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crise
2025
Cette crise, je le crains, sera systémique, inéluctable et impossible à diversifier, car elle reposera sur la concomitance explosive de deux facteurs : une dette publique des États-Unis devenue probablement insoutenable et la fragilité du dollar lui-même, pilier vacillant du système financier international. Ces deux facteurs pourraient être corrigés, mais la rhétorique de Donald Trump est fondée sur une fuite en avant cherchant la croissance économique dans de futures baisses d’impôt, et donc une augmentation de la dette publique des États-Unis. Une crise financière est donc inéluctable.
Une grande partie des lieux classés au Patrimoine mondial de l’Unesco voient leurs perspectives de conservation se dégrader, selon une évaluation publiée à l’occasion du congrès mondial de l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Travailler ne protège plus de la faim. C’est une réalité qui témoigne d’une crise sociale et démocratique, analyse Yann Auger, directeur général d’Andès, les épiceries solidaires.
On parle souvent de “continents de plastique”… mais la réalité est bien plus surprenante (et inquiétante). La majorité du plastique des océans n’est pas là où on pense. 🧐 Dans cette vidéo, on suit le parcours d’un simple déchet de Nantes jusqu’aux profondeurs marines, pour comprendre où disparaissent les 99% de plastiques invisibles. Microplastiques, nanoplastiques, pollution des fonds marins, impacts sur la santé et sur le climat : le problème est partout, et il nous concerne directement. Alors, qui est vraiment responsable de cette pollution ? Et surtout, comment peut-on agir pour stopper l’hémorragie ?
Dans « 2049. Ce que le climat va faire à l’Europe » (Seuil), Nathanaël Wallenhorst, chercheur en sciences de l’environnement et membre de l’Anthropocene Working Group (AWG), a compilé un nombre colossal de données scientifiques pour nous avertir : ce que nous vivons depuis quelques années (canicules, mégafeux, sécheresse…) n’a désormais plus rien d’exceptionnel. Nous devons apprendre à composer avec cette nouvelle donne climatique.
Le service européen Copernicus publie ce mardi son grand rapport annuel sur l'état de l'océan. Produite par plus de 70 scientifiques, cette évaluation mondiale alerte sur la crise écologique multiforme qui touche les mers en chaque point de la planète.
Avec des barrages presque vides et des nappes phréatiques surexploitées, la côte égéenne turque vit une grave crise hydrique. La troisième plus grande ville du pays impose des coupures d’eau aux habitants et les agriculteurs sont contraints de changer de semences.
À New York, Hadja Lahbib appelle à réinventer le système humanitaire alors que les États-Unis coupent leurs financements à l'ONU.
La Banque centrale européenne (BCE) a publié une enquête intitulée "Keep calm and carry cash". Dans celle-ci, elle met en évidence l'importance de garder de l'argent liquide, surtout dans cette période d'incertitude croissante.
Entre accusations incongrues, moqueries et contrevérités, le président des Etats-Unis, Donald Trump, s’est acharné, mardi, à New York, à décrédibiliser une institution, l’Organisation des Nations unies, qu’il a contribué à affaiblir.
La crise du multilatéralisme que connaît l’organisation se double d’une crise budgétaire. L’institution vient de lancer son plan de réforme qui est aussi un plan social baptisé "ONU80".
Un collectif de onze économistes, parmi lesquels Philippe Aghion et Joseph Stiglitz, appelle, dans une tribune au « Monde », les gouvernements internationaux à reconnaître et à défendre la valeur des médias d’intérêt général à travers une série de mesures.
Il avait prédit le krach de 1990. Il avait prédit le krach de 2008. Aujourd’hui, l’économiste Fred Harrison avertit que le prochain effondrement aura lieu en 2025 — et cette fois, il pourrait être encore plus grave.
Durant l’automne 2025, le gouvernement français va distribuer dans les boites aux lettres son manuel de survie. Ce fascicule officiel d’une trentaine de pages a notamment pour objectif de sensibiliser la population à la préparation d’un « kit d’urgence 72h », à utiliser en cas de crise majeure. Que contient ce kit ?
Alors qu’il affirmait il y a à peine quelques semaines que le web ouvert est en plein essor, Google change désormais de discours en admettant qu’il est en déclin rapide. Cette déclaration reflète les inquiétudes des éditeurs numériques et des propriétaires de sites quant à la forte baisse de leur trafic depuis la popularisation des chatbots d’IA et les modifications apportées à l’algorithme de recherche Google.
How does one talk about climate change when armed conflicts are spiralling out of control?
Lorsque survient une crise économique majeure, les regards se tournent naturellement vers les facteurs financiers : déséquilibres budgétaires, surendettement, spéculation, erreurs de gouvernance, etc. Sans occulter leurs impacts respectifs, une autre variable, à nos yeux essentielle, reste trop souvent absente des analyses : la disponibilité énergétique. Toute économie repose en effet sur un socle physique invisible mais décisif : sa capacité à mobiliser de l’énergie abondante, bon marché et stable pour produire, transformer, transporter et consommer. Lorsque ce socle vacille, les structures économiques sont mises à rude épreuve. […] Le choc énergétique est le moteur physique du déraillement économique, le déclencheur de la crise dans une situation en déséquilibre.
Si cette mesure venait à être confirmée, la majorité des secteurs polluants ne seraient plus tenus de déclarer leurs émissions polluantes.
Face à la destruction imbécile et délibérée de notre monde par une clique d’industriels décérébrés, pourquoi avons-nous tant de scrupules à nous mettre en colère, à nommer les coupables et à les mettre hors d’état de nuire ? Pourquoi sommes-nous aussi nuls ? Parce que la colère, c’est mal ? Non, ça, c’est ce qu’on nous a enseigné pour nous rendre dociles et anxieux. Et ça a marché ! Nous avons été amputés d’une émotion vitale, la seule qui pourrait encore nous sauver aujourd’hui, la seule qui ait jamais fait trembler les puissants : la colère. Est-elle réellement aussi mauvaise qu’on le dit ? Est-elle forcément synonyme de violence ? Qui a intérêt à nous faire croire cela ? Le moment n’est-il pas venu de la réhabiliter ? de l’organiser ? d’investir nos colères individuelles dans de grandes “banques de colère” ? Il ne tient qu’aux femmes et aux hommes de bonne volonté de s’emparer de la seule émotion qui puisse changer le monde. Les brutes qui nous assassinent, elles, n’hésitent pas.
Incendies, canicules... L’été 2025 a été un bon poste d’observation de la stratégie du Rassemblement national face à la crise climatique. Fini le climatoscepticisme grotesque, place à l’instrumentalisation.