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Collectif

2025

Un collectif d’universitaires, parmi lesquels Nathalie Heinich et Pierre-André Taguieff, s’apprête à publier aux PUF, le 30 avril, « Face à l’obscurantisme woke », qui nourrit déjà de nombreuses critiques. Dans une tribune au « Monde », certains de ses auteurs et d’autres signataires dénoncent les attaques dont ils font l’objet.
A l’usine GRC Kallo, on lave la terre, socle de toute vie, devenue plus qu’un déchet : une menace. Dans un vacarme mécanique, un circuit de tapis roulants convoie des terres souillées par les polluants éternels que l’usine 3M de Zwijndrecht, à l’ouest d’Anvers, crache dans les eaux, les airs et les sols depuis un demi-siècle. Une fois propagés dans la nature, les PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées) et leurs dangers rôdent pour toujours, persistants dans l’environnement, indestructibles par les éléments. Facteurs d’infertilité, d’obésité ou de cancers, ces produits chimiques de synthèse sont toxiques pour le rein, le foie, la thyroïde ou le système immunitaire à des concentrations si infimes qu’elles se mesurent en nanogrammes (milliardièmes de gramme) par litre.
Il y aura dix ans au printemps qu’est paru « Comment tout peut d’effondrer »1 de Pablo Servigne2 et Raphaël Stevens3. Dix ans qu’est apparu le néologisme « collapsologie ». Depuis, l’idée qu’une « polycrise »4 puisse mettre à mal notre société a fait son chemin. En décembre 2020, par exemple, un panel d’universitaires publie une lettre publique dont l’intitulé est on ne peut plus clair : « Seule une discussion sur l’effondrement permettra de s’y préparer »5.

2024

Namur, le 15 novembre – Le cabinet de la Ministre de la Nature, Anne-Catherine Dalcq, a précisé aujourd’hui dans le Soir une réduction drastique du budget alloué par la Wallonie à la biodiversité (1). Des organisations issues de multiples secteurs, telles que des mutualités, des entreprises et des acteurs sociaux et environnementaux, appellent le Parlement à revoir la proposition du Gouvernement et à demander l’établissement d’un plan de financement pour arrêter et inverser la perte de biodiversité d’ici à 2030.
La Déclaration de politique régionale du nouveau Gouvernement wallon relègue l’alimentation au second plan[1]. Les enjeux de notre alimentation sont primordiaux et interconnectés. Ils nécessitent une politique qui intègre et coordonne tous les secteurs - santé, emploi, formation, agriculture, économie, social, environnement - et la mise en application des principes de sécurité et souveraineté alimentaires.
Ce 18 juin, nous lançons un appel solennel à toutes les forces social-écologistes en Belgique, y compris celles qui sont isolées, à former un front commun. Les résultats des élections du 9 juin dernier ont été un véritable séisme pour les forces progressistes. En Belgique comme dans de nombreux autres pays européens, elles ont essuyé une défaite cinglante face à des formations politiques faisant fi des immenses défis environnementaux et sociaux auxquels l’humanité est confrontée. Une semaine plus tard, le choc et l’incrédulité demeurent. Comment les artisans de la destruction des équilibres naturels et du creusement des inégalités ont-ils pu être plébiscités par les urnes ?
Un collectif de chercheurs plaide, dans une tribune au « Monde », pour être davantage impliqué aux côtés des professeurs dans leur mission et pour une découverte de la nature hors des murs de la classe.
La crise écologique est une menace existentielle pour la vie sur Terre. Le GIEC estime que, sur notre trajectoire actuelle, il est très probable que nous dépassions même la limite des 2 degrés ¹ et que plusieurs points de basculement soient franchis ², au-delà desquels le réchauffement climatique s’accélérera de manière incontrôlée et les phénomènes météorologiques extrêmes deviendront la norme, ce qui conduira à une extinction massive.³ En outre, avec l’effondrement de la biodiversité et les pollutions de toutes sortes, 6 des 9 limites planétaires ont été franchies ⁴, causant des dommages irréversibles à la vie sur Terre et mettant en péril la sécurité alimentaire et hydrique. Face au plus grand défi jamais posé à l’humanité, nous devons prendre des mesures immédiates pour limiter cette catastrophe en cours.
Malgré les menaces que l’humanité fait peser sur son environnement, le gouvernement tient des discours déconnectés du réel et pratique la course de lenteur, fustige un collectif de 260 scientifiques, dont le climatologue Jean Jouzel, dans une tribune au « Monde ».
La prise en compte de l’environnement progresse-t-elle au sein des partis politiques ? Cette prise en compte est-elle de façade ou s’inscrit-elle dans les limites planétaires ? Le mouvement environnemental a fait l’exercice périlleux, à partir des réponses des partis à 38 mesures phares, d’évaluer quelle coalition wallonne serait la plus encline à inscrire dans sa Déclaration de Politique lesdites mesures. • Six mesures n’ont aucune chance de se retrouver dans une DPR • Dix autres ont de grandes chances de se retrouver dans une DPR car elles sont partagées par tous les partis susceptibles de faire partie d’une une coalition gouvernementale. Et les 22 autres ? Tout va dépendre de la coalition qui sera en place !