunberg dénonçant les accords à "portes closes" entre le secteur et les responsables politiques.
Sous pression croissante, la plupart des compagnies pétro-gazières du monde occidental investissent dans les énergies vertes mais sans abandonner les énergies fossiles, arguant qu'il faut répondre à la demande de pétrole et de gaz, au risque de rater l'objectif de la neutralité carbone en 2050. Au milieu d'un parterre d'actionnaires, des voix scandent "Allez en enfer !" La scène s'est déroulée mardi à l'assemblée générale de Shell à Londres prise pour cible par des dizaines de militants environnementaux. Et l'histoire se répète.
Sous pression croissante, la plupart des compagnies pétro-gazières du monde occidental investissent dans les énergies vertes mais sans abandonner les énergies fossiles, arguant qu'il faut répondre à la demande de pétrole et de gaz, au risque de rater l'objectif de la neutralité carbone en 2050.Au milieu d'un parterre d'actionnaires, des voix scandent "Allez en enfer!" La scène s'est déroulée mardi à l'assemblée générale de Shell à Londres prise pour cible par des dizaines de militants environnementaux. Et l'histoire se répète ailleurs.
Ce sont des fuites qui interviennent lors de l'exploration, la production ou le transport d'énergies fossiles comme le pétrole. Ces fuites de méthane, au pouvoir extrêmement réchauffant dans l'atmosphère, seraient pourtant facilement évitables si le secteur voulait vraiment y faire face, s'accordent les experts. Une réduction de 45 % de ses émissions d'ici 2030, empêcherait une augmentation de la température de 0,3°C d'ici à 2040. Une baisse non négligeable.
Au plus fort de la crise sanitaire, les majors pétrolières voyaient leur valeur s'effondrer et annonçaient des plans de transition sans enthousiasme. Elles font désormais des bénéfices historiques et ont déjà oublié leurs engagements d'hier.
2022
Le Premier ministre d'Antigua-et-Barbuda a demandé mardi, au nom des petits Etats insulaires, une taxe mondiale sur les bénéfices des entreprises pétrolières et gazières pour financer le dédommagement des pays du Sud frappés par les catastrophes climatiques. "Au premier semestre de cette année, six entreprises des énergies fossiles ont gagné plus d'argent que nécessaire pour couvrir les coûts des dégâts climatiques majeurs dans les pays en développement, avec près de 70 milliards de dollars de bénéfices", a lancé Gaston Browne à la tribune de la COP27 sur le climat, qui se tient à Charm el-Cheikh en Egypte.
Après les "superprofits" des majors européennes, les géants américains des hydrocarbures ExxonMobil et Chevron ont dégagé des bénéfices encore plus juteux au troisième trimestre, 30,9 milliards de dollars à eux deux, s'exposant ainsi à de nouvelles critiques de l'administration américaine. ExxonMobil a gagné 19,7 milliards de dollars sur la période, un niveau jamais atteint auparavant, tandis que Chevron s'est octroyé 11,2 milliards de profits, juste en-dessous de son record du trimestre précédent. Sous l'effet de l'envolée des prix de l'énergie dans la foulée de la guerre en Ukraine, les groupes européens ont aussi tiré leur épingle du jeu: Shell a dégagé un bénéfice net de 6,7 milliards, TotalEnergies de 6,6 milliards et Eni de 5,9 milliards.
Les entreprises pétrolières et gazières américaines ExxonMobil et Chevron ainsi que les géants européens ont pulvérisé leurs bénéfices durant le deuxième trimestre (avril à juin). On ne connait pas encore les chiffres des entreprises nationales comme Saudi Aramco ou les Russes, mais les profits sont immenses. Si l'on prend les cinq majors pétrolières occidentale: Exxon, Chevron, Shell, BP et TotalEnergies, les bénéfices frisent les $50 milliards durant les 3 mois. Au niveau mondial, le bénéfice dépassera les $100 milliards. Les grandes majors vont utiliser cette manne pour racheter leurs actions et distribuer de juteux dividendes.
Une vaste enquête du Guardian révèle que les majors pétrolières et gazières sont en train de développer 195 "bombes à carbone" qui feraient voler en éclats nos objectifs climatiques. Dans le même temps, le think tank Carbon Tracker a passé au crible les politiques climatiques des 15 plus grandes majors pétrolières et gazières. Sans surprise, très peu d'entre elles ont des politiques suffisamment ambitieuses pour atteindre la neutralité carbone et respecter le seuil de 1,5°C de réchauffement.
Oil and gas majors are planning scores of vast projects that threaten to shatter the 1.5C climate goal. If governments do not act, these firms will continue to cash in as the world burns
i vous avez tendu l’oreille lors de votre dernier plein d’essence à votre station favorite, vous avez dû entendre les bouchons de champagne exploser dans la quasi totalité des entreprises extractrices de pétrole. Alors que le baril a dépassé la barre des $100, c’est la fête à tel point qu’elles augmentent le rachat de leurs actions, afin de faire monter les cours (et les bonus) artificiellement ainsi que les dividendes. Vous vous demandez où va une partie de l'argent de votre essence et comment les pétroliers finances les lobbies et les politiques? Tour d’horizon.
2021
Ce sont des investisseurs comme Blackrock qui peuvent faire pencher la balance. Avec Blackrock aux côtés des actionnaires qui poussent au changement, il est possible que les deux majors pétrolières soient contraintes d’adopter une stratégie d’investissement plus respectueuse du climat.
Pour les cinq grandes compagnies pétrolières et gazières privées BP, Shell, Total, Chevron, ExxonMobil, mai 2021 a le potentiel historique d’être marqué d’une pierre noire. Au travers d’un élan porté par la pandémie de Covid-19, de pertes cumulées de 77 milliards de dollars, du réchauffement climatique et de l’émergence du tout électrique, leurs actionnaires ont obtenu des changements incisifs lors des différentes assemblées générales
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The framing of climate change, in particular, as something that wouldn’t be an issue if “we” had all just made better consumer choices has been persistent and effective. Every Earth Day, we’re bombarded with tips about how to minimize our personal carbon footprints; meanwhile, it’s 2021 and the GOP is still suggesting tree-planting as climate policy.
Les résultats catastrophiques des pétroliers - 77 milliards de dollars de pertes des cinq majors en 2020 - bousculent considérablement l’écosystème de cette industrie. Les actionnaires mettent la pression sur la stratégie de transition des groupes, tandis que ces derniers mettent en demeure leurs associations professionnelles de changer. Ainsi l’American Petroleum Institute, très rétif à l’idée de toute réglementation climatique jusqu’à très récemment, vient d’évoquer la pertinence d’une taxe carbone.