Valérie Masson-Delmotte

OA - Liste

2024

Le spécialiste français du combustible nucléaire Orano a fini le 1er semestre avec une perte de 133 millions d'euros, plombé par ses difficultés à mener ses activités minières au Niger, en raison d'un contexte politique "très dégradé" depuis l'arrivée du régime militaire au pouvoir, il y a un an jour pour jour. "Ces résultats sont marqués par un événement non récurrent et assez impactant qui est le contexte politique très dégradé au Niger", a résumé le directeur financier du groupe David Claverie.
La Commission européenne a annoncé lundi l'ouverture d'une enquête approfondie pour vérifier si le soutien public de la Belgique à la prolongation du nucléaire est conforme aux règles de l'UE en matière d'aides d'Etat.L'an dernier, l'Etat belge a conclu un accord avec le groupe français Engie, l'exploitant de ses centrales, pour prolonger de dix ans la durée de vie des réacteurs Doel 4 et Tihange 3, situés respectivement près d'Anvers (nord) et de Liège (est).
Une alerte de niveau 1 a été signalée par EDF à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) à la suite d'un défaut sur un capteur décelé avec plusieurs mois de retard à la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle), a-t-on appris jeudi. Dans un communiqué publié sur son site internet, EDF a annoncé avoir "déclaré un événement significatif sûreté au niveau 1 de l'échelle INES" à l'ASN vendredi.En cause, la "détection tardive" d'un défaut sur un capteur de surveillance des paramètres de fonctionnement de la turbine d'une unité de production de la centrale.
La France, en contentieux avec la Commission européenne pour son retard sur les énergies renouvelables, a envoyé à Bruxelles une stratégie climatique actualisée qui ne rehausse pas l'ambition sur l'éolien et le solaire autant qu'exigé, invoquant l'origine majoritairement décarbonée de son énergie, grâce au nucléaire.La France persisteLa France mène depuis plusieurs années un bras de fer avec Bruxelles faute d'avoir atteint les objectifs fixés en 2009 de compter 23% d'énergies renouvelables dans sa consommation finale d'énergie en 2020.
"On est dans la dernière ligne droite": à Flamanville, EDF est près de lancer la première réaction nucléaire en chaîne dans son réacteur de nouvelle génération EPR, une étape symbolique avant l'arrivée des premiers mégawatts dans le bocage normand cet été.Après 17 ans d'un chantier difficile et coûteux, émaillé de nombreux déboires et retards, EDF met les dernières touches au démarrage effectif du 57e réacteur du parc nucléaire français, une première depuis près d'un quart de siècle au pays de l'atome.
Conçu pour offrir une plus grande puissance et une sécurité accrue, le réacteur nucléaire EPR de Flamanville, qui poursuit ses opérations de démarrage, a connu de multiples retards et surcoûts, après les déboires des premiers EPR en Chine et Finlande.Voici les dates-clés de cette technologie principalement française, qui doit commencer à produire de l'électricité cet été en Normandie.- 1992: naissance en France -
Les conséquences du nucléaire et des énergies renouvelables sur l’environnement et la santé ne sont pas toujours maîtrisées, alerte l’Autorité environnementale dans son rapport annuel. Relance du nucléaire, déploiement des énergies renouvelables… Les installations liées à la production électrique ne sont pas neutres pour l’environnement. Tel est l’un des messages délivrés par le rapport annuel 2023 de l’Autorité environnementale (AE) et la synthèse annuelle 2023 de ses antennes régionales (missions (...)
EDF a déclaré trois "événements significatifs de sûreté" sur des équipements du réacteur EPR de Flamanville, depuis sa mise en service début mai, des anomalies liées au non respect de règles d'exploitation mais sans conséquence sur "les personnes et l'environnement", a-t-on appris auprès de l'ASN, le gendarme de la sûreté nucléaire.
Le réacteur expérimental international de fusion nucléaire Iter, qui vise à révolutionner la production d'énergie, va subir un retard d'au moins huit ans et sa facture s'alourdira de "milliards d'euros", a indiqué mercredi Pietro Barabaschi, son directeur général.
Huit personnes ont été blessées dans un raid de drones ukrainiens sur le site d'une sous-station de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par la Russie, a affirmé mercredi le groupe russe Rosatom, qui dénonce une multiplication des attaques."Les forces armées ukrainiennes ont lancé une attaque contre la sous-station de Radouga, où le personnel de la centrale nucléaire de Zaporijjia effectuait des travaux visant à optimiser le système d'alimentation électrique de la ville d'Energodar", a déclaré Rosatom sur Telegram.
EDF, qui devait mettre au point pour 2030 environ un premier modèle de petit reacteur nucléaire (SMR) baptisé Nuward, a décidé de revoir ses plans pour travailler à un autre design, a-t-on appris auprès du groupe, confirmant une information de L'Informé.Ce projet en était à la phase d'"avant-projet détaillé", mais le groupe a décidé de renoncer à ce design devant "les enseignements des travaux d'ingénierie et les échanges avec les acteurs de marché".
Le Kazakhstan, plus gros producteur mondial d'uranium, a annoncé jeudi la tenue d'un rare référendum cet automne sur la construction de la première centrale nucléaire d'Asie centrale, région où l'Ouzbékistan et le Kirghizstan ont des projets similaires."Le développement économique est impossible sans un approvisionnement énergétique stable, c'est pourquoi j'ai demandé d'étudier la question de la construction d'une centrale nucléaire. Le référendum aura lieu cet automne", a déclaré le président Kassym-Jomart Tokaïev à l'occasion de la "journée des journalistes".
Les autorités nigériennes ont confirmé lundi soir le "retour dans le domaine public de l'Etat" de l'important gisement d'uranium d'Imouraren dont le permis d'exploitation a été retiré la semaine passée à la compagnie française Orano (ex-Areva). Selon un communiqué du gouvernement, "le périmètre d'Imouraren fait désormais son retour dans le domaine public de l'Etat".
L'autorité de sûreté nucléaire (ASN) a mis en demeure jeudi Orano de remettre en état le barrage qui approvisionne en eau les installations de refroidissement de son usine de recyclage de combustibles usés de La Hague (Manche).Selon la mise en demeure du gendarme de la sûreté nucléaire, le spécialiste du combustible nucléaire doit "restaurer l'état des installations du barrage des Moulinets, qui assure l'approvisionnement en eau" du site d'Orano Recyclage.
L'Iran continue d'accroître ses capacités nucléaires, a déclaré jeudi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), une semaine après que le conseil des gouverneurs de l'agence a adopté une résolution critiquant le manque de coopération de Téhéran.
Le groupe énergétique suédois Vattenfall a annoncé mercredi avoir présélectionné deux entreprises, une américaine et une britannique, pour la construction de petits réacteurs modulaires (SMR, "Small modular reactors") à la centrale nucléaire de Ringhals, dans le sud-ouest de la Suède. 3 à 5 SMR dans la zone définie Sur six fournisseurs potentiels, le groupe détenu par l'État a retenu la société britannique Rolls-Royce SMR et l'américaine GE Hitachi Nuclear Energy.
Le spécialiste français de l'uranium Orano fait un pas vers l'exploitation prochaine de l'important gisement d'uranium d'Imouraren au Niger, avec le lancement récent de travaux préparatoires, dans ce pays où un régime miliaire hostile à la France a pris le pouvoir en juillet 2023.La filiale d'Orano, "Imouraren SA a franchi un nouveau jalon dans la mise en exploitation du gisement d'Imouraren" avec "le lancement des travaux préparatoires" intervenu "récemment", a annoncé mercredi un porte-parole du groupe à l'AFP.
Cigeo, le projet français d'enfouissement des déchets les plus radioactifs du parc nucléaire, devrait connaître vers le début de 2025 une nouvelle étape, avec la publication de son évaluation de sûreté, a-t-on appris mardi auprès de l'Andra, l'agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs.Le projet, qui vise à enfouir à 500 m sous terre, dans la Meuse, les déchets les plus actifs et de longue durée, fait l'objet d'une demande d'autorisation de création auprès de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), dont la réponse est attendue vers 2028 estime l'Andra.
La Bulgarie a commencé lundi à utiliser du combustible du géant américain Westinghouse dans son unique centrale nucléaire de Kozlodoui (nord), une nouvelle étape dans la réduction de sa dépendance à l'énergie russe. Ce site de conception soviétique, qui fournit plus d'un tiers de l'électricité consommée dans ce pays des Balkans, fonctionnait jusqu'à présent grâce à du combustible russe. Il dispose de deux unités d'une capacité de 1.000 mégawatts chacune.
Le gouvernement donne son feu vert à EDF pour engager les travaux préparatoires des deux futurs réacteurs de nouvelle génération EPR2 prévus sur la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime), selon un décret du 3 juin paru mercredi au Journal officiel.
Les Etats-Unis ont assuré mardi que leur décision d'interdire les importations d'uranium russe était un pas en avant tant pour leur sécurité que pour leurs objectifs climatiques, alors que l'industrie nucléaire russe reste l'une des principales sources de revenus de Moscou.Le président américain Joe Biden a signé lundi une loi, largement votée par le Congrès, qui vise à interdire l'importation de tout uranium russe aux Etats-Unis à compter du 12 août.
EDF a annoncé lundi pour la première fois "la signature de prêts bancaires verts" dédiés au financement de la maintenance et de l'extension de la durée de la vie de son parc nucléaire existant, pour un montant d'"environ 5,8 milliards d'euros".Ces prêts dont le remboursement sera étalé sur une durée de trois à cinq ans "ont été conclus avec de grandes banques internationales dont BNP Paribas, Bank of America, Crédit Agricole CIB, ING, Natixis CIB, Société Générale, Wells Fargo", a détaillé EDF dans un communiqué.
Christine, tel est le prénom choisi pour la turbine du nouveau réacteur nucléaire français, l'EPR de Flamanville 3, selon une tradition à EDF qui remonte aux débuts de la construction des centrales au pays de l'atome, à partir des années 1970.Dans la salle des machines, sous une hauteur de cathédrale, la turbine de 70 mètres de long ne pourra démarrer qu'après la "première réaction nucléaire", une étape qui peut prendre plusieurs semaines après le chargement du combustible dans le coeur du réacteur et que doit annoncer EDF très prochainement.
Avec 12 ans de retard, le chargement d'uranium a débuté mercredi dans les cuves de l'EPR de Flamanville, nouvelle étape cruciale du démarrage progressif du plus puissant réacteur nucléaire français, qu'EDF entend voir produire de l'électricité à partir de l'été.A l'heure où le gouvernement veut construire jusqu'à 14 réacteurs en France, ce chargement est une étape majeure pour EDF et toute une filière qui veut tourner la page d'un chantier laborieux de 17 ans, émaillé de multiples problèmes et de surcoûts colossaux.
L'épilogue d'un long feuilleton: le gendarme du nucléaire français a donné mardi son feu vert à la mise en service du réacteur de nouvelle génération EPR de Flamanville en Normandie, une étape clé pour le lancement progressif de la production d'électricité prévu au cours de l'été, douze ans après le calendrier prévu. A l'heure où la France veut construire jusqu'à 14 réacteurs en France, ce feu vert est une étape majeure pour EDF et toute une filière qui entendent tourner la page d'un chantier laborieux de 17 ans, émaillé de multiples problèmes et de surcoûts colossaux.
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a appelé mardi l'Iran à appliquer des "mesures très concrètes et tangibles" afin de répondre aux inquiétudes de la communauté internationale sur l'avancement de son programme nucléaire.
Encouragé par des avancées technologiques majeures et des investissements privés colossaux, le secteur de la fusion nucléaire a changé de braquet aux Etats-Unis, et se voit produire de l'électricité à grande échelle dans les dix ans."Il ne s'agit plus seulement de science, mais de livrer un produit", résume Dennis Whyte, professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT), pour caractériser ce qu'il considère comme un "tournant" dans la fusion nucléaire.
La start-up française Jimmy a déposé lundi auprès du gouvernement la première demande d'autorisation en France pour un mini-réacteur nucléaire, une étape qui ouvre un processus d'instruction par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).Si le dossier passe toutes les étapes d'instruction et d'autorisation, le mini-réacteur d'une puissance de 10 mégawatts pourrait être directement branché sur le complexe industriel du groupe sucrier Cristal Union/Cristanol de Bazancourt (Marne), qui produit de l'alcool et du bioéthanol.
La start-up française Jimmy a déposé lundi auprès du gouvernement la première demande d'autorisation en France pour un mini-réacteur nucléaire destiné a être branché directement aux usines, une étape qui lance un processus d'instruction par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
La Commission européenne a autorisé vendredi une aide d'Etat française de 300 millions d'euros pour soutenir Nuward, une filiale d'EDF, dans la recherche et le développement de petits réacteurs nucléaires modulaires. "Ce projet contribuera à la décarbonation des systèmes énergétiques et à l'autonomie stratégique ouverte de l'UE, tout en limitant les éventuelles distorsions de concurrence", a déclaré la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, dans un communiqué.
Dans cette centrale électrique ukrainienne, les horloges se sont arrêtées au moment précis où des missiles russes se sont abattus sur le site, dont les employés déblayent encore les débris calcinés sous un trou béant dans le toit.
"Nous nous approchons dangereusement d'un accident nucléaire" à Zaporijjia, a alerté lundi le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), notant qu'il était "impossible" de savoir qui était responsable des récentes attaques contre la centrale nucléaire ukrainienne.Le site de Zaporijjia (ZNPP), occupé depuis mars 2022 par la Russie dans le sud de l'Ukraine, a subi une série d'attaques de drones à partir du 7 avril, Moscou et Kiev se rejetant mutuellement la responsabilité.
L'Ukraine a commencé à construire deux réacteurs, de fabrication américaine, dans une centrale nucléaire de l'ouest, son réseau énergétique subissant des attaques dévastatrices de la Russie.Jeudi, des travailleurs de la centrale de Khmelnitskiï ont coulé le premier mètre cube de béton des réacteurs, qui utiliseront une technologie et un combustible américains, acte symbolique accompli près de drapeaux ukrainien et américain flottant au vent.
EDF déboursera au total trois milliards d'euros sur ses fonds propres en 2024 pour la préparation de son projet de nouveau réacteur EPR2 au coeur du vaste programme de relance du nucléaire voulu par l'Etat, a indiqué mercredi le PDG du groupe électricien au Sénat. 20 milliards d'investissements par an "À ce jour, nous avons engagé un peu moins de deux milliards d'euros, des fonds propres d'EDF, sur la préparation de ce projet", a déclaré le PDG d'EDF Luc Rémont, en précisant qu'"en fin d'année", la somme atteindra "trois milliards d'euros".
Les récentes attaques sur la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia peuvent "marquer le début d'un nouveau front de guerre extrêmement dangereux", s'est alarmé jeudi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).Elles "nous ont fait entrer dans une phase cruciale" du conflit, a déclaré Rafael Grossi à l'ouverture d'une réunion à Vienne des 35 membres du Conseil des gouverneurs, convoquée en urgence à l'appel de la Russie et de l'Ukraine.
Poussée par l'exécutif, la réforme controversée de la sûreté nucléaire a été définitivement adoptée dans la nuit de mardi à mercredi par un ultime vote favorable du Sénat, après avoir franchi l'obstacle de l'Assemblée au terme d'un parcours chahuté au Parlement.La fusion du gendarme du nucléaire, l'ASN, avec l'expert technique du secteur, l'IRSN, a été validée sans surprise par les sénateurs, à 233 voix contre 109, achevant l'examen de ce projet de loi gouvernemental.
L'association environnementale Robin des Bois a fait part lundi d'inquiétudes sur la possible installation d'un mini réacteur nucléaire sur un site du groupe sucrier Cristal Union dans la Marne, classé Seveso seuil haut.Dans son communiqué, l'association révèle que la start-up nucléaire française Jimmy prévoit d'installer son premier mini-réacteur sur le complexe du groupe "Cristal Union/Cristanol de Bazancourt dans la Marne".
L'annulation d'un projet majeur et la flambée des coûts représentent de nouveaux obstacles pour l'industrie naissante des petits réacteurs nucléaires américains, qui croit néanmoins toujours à de premières mises en service d'ici la fin de la décennie.L'année 2023 s'est mal terminée pour les SMR (small modular reactor), réacteurs de nouvelle génération considérés comme l'avenir du secteur, avec l'annulation de la construction du site de la startup NuScale dans l'Idaho.
L'annulation d'un projet majeur et la flambée des coûts représentent de nouveaux obstacles pour l'industrie naissante des petits réacteurs nucléaires américains, qui croit néanmoins toujours à de premières mises en service d'ici la fin de la décennie.L'année 2023 s'est mal terminée pour les SMR (small modular reactor), réacteurs de nouvelle génération considérés comme l'avenir du secteur, avec l'annulation de la construction du site de la startup NuScale dans l'Idaho.
Il n'y a "que des avantages à ce que TotalEnergies, participe sous une forme ou sous une autre, à l'investissement" dans la relance du nucléaire, a déclaré jeudi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire au Sénat. "Nous ne voyons que des avantages à ce que Total participe, sous une forme ou sous une autre, à l'investissement dans les réacteurs nucléaires", a déclaré le ministre, qui s'exprimait jeudi devant la commission sur les obligations climatiques de TotalEnergies en France.


Listing généré avec