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2024

Peur de l’avenir, peur de l’échec ou du conflit, stress, éco-anxiété, angoisse existentielle… la peur plane sur nos vies. Sous prétexte qu’elle peut faire paniquer ou tétaniser, nous en sommes arrivés à la mépriser, à l’ignorer, à la fuir, et même à la combattre. Erreur stratégique  ! Car la peur nous constitue et nous fait grandir. Elle est pure énergie. Elle protège, stimule et mobilise. Elle nous sauve la vie. À une condition : en faire une alliée. Pablo Servigne et Nathan Obadia invitent à revisiter notre rapport à la peur. Ils proposent une boussole et une carte pour naviguer dans ce territoire méconnu et choisissent la métaphore du Suricate – ce petit animal du désert posté en sentinelle à l’affût de la moindre menace –, pour désigner notre système interne de détection des dangers.
La Ruée minière au XXIe siècle, Celia Izoard : Une nouvelle ruée minière d'une ampleur inédite a commencé
Voici une histoire radicalement nouvelle de l’énergie qui montre l’étrangeté fondamentale de la notion de transition. Elle explique comment matières et énergies sont reliées entre elles, croissent ensemble, s’accumulent et s’empilent les unes sur les autres. Pourquoi la notion de transition énergétique s’est-elle alors imposée ? Comment ce futur sans passé est-il devenu, à partir des années 1970, celui des gouvernements, des entreprises et des experts, bref, le futur des gens raisonnables ? L’enjeu est fondamental car les liens entre énergies expliquent à la fois leur permanence sur le très long terme, ainsi que les obstacles titanesques qui se dressent sur le chemin de la décarbonation.

2023

La métropolisation du monde a bouleversé les paysages. Les villes sont désormais géantes et leur étalement sans fin. Nos existences se déroulent dans ces cités irriguées de réseaux invisibles d’acheminement d’eau, d’électricité et de nourriture. Mais depuis ces îlots de production et de consommation, que reste-t-il de nos liens avec le vivant ? Et si l’horizon bitumé n’était pas le seul futur possible ? L’urgence sociale et écologique nous enjoint de mobiliser de nouvelles échelles d’existence afin d’inventer d’autres formes de sociétés en commun : réhabiter le monde.
Pour en finir avec les success stories pétrolières, voici une histoire des territoires sacrifiés à la transformation des hydrocarbures. Elle éclaire, à partir de sources nouvelles, les dégâts et les luttes pour la santé au XXe siècle, du Japon au Canada, parmi les travailleurs et travailleuses des enclaves industrielles italiennes (Tarento, Sardaigne, Sicile), auprès des pêcheurs et des paysans des « Trente Ravageuses » (la zone de Fos / l’étang de Berre, le bassin gazier de Lacq), ou encore au sein des Premières Nations américaines et des minorités frappées par les inégalités environnementales en Louisiane.
Geneviève Azam, Jérôme Baschet, Aurélien Berlan, Blue Monk, Christophe Bonneuil, Isabelle Cambourakis, Confédération paysanne, Alain Damasio, Des cantinières et cantiniers de l’Ouest, Philippe Descola, Virginie Despentes, Alix F., Malcom Ferdinand, David Gé Bartoli, Sophie Gosselin, Florence Habets, Lea Hobson, Celia Izoard, François Jarrige, Léna Lazare, Julien Le Guet, Cy Lecerf Maulpoix, Martine Luterre, Marcelle et Marcel, Virginie Maris, Tanguy Martin, Gaïa Marx, Baptiste Morizot, Naturalistes des Terres, Kassim Niamanouch, Lotta Nouqui, Alessandro Pignocchi, Geneviève Pruvost, Kristin Ross, Scientifiques en rébellion, Isabelle Stengers, Françoise Vergès, Eduardo Viveiros de Castro, Terra Zassoulitch et des dizaines d'organisations internationales. On ne dissout pas un dérèglement planétaire. On n’efface pas par décret les constats scientifiques ni le refus d’un capitalisme radicalisé fonçant dans le mur. Loin des procès en « écoterrorisme », ce qui se joue autour des mouvements comme les Soulèvements d
« On dit que les territoires nous façonnent. J’avais dix ans quand j’ai compris que le dérèglement climatique menaçait mon univers entier, et toutes mes histoires de famille, dont les glaciers renferment le souvenir. » Camille Étienne a grandidans un espace en voie de disparition. Dans un de ces lieux où le danger estdéjà réel, concret. Face à un effondrement d’une telle ampleur, il est aisé de sombrer dans laparalysie. Mais, nous dit-elle, « notre impuissance est une construction qui ne nous appartient pas », et qui sert ceux qui exercent et jouissent pleinement deleur pouvoir. Dans cet essai, Camille Étienne identifie les mythes qui nous entravent : éco-anxiété, fracture générationnelle, déclic, fausses peurs. Les paniques morales n’ont qu’un dessein : nous distraire de la peur qui devrait nous habiter et pourrait nous pousser à désobéir, ralentir ou cesser de coopérer.
Peut-on concevoir une pensée écologique qui soit aussi une philosophie de la puissance, ne se résumant ni à sa célébration prométhéenne, ni à son déni ascétique ? Si la vie est volonté de puissance, alors il s’agit de chercher à dégager les conditions auxquelles l’accroissement de la puissance peut aussi prendre la forme d’un retour vers la terre. En quête d’une telle philosophie, ce livre chemine en compagnie de Nietzsche. Car il est peut-être encore temps de répondre à ce mystérieux appel de Zarathoustra : « Que le surhumain soit le sens de la terre ! »
Notre agriculture ? Une industrie qui fonctionne au pétrole, aux engrais et aux pesticides. La campagne ? Une usine qui produit des « matières premières » végétales ou animales. À l’instar des sociétés industrielles dont il émane, ce système contribue au chaos climatique par la dégradation des écosystèmes, avec le soutien des politiques publiques. Contre ces méfaits, il faut une révolution agro-écologique, qui passe par la transition énergétique, l’agriculture durable, la diminution de l’alimentation carnée et la réhabilitation de l’agroforesterie. Un tel projet, dont on voit les prémices dans certains territoires, est la seule utopie réaliste. Il commande directement le contenu de nos assiettes, en quantité comme en qualité. Ce livre novateur offre un socle de pensée et d’action pour que le xxie siècle soit vivable, c’est-à-dire écologique.
Pouvons-nous réellement (ré-)habiter notre condition terrestre sans faire face à ce qui se joue au plus profond de nous-mêmes ? Si le capitalisme continue obstinément d’orchestrer une croissance économique mortifère et insoutenable, c’est qu’il se sert adroitement de nos fragilités existentielles. L’économie est en effet traversée d’enjeux tenaces et profondément enfouis, le plus souvent invisibles, comme le déni de la mortalité, la peur de la fragilité et de la souffrance, et l’angoisse du manque et de l’annihilation, qui peuvent court-circuiter notre capacité d’empathie et notre conscience environnementale pour faire de nous des êtres peu clairvoyants, impulsifs et parfois destructeurs.