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Gaël Giraud

2024

Une société tribale est une société qui se méfie de l’étranger et souhaite le retour d’un chef charismatique et autoritaire à sa tête. L’économiste et jésuite Gaël Giraud analyse les causes profondes de cette lassitude démocratique qui touche les sociétés occidentales, jusqu’à la Belgique.

2022

Comment relever les extraordinaires défis que nous lancent les crises induites par la destruction de notre habitat planétaire ? Faut-il réviser le concept même de propriété privée ? Remettre en cause la souveraineté des États-nations ? Comment construire ensemble les institutions internationales qui permettraient de prendre soin de nos communs globaux que sont le climat mais aussi la biodiversité, la santé, les cultures et jusqu’à la démocratie ?
Gaël GIRAUD est économiste et prêtre jésuite. Directeur de recherches au CNRS, il dirige depuis 2021 le programme de justice environnementale à l’université de Georgetown. Depuis plusieurs années, il alerte sur les risques d'effondrement économique, financier et environnemental pesant sur notre civilisation. À l'occasion de la parution de son nouveau livre "Composer un monde en commun", Gaël Giraud nous livre une analyse approfondie de l'état actuel de notre monde, à l'heure où l'inflation menace notre pouvoir d'achat, ou les marchés financiers font la loi, et où la guerre bouleverse ce très fragile équilibre. Il est urgent de combattre l'Ancien Monde, et d'en repenser un en commun.
Gaël Giraud, économiste et prêtre jésuite, auteur, directeur de recherches au CNRS, auteur de "Composer un monde en commun. Une théologie politique de l’anthropocène" (Seuil), est l'invité de France Inter ce dimanche.
Gael Giraud publie aux éditions du Seuil un ouvrage intitulé: Composer un monde en commun. Une théologie politique de l’anthropocène. Cette somme issue de sa thèse traverse de nombreux domaines allant de l’exégèse biblique à la patristique, de la théologie contemporaine à la philosophie du droit, de l’économie à l’anthropologie. Elle revient sur les figures de Thomas d’Aquin, de Baruch Spinoza ou du jésuite allemand Karl Rahner. Elle nous mène aussi sur des territoires plus inattendus allant des Variations Goldberg de Bach interprétées par Glenn Gould jusqu’aux Vélib’ parisiens…
Pourquoi est-il si dur de décarboner l’économie ? Freins institutionnels, cynisme des élites, syndrome du Titanic ou encore bombe démographique, Gaël Giraud livre à présages ses clefs de lecture pour comprendre cette inertie et éventuellement la dépasser.
Conférence-débat entre Gaël Giraud, Olivier Vidal & Pierre-Yves Longaretti.

2021

Après la COP 26, l’heure est au bilan pour les chercheurs Gaël Giraud (CNRS) et Loïc Giaccone (Georgetown Environmental Justice Program). Ils reconnaissent les avancées, comme la signature d’accords sectoriels. Mais on n’a jamais été aussi éloigné des objectifs de l’accord de Paris. Et cette nouvelle COP a révélé une faille démocratique.
Personnalité hors norme, Gaël Giraud s’est imposé comme l’une des grandes voix de la gauche écologiste. De Paris à Washington, le chercheur aux (très) multiples registres s'impose comme l'une des pensées les plus influentes de son temps. Rencontre.
Conférence de Gaël Giraud introduit par Johan Rochel
« Si les gens ne migrent pas et si nous continuons à polluer comme nous le faisons, 75% de la population mondiale seront soumis à plus de 20 jours par an de conditions létales de température et d'humidité à la fin du siècle. »
Ce rapport démontre que non seulement les grandes banques continuent de financer massivement les énergies fossiles mais également que ce type de financement peut constituer un danger de toute première importance pour la stabilité financière et monétaire.
Dans son nouveau livre*, Gaël Giraud s’est penché sur la crise actuelle et notamment le sort de la dette Covid qui donne des sueurs froides aux gouvernants européens et qu'il propose de supprimer. Politiquement proche des idées d'un Arnaud Montebourg l'"oecunomiste" prêche également pour une politique keynésienne dans le cadre de ce qu'il appelle la reconstruction écologique… dont il a fait sa religion.

2020

Réchauffement climatique, extinction de centaines de milliers d’espèces, pollutions globales, guerres de l’eau et d’autres ressources, migrations massives... tous ces dangers convergent et se démultiplient en un péril unique que des certains ont commencé à envisager : celui d’un effondrement global de la civilisation, voire de la biosphère elle-même, engagée dans une tragique « sixième extinction ».
Il n’y aura pas de reconstruction écologique sans investissement massif et sans rupture avec les dogmes existants. Un plan de reconstruction écologique suppose d’investir des sommes significatives qui constituent une opportunité de renouer avec le progrès. Le secteur privé ne pourra pas répondre seul au défi de la reconstruction écologique.. « Green Deal » vs « Green New Deal » : distinguer deux niveaux d’ambition....
L'économiste Gaël Giraud, directeur de recherche au CNRS, livre un diagnostic sans appel sur la privatisation du monde et ses méfaits pour l’environnement, et renouvelle le concept des biens communs. Plusieurs études ont souligné ces dernières années le lien entre inégalités économiques et environnement. En résumé, plus les inégalités sont élevées, plus une société produit de déchets, de pollution ou émet du C02...

2019

Je suis très heureuse de co-signer cette tribune (recopiée en intégralité dessous pour les non abonnés du Monde) avec Geneviève Ancel, Gaël Giraud, Alain Grandjean, Jean Jouzel et Jacques Lecomte, qui est parue vendredi dans Le Monde. La question de l'effondrement qui est posée par des auteurs et des scientifiques depuis les années 1970 est enfin arrivée sur le devant de la scène ces dernières années chez nous grâce au livre de Pablo Servigne et Raphael Stevens.
Il s'agira d'exposer quelques uns des enjeux d'une réinscription de l'économie dans le cadre général posé par les contraintes matérielles et thermodynamiques, macro-économiques et historiques. Gaël Giraud discutera l'intérêt de ces enjeux pour le développement durable et la contribution de la France à l'Aide publique au développement. Conférence donnée le 8 novembre 2018 à Grenoble dans le cadre du cycle "Grands séminaires ISTerre".
Nous dirigeons-nous vers l’apocalypse ? Le risque d’une catastrophe humanitaire est réel si la transition écologique échoue, estime Gaël Giraud, actuel chef économiste de l’Agence française de développement (AFD), spécialisé en économie mathématique. Il présente les tenants et les aboutissants de la transition écologique et démontre en particulier la nécessité d’un changement de paradigme rapide et d’un investissement massif pour sauver la planète.

2018

En 2011, la Commission européenne donne une nouvelle définition de la Responsabilité sociale de l’entreprise (RSE) : la maîtrise par une entreprise de ses impacts. C’est un véritable changement de paradigme vis-à-vis de la conception encore prédominante selon laquelle l’entreprise contribuerait à la société par la maximisation du profit, par le respect des règles et par des actions philanthropiques volontaires. Mais pour être effective, cette nouvelle perspective implique – paradoxalement – d’en finir avec la RSE : celle-ci continue, en effet, à être envisagée de façon instrumentale et de manière séparée de la stratégie. Maîtriser ses impacts sur des territoires et au long de chaînes de valeur aujourd’hui mondiales suppose de définir et d’évaluer l’entreprise comme un commun : par la démocratisation de sa gouvernance et par sa capacité à préserver les biens communs mondiaux tant immatériels (la légitimité démocratique, le lien social, la souveraineté populaire) que matériels (
Parce que la fin du monde méritait bien un documentaire de 42 minutes.

2017