Valérie Masson-Delmotte

OA - Liste

2024

Dans le petit pays d’Afrique centrale, 75 % des ménages rwandais ont désormais accès à l’énergie, contre 6 % il y a quinze ans.
Le méthane est un « super polluant » climatique qui provoque un réchauffement 30 fois plus important par tonne que le dioxyde de carbone.
Oil and gas equipment intended to cut methane emissions is preventing scientists from accurately detecting greenhouse gases and pollutants, a satellite image investigation has revealed. Energy companies operating in countries such as the US, UK, Germany and Norway appear to have installed technology that could stop researchers from identifying methane, carbon dioxide emissions and pollutants at industrial facilities involved in the disposal of unprofitable natural gas, known in the industry as flaring.
Les eurodéputés ont validé mercredi un texte durcissant les règles sur les rejets de méthane des puits d'hydrocarbures et mines de charbon, afin de réduire de 30% d'ici 2030 les émissions européennes de ce puissant gaz à effet de serre.Le Parlement européen en séance plénière a validé à une large majorité (530 voix pour, 63 contre, 28 abstentions) l'accord trouvé mi-novembre entre les Etats membres et les eurodéputés, avant un ultime feu vert des Vingt-Sept sur cette toute première législation de l'UE ciblant le méthane.
"Là, c'est un panache de méthane, on peut voir qu'il suit le tracé d'un pipeline au Mexique": à Paris, la société d'ingénierie environnementale Kayrros utilise des satellites combinés à l'intelligence artificielle pour détecter avec précision les fuites de méthane, un puissant gaz à effet de serre issu des énergies fossiles.Inodores et invisibles dans l'air, ces panaches gazeux apparaissent sur les cartes de l'entreprise sous la forme de nuées colorées, après traitement des images satellite.
Réunis lors d'un forum international cette semaine à Genève, des spécialistes mondiaux du méthane ont appelé à réduire les émissions de l'industrie de l'énergie pour ralentir au plus vite le réchauffement climatique, et à moindre coût.Principal composant du gaz naturel, le méthane est le deuxième gaz à effet de serre lié à l'activité humaine après le dioxyde de carbone (CO2). Mais son pouvoir de réchauffement est bien plus important et il est responsable de 30% de l'augmentation des températures depuis la révolution industrielle.
Les discussions autour du climat se sont longtemps focalisées sur la réduction du fameux CO2. Mais le méthane, auquel un forum international est dédié à Genève cette semaine, fait de plus en plus parler de lui, car des leviers existent pour lutter contre ce gaz à effet de serre très puissant.Qu'est-ce que le méthane?Le méthane (CH4) est un gaz très courant, qui existe à l'état naturel sur Terre puisque c'est le principal composant du gaz naturel.
Selon la nouvelle édition du rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la production et l’utilisation d’énergies fossiles ont généré environ 120 millions de tonnes d’émissions de méthane. Dix pays, notamment les Etats-Unis et la Chine, sont responsables des deux tiers d’entre elles.
Les émission mondiales de méthane de l'industrie fossile, essentiellement dues aux fuites de ce puissant gaz à effet de serre, sont restées à des niveaux record en 2023, "sans raison" puisque les solutions existent et sont rentables, selon une analyse publiée mercredi par l'Agence internationale de l'énergie.
Les émissions de méthane causées par les activités d'extraction de charbon en Indonésie, premier exportateur mondial de charbon thermique, sont largement sous-estimées en raison de méthodes de mesure obsolètes et inexactes, estime le groupe de réflexion Ember dans un rapport publié mardi.Selon ce groupe de réflexion sur le climat et l'énergie basé à Londres, la pollution au méthane des mines de charbon (CCM) en Indonésie est jusqu'à huit fois supérieure aux chiffres officiels.
Le géant technologique Google s’est associé à une mission pour cartographier les fuites de méthane à l’échelle mondiale à l’aide d’un satellite, le MethaneSAT, qui sera lancé par Space X le mois prochain. Ce dernier orbitera 15 fois par jour à 480 km au-dessus de la Terre.
Le navire de croisière de la compagnie Royal Caribbean a largué les amarres à Miami. Même s’il se veut écolo, il est encore loin de l’être.
Les explosions souterraines qui laissent place à d'énormes trous, qui ponctuent le nord de la Sibérie, participent au cycle infernal du réchauffement climatique, alerte une nouvelle étude.

2023

Alberta owns a new record. The province is home to an abandoned and unplugged gas well that leaks methane, an explosive greenhouse gas, into the atmosphere at the highest rate ever recorded in North America.
Alors que s'ouvre la COP28 à Dubaï (30 novembre - 12 décembre), les alertes pesant sur les engagements internationaux liés au climat se multiplient.
Les discussions autour du climat se focalisent souvent sur la réduction du célèbre CO2. Mais il sera aussi beaucoup question du méthane à la COP28, car des leviers existent pour lutter contre ce gaz à effet de serre très puissant.Qu'est-ce que le méthane?Le méthane (CH4) est un gaz très courant, qui existe à l'état naturel sur Terre puisque c'est le principal composant du gaz naturel.
Le Parlement européen et les États membres ont trouvé un accord sur une nouvelle législation.
L'UE a trouvé mercredi un accord pour durcir les règles sur les rejets de méthane des puits d'hydrocarbures et mines de charbon, afin de réduire de 30% d'ici 2030 les émissions européennes de ce puissant gaz à effet de serre.
Des fonctionnaires de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture de l’ONU révèlent les pressions et remontrances de leurs supérieurs après la publication d’un rapport sur la contribution du secteur de la viande et du lait au réchauffement climatique.
Des chercheurs détectent une énorme émanation de méthane en mer Baltique.
Depuis 2011, l'association "Bleu Blanc Coeur" accompagne 700 éleveurs laitiers, notamment bretons, pour réduire les émissions de méthane issues de la rumination des vaches. Une alimentation du bétail plus riche en oméga 3...
L’Afrique représente aujourd’hui 16 % des émissions mondiales de méthane. Un chiffre en constante augmentation du fait de l’extension des zones humides tropicales.
Le méthane, un gaz à effet de serre très puissant, voit sa concentration dans l'atmosphère grimper en flèche depuis 2006. Or, une telle accélération n'aurait eu d'équivalent sur notre planète qu'à des moments charnières où le climat subissait un bouleversement complet, pointe une nouvelle étude.
C’est une insémination artificielle pas comme les autres. Dans les terres du Manitoba, au Canada, le producteur laitier Ben Loewith a inséminé artificiellement ses vaches avec le premier sperme de taureau transformé permettant d’engendrer une progéniture bovine qui rote et pète moins.
As the Arctic warms, shrinking glaciers are exposing bubbling groundwater springs which could provide an underestimated source of the potent greenhouse gas methane, finds new research published in Nature Geoscience. The study, led by researchers from the University of Cambridge and the University Center in Svalbard, Norway, identified large stocks of methane gas leaking from groundwater springs unveiled by melting glaciers.
Permafrost and glaciers in the high Arctic form an impermeable ‘cryospheric cap’ that traps a large reservoir of subsurface methane, preventing it from reaching the atmosphere. Cryospheric vulnerability to climate warming is making releases of this methane possible. On Svalbard, where air temperatures are rising more than two times faster than the average for the Arctic, glaciers are retreating and leaving behind exposed forefields that enable rapid methane escape. Here we document how methane-rich groundwater springs have formed in recently revealed forefields of 78 land-terminating glaciers across central Svalbard, bringing deep-seated methane gas to the surface. Waters collected from these springs during February–May of 2021 and 2022 are supersaturated with methane up to 600,000 times greater than atmospheric equilibration. Spatial sampling reveals a geological dependency on the extent of methane supersaturation, with isotopic evidence of a thermogenic source. We estimate annual methane emissions from prog
Un engagement historique a été signé par le Turkménistan, l’un des plus grands émetteurs de méthane au monde, pour améliorer ses installations et réduire les émanations incontrôlées.
Enflammé depuis cinq décennies, le cratère de Darvaza, surnommé "la Porte de l'enfer", est un gigantesque brasier de méthane situé au Turkménistan. Cet état autoritaire d'Asie centrale est le premier pays responsable de "mégafuites" de ce puissant gaz à effet de serre. Sous la pression internationale, le président Serdar Berdymoukhamedov a récemment consenti à une aide extérieure pour réduire ces émissions de méthane, dont le rôle est loin d'être anodin dans la hausse du thermomètre mondial.
Le Turkménistan a annoncé lundi la création d'une commission pour réduire ses émissions de méthane, puissant gaz à effet de serre qui génère environ 30% du réchauffement climatique mondial et dont ce pays d'Asie centrale est l'un des principaux émetteurs. Cette décision est aussi importante pour le climat qu'inattendue venant de ce pays reclus et autoritaire pointé du doigt par les scientifiques pour ses émissions colossales de méthane.
La république d’Asie centrale pourrait devenir un des plus grands acteurs de la réduction des émissions de méthane. Pour le moment, c’est le plus gros émetteur mondial de ce puissant gaz à effet de serre.
Plusieurs études montrent que les émissions de méthane dans les zones humides augmentent sous l’effet du changement climatique, dépassant même les prévisions des scénarios climatiques les plus pessimistes. Des données qui ne sont pas encore prises en compte dans les rapports influents comme ceux du Giec et qui impliquent d'accélérer encore sur la réduction des émissions de méthane liées aux activités humaines.
En 2022, de très grandes quantités de ce gaz au puissant pouvoir réchauffant ont été libérées dans l’atmosphère, révèle “The Guardian”. Une surveillance satellitaire accrue associée à une mobilisation des acteurs politiques pourrait aider à limiter ce genre d’événement.
Ce sont des fuites qui interviennent lors de l'exploration, la production ou le transport d'énergies fossiles comme le pétrole. Ces fuites de méthane, au pouvoir extrêmement réchauffant dans l'atmosphère, seraient pourtant facilement évitables si le secteur voulait vraiment y faire face, s'accordent les experts. Une réduction de 45 % de ses émissions d'ici 2030, empêcherait une augmentation de la température de 0,3°C d'ici à 2040. Une baisse non négligeable.
Une enquête du Guardian révèle l’énorme pollution au méthane générée par des installations pétrolières et gazières en 2022. Bonne nouvelle : réduire les fuites de ce puissant gaz à effet de serre permettrait d’agir rapidement sur la crise climatique.
Vast releases of gas, along with future ‘methane bombs’, represent huge threat – but curbing emissions would rapidly reduce global heating
Un seul petit effort suffirait pour réduire drastiquement les émissions de méthane, un gaz ultraréchauffant, du secteur de l’énergie. Pourtant les industriels, alors qu’ils ont tiré des bénéfices record de la crise énergétique, s’y refusent. « Il faudrait moins de 3 % des revenus accumulés par les sociétés pétrolières et gazières dans le monde l’année dernière pour réunir les 100 milliards de dollars d’investissements (...) nécessaires pour atteindre [une] réduction » de 75 % des émissions de méthane provenant du (...)
Les émissions mondiales de méthane liées au secteur de l'énergie ont encore légèrement augmenté en 2022, déplore l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans son « Global Methane Tracker » publié ce 21 février(1). Le point sur les émissions de méthane en 2022
Les producteurs d'hydrocarbures n'en font pas assez, malgré la spectaculaire hausse de leurs revenus, pour réduire leurs rejets de méthane, qui restent "obstinément élevés", estime l'Agence internationale de l'énergie (AIE), dans un rapport publié mardi.
Dans la lutte contre le réchauffement climatique, la réduction des rejets de CO2 dans l’atmosphère est primordiale. Mais avons-nous porté une attention suffisante aux émissions de méthane ?
Les progrès en intelligence artificielle ont dopé la puissance des technologies satellites, ouvrant de nombreuses perspectives pour la protection de l'environnement. Lutte contre la déforestation, détection des fuites de méthane, identification des décharges illégales... Les entreprises ont à présent entre leurs mains de quoi scruter les impacts de leur chaîne d'approvisionnement.

2022

Les ministres européens de l'Energie se sont entendus lundi pour durcir les règles sur les rejets de méthane des puits d'hydrocarbures et mines de charbon, afin de réduire de 30% d'ici 2030 les émissions de ce puissant gaz à effet de serre dans l'UE.Leur position, adoptée à la majorité et qui sera désormais négociée avec les eurodéputés, est jugée très édulcorée par les ONG et certains des 27 Etats-membres par rapport aux propositions de la Commission européenne.
Un climat plus chaud favorisant l’activité bactérienne dans les zones humides et la réduction de la pollution atmosphérique du fait du confinement dû au Covid-19 expliquent une croissance très forte du deuxième gaz à effet de serre en 2020.
Des scientifiques ont enfin expliqué la mystérieuse augmentation du méthane - un puissant gaz à effet de serre - dans l’atmosphère en 2020, malgré les confinements associés à la pandémie de Covid-19. Le ralentissement de l’activité économique s’était alors traduit par une baisse des émissions de méthane liées à l’industrie des énergies fossiles.
If 15 planned coal mining projects in Australia enter operation they would boost the country’s methane emissions from the dirtiest fossil fuel by nearly a fifth, according to an analysis from energy think tank Ember.
Les émissions de ce gaz, responsable de 25 % de la hausse des températures depuis l’ère préindustrielle, atteignent des records. Mais leur réduction partielle, et rapide, est à portée de main.
Danone et Lactalis, deux entreprises françaises, figurent dans le Top 15 des entreprises de viande et produits laitiers les plus émettrices de méthane au monde. Ce gaz à effet de serre a un pouvoir réchauffant 80 fois plus important que celui du CO2. Sa réduction est donc un puissant levier dans la lutte contre le changement climatique. Mais malgré l'annonce d'engagements au niveau mondial en ce sens, les entreprises du secteur ne déclarent toujours pas leurs émissions de méthane sur l'ensemble de leur chaîne d'approvisionnement.
Les Nations-Unies ont annoncé la création d’un système mondial de surveillance par satellite des fuites de méthane, à la hausse et sous-estimées chez les pétroliers et gaziers. Enfin une bonne nouvelle de la COP27 pour ce puissant et vicieux gaz à effet de serre.
« Les émissions mondiales de CO2 en 2022 restent à des niveaux records, sans aucun signe de la diminution nécessaire et urgente pour limiter le réchauffement à 1,5 °C », a alerté le Global Carbon Project dans son dernier rapport publié le 11 novembre. Fruit du travail d’une centaine de scientifiques à travers le monde, il prévoit pour 2022 des émissions de 40,6 gigatonnes équivalent CO2 (GteqCO2) (36,6 GteqCO2 d’émissions, auquel s’ajoute 3,9 GteqCO2 liés au changement d’affectation des sols). Soit 1 % de plus que l’année dernière. À ce rythme, le réchauffement climatique atteindrait 1,5 °C d’ici neuf ans. Pour atteindre la neutralité carbone, il faudrait réduire nos émissions de 1,4 GteqCO2/an, une baisse similaire à celle observée lors de la première vague de Covid-19, en 2020.
L'ONU a dévoilé vendredi un nouveau système de détection et d'alerte depuis l'espace pour tenter d'endiguer les émissions de méthane, un gaz au pouvoir réchauffant très puissant. Ce nouveau programme par satellite, baptisé "Methane alert and response system" (MARS), a été annoncé par l'ONU-Environnement à l'occasion de la grande conférence sur le climat en Egypte.
Mieux détecter et réduire les émissions de méthane: à la COP27, une série d'initiatives a été dévoilée vendredi pour s'attaquer à ce gaz très nocif pour le climat, lié en particulier à l'industrie des énergies fossiles. L'ONU a ainsi annoncé un nouveau programme par satellite, baptisé "Methane alert and response system" (MARS), à l'occasion de cette grande conférence internationale sur le climat qui se tient à Charm el-Cheikh en Egypte.
From the seemingly inexorable increase of carbon dioxide in the atmosphere to the rapid growth in green energy
Sa concentration s’accroît de plus en plus vite (WMO). Ce dangereux gaz à effet de serre est émis de nombreuses sources. Des sources humaines ont été identifiées par la NASA et peuvent sûrement être maîtrisées. Il s’agit de champs pétrolifères, et de décharges à ciel ouvert (article Temps). Ces fuites pourraient être maîtrisées, le gaz pourrait être récupéré ou éliminé par un procédé d’épuration. Une nouvelle méthode chimique vient d’être mise au point (platine-palladium). Ces technologies peuvent être fortement développées. Les émissions de sources naturelles, de grandes étendues de terres et de fonds marins, seront plus difficiles à maîtriser.
Le CO2 est l’ennemi mondial numéro un dans la lutte contre le réchauffement climatique mais il est loin d’être le seul coupable. Le méthane, longtemps négligé, est un gaz doté d’un pouvoir de réchauffement 80 fois supérieur au gaz carbonique, et contre lequel il serait plus facile et rapide d’agir. Pourtant, ses émissions atteignent aujourd’hui des niveaux record. Traque des "super-émetteurs" de méthane, taxe sur le bétail, tous les moyens sont bons pour réduire ce gaz particulièrement dangereux pour l’environnement.
Les trois principaux gaz à effet de serre, le dioxyde de carbone, le méthane et le dioxyde d'azote ont atteint des niveaux records dans l'atmosphère en 2021. Petteri Taalas, secrétaire général de l'Organisation météorologique mondiale, souligne que "pour chacun de ces trois gaz, nous avons encore battu de nouveaux records, de sorte que nous n'avons pas vu de réelle amélioration dans l'atmosphère jusqu'à présent.
Une toute nouvelle mission de la Nasa a permis de détecter depuis l’espace des dizaines de "super-émetteurs" de méthane, une performance dont les scientifiques espèrent qu’elle permettra d’agir afin de limiter les émissions de ce puissant gaz à effet de serre.
Scientists warn world ‘is heading in wrong direction’ amid rise in nitrous oxide, carbon dioxide and methane.Atmospheric levels of all three greenhouse gases have reached record highs, according to a study by the World Meteorological Organization, which scientists say means the world is “heading in the wrong direction”.
Selon les experts de l’OMM, des stratégies doivent être mises en place pour réduire les émissions de façon drastique.
WMO records biggest increase in methane concentrations since start of measurements
Le niveau de ce puissant gaz à effet de serre a fait un bond sans précédent dans l’atmosphère l’an dernier. Le CO2 et le protoxyde d’azote continuant également à battre des records, a révélé mercredi l’ONU.
Une toute nouvelle mission de la NASA a permis de détecter depuis l’espace des dizaines de «super-émetteurs» de méthane, une performance dont les scientifiques espèrent qu’elle permettra d’agir afin de limiter les émissions de ce puissant gaz à effet de serre. Ces «super-émetteurs» sont généralement des sites liés aux secteurs des énergies fossiles, du traitement des déchets ou encore de l’agriculture.
Les hydrates (ou clathrates) de méthane sont souvent mis en avant en raison de leur statut potentiel de « bombe climatique ». Or, des mesures et analyses de terrain ont montré que si du méthane est effectivement libéré par ces formations, celui-ci est en grande partie dissipé avant de pouvoir atteindre l’atmosphère. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Geoscience ce 17 octobre.
Des dizaines de milliers de tonnes de méthane se sont échappées des gazoducs Nord Stream 1 et 2. Mais pour les spécialistes, cet événement n'est qu'un incident parmi des milliers d'autres qui se produisent chaque année à travers le monde.
En raison du sabotage des conduites de gaz Nord Stream dans la mer Baltique, une énorme quantité de méthane a été rejetée dans l’atmosphère. La fuite est estimée égale à la taille des émissions de méthane d’une année entière pour une ville de la taille de Paris ou d’un pays comme le Danemark. Les fuites n’étant toujours pas colmatées, les conséquences de ce relargage de gaz à effet de serre dans l’atmosphère laissent entrevoir une catastrophe écologique sans précédent.
Vous avez sûrement vu ces images de bouillonnements marins provoqués par les fuites de Nord Stream 1 et 2 en pleine mer Baltique. Au cœur de cette marée spectaculaire : principalement du méthane, un puissant gaz aux conséquences néfastes pour l’environnement. Pour autant, les effets de ces explosions devraient rester limités à l’échelle mondiale. Explications. Bien qu'ils étaient hors service, les gazoducs Nord Stream 1 et 2 contenaient toujours d’importantes quantités de gaz naturel. Si les experts débattent encore des volumes relâchés, ceux-ci sont manifestement sans précédent. Et différentes agences de protection de l’environnement n’ont pas manqué de manifester leurs inquiétudes.
Le torchage du gaz naturel, qui consiste à brûler l'excédent de gaz provenant de puits de pétrole et de gaz, libère cinq fois plus de méthane, un gaz à puissant effet de serre, que ce qu'on estimait auparavant, selon une étude publiée jeudi dans Science.
Selon les autorités suédoises, il y a désormais « deux fuites côté suédois et deux fuites côté danois ». L’hypothèse de défaillances accidentelles simultanées semble écartée et celle d’un « acte délibéré » privilégiée.
Trois grandes fuites sont apparues sur les gazoducs Nord Stream reliant la Russie à l’Allemagne sous la mer Baltique. Des millions de mètres cubes de méthane, très polluant, s’échappent. L’Union européenne parle de sabotage.
Les gazoducs Nord Stream reliant la Russie à l’Allemagne ont été tous deux subitement touchés par des fuites, pour le moment inexpliquées, en mer Baltique, lundi 26 et mardi 27 septembre 2022. De ces deux immenses tuyaux, et pour encore plusieurs jours, s’échappe du méthane, un gaz dont la diffusion dans l’atmosphère a des conséquences désastreuses sur le climat.
L’effet sera moins tangible qu’une marée noire. Mais les conséquences seront bien là pour l’environnement. Si la faune locale devrait être relativement épargnée, les fuites massives détectées ce mardi sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 au large du Danemark sont une mauvaise nouvelle pour la lutte contre le changement climatique. Les gros tuyaux enfouis sous l’eau renferment du méthane (CH4), gaz à effet de serre redoutable. «Le méthane est un gaz au pouvoir réchauffant 84 à 87 fois plus puissant que le CO2 sur vingt ans», rappelle Anna-Lena Renaud, des Amis de la Terre. Il se dégrade assez rapidement dans l’atmosphère mais au bout d’un siècle, son pouvoir de réchauffement est encore environ 30 fois supérieur à celui du CO2.
Ces dernières années chaudes, les vagues de chaleurs s’aventurent jusqu’au pôle Nord. Elles ont apporté des températures excessives de plus de 20 degrés en Sibérie (blog). Les sécheresses inouïes dans ces régions et les foudres de plus en plus fortes provoquent des feux de forêts. Tout cela déclenche la fonte du permafrost, sol boréal gelé depuis des milliers d’années qui contient des débris de plantes anciennes, et d’animaux congelés. Le permafrost (ou pergélisol) est en partie, à certains endroits à moitié composé d’eau gelée. Lorsqu’il dégèle, le sol glisse, s’effondre, et forme des lacs. Il y a des millions de lacs de ce type en Arctique, certains sont récents.
La fonte du Groenland a provoqué des émissions de méthane Une nouvelle étude montre que les fonds marins ont émis du méthane il y a 125’000 ans. Ce gaz augmente énormément l’effet de serre et constitue un danger pour la vie sur Terre. Lors de l’épisode chaud Emien, la température des océans était d’1 à 1,5°C plus élevée qu’aujourd’hui. Dans l’Atlantique tropical, les eaux se sont réchauffées beaucoup plus. La fonte abondante des glaces du Groenland a probablement perturbé circulation océanique et empêché les eaux froides d’attendre les eaux intermédiaires de l’Atlantique tropical. A la période où la température a augmenté, des trous se sont formés sur le fond océanique (images ici). Ces traces indiquent probablement l’échappement de bulles de méthane. Des indices de ce type sont trouvés à plusieurs endroits de la Planète, à d’autres endroits le gaz a aussi pu s’échapper par diffusion sans laisser ces marques.
Levels of the gas are growing at a record rate and natural sources like wetlands are the cause, but scientists don’t know how to curb it.
Shallow deposits of frozen methane beneath oceans may be more vulnerable to thawing than previously known.
Le pouvoir de réchauffement de la Terre du méthane est environ 83 fois plus fort sur 20 ans que le dioxyde de carbone.
Environ un cinquième du méthane émis dans l’atmosphère vient des déchets en décomposition. Une étude réalisée à partir d’images satellite révèle les plus gros émetteurs.
Des chercheurs de l’Université technologique de Nanyang à Singapour ont expliqué pour la première fois pourquoi le méthane continue de s’accumuler dans l’atmosphère à un rythme affolant, et ce, malgré la stabilisation des activités humaines responsables de sa libération dans l’air. La cause de cette accélération ? Le changement climatique lui-même. Il est jusqu’à quatre fois plus influent sur les taux de méthane que ce que prévoyait le dernier rapport du GIEC, publié en février 2022. Une nouvelle étude qui bouleverse les dernières certitudes en matière climatique et démontre une fois de plus l’ampleur du chantier environnemental auquel nous devons urgemment prendre part.
Greenhouse gas has undergone rapid acceleration and scientists say it may be due to atmospheric changes
Methane has a mixture of both natural and anthropogenic sources. Around 40% of methane emissions comes from natural sources, while 60% comes from anthropogenic sources such as agriculture, fossil fuel exploitation and landfills.In situ methane measurements from 2020 showed the largest annual increase of methane concentrations since the 1980s, with this record surpassed in 2021. The year of 2020 was unique owing to the global pandemic, yet methane concentrations continued to rise despite a reduction in economic activity.
A new Imperial analysis has found that biogas and biomethane, while more climate friendly, leak up to twice as much methane as previously thought. Although biogas and biomethane remain climate-friendlier than non-renewable alternatives, the researchers call for better monitoring and fixing of leaks to ensure biogas and biomethane continue to live up to their green credentials.
La fuite de méthane la plus importante jamais enregistrée a été observée dans une mine de charbon russe par les satellites d’une entreprise montréalaise. La découverte confirme que le monde entier reprend goût au charbon, ce qui cause une hausse des émissions de gaz naturel dans les mines.


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