Valérie Masson-Delmotte

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2024

Le système, entaché de « sérieuses lacunes », selon un audit de la Commission européenne, « rend possible la présence sur le marché de produits non conformes et potentiellement frauduleux ».
Le groupe est aussi soupçonné, dans une autre affaire, d’avoir eu recours à des traitements illégaux pour purifier ses eaux vendues comme eaux minérales naturelles.
Selon «Mediapart», citant un rapport d’enquête des services de la répression des fraudes, la filiale française du groupe suisse aurait eu recours à des méthodes interdites pour ses trois eaux minérales vosgiennes depuis 2010 au moins.
L’ONG Pesticide Action Network Europe (PAN) a découvert de l’acide trifluoroacétique (TFA), un polluant éternel, dans 94 % des eaux de surface et 63 % des échantillons d’eau en bouteille, dépassant de loin les limites fixées dans le projet de directive révisée sur l’eau potable.
Sophie Ressouche, spécialiste de la nappe où est pompée l’eau de Perrier, explique comment des contaminations ont pu se produire.
Deux millions de bouteilles de Perrier ont été détruites par Nestlé sur décision du préfet du Gard. En cause : une pollution de la source par des bactéries fécales. L’ONG Foodwatch redoute une contamination des bouteilles déjà vendues. Perrier a-t-elle mis en vente, en connaissance de cause, des eaux contaminées par du caca ? Mercredi 24 avril, l’entreprise Nestlé Waters, qui possède la marque Perrier, a en tout cas annoncé à l’AFP avoir, « par précaution », détruit une partie de sa production. En cause : (...)
Nestle s’enfonce dans la crise et ce n’est pas une surprise… Avec une note ESG moyenne, il fait figure de mauvais élève du secteur.
Le groupe a observé une dégradation de la qualité de l’eau après de fortes pluies dans l’un de ses puits du Gard, suspendu jusqu’à nouvel ordre. Il assure que toutes les bouteilles sur le marché «peuvent être consommées en toute sécurité».
De l’eau dans le gaz. Décharges sauvages, traitements illégaux, perquisitions, commission sénatoriale… Le géant de l’eau en bouteille Nestlé Waters connait des turbulences depuis plusieurs semaines. Vert vous explique.
Plus de deux mois après les révélations sur le traitement non autorisé de 30 % des eaux en bouteille, l’Etat reste muet face au scandale. Un déficit de transparence peu compatible avec l’impératif sanitaire.
Vittel, Contrex, Hépar, Perrier... Le géant Nestlé Waters est pointé du doigt pour son vaste recours à des traitements interdits en France.
Le Conseil Supérieur de la Santé (CSS) vient de rendre un avis important au sujet des PFAS, ces polluants éternels dont la présence hors norme a été mise en évidence dans les eaux wallonnes grâce au reportage de l’émission RTBF Investigation.
Malgré ses conséquences pour la planète, malgré l’existence d’une eau du robinet sûre et peu chère, le marché de l’eau en bouteille est en plein boom à l’échelle mondiale. La conséquence d’une privatisation au long cours.
L’association de défense des consommateurs dépose ce mercredi 21 février une plainte contre les deux groupes pour les traitements de désinfection auxquels ils ont eu recours sur leurs eaux telles que Vittel ou Perrier.
Le groupe Les Mousquetaires a retiré, depuis le mercredi 14 février, les bouteilles d'eau des marques "Fiée des Lois" et "Premier prix" à cause d'une "non-conformité réglementaire sans risque pour la santé".
Nestlé Waters a reconnu lundi avoir utilisé des traitements interdits pour garantir la "sécurité alimentaire" certaines de ses eaux minérales, et assure en avoir informé les autorités françaises en 2021. Environ un tiers des marques seraient concernées dans l'Hexagone, ont révélé mardi Le Monde et Radio France.
Une nouvelle technique de microscopie permet de détecter la présence de nanoplastiques dans l’eau. Or, l'eau en bouteille contient également.
Pendant des années, des eaux vendues comme « de source » ou « minérales naturelles » ont subi des techniques de purification interdites. Selon une enquête conjointe du « Monde » et de Radio France, un tiers au moins des marques françaises sont concernées, dont celles de Nestlé, qui a reconnu ces pratiques. Informé depuis 2021, le gouvernement a assoupli la réglementation dans la plus grande discrétion.
Près d’un tiers des bouteilles d’eau vendues comme de l’eau minérale naturelle ou de source subissent en réalité des traitements illégaux pour être purifiées de la même manière que l’eau du robinet, révèlent Radio France et «le Monde».
Une nouvelle étude montre que les taux de pollution aux micro-plastiques sont 100 à 1000 fois plus élevés qu’on ne le pensait jusque là. Des résultats qui tranchent avec l'image d'un produit pur et sain véhiculé par les industriels.


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